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J
„(L.
ARCHIVES NEERLANDAISE8
on
SCIENCES
EXACTESetMTURELLES
PDBUEE3 PAR
LA SOCierfi HOLLANDA!SE DE5 SCIENCES JC HARLEM. 'nM^-Jio.--^.
ET EBDIQEBS PAK
J. BOSSCHA,
ftTM 1« collAlwntioii d«B Sembres de U SocltiU.
SfeRIE n, TOME V.
La Haye
Mahtinus Kijhopp
1900.
IMPR. JOH. ENSCHEDE ET FILS -
AVIS.
Nous avons interrompu la publication du Tome IV de la deuxieme
Serie des Arehiv^g nesrlaitdauet des science! exactea et naiurellet pour
nous aasocier h. rhommage international rendu k notre Eminent collabo-
rateur, ie Prof. H. A. Lorento, & I'occasion du 25""" anuiversaire de
son doctorat.
Nous sommeB heureux d'avoir pu y contribuer en insurant dans notre
Recueil, corame Tome V, non aeulement les memoires des savants hol-
laudais qui out pris Tinitiative de cette remarquable manifestationj mais
aussi ceux que I'elite dea physiciens ^transfers a dedi^ au celebre et syin-
pathique savant qui a illustr^ nos Archives de ses oeuvres.
Les auteurs ont bien voulu, ii notre priere, rediger leurs memoires
en fraugais, allemand ou anglais.
Les livraisons 2 h b Au Tome IV paraltront dans le cours de I'ann^e
snivante.
L.V REDACTION.
Harlem, 12 d^cembre 1900.
EECUEIL DE TRAVAUX
OFFERTS PAR LES AUTEURS
A
H. A. LORENTZ
■
PEOFESSEUK DE PHYSIQUE A L'UNIVEKSITE DE LEIDEN
A L'OCCASION
DU 25"= ANNIVERSAIRE DE SON DOCTORAT
LE 11 DfiCEMBRE 1900.
LA HAYE
MARTINUS NIJHOFF.
1900.
Y(\".^\oZ.i
TABLE DE8 MATIERES.
Bernard Bruniiks. — Sar la reflexion interne dans un cristal done
dn ponvoir rotatoire I^age 1 •
Y. A. Julius. — Sur Taction subie par nn conducteur charge dans
an champ d'intensit^ constante „ 17.
Lord Rayleygh. — On the stresses in solid bodies due to unequal hea-
ting, and on the double refraction resulting therefrom „ 32.
H. Pellat. — Reflexions an sujet de Tunivers et des lois naturelles „ 43.
"Wilder D. Bancroft. — Reaction velocity and solubility „ 46.
Edm. VAX Aubel. — Sur les resistances t^lectriques des metauxpurs „ 49.
Julius Farkas. — Allgemeine Principien fiir die Mechanik des Aethers „ 56 .
LuDwiG BoLTZMANN. — Notiz iibcr die Formel fiir den Druck der Gase „ 76.
E. Mathias. — Sur la loi de distribution de la composante horizon-
j tale du magnetisme terrestre en France „ 78.
"W. WiEN. — Ueber die Moglichkeit einer elektromagnetischen Be-
grundung der Mechanik „ 96 .
G. Tamman. — Ueber die Lage der Volumeii- und Energieflache eines
Krystalls und seiner Schmelze „ 108.
N. Schiller. — Einige thermodynamisch abzuleitenden Beziehungen
zwischen den Grossen, die den physikalischen Zustand einer Losung
characterisiren „ 118 .
W. Kaufmann. — Ueber die Schwingungsamplitude der Electronen „ 148.
A. TuRPAiN. — Etude experimentale sur le r^sonnateur de. Hertz . „ 152.
^tfAX Planck. — Ueber die von einem elliptisch schwingenden Ion
emittirte und absorbirte Energie „ 164.
G. GuGLiELMO. — Description d'une simple balance magn^tique . . . . „ 175.
Eduard Riecke. — Ueber characteristische Curven bei der electri-
schen Entladung durch verdiinnte Gase „ 181 .
" G. J. W. Bremer. — Indices de refraction de solutions de chlorure
de calcium „ 202.
F. A. H, Schreinemakeks. — La tension de vapeur de melanges
temaires „ 214.
^. Duhem. — Sur la theorie electrodynamique de Helmholtz et la
theorie electromagndtique de la lumiere „ 227 .
P. Zeehan. — Weiteres zur unsymmetrischen Aenderung der Spec-
trallinien in einem Magnetfelde „ 237.
H. Du Bois. — Toupie magn^tocinetique; illustrant les phenomenes
para- et diamagnetiques y^ 242 .
VIII TABLE DES MATlfeRES.
J
H. PoiNCAR^:. — La th^rie de Lorentz et le principe de la ruction . Page 252 .
G. H. Bryan. ~ Energy accelerations. A study in energy partition
and irreversibility „ 279 .
Ernst Cohen. — Ueber die Bestimmnng der Arbeit, welche die Ver-
wantscbaft leisten kann „ 295 .
J. P. Kuenen. — Mixtures of bydrocbloric acid and metbylenetber „ 306.
G. Bakrer. — Th^rie de Tinduction electrique „ 312.
A. CoRNu. — Deux metbodes optiques pour I'^tude de Telasticit^ des
corps solides „ 322 .
E. L. Nichols. — On a new metbod of calibrating tbermo-electric
elements for use in tbe measurement of bigb temperatures. . .... „ 339.
AuGusTE RiGHi. — Sur les ondes ^lectromagn^tiques d'un ion vibrant „ 348.
William Ramsay. — Notes on tbe refractivi ties of tbe inactive gases „ 356.
H. W. Bakhuis Roozeboom. — Sur Tequilibre de cristaux mixtes
avec la pbase vapeur „ 360.
W. VoKiT. — Ueber das electriscbe Analogon des ZEEMAN-Effectes. „ 366.
G. Sag N AC. — Relations nouvelles entre la reflexion et la refraction
vitreuses de la lumiere „ 377 .
J. Pernet. — Ueber einem Drebkomparator zur Vergleicbung und
Ausdelmungsbestimmung von Masstaben ^ 395.
J. D. VAN DER Waals. — Sur la relation entre les modifications,
sables par le volume specifique de la vapeur saturee et celui du
liquide coexistant sous rinfluence des variations de temperature.. „ 407.
Daniel Berthelot. — Quelques remarques sur T^quation caract^ris-
tique des fluides „ 417 .
L. H. Siertsema. — Die Dispersion der magnetiscben Drebung der
Polarisationsebene in negativ drebenden Salzlosungen. Messungen
mit rotbem Blutlaugensalz „ 447 .
E. VAN EvERDiNGEN Jr. — Ucbcr cinc Erklarung der Widerstands-
zunabme im Magnetfelde und verwandter Erscbeinungen in Wismutb „ 453 .
D. A. GoLDHAMMER. — Ucbcr den Druck der Licbtstrahlen „ 467.
J. J. VAN Laar. — Ueber die Ableitungen des tbermodynamiscben
Potentials nacb T und p bei zusammengesetzten Eomponenten . . . „ 484.
"W. H. Julius. — Bemerkungen iiber einige Grundsatze der Elek-
tricitatslehre „ 497 .
N. Kasterin. — Ueber die Ausbreitung der Wellen in einem nicbt
J homogenen Medium von lamellarer Structur „ 506.
* Emil Cohn. — Ueber die Gleichungen der Electrodynamik fiir be-
wegte Korper „ 516.
A. Garbasso. — Ueber eine Darstellung der licbtdrehenden Korper „ 524.
J. BosscHA. — Remarques sur les normal es barom^triques et leur
usage dans la prevision du temps „ 529.
H. G. VAN DE Sande Bakhuyzen. — Quelques remarques sur la re-
duction des positions des ctoiles mesur^es sur les clicbes photogra-
pbiques „ 542.
E. WiECHERT. — Elektrodynamiscbe Elementargesetze „ 549.
TABLE DES MATI^RES. IX
JCax Being akum. — Ueber die molekulare Anziehung in schwach
comprimierten Gasen Page 574.
H. Haga. — TJeber den Versnch von Klinkerfues „ 583.
J. D. VAN DER Waals Jr. — La propagation libre de la radiation
est-elle reversible „ 587 .
Ernst Dorn. — Yersache liber Secundarstrahlen „ 595.
G. H. Wind. — IJeber das Feld langsam bewegter Electronen „ 609 .
Ch. M, a. Hartman. — Beitrage zur Eenntnis der Van der Waals*
scben 4/-Flache. III. Die Condensations-Erscheinungen bei Mi-
schnngen von Cblormethyl nnd Kohlensanre fiir 9*^,5 „ 636 .
J. J. Thomson. — On a view of the constitution of a laminons gas,
suggested by Lorentz^s theory of dispersion „ 642.
J. E. Yerschaffelt. — Contributions k la connaissance de la sur-
face ^ de Yan der Waals. — lY. La loi des ^tats correspondants
dans les melanges d'anhydride carbonique et d^hydrogene „ 644.
Th. des Coudres. — Zur Theorie des Kraftfeldes electrischer Ladungen,
die sich mit Ueberlichtgeschwindigkeit bewegen „ 652.
H. Kamerlingh Onnes. — Die reducirten GiBBS^schen Flachen „ 665.
ARCfflVES NfiERUNDAISES
DES
Sciences exactes et naturelles.
SLTR LA RKFLEXION CRISTALLINE INTEKNE DANS UN CRISTAL DOUE
DU POUVOIR ROTATOIRE.
PAR
M. BEBNABD BRUNHES,
professeur de Physique h TUuiversite de Dijon.
J'ai, il y a quelques aiinees, imagine une methode experimentale pour
etudier le probleme de la reflexion k Finterieur des cristaux. *) Cette
^tude etait nouvelle. J'ai applique ma methode au quartz, au spath, k
la topaze, mais pour le quartz, je ra'etais borne au cas oii les rayons
lumineux, incidents ou r^flechis, font un angle notable avec Taxe optique
et ou, par suite, le pouvoir rotatoire n'intervient pas.
Dans les experiences qui font Tobjet du present memoire, j'ai abord^
le cas oii la birefringence se complique du pouvoir rotatoire. Je fais
tomber h, Fint^rieur du quartz un rayon lumineux dirige suivaut Taxe
optique, ou incline sur cet axe d'un angle faible et connu; ce rayon,
tombant sur une face de sortie qui fait avec Taxe un angle de 45"^,
donnera deux rayons r^flechis. Tun ordinaire, Tautre extraordinaire, entre
lesquels on etudiera la difference de phase provenant de la reflexion. On
comparera, ii ce point de vue, la reflexion partielle sur Talcool et la
reflexion totale sur Tair.
J'avais enonce, comme une des conclusions de mon precedent travail,
la proposition suivante :
*) Annates de Chimie et de Physique^ 6® sdrie, t. XXX, pp. 98 et 145. —
Jattrnal de Physique, 3o serie, t. II, p. 489 et t. Ill p. 2, 1893 et 1894.
ABCHTVES NEERLA^NDAISES, SKRIE U. TOME Y. i
'Z M. BERN&KD BRUNKEt).
Si I'du paxin iTim rai/ou mciilenf au rai/on incidcid coiijiigHc, c'esl-a-
lUre doHuaid /ifu aux deux mi-wnn dlrect'niiit de ragom rejicchis, /'iii/fia-
ni/e relativf ae ces de.Hj; rai/iitit refiechh e*l uiodijien. mais hnr diffi'Tfiia
df. ithasn TeMii iiiranabh^ daim h ras de In Trfiexmn Inlah. {11 ii'eii scrait
[lis linsi dans la rcrtexioii iiK'tjiUique)
C-e resultat se trouvera geuerftli-t jmr les expuriences prcsentes, Ici,
l)oiir avoir i 1 inrbneur tlu cnstil iiii rayon incident unique, il faudr.i
coiiserver, ai le ra\on eat dm^e luivantraxe optique, I'un ou I'autre
des deu\ circulaires droit ou gmclit qui iwiiveiit se propager sans alte-
mdon 9ui\ant cet a\e La dilfereiice de niarche iiitroduite, par la re-
flexion totale entre lea deu\ niona reliediis (polarisea rectiligneinent)
restera la mime i]U lis proiiennent d un rayon incident circulaire droit
ou d un circulaire gauche
II en eat di incmi. pour uue direction oblique u I'ase, si Ton passe
d un dca rayons elliptiquei priMligies se propagpjint d;inseetle direction,
ii Tautre elliptique privilegii;.
La necesaite de ne conscrver qu'un rayon incident pour avoir dcs
experieuces aisces a inter ])rctcr, la n^ceasite, par suite, dc douuer au rayon
entrant dans le cristal awe polaTkalivii n/tiradia/f, cnlraine, dans le cas
oflle rayon uniradial est un elliptique privilegie,qucl(|iies difficulk'sspeeia-
les. Par centre, les experiencis nous founiissent roccasioii de determiner,
pour diverses valeurs dc Tangle du rayon nvec l'a\e optique, rpllipticilo
de la vibration privilegiee. Les resultats obteuus d.iiis ces mesurea eon-
eordent avec ceux que doune le calcul, quand ou part dea idee** de M.
Gwiiv et qu'on aujierposc simplemeut dans les (Equations du mouveinent
les termes relatifs h la birefringence aux termes rchtifs an pouvoir
rotatoire. '}
i'TUmf. a liijuide, i-.l di.gpo»ifmi gen^nih, d^. I'ajipareih
Pour ctudier la reflexion cristalline interne, j'emploie Pappareil qui
in'a servi precedemnieut''); j'ai dil seulcmenty apporter quelques modi;
""ntions. O'eat un priame h. liquide, rectangle et iaoceie: la face liypo-
lal de i'hijski«£
snil LA KEFLEXION CRISTA LLINK, El'C.
tt^iiuse est formee par la lame cristalliue a etudier; les deux autres soiit
lies glaccs de verrc^ On retuplit le j)risme d'uii melange de sulfiirc de
cnrbone et de benzine, dont Tindioe moyen, ])our la region la plus lumi-
neusc du spectre, est voisin de
rindice ordinaire du quartz.
La lame cristalline, de for-
me circulaire, aj)puie sur un
rebord interieur qui avance
de 5"^'", tout autour d'une
ouverture de 10'"'" de dia-
metre menagee dans la face
hypotenuse du prism e. La
lame est moins epaisse que
la paroi; au-dessus Ton pose
une petite couronne cylin-
drique qui entre exactement
dans le trou circulaire, et
contre cette couronne on
appli(|ue une plaque metallique rectaugulaire servant de couvercle, qui
pent etre serree forteraent. Entre ce couvercle et le cristal est ainsi me-
nage un espace ferme oi\ Ton pent soit laisser de Tair, soit introduire
un liquide quelconque. C^est sur ce milieu que se fait la reflexion etudiee.
La couronne cylindrique est munie d'une cloison diametrale qui divise
cet espace en deux compartiments; Tun d'eux ])eut-etre rempli d'alcool
et Tautre rester vide, ce qui facilite une comparaison entre la reflexion
sur les deux milieux. De petites cheminees implantees sur le couvercle
yjermettent le remj)lissage de ces compartiments. Une autre cheminee li
bouchon, implantee sur la base superieure du prisme, per met le rem-
plissage de ce prisme: un oriftce plus large sert h> Tintroduction d*un
thermometre dans le liquide.
Si le faisceau lumineux tombe normalemeht sur Tune des faces late-
rales du ])risme, il sort par Tautre face laterale apres s'etre reflechi i\ 45"^
sur la surface interieure du cristal. Pour etudier d'autres incidences, il
suffira d'incliner d'un angle connu le faisceau incident sur la face d'en-
tree. J ai era])loye ici deux lames de quartz, Tune droite, Tautre gauche,
tail lees toutes deux de fagon que Taxe optique fit un angle de 45° environ
avec la surface de la lame. Voici les valeui-s exactes des epaisseurs et
des anfflcs ^ de la normale il chacune des lames, avec Taxe.
I*
M. BKRNARD BRIINI
Lame de quartu gauclie
Lnme <le quarts droit
2""",21fi
9
■I4°48'15'.
hr.
Ces angles ont titi; duter mint's ]>ar I'l'tiidi' des sjiectres caiiiiel»5s doii-
nes par ces lames, en lumicre uormalc.
Pour pouvoir fain; traverser uiie de ecs lames |>ar le fnisceau luniiueiix
dans 1ft direction exacle dc I'axe o|»tii]ue, 11 s'ajrissnit d'abord <le bien
orieiiter la seulion princijialc de la lame dans le plan de la section droite
dii prisme. Pour y ftrriver, je comnieii^ais par coiler la lame sur la
couronne circulaire de maniere que In eloison diametralc de celle-ci fi'it
dirigi?c a jiFii prh sujvant la section principale de la lame. II fallait ren-
dre le reglage ]>liis ])arfait. J'ai nmui la couronne metallique d'niic
oreille latemle d'l cm.^ environ et de t""" d'epaisseur, (pii prolouge la
eloison diametrale. Elle est pinccc
entre deux pointes d'acier, ijui occn-
pent I'axe de deux cylindres, montcs
sur la face hypotenuse. Ijcs deux
poiutes Kont mobiles; I'une se visse
dans le cvlindre qu'elle traverse,
et ou ]>eut la faire nviincer ou recu-
ler en tonmant un bouton: I'autre,
maintenue par un ressort a houdin,
vient toujours buter coutre I'orcille
et celle-ci se trouve constammeut
serree entre les deux pointes. On
peut ainsi faire varier de 5° ou 6°
Torienlation de la eloison, et par
suite colle de la section principale
de la lame cristalline qui en est
soiidaire.
On collera d'abord la lame cris-
talline coutre la couronne mctalli- ''^'
que, puis on Inissera secher; ou introdnira ensuite lie la colle enire la
couronne metallique et le rebord de Touverture du prisme, et, tant que
la colle est encore humido, on r^glcra rorientation en tournant le bou-
ton. line fois I'orientatiou exactemcnt obtcnue, on appliquera le couver-
ele par dessns la couronne et on Ic maiutiendra avec quatre petits ecrous.
SUR LA REFLEXION CRISTA LLINE, KTC. 5
Le reglage de rorientation se fait, eii pla^ant le prisme, encorij
vide de liquide, entre uu polariseur et un analyseur exactement orien-
tes dans les plans vertical et horizontal. Le prisme est fixe par trois
boutons h une bonnette montee sur un support vertical h vis calantes.
On s' arrange pour qu'une rotation autour de Taxe vertical de ce sup-
port ameiie successivement les trois faces du prisme h. etre bien nor-
males h un faisceau lumineux cylindric[ue, qui a traverse le polariseur:
on pent y arrive r, parce que le prisme est bien construit. 11 suffit
alors de toucher h la vis qui agit sur la couroune metallique pour
que, la lame cristalline etant traversee uormalement par le faisceau
lumineux, on ait toujours une extinction parfaite apres la traversde de
Tanalyseur.
Le liquide dont on remplit le prisme, pour eliminer la reflexion exte-
rieure h la surface du cristal, est un melange de deux volumes de ben-
zine pour un volume de sulfure de carbone; les volumes etant mesures
h 15°. J'ai etudie avec soin la refringence et la dispersion de ce me-
lange, h diverses temperatures; mais, comme il pent avoir legerement
change de composition d'une experience i Tautre, h chaque experience
j^ai soin d'en reprendre de nouveau Tindice pour les raies J)^ ou *6, ; pour
la variation de Findice quand on passe fl uiier radiation voisine, ou pour la
variation de refringence avec la temperature, je me reporte aux nombres
determines une fois pour toutes.
Ce qui interesse le plus, c'est Tindice de ce liquide par rapport an
quartz. C'est cette quantite que j'ai soin de determiner directement, en
versant le liquide etudie dans une cuve h faces paralleles, et plongeant
dans le liquide un prisme de ([uartz: c'est un prisme de 60° d'angle,
dont on place le plan bissecteur parallele aux faces de la cuve; on eli-
inine par un nicol le rayon extraordinaire, et on observe le spectre
pbtenu entre un coUimateur et une lunette de goniometre. Ou a consti-
tue ainsi un spectroscope h vision directe: si une raie connue se trouve
exactement dans la direction oil Ton visait la fente du collimateur, en
luroiere blanche, avant Tintroduction du prisme de quartz, c'est que
pour cette raie, h la temperature de Texperience, Tindice du liquide est
exactement ^gal & Tindice ordinaire du (juartz. Pour toute autre raie,
on deduira aisement de Tangle de deviation lu au goniometre. Tangle yj
dont doit devier un rayon lumineux en ])enetrant du liquide dans le
quartz sous une incidence de 45°. Le tableau suivant fait connaitre,
pour trois raies, le valeur de '//, de Tindice y du liquide, et de Tindice
()
M. BKRN'ARl) BIlUNllES.
ordiuaire Nq du quartz en ineme teinj)s que les variations de yj et de y
avec la temperature.
Radiations
yj (-)- si le rayon se
ra])])roclie de la nor-
male)il/°==17°7.
alt ,/.
No
pourFC.
Ay
pourl°(
IK
+ 13'25"
/>.
7' 17"
/'
21' 38"
1,540:33 11,5 1123
1,5 4-992
,.)oo9.)
1,51766
1,5196()
Inn If
+ 2'36
' O L. "
+ 2'3S
-0,0007(5
-0,00077
+ 2M0" -0,00078
L'ensemble de Tappareil comprend une lentille A, de 33 cm. de foyer,
qui rcQoit d'un heliostat les rayons solaires; un diaphragme D perce de
plusieurs trous, que
L'
D
Ton place au foyer
de //, et qui permet
d'isoler un pinceau
de rayons solaires;
— un polariseur
recti ligne ou circu-
laire; — une lentille
// achromatique ,
de 50 cm. de foyer,
dont on regie la dis-
tance au diaphrag-
me de t^lle sort€ que
rimage du troulu-
mineux, apres re-
flexion sur une des
faces du i)ris]ne, vienne coincider avec le trou lui-meme; — le prisme
i\ liquide montc sur une colonne verticale a cremtiilliere et muni dc
vis qui ])ermettent de Torienler; - puis, sur lo trajct du faisceau reflechi
(|ui est renvoye li 90° du faisceau incident, un nicol analyseur, et un
s])ectroscope. Dans la j)lupart des mesures, on a employe un spectros-
cope de Thollon, dont la lunetle est nianoeuvree par une vis micro-
nietrique. Cette vis porte un tambour lateral divise en 100 divisions;
Fig. 3.
SUR LA REFLEXION CRISTALLINK, KTC. i
OH apprecie au juge le de division. Un autre tambour, horizontal,
tourne d\uie divison pour un tour complet de la vis raicrometricjue.
On a 66y3 divisions du tambour lateral entre la raie C et la raie J)i ;
0,S entre />, et D^; 174,7 entre yj^eti,. Dans la plupart des experien-
ces, la distance de deux bandes consecutives du spectre cannel^ fourni
par la lumiere reflechie a Tiuterieur du cristal, a ^te, dans la region verte,
de 20 i £5 divisions: on apprecie leur position, sensiblemeut k — — pros
100
de leur distance, c'est-i-dire qu'on a pour les differences de marche une
/ • 1
precision de — - de longueur d'onde. On a toujours opere avec les
rayons solaires.
[|.
Polarisation clrcuJaire uniracllah et analyse uiilradiale.
Le polariseur circulaire etait constitue par un nicol P mobile sur un
cerele divis^ en degres (de 0° h, 360^), suivi d'un parallelepipcde de
Fresnel dont on regie une fois pour toutes Tinclinaison et Torientation
de maniere que le polariseur etant & Tazimut 15°, les rayons sortants
soient bien des rayons circulaires. On v^ri fie qu'il en est ainsi, et sensi-
blement pOur toutes les couleurs, h, Taide d'un compensateur de Babinet.
Pour P = 45° on a un circulaire droit; pour P = 135°, on a un cir-
culaire gauche. Pour P = 0 et P = 90°, Tappareil fait ToflRce de
polariseur rectiligne. Pour tout autre azimut du nicol, il donnera un
rayon elliptique.
Uanalyseur est un nicol, mobile aussi sur un cerele divise: pour
A = 0°, il ne laisse passer que les vibrations rcctilignes verticales;
pour A = 90°, que les vibrations liorizontales.
Dans le cas general, les orientations des deux nicols etant quelcon-
ques, on a les phenomeues c()m])lexes ])resentes ])ar un quartz perj)en-
diculaire suivi d'un quartz ])arallMe epaip, ])]ai-es entre deux nicols. Les
rayons incidents entrent en effet dans la lame de c[uartz, sensiblemeut
tlans la direction de Taxe, et en sorteut en faisant avec cette direction un
8 M. BEKNARD BRUNHES.
augle droit. On simpliliera le pheuomene en faisant abstraction, soit de
la polarisation rotatoire presentee par le quartz j>erpendiculaire, soit de
la polarisation cliroraatique presentee par le quartz parallele.
Le premier resultat est atteint en ne laissant entrer dans le prisme
que des rayons circulaires: P = 45° ou P = 135° (polarisation circu-
laire uniradiale). On a alors, au spectroscope, un spectre cannele com-
prenant une vingtaine de bandes dans la partie visible; si on tourue
Tanalyseur, les bandes restent fixes, mais sont plus ou moins noires; le
maximum de noir est obtenu pour un aziraut determine (ici A = 45°);
pour Tazimut perpendiculaire, les bandes noires ont pris la place des
bandes brillantes.
Le second resultat est atteint en ne laissant sortir du prisme que des
rayons rectilignes i vibrations verticales ou horizontales, ^ = 0° ou
A = 90° (analyse rectiligne uniradiale). On a, alors, au spectroscope,
une bande noire unique: c'est le spectre que donnerait entre deux nicols
un ([uartz perpendiculaire d'epaisseur (^ y^. La bande a son maximum
de nettete pour F = 90° ou pour P = 0°.
Mais, dans le cas general, si P a une orientation quelconque, autre que
P = 45° ou P = 135°, et qu'on fasse tourner Tanalyseur, on observe
un spectre cannele irregulier, dont les bandes se d^placent par rotation
de I'analyseur, et u'ont pas toutes leur maximum de nettete en meme
temps. Le seul aspect du spectre cannele obtenu pour divers azimuts
d'analyse, permettait done d'amener par tutonnements, le nicol P a
Torient^ition qui donne une polarisation circulaire uniradiale: mais ce
reglage ne serait jamais tres-precis.
II vaudrait mieux se placer dans un des azimuts d'analyse uniradiale
J == 0° ou A = 90°, et chercher quels sont les deux azimuts du nicol
P pour lesquels les bandes du spectre ont leur maximum de nettet^^.
Ces azimuts etant determines dans le cas de la reflexion totale aur Fair,
Tazimut de P qui donne la polarisation uniradiale sera leur plan bis-
secteur. Nous aurons Toccasion d'utiliser ce resultat dans le cas des
rayons obliques h, Taxe.
SUtt LA REFLEXION CRISTALLINE, ETC.
9
III.
Jlejlfxlon totale sur ruir et refexion parfie.lle 8ur VaJcooL
Le j)risme etaiit plein du melange de benzine et sulfure de carbone,
si la face posterieure de la lame de quartz est en contact avec Tair^ la
lumiere qui vient y tomber sous Tangle de 45° s'y r^flechit totalement.
Si Tun des compartimeuts menages derriere la lame de quariz est rempli
d'alcool, il y a, sur cet alcool, reflexion partielle.
Etudions d^abord la reflexion totale. L'exj)^rience montre que, quand
on passe d'un rayon incident circulaire droit ^ un circulaire gauche, les
bandes du spectre cannele ue se deplacent pas, ou bien donnent un
spectre complementaire.
Donnons com me exemple les pointes faits sur trois bandes noires
successives situees dans le vert. Les pointes ont cte refaits chaque fois
en toumant les deux nicols de 1S0° pour eliminer Terreur due au defaut
de parallelisme des faces de ces nicols.
A= 135
Qr»o
A= 315
- c
Moyenne des
pointes
pour P == 45
et pr P = 225
(Circulaire droit)
- o
— Id —
P= 45
et F = 225°
11.9,5 11.34,5 11.57,7
11.9,4 11.34,3 11.57,7
Moyenne (Circulaire droit). 1 1 .9,5 1 1 .34,4 1 1 .57,7
Moyenne des
pointes
225°': pourP = 135
f et prP = 315
(Circulaire gauche)
orO
r.O
11.9,1 11.33,5 11.57,3
*) Le premier nombre est le nombre de tours du tambour lateral, lu sur le tam-
bour superieur; le second, lo nombre de divisions {-^ de tour) du tambour lateral
et de diziemes de division.
io
M. BKRNAlin BRUNUKS.
Id —
A= 15
^ o
et P = 315°
11.0,0 11.34,3 11.5S,:3
Moyeiine (Circulaire gauche) 11.9,05 11.33,9 11.57,S
Uu grand noinbre d'autres mesures m'ont montre que Tecart eutre
le spectre donue par le circulaire droit et celui que donne le circulaire
gauche est toujours de Tordre des erreurs d'experience, et ne pr^scute
rien de sjstematique.
On a le ineme resultat eu operant par analyse uniradiale. On a alors
une bande unique, plus large.
P--=0°
Moyenne de
^ = 0°etyf = 180°
(Vibration ordinaire).
P = 180^
Id.
P = 90'
Moyenne de
.4 = 90°et^ = 270°
(Vibration extraordinaire).
7^=270^
Id.
11.24,5
11.24,0
11.25,2
11.24,2
Ici il ii'y a qu'une bande dans tout le spectre, et une division d'ecart
ne reprfeente pas - — de longueur d*onde.
o\j\j
Le spectre cannele pennet de mesurer, pour chaque radiation, la
difference de niarche introduite entre le r«iyon ordinaire et le rayon extra-
ordinaire par la traversee de la larae : h cette difference de marche s'ajoute
(^elle qui pent etre introduite entre les deux rayons par le fait de la re-
flexion lotale. Los deux spectres obtenus pour les deux j)olarisations uiii-
radiales sc su])erposeut exactement: c'est done la preuve que la diffe-
rence de marche due {\ la reflexion est la meine dans les deux cas.
SUR LA REFLEXION CRISTALLINE, ETC.
11
Yersons inaiiiteiiiuit de Talcool dans un des compartiments ineiiages
eiitre la lame de quartz ct le couvercle. Le prisme est monte sur un
support a crcinaillere qui ])erinet de passer immediateraent, en laissant
Tcpil au s])ectroscope, du spectre de reflexion totale au spectre de
reflexion partielle.
Les pointes sur Talcool sont un pen plus difficiles, ])arce (|ue la
lumiere est moins intense. Voici une mesure :
16 juin 1S95. i = 2,0^. Quartz droit.
7^ = 215° (Circulaire dioit).
Alcool
Air
Alcool
Air
.4 — 175°
A — 45°
.-/ — 103°
J — 135°
9.56,3
9.59,2
9.67,5
9.70,0
9.78,0
9.80,0
9.89,5
9.92,5
10.0,3
10. 3,2
Soit pour Tun des deux spectres, soit pour son complementaire, il y a
dej)lacement relatif des bandes quand on passe de Talcool b, Tair. La
difference de inarche moyenne dans la region consid^ree, est, en fraction
de longueur d'onde ,
2,86
2271
= 0,129
1
h pres environ.
( )n pent calculer a priori cette (Hfierencede manclie. Considerons, dans un
corps isolrope ayant Tindice ordinaire du quartz, un circulaire droit (pii so
reflechit sur une surface verticale sous une incidence de 1 5 ^ En rcHexion
partielle, ses deux composantes horizontale et verticale seront inegalc-
nient reduites, mais conserveront entre elles un retard de de periode
ou 90°. En reflexion totale, on doit ajouter a ce relard de 90'^, le retard
12 H. BKUNAUI) IttillMlES. •
tp calcule par lu methode de FiiiiSNKr,. On obtierit, iiimr uii corps iso-
fiojie d'iudice N^, pour la raie 6,, par ruHexiou Jl 4-')° sur i'liir on ie
vide, ^ =; It^lS. Eu fractiou de loiij^ueiir J'oude, ce nomltrc doiiiic:
ce qui concorde bieii avec le noinbre experimeutal. (Lo (|uart>! est Irop
peii birefriugent pour qiiu ce mode dc calcul doiiue unc erreur sensible).
La comparaison des tcBexiona sur I'air et scr i'alcool pent se faire
encore en analyse imiradiale. Pour , f = 0° on ^ = 90°, et pour une
polarisation recliligue du faisceau incident {P ^ 0° on 1' ^ 90°) on
obtieiit, apres Tanalj^seiir, une lumiere coioree, verte ou pourpre suivant
(|ue Ifs deux nicols sont croises ou parallcles. O/i ubfifui fxaclf.mi-.iit leg
iiinofi itlidei par refej-hii sur T alcoul kI }mt rdjlexhiu 9ur fair. On jieut
les bieu comparer en mcttant sur le trajet du faisceau n^flcclii sur
I'ait, uue double lame photometrique qui atteuue la lumiere. L'exauien
spectroscopiqne direct permettrait du reste une compaTaison jilus rigou-
Le princi|)e du retour inverse nous apprend que I'on obtiendrait !e
mume aspect en faisaut cbeininer la luniicn; en sens inverse dans Tappa-
reil. is'ous pouvons dire que nous faisons tomber i Tintcrieur du cristal,
et per])endiculairement h. I'axc, uji rayon recttligne soit ordinaire, soil
extraordinaire. Ce rayon se reflecliit suivant I'axe en donnant deux
circulaires inverses, droit et gauche. En reflexion partielle, il n'y a pas
de difference de pliase, du fait de la reflexion, entreces deux circulaires.
L'expcrience inontrant que la difference de phrase reste la meme dans
la retlexioii (otale, puisque la radiation uleiute u'est |)as d^placee dans
le spectre quand on passe de I'alcool a I'air, on voit qu'ici cette difference
de phase eutre les deux circulaires relicchis est iiulle aussi dans la re-
flexion totale. II en est ainsi, que le rayon incident soit I'ordinaire
ou I'extraordinaire. Done encore la difference de phrase enlre les deux
■■""'-liis reste la mcme, quand ou passe d'uu des rayons incidents au
1 incident conjugue; seulenient id la vnleur commune de cette diffe-
de pliase se trouve egalu ^ zero.
SUR LA REFLEXION CRISTALLTNE, ETC. 13
IV.
Rayons vncidenfs obliques a Vaxe optiqiie.
Si Ton fait toumer le prisme h. liquide crun angle i autour de Taxe
vertical de son support, il faudra faire tourner de Tangle 2/ la tablette
qui porta Tanalyseur et le spectroscope. La connaissance de Tangle ?,
qui est Tangle d'incidence sur la face laterale du prisme, permettra de
calculer Tangle p de refraction ^ Tinterieur du liquide, et par suite Tangle
y que fait le rayon interieur au cristal avec Taxe.optique. L'angle v est
toujouTS peu different de p; pour connaitre la difference v — p, il faut
connaitre: 1*^ Tangle diedre exact de la face laterale du prisme avec la
face hypotenuse (cet angle ne differe de 15° que de quelques minutes);
2'' Tangle '^^ de Taxe du quartz avec la normale h la lame; 3^ Tangle
que nous avons appele j^, et pour lequel il est particulierement impor-
tant cTavoir la temperature du liquide.
Le support vertical du prisme pouvait etre mA par une vis tangente,
dont chaque tour complet produisait une rotation de 4^^. Un quart de
tour donnait une rotation de 1°. On est all^e pour i jusqu'a des valeurs
egales ^ 8 ', dans un sens ou dans Tautre a partir de la normale. Je
donne le signe -f- aux valeurs de i qui rendent obtus Tangle du faisceau
incident avec le faisceau reflechi; — aux valeurs de i qui restent cet
angle aigu.
La valeur de i etant fixee, on cherche quelle orientation il faut donner
an nicol P pour avoir les caracteres de la polarisation uniradiale. On
trouve qu'on obtient un spectre 5. bandes noires fixes independantes de
Tazimut d'analyse, pour deux azimuts rectangulaires de P. Dans une
experience preliminaire pour laquelle on avait i = 2°43', on a trouve
P = 54"^ et P = 144^^. Ces deux positions du polariseur correspondent
a deux rayons elliptiques, dont les ellipses ont des gyrations inverses et
des rapports d'axes inverses: ce sont bien deux rayons conjugues. Lo
demi-angle diagonal du rectangle circonscrit h, ces ellipses est 90- 5 1°
= 36^
J'ai verifie que ces deux rayons elliptiques donnent des spectres cnii-
neles qui sont bien en coincidence, quand on opfere par reflexion totnle
sur Tair.
14 M. BERNARD BRUNHES.
Mais la fixation de Tellipticite des vibrations privilegiees par cette
methode manque totalement de precision. On pent tourner le nicol P de
3 ou 4 degres dans chaque sens sans que le s{)ectre par reflexion change
de caractere. i 'ai done opere par analyse uniradiale. Partons du retle-
clii ordinaire, a vibration verticale, A = 0°. S'il devient le rayon inci-
dent, il (lonne, par reflexion totale, deux vibrations elliptiques conju-
guees, telles que la somme alg^brique de leurs axes horizontaux soit nuUe
et que la somrae algebrique de leurs axes verticaux soit ^gale a la vibra-
tion verticale incidente. Soit fgx le rapport des axes pour Tune d'elles;
soient a et b les axes verticaux des deux, I la valeur absolue commune
de leur axe horizontal. On a:
tgx = J = --, . aA^ec a -\- h = \.
Le nicol P pent servir d'analyseur elliptique: il amcnera u rinterfe-
rence ces deux vibrations elliptiques de gyrations inverses, soit pour
P = 90°, auquel cas les coraposantes liorizontales peuvent interferer,
soit pour P = Cp,ff/Cp etant le ra])port des axes d'une ellipse obtenuepar
la superj)osition des deux autres, (juand leurs composantes hori/ontah;s
sont en accord de phase. On a par suite :
^{/^ = -j^ = col 2u,
d'ou :
^ = dif—'Zx.
Pour une vibration circulaire, on aurait x = 45° et »$ = 0°. Pour
une vibration ellij)tique on aura une valeur de Cp diflerente de zero.
L'aziraut qui donnerait la polarisation elliptique uniradiale est toujoui-s
bissecteur Ae P = <p et de P = 90°.
La determination experimentale se fera ainsi. On laissera Tanalyscur
fixe A = 0°; et Tincidence l etaut fixee, on tourneru le nicol P jus-
qu'ii avoir dans le spectre une baiide noire parfait^ment nette. On obtient
ce resultat pour P = 90°, et pour un autre azimut P ^= Cp\ variable
avec rincidence /'. La bande se deplace quand on fait varier /; mais
pour des incidences assez faibles, elle reste dans la region verte; quand
on de passe 5° ou 0^, elle marche nettement vers le jaune. Pour une
SUR LA REFLEXION CRISTALLINE, ETC.
15
incidence aigiie {i negatif), elle commence par marcher vers le bleu
pour revenir ensuite vers le jaune.
Xous avons determine, par experience, les valeurs de $ pour di verses
valeurs de /. En regard de ces nombres observes, nous placorons les
valeurs calcul&s. La tlieorie de M. Gouy, ou les equations dilierentiolles
equivalentes, conduisent h la formule:
cofilx =
Wo 7lr
• 1
7f
n
-, sm^ r,
oil 7i„ et «,. sout les indices ordinaire et extraordinaire du quartz, n et
n les deux indices des rayons circulaires droit et gauche propages sui-
vant Taxe, et r Tangle du rayon ordinaire interieur du quartz avec Taxe
optique. Nous pouvons remplacer cot 2^ par fg (p. Le coefficient de aiu'^r
a pour valeur numerique pour la raie E, 113,1. Nous adoptons cette
valeur moyenne, tout en remarquant que ce facteur contenant en deno-
rainateur le pouvoir rotatoire, augmentera avec la longueur d'onde. On
ne doit done pas s'etonner si pour des valeurs un pen notables de i et
jiar suite de r, le calcul tel que nous Tavons fait conduit pour cp tl des
nombres inferieurs aux nombres observes.
r a ete calcule en partaut de p (angle de refraction dans le liquide) et
tenant compte de I'inclinaison exactede Taxe, et de la temperature du
liquide, etc., com me il a ete dit aux uos. II et III.
Le tableau unique qui suit, resume trois series de mesures :
Incidence
Angle
Inclinaison sur
i.
de refraction
9-
I'axe optique
r.
Cp calcule.
Cp observe.
\-v
39'
44/
]0 4'
1°
h2°
1°17'
r22'
3°4r
3°LV
+ 3°
1°56'
t° V
8" G'
7°27'
h4°
2°3a'
2°4()'
13°15'
13° W
h5°
3° 14'
3°19'
20^41/
19°:) I'
h6°
3°53'
3°5V
28°25'
2-^°
^—
1-7°
4''31'
4°36'
;5G°2()'
37°ir/
-^
f-.S°
5°10'
5° 15'
1
43°2r)'
40°
16
M. BERNARD BRUNHES.
Incidence
L
1°
2°
3^
4°
ij
6°
8°
Angle
Tnclinaison sur
de refraction i Taxe optique
r.
cp calculi. (p observe.
39'
24'
0°38'
l°21'
1°17'
1° 2'
2°50'
2°54'
1°56'
1°39'
. 6°29'
fi°4.y
2°35'
2°25'
12° 8'
11°54'
3°14'
3° 9'
18°51'
16°
3'=53'
3°53'
26°25'
26°39'
5°10'
5°20'
41°36'
47°
Cette verification ne saurait etre comparee pour la precision, avec
celle qui resulte des raesures de M. Beaulard '). II n^en etait pas
moins digue d'interet de mettre en lumiere par une m^thode indirecte
mais nouvelle, et se rattachant i des experiences toutes differentes,
Texactitude de la formule deduite des idees de M. Gouy.
*) J. de Physique, 3e sdrie, t. II, p. 393; 181)3.
SIR t/ACTION SUIUE par UN CONDI CTEUH CHARGK DANS UN
OflAMP D'iNTKNSn K CONSTANTK.
PAU
V. A. JULIUS.
1. Je pars de Tequation connue, tl($tluite du th^oreme de Green:
juAFfk—jvA UdT=ju^^ dS~j r^^-dS (i)
dans laquelle on su])pose que la normale en un point de la surface en-
veloppante est raeuee vers Texterieur de Tespace d'integration.
J'imagine un systeme de conducteurs; la surface de ces conducteurs
forme avec une surface sph^rique de rayon infiniment grand la limite de
I'espace d'integration.
Soit V le potentiel en un point quelconque de cet espace, et posons
fV . .
(J = ^ ^ la dii-ection x pouvant etre prise tout t\ fait arbitrairement.
Alors, en chaque point de Tespace d'integration, V et (/ sont continus
et finis, de me me que les derivees parti elles de /' et (/ par rapport aux
coordonnees. 11 est vrai que ^, = a 2 ®®^ infini quand on passe par
la surface d^uu conducteur; mais dans I'espace d'integration , h,
quelque faible distance qu'on approche de la surface du conducteur,
toujours -^-^ demeure fini.
On a, en vertu de Teq nation (1) :
ARCHIVES NKEBLANDATSES, SKKTE II. TOME V. 2
18 V. A. JUIJUS,
Uaiseui
chaque}Kiiiitderespaceil'int^grutioii Ar=Oet if — )='0,
Je sorte que
£:^-=K^)- <^)
Si Tan n'avait affaire qu'iL un seul coniluclcur, comiue h la Riirface
d'une sjihere de rayon infineraent ^anil /' = 0, on aurait
Dans le cas d'nn plus grand nombre de conducteure, on a, d'apres le
tyoreme de Green :
i'nr ^
ou bieri, comme lil ^ ) ^ ".
Posnut F pour riiitensit*: du champ, on trouve :
r , ik la surface d'un conducteur, on u
SUR l'aCTION SDBIE par UN CONDUCTEUR, ETC. 19
de sorte qu'il vient:
Et I'on tire done de (3) :
dx dn
I
dS=0
ce qui s'applique i tout systeine de conducteurs, portant des charges en
equilibre. Peut-etre est-il plus clair de mettre cette equation sous la
forme
^/a^^''^=«' w
dans laquelle le symbole S indique que Tintegration doit etre ^tendue
k tous les conducteurs. II va de soi que Ton pent ecrire encore deux
equations pareilles, dans lesquelles a? est remplace respectivement par y
et par z,
2. Du thforeme de Green, dans la forme :
J L^x ^x ^jf dy dz dz J
oil » est une fonction de Xy y et z^ il suit, V representant le potentiel,
X etant = y et £/^ = ^ :
Ou bien, comme A r= 0,
\\'ix-^Y'\'%v^-m- <^)
2*
Dc soil« (|u<i {5} (levieut
D'unc mmiibrti eiiticTeinetit jinalogue, eu posaiit j: ^=rvt i/ ^ ,- ,
iiuro:
1 f '*i."'''\vo^P''^'
rfT
de iiiauim' qu'il vieut pour lui systeme decomiuetenrs:
^M-'^)l^^^-' <«'
On obtieiit encore deux wiuations analogues I'u -■, .r ot en j-, y.
3. II ii'est pas (lifRcile de donner des ^ijuations (4) et (C) uiie inter-
prtitiiiliou sim|>le.
Snpposoiis qii'en uii point de la surface d'uu conducteur la
densitc soit s). La charge de Telijinent dS est poussec dans le sens
lie la nonnalc avee une force -:- ti^flS, rei)rescntant par /- la constanle
dielec(ri([(ic dn milieu environnant. Nous devrons admettre que la
charge ndlierc au conducteur; si ce dernier est un corps solide, nous
IKiu^'OUH nous represcnter que la force agit sur relemeiit de surface du
iteiir, ct cherclier alors, snivant Ics lois de la mccanique, la force
on pie n^sultants.
ime nous snpposons toujours la normale diriiriie vers I'exterieur de
c, d'intcgration, ]mt suite, reljiliveineut au coiulucteur, vers rint«-
iious avons tj^ -r- i — ■ Sui)posous que tous le-s conducteun*
■la" •'«
SUR l'aCTION SUBIE par UN CONDUCTEUR, ETC. ^1
soieut lies les uiis aux autres d'une fa^on iu variable, Tequ. ( t) exprime
que la force resultante soit nulie, Tequ. (6) que le couple resultant soit
nul ; en cFautres terraes quand les conducteurs font ensemble un seul
corps solide, toutes les forces seront en ^quilibre.
Personne n'aura jamais doute de ce tlieoreme ; cependant, il n'avait
pas encore, h ma connaissance, ete directemeut deduit de la theorie
du potentiel.
1-. On considere d'ordinaire evident que dans uu champ constant un
couducteur est pousse dans la direction du champ par une force egale au
produit de la charge et de Tintensite du champ. Cependant c'est ce qu'il
s"'agira de demontrer; il importe pen que Ton parle d'un petit couduc-
teur, car dans un champ d'intensite coustante, il n'y a rien h quoi Ton
puisse comparer les dimensions du conducteur; si la proposition est vraie
d'^un „petit" conducteur, il doit en etre de meme pour un tres grand.
Pour un couducteur spherique, la proposition se laisse demontrer
directement. Ceci fait, on deduira des equ. (4?) et (6) qu'elle est vraie"
egalement d'un conducteur arbitrairement choisi.
5. Nous nous ligurons que dans un champ dont Tiutensite constant e
soit a et dont la direction coincide avec la direction jt, on place un con-
ducteur spherique sans charge; nous etudions maintenant la distribu-
tion de la charge induite sur ce conducteur.
Supposons que le centre de la sphere coincide avec le point 0 du
champ. Avant que la sphere n'ait ete mise en sa place, nous su])poserons
que le potentiel en 0 soit f'\. Nous pourrons alors, prenant 0 comme
origine des coordonnees, representer le potentiel dans le chamj) constant,
sans la sphere, par
/", = / (, — aj\
Examiuons si la distribution particuliere de la charge sur la sphere
pent egalement s'obtenir en dei)lacant d'une quantite infiniment petite
3.r dans lessens de Taxe des ^, et relativcment a une s])here negative
dont la densite cubique est — p et le centre P, une deuxieme sphere
positive dont la densite cubique est -f- p, et qui coincidait primitive-
ment avec la premiere. Le systeme des deux spheres se comporte
•22 V. A. JULIUS.
comme uii conducteur splierique sa])erficiellement charge. Soit j^q = pljr
La deusite superficielle, au point oil Taxe positif des x coui)e la surface
de la sphere. Alors, en un point quelconque dont le rayon vecteur
fait avec. Taxe des x un angle 6, la densite de surface est -^Jq cos 6, On
voit mainteuant qu'il est satisfait k toutes les conditions, si Ton pose
«
Le potentiel en un point quelconque exterieur au conducteur, dont
la distance h, 0 est egale h, r, devient, quand on pose E le rayon de
la sphere :
V = Vq — ax -\' a- 3- X.
T
Le potentiel en un point quelconque dans rinterieur de la sphere
devient T,,.
Comrae il n'y a qu'une seule solution du probleme possible, il
s'ensuit qu'un conducteur spherique, priinitivement non charge, quand
on rintroduit dans un champ constant d'intensite tf, acquiert une charge
dont la deusite superficielle est
U
yi = —a cos $.
i'TT
6 represcntant Tangle que fait le rayon vecteur du point considere
du conducteur avec la direction du champ. Si Ton donne cnsuite au
conducteur spherique une charge additionnelle /i, cettc charge se re2)an-
dra uniformement sur le conducteur, et on aura
IP J_
r = Vq — ax-\-a-;^x-\--y- (8)
La force agissant sur un ^Idment de la surface spherique est
-^y^^dS = , - ( -r— ) dS, dans la direction de la normale negative. La
SUR l'aCTION SUBIK par UN CONDUCTEUR, KTC. 2*3
somme des coniposantes suivant I'axe des .c est — ^, | . .— dS, on,
comme ^r— = ^r-:
k
8
x/[^^i'+>^^^] Ti^^'
Posant — = cos6 ei dS =2 7rJi^ shi Q dd {\ viendra
0
Mais on a aussi
„ I ' kR^ ' k^Ii* I
0 •^ 0 o J 0
de maniere que la somme des coraposantes suivant Taxe des ar de-
vient a A.
La somme des composantes suivant Taxe des y (ou Taxe des z) est
nulle, ce que Ton peut dej^ pretendre par raison de symdtrie, mais
aussi demontrer directement, si, dans ( ^r— ^— dS. ou pose x = R co9 0.
j^ =z R sin 6 COS \p et dS= R^ sin 6 di d'>p,
D'ailleurs, h, la surface du conduct^ur spherique, on a eu outre
^r ^y , ^V ^F ^ ^F ^F ^
^ ^z 01/ dx cz clj^ -^ dji
de sorte que le champ ne tflche pas de donner une rotation au conduc-
teur, et que par consequent Taction entiere de ce champ consiste en
une force, dont nous pouvons nous figurer le point d 'application au
centre du conducteur. Celui-ci se trouve pousse dans la direction du
champ si sa charge est positive; Tintensite de cette force est le produit
de la charge et de Tintensite du champ.
0. Considerons 5. present uu systeme de deux conducteurs; suppo-
sons que Tun des conducteurs F soit spherique, de rayon R, et avec
une charge positive /ip, Tautre conducteur Q aura une forme arbitrai-
rement choisie, et une charge positive /i(j. La distance entre P et ^ est
u
24 V. A. JULIUS.
suppos(?e si gramle en compamison de leurs diineiisions, que le cliainp
auquel Q douiie naissance alentour de P, aiusi que le champ produit
par P alentour de Q, peuvent etre consideres comme d'intensite con-
stante.
Nous prenons comme origine des coordonn&s le centre 0 du conduc-
teur P; comme direction jjositive de Taxe des w la direction du champ
alentour de P; et soit a Tintensite du champ. Le conducteur Q se trouve
alors quelque part sur Taxe negatif ; soit 0 Tintensite du champ alen-
tour de Q; la direction de ce champ coincidera avec celle de Taxe
negatif des u\
Nous aurons, en vertu des equ. (4) :
-^ ^ ^^.9+ I - ^dS= 0, etc.
O
et en vertu des equ. (6);
De ce que nous avons demontr^ pour un conducteur spherique, il
resulte que j)our le conducteur Q de forme arbitrairement choisie, on a:
8 TTj dj! da J di/ Cti J dz on
Q (J Q
Q (J
hj -^ dx / hi
o
Comme ahp = hfi^y Taction subie par Q est ramenee a une force
unique dans la direction du champ enveloppant Q, egale au produit
de la charge et de Tintensite du champ.
Cependant ceci ue determine pas encore, dans le cas d'un conducteur
arbitrairement choisi, la droite suivant laquelle la force agit. Comme nous
avons sui)pose la distance entre les conducteurs P et Q si grande que
le champ produit par P alentour de Q pent etre considere comme con-
SUR l'aCTION SUBIE PAll UN CONDUCTEUR, ETC. 25
stant, une droite parallele h Taxe des x n'&, relativement h. Q, pas etc
(listiiiguee de Taxe des x lui-meme. Mais les considerations qui suivent
permettent de trouver cette droite.
Prenons un point quelconque 0' dans le voisinage de Q commeorigine
des coordonnees; Taxe positif des x sera suppos^ dans la direction du
champ constant environnant Q. La force agissant sur un Element dS
de (^, ^^^( ;i~" ) ^^^> cla^^ 1^ direction de la nonnale negative. Or, nous
Savons d'apres ce qui precede que Ton a
h fdF^V idV^y f^F^V
bTT J ^x dn' ^ J dif dti J dz ^n
Mais en raeme temps, et egalement en vertu des developpements pre-
cedents, il existera un systerae d'axes, passant par le point 0", parallele
aux axes des coordonnees; si bien que la somme des moments des forces
relativement {i chacun de ces axes est nuUe.
Posons
^r ^F\^F
-2;-r- ) ^— dS = A
^F ^F\^F
et soient Xy /3, y les coordonnees de 0", il devra alors etre satisfait aux
relations suivantes :
/[(^-^)s-0-05]>>-«
(I'ou il r^suUe, en vertu des equations (9) et (10)
J = 0 B — ybhQ = 0 6'+/36//y = 0 ....(11)
26 V. A. JULIUS.
Les equ. (11) determinent (3 et y, et Ton coniiait done egalemeiit la
droite suivant laquelle la force resultante agit sur le conducteur.
Cepeudant -B et C ue sauraient etre calcules, sans connaitre soit la den-
site en un point quelconque du conducteur Q soit le potentiel dans
le voisinage de Q. Mais il est clair qu'en general le centre de la masse
de Q ne se trouvera pas sur cette droite et que Q, s'il est absoluraent
mobile, acquerra un mouvement non seulement de progression, mais en
outre de rotation.
7. Dans la theorie de Lokeni'Z *), la somme des composantes suivant
les axes, soUicitant un systeme dlectrique, est donn& par
i'TT A^ji^jrP dT 4*T A^jt^y pdr 4*7r A^jbz p dr
et la somme des moments par rapport aux axes par
4;r A^j{ytjiz — ^tiy) P d'^ etc.,
ou .'/ represente la vitesse de la lumiere et b le deplacement dielectrique,
tandis que Ton a encore
Div. b = p RoL b = 0.
On pent dtendre Tintegration h, toutes les parties de Tespace liraite par
une surface spherique (i rayon infinement grand, parcequ'en cliaque point
qui n'appartient pas an systeme electrique, on a /j = 0. Aussi aura-t-on
= 1 \y^xCos{fix)-\-\i^rtijOoa{ny)-\-\Xxtz'>os{nz) \dS —
L'integrale relative ^ la surface est nulle, parce qu'i distance infinement
grande 6 = 0. Or, comme JM b = 0, on a f"- = 5/^ -^-= -^'- et
py djp vz (V
*) H. A. LouKNTz, Versuch einer Theorie der electrischen and optischen
Erscheinungen in bewegten Korpern, Leiden 1895.
SUR l'aCTION SUBIK PAR UN CONDUCTEUK, KTC. 27
— I j[b\c + b^ + tl^: J COS {U X) dS
Mais cette integrale aussi est nuUe, de mauiere que
jb.cprfT = 0 jtx^pdT = 0 jbzpdr = i).
D'ailleurs
=-/t.«
bz ^.
On trouve de meme jzbuPdr = — I bz by^T de telle sorte que
j (y br — zby) pdT = 0, etc.
Lc sjsterae entier, consid^re corame uu solide, subit done, suivaut la
theorie de Loreni'z, et comme il etait h prevoir, une force nulle.
S. Si I'on fait passer un corps electrise Q dans un champ d'intensite
constante, on peut considerer le deplacement dielectrique b comine la
soinrae du deplacement dielectrique b' provoque par (i et du deplacement
dielectrique constant b'\ Si la direction du deplacement dielectrique
constant b" coincide avec la direction de Taxe des x, on a
b^r = const, b"// = 0 b"r = 0
de mani^re que dans Tint^rieur du corps Q on a /? = Div (b'+ b ') = Divb'.
28 V. A. JULIUS.
faction subie par U dans la direction de Taxe des jp s'ex prime,
negligeant pour abreger Ic facteur 4 tt A'
jit'. + bV) pdr =jt'.r (-^+-|^+^) ^:^ + ^'-jp'f--
La premiere int^grale du deuxieme raerabre pent etre etendue i\
I'espace entier, attendu qu'en chaque point exterieur h Q J)iv b' est nul.
On trouve de la meme maniere que dans le paragraphe precedent que
cette integrale est nulle, de maniere que Ton a
L'action duns le sens de Taxe des y et celle dans la direction de Taxc
es z sont donnees par
|tiy p dr =jb',, Div bV/r == 0 |br pdr =J b'r Div b' dr = 0
et la somme des moments relativement aux axes par Ics equations
suivantes:
j (y br — ^ b//) P ^/r = j (y b'z — ^ b'y) Di V b' rfr = 0
j i^iSx — .^br) p dr = j {zti\r — .rb':)Divb'rfT + b".!-] zpdT = ii\rj zpdT;
j (^' by — J/tu) pdT = — b\j^p dr.
Or par un point dont les coordonnees sont x(3y on peut mener un
systeme d'axes, paralleles aux axes des coordonnees, de telle sorte que
la somme des moments relativement a chacun des nouveaux axes est
nulle. On trouve alors
^ Cf/pdr r^pdr
Jpdr J pdr
L'action enticre subie par U est done ramenee a une force unique,
agissant dans la direction du champ constant.
SUR l'aCTION SUBIE par UN CONDUCTEUR ETC. 29
9. En apparence il n'y a aucune concordance entre le resultat de la
theorie de Lorentz et celui de la theorie ordinaire du potentiel. Cepen-
dant il suit de Tequ. (9) que dans un champ d'intensite constante, on
pent ecrire
~i'-l dj >7 '^'^ "" ^'^''^' ^ ^' A'^^ ^ ^"^'^^ \X.v\pdT,
car M. LoRENTZ exprimc tout en unites electromaguetiques. Mais il
n'est pas evident que, corame Texigeraient les equ. (11) et [VZ),
on a la relation
et une relation analogue quand on rem place y par z.
Nous pourrons poser, pour le potentiel, V = V -\- V\ rej)resentant
l^r J" le potentiel produit par Q, et par T" celui du champ constant.
Alors
c — =^con»f. = h — — =0 -T — ^0
-r— = . 0 COS hi x),
tandis qu'eu dehors de ii on a partout A/' = 0.
Donnant h, une integrale de volume la signification d'une integrale
relative li I'espace eutier en dehors de Q, on a
■
I x~- /fS=lx-z- -7— dS — 0 Iw-yT cos in x) dS
4" I -T \ - dr — h\x~^ co>( {n x) dS
— /;|^ V- T dr — o\ -^-(iT.
J cxv^ J <'y
30 V. A. JULIUS.
A la surface da conducteur:
tie maniere que
[ r^^r\2 /'^rv /^r\2n c /dr\^
Or:
I -^ ^/t = I -T— ^/t = I 7 cos (u^) dS = J: I cos {ui/) dS = 0
et par suite:
On trouve de meme
de sorte que
J
Mais comme ,
Ua L ACTION SUBIE PAR UN C
et par consequent, ^ cause de I'equ. (14). :
It est done satisfait & Tequ. (13).
L'aetion exercfo sar un cnnducteur cliarg^ dans un champ (Vinten-
sit^ constante, est done raineii^e ^ uiie force a^ssnnt dans la direction
du ctiamp suivant une droite passant par le cciitrt- de la charge (par
aiialogie avec te centre de la masse).
ON THE STRESSES IN SOLID BODIES DUE TO UNEQVAL HEATING, AND
ON THE DOrDLE REFHAGTION RESUl/HNd THEREFROM.
DY
LORD RAYLEIGH.
The phenomena of light and colour exhibited in the polariscope when
strained glass is interposed between crossed nicols are Arell known to
every student of optics. The strain may be of a permanent character,
as in glass imperfectly annealed or specially unannealed, or it may be
temporary, due to variations temperature or to mechanical force applied
from without. One of the best examples under the last head is that of
a rectangular bar subjected to Hexure, the plane of the flexure being
perpendicular to the course of the light. The full eflect is obtained
when the length of the bar is at 4r>° to the direction of polarization.
The revival of light is a maximum at the edges, where the material
traversed is most stretched or compressed, while down the middle a
dark bar is seen representing the „neutral axis." It is especially to be
noted that the effect is due to the glass being wtequall^ stretched in the
two directions perpendicular to the line of vision. Thus in the case
under discussion no force is o])erative perpendicular to the length of
the bar. Under a purely hydrostatic ])ressure the singly refracting cha-
racter of the material would not be disturbed.
When a piece of glass, previously in a state of ease, is unequally-
heated, double refraction usually ensues. This is due, not directly to
the heat, but to the stresses, ditlcrent in ditfercnt directions and at dif-
ferent places, caused by the une(|ual expansions of the various parts.
The investigation of these stresses is a problem in Elasticity first attac-
ON THE STRESSES IN SOLID BODIKS DUE TO UNEQUAL HEATING, &C. 33
ke(l, I believe, by J. Hopkinson *). It will be convenient to repeat in
a somewhat different notation his formulation of the general theory,
and afterwards to apply it to some special problems to which the opti-
cal method of examination is applicable.
In the usual notation ^) if P, Q, It, S, T, U be the components of
stress; «, r, to the displacements at the point x, if, z; /., fj^ the elastic
constants ; we have such equations as
,- /du dv , dw\ , ^ du , .
^=K^-j+^)+^'*;^' (^)
/dw , dv\ ,^.
*=K^+tj (^^
These hold when the material is at the standard temperature. If we
suppose that the temperature is raised by 0 and that no stresses are
applied,
du dv dw .
dx dy dz ^
while dwldii &c. vanish. The stresses that would be needed to produce
the same displacements without change of temperature are
Hence, so far as the principle of superposition holds good, we may
write in general
^-(l+S- w
with similar equations for Q,, It, T, U.
If there be no bodily forces the equation of ^uilibrium is
dP , dU , dT ^
-d-.+T, + ~d^='' (^)
') Mess, of Math. vol. viii. p. 168 (1879).
') See, for example, Love's 'Theory of Elasticity/ Cambridge University
Press, 1892.
AKCHIVKS NiCEHLANDAISES, SKRIE 11. TOME V. 3
84 LORD HAYLEIGH.
with two similar equations; or with use of (3) and (4)
, , . d /du , do , du)\ ,0 dd ^
^'^■^^^dXT.'^d.+Jj^ (^^)
if
r = (3A + 2A.)y. (7)
One of the simplest cases that can be considered is that of a plate,
bounded by infinite planes parallel to xi/, and so heated that tf is a func-
tion of z only. If, further, 6 be symmetrical with respect to the middle
surface, the plate will remain unbent; and if the mean value of $ be
zero, the various plane sections will remain unexteuded. Assuming, there-
fore, that Uy V vanish while w is variable, we get from (3) and (4)
iiJ = (A + 2^)J-ytf = 0, (8)
P= Q=y,^^ — y6, (9)
S=T= U=0. (10)
In (8) 72 is assumed to vanish, since no force is supposed to act upon
the faces. From (8), (9)
P=Q= ^^^ (U)
If the plate be examined in the polariscope by light traversing it in
the direction of y, the double refraction, de})ending upon the difference
between Ji .and P, of which the former is zero, is represented simplj"
by (11). Dark bars will be seen at places where tf = 0. If the direction
of the light be across the plate, i. e. parallel to z, there is no tendency
to double refraction, since everywhere F = Q.
In the above example where every layer parallel to xif remains unex-
teuded, the local alteration of temperature produces its full effect. But
in general the circumstances are such that the plate is able to relieve
itself to a considerable extent. A uniform elevation of temperature, for
instance, would entail no stress. And again, a uniform temperature
gradient, such as would finally establish itself if the two surfaces of the
ON THE STRESSES IN SOLID BODIES DUE TO UNEQUAL HEATING, &C. 35
plate were kept at fixed temperatures, is compensated by bendhig and
entails no stress. In such cases before calculating the stress by (11) we
must throw out the mean value of tf so as to make fPdz = 0, and also
such a term proportional to the distance from the middle surface as
shall ensure that f Pzdz=^{), Otherwise the edges of the plate could
not be regarded as free from, imposed stress in the form of a force or
couple.
The assumption in (1), (2) that « = ?.' = 0 is now re])laced by
n = {x + (iz)x, r = (^ + /3%, (12)
and
to=,o'-\(i{^+f), (la')
where w is a function of z only. We find
7i=(A + 2,tt) — + 2x(« + /37)— y«, (13)
az
P=<^ = ;.^ + (2A + 2;ti)(*+i3^) — 7O, .... (14)
dz
S=T=U=0 (15)
Since Jt is supposed to vanish, we get
^=«-i?i['4^-0 <•«'
In (16) X and (3 are to be determined by the conditions
fPdz = 0, /Fzdz = 0 ;
or, which comes to the same, we are to reject from i such linear terms
as will leave
fifi^^i)^ fizdz = ^ (17)
Since w and 6 are independent of .r and y, the equations of equilibrium
(5) are satisfied.
It is of interest to trace the infiuence of time upon the double refrac-
tion of the heated plate when light passes through it edgeways, e. y.
S6 LORD BAYLEIGU.
parallel to jr. Initially 6 may be supposed to be an arbitrary function
of c, while the faces of the plate, say at 0 and c, are maintained at
given temperatures. Ultimately the distribution of temperature is expres-
sed by a linear function of z, say //' -|- Kz; and, as is known from
Fourier\s theory, the distribution at time I may be expressed by
6 = jr-\-Kz-\-:£,^„e-i'n'fiH-^, (18)
c
where u is an integer and /?,„ depending also upon the conductivity, is
proportional to //^. After a moderate interval the terms corresponding
to the higher values of u become unimportant.
In the subsequent calculation it is convenient to take the origin of
z in the middle surface, instead of as in (18) at one of the faces. Thus
6 = II-\' Kz + A.e-Pi^ cos'^— A^ (?"''»' co8 — -\-...
c ' c
— //j5~''»'«w ' - -\- A^e'^^^sm (19)
c c
If tf' represent the value of t when reduced by the subtraction of the
proper linear terms as already explained, we find
,=^..-..(.,,-_^)_^,,-,..(,<„?^-+^)+. . .
— A^e-f'^Hsm ) + A.e-f''^^( em h^— ) — • . • (^0)
After a moderate time the term in A^ usually acquires the prepon-
derance, and then tf'=0 when cos {'7rzjc)=^2l7r. When the plate
is looked at edgeways in the polariscope, dark bars are seen where
-= ± '280r, c being the whole thickness of the plate.
As a particular case of (19), (20) let us suppose that the distribution
of temperature is symmetrical, or that K vanishes as well as the coeffi-
cients of even suffix .'/j, A^, ^-c. H then represents the temperature at
which the two faces are maintained, and (19) reduces to
fj= I[ -\- A,f>-t'^'cos'^- — A^e.-v^' co^^'^^ -V- (21)
ON THE STRESSES IS SOLID BODIES DDE TO USEftUAL HEATING, &f:. 37
If ve 3up|)oac further that the initial temperature is uniform aud
equal to 0, we find bij roUKiEn's methods
.7,=^(«— 7/), .^, = ^{e — H), J,=-^{0~B),... (22)
and
- i' / -^tz 2\ / Sffz , 2 \
+ ^-'-'('^<"^'-^)--- ' (23)
where also
juj = 9yi, , /jj = 25jO„ ^e (24)
At the middle surface, where ; = 0, the right-hand member of (23)
becomes
'-'■'0-^)-i'-'0+i)+ <")
Initially
<")-'-5+;^ -^0+^4+-)
as was required. If we jint «"''■' ^ T, (2")) may be written
and (26) niaj be tabulated as n function of T, and thcnec of t. U vani>
ties when 2'^ 1 and when Y'^O, Tlie maximum value occurs wlie
J'^ '717. When /■ is less than this, wliicli corresponds to an increase
value of t, only the first two or three terms in (26) need be reganleo
The above value of 7' gives
li^t= -292,
38
LORD KAYLEIGH.
and if, as for glass, the diffusivity for heat iu c.g.s. measure be '004,
we get
r=
292c2
•004;:
^2
m
Thus if a plate of glass be oue centimetre thick, so tliat c =1, the
light seen iu the polariscope at the centre of the thickness is a maximum
about 7i seconds after heat is applied to the faces.
The following small table will give an idea of the relation between
(26) and T,
T.
(26).
T.
(26).
0,0
0,0000
0,6
0,2139
0,1
0,0363
0,7
0,23S1
0,2
0,0727
0,S
0,2371
0,3
0,1090
0,9
0,1823
0,4
0,1453
1,0
0,0000
0,5
0,1809
In his paper above referred to Hopkinson considered the strains pro-
duced by unequal heating in a spherical mass, under the supposition
that the temperature was everywhere the same at the same distance from
the centre. A similar analysis applies in the two-dimensional problem,
which is of greater interest from the present point of view. We suppose
that everything is symmetrical with respect to an axis, taken as axis of
z, and that ^ is a function of r, equal to v'U''^+y^), only. The displa-
cements in the directions of z and r will be denoted by to and w; in the
third direction, perpendicular, to z and r, there is supposed to be no
displacement.
We mav connnence with the strictlv two-dimensional case where
w = 0 throughout. This implies a stress R whose magnitude is given by
K
/du , u
= K^r + r)-^^"
in which
du M
(28)
(29)
represents the dilatation.
OS THE STRESSES IN SOLID BODIES DUE TO UNEQUAL HEATING, &C. 89
The other principal stresses operative radially and tangeiittally are
/- = (). +V)^ + ^'—/», (30)
u=>.~ + i>.+ii^)~rS (31)
The equation of equilibrium, analogous to (5), is obtained by consi-
denng the stresses operative upon tlie polar element of area. It is
!^> = « m
Substituting from (30), (31), we get
dT^'^~rTr~r^~ A + Z|it rfr"
so that
,/. .__^ (,,,,)
where x is an arbitrary constant. Integrating a second time we find
"=.+2k/>*+*-'"+''' *'*'
in which, however, p must vanish, if the cylinder is complete through
r = 0. From (3 1)
^=<^+''"-iT^i;?/>""
« = (..+rt, — 'zb: U'm.-.'-'^-'L , . .
and
?.+ 2;tl /■■'Jo I
It is on (P — Q) that the double refraction deijcnds when light
verses the cylimler in a direclion parallel to its axis.
40 LORD UAYLEIGH.
Ill (35), (36), (37)
dr
2 [''
represents the mean temparature (above the standard) of the solid cylin-
der of radius r. It is to be remarked that the double refraction of the
ray at r is independent of the values of i beyond r, and also of any
boundary-pressure. If 6 increases (or decreases) continuously from the
centre outwards, the double refraction never vanishes, and no dark cir-
cle is seen in the polariscope. •
In the above solution if the cylinder is terminated by flat faces, we
must imagine suitable forces Jl, given by (28), to be operative over the
faces. The integral of these forces may be reduced to zero by allowing
a suitable expansion parallel to the axis. Begarding dwjdz as a constant
(not necessarily zero), independent of r and z, we have in place of (:^8)
^'=<s+")+<^+^''>S-^' <•*)
The additions to F and Q are A dwjdz, while {P — Q) remains unchanged.
If the cylinder is long relatively to its diameter, the last state of
things may be supposed to remain approximately unchanged, even
though the terminal faces be free from applied force. In the neighbour-
hood of the ends there will be local disturbances, requiring a more
elaborate analysis for their calculation, but the simple solution will
apply to the greater part of the length.
The case of a thin plate whose faces are everywhere free from applied
force is more difficult to tieat in a rigorous manner, but the following
is probably a sufficient account of the matter. By sui)posing li=Q in
(38) we get
(^+<-^*-<^:-> w
and using this value of dw\dz^
ON THE STRESSES IN SOLID BODIES DUE TO IJNKQUAL HEATING, &('. 41
Comparing these with (30), (31), we see that the only difference is that
A and 7 of those equations are now replaced by
and
A+2p6 A+2/-6
Hence, instead of (37), we should have
and the same general conclusions follow.
In the preceding calculations we have supposed that the solid is free
from stress at a uniform standaitl temperature when «, r, w vanish. Tn
the case of unannealed glass, it would require a variable temperature
to relieve the material from stress. To meet this, 6 in the above equa-
tions would have to be reckoned from the variable temperature corre-
sponding to the state of ease, rather than from a uniform standard
temperature.
Some of the questions above considered are easily illustrated experi-
mentally. A slab of glass about 8 cm. square and 1 cm. thick, polished
upon opposite edges, w^hen placed in the polariscope shows but little
revival of light so long as the temperature is uniform. The contact of
the hands with the two faces suffices to cause an almost instantaneous
illumination, rising to a maximum at the middle of the thickness after
a few seconds. Dark bands situated about halfway between the middle
and the faces are a conspicuous feature. After about 30 or 10 seconds
the light fades greatly, a result more ra])idly attained if the hands be
removed after 10 or 20 seconds' contact. In the earlier stages of the
heating the outside layers are the warmer, and being prevented from
expanding fully are in a condition of compressiov , The inner layere at
the same time are in tension, a conclusion that may be verified by inter-
position of another piece of glass, of which the mechanical condition is
known, and of which the effect may be either an augmentation or a
diminution of the light.
An examination in the polariscope of the so-called tonghened glass,
introduced a few years ago, is interesting. It was understood to be pre-
pared by a sudden cooling in oil while still plastic with heat. AA'hen it
42 LORD RAYLEIGH. OX THE STRESSES IN SOLID BODIES &C.
is examined through the thickness of tlie sheet, a great want of unifor-
mity is manifested. In spite of the shortness of the distance traversed,
there is in places considerable revival of light with intermediate irregu-
larly disposed dark bands. The course of these bands is altered when
by fracture any part is relieved from the constraining influence of neigh-
bouring parts. To make an examination by light transmitted edgewise
it was necessary to immerse the glass in a liquid of nearly equal refrac-
tivity (benzole with a little bisulphide of carbon) contained in a small
tank. The width, traversed by the light, was about 1 cm. In this way,
and with the aid of a magnifier, the condition of the various layers
could be well made out. The dark bands of no double refraction seemed
to be nearer to the faces than according to the calculation made above,
but the whole thickness is so small that this observation is scarcelv to
be relied upon. The interior was in a state of tension, and the double
refraction was nearly sufficient at the middle to give the yellow or brown
of the first order. By the action of hydrofluoric acid on the lower end
of one of the strips the outermost layers were dissolved away. This cau-
sed a drawing together of the dark bands towards the middle, and though
a good deal remained the light was much reduced.
The cause of the toiig?teHi7ig has been sought in a special crystalline
condition due to the sudden cooling. There may be something of this
nature; but it would seem that most of the peculiarities manifested
may be explained by reference to the known condition of stress. The
fracture of glass is usually due to bending, and the failure occurs at
tlie surface whicli is under tension. If, initially, the superficial layers
arc under strong compression, a degree of bending may be harmless
which otherwise would cause fatal results. It seems possible also that
the superficial compression may be the explanation of the special hard-
ness observed.
A short length of glass rod in its natural imperfectly annealed con-
dition may be used to illustrate symmetrical stress, llie ends may be
ground, and either polished or provided with cover-glasses cemented
with Canada balsam. In the specimen examined by me tlie colours varied
from the black of the first order on the axis to the red of the second
order near the surface. The length of the cylinder was 1.6 cm. and the
diameter 1.8 cm.
nfiFLKXIONS AU srJET DE I.'lMVERS ET IIES LOIS NATURELI.KS
H. FELLAT.
Professeur fk la faculty cles Sciences de rUiiiversite de Paris
C'eat aprus bien des liesitiitioiis que je publie ces ([uelques rcHexioiis
sut rUuivers et les lois naturelles; c'est surtout le d^sirquej'ai de
contribuer pour ma faible part nu monumeut d'adiniratiou des savants
pour les travanx de M. LoBENra, qui in'a engage il le faire. Je aais que
quelque serre que paraisse un raisonnement i\ son aul«ur, uiie erreur se
glisse facileinent dans dps considerations d'un ordre aussi geu^ral. Mais
cet article, u'edt il d'autres etTets que de raineiier I'aUentiun sur une
question certainemeiit d'un bant int^ret pbilosopbique et de provoquer
une refutation, lie serait pas tout ik fait inutile.
Les conse{|uence8 de la degradation de I'energie daua un systeino isolc,
iudiquees par lord Kki.vix ') et developpces surtont par Helmhoi.t?.^),
sont aujourd'hui bien counues et en quelque sorte classiques. Je me
[lermettrai pourtaut de les rap|)eler brievemeat pour I'intelligence de
ee qui va suivre.
Un systeme soustrait li toule action e\t^rieure possMe une quantity
d'eiiergie invariable; mais la forme de Tcnergie se modifie sans cesse
par suite des pb^uomeues, de toute nature, dont le cysteine est le siege.
Or, ces modifications ue se font pas dana un sens <iuelconque ; elles se
font toujours dans te sens oi"i I'entropie du systcme augcneiite, et tendc*
') Od n oaiverssl Tendency in Nature to the dissipation of medial
Energy (Phil. Mag. 4o serie, vol. IV, pag. 301—1852).
') Ueber die Wechselwirkung der Naturkriifte (Konigsberg — 1854).
44 H. PELL AT.
h rapproclier le systeme d'uu etat final ou toute Tenergie se trouve sous
forme de clialeur sur des corps h meme temperature, oil aucune trans-
formation d'energie et, par consequent, aucun phenomcne perceptible
ne peut plus se produire.
Appliquees i\ TUnivers, considere comme un vaste systeme, raais fini
en matiere et, par consequent, en energie, sur lequel rien n'agit puisque,
par definition, rien ne lui est exterieur dans le raonde materiel, ces con-
siderations font pre voir la fin du monde vivant, dans le sens habituel
du mot.
Mais, au lieu de developper les consequences de la degradation de
renergie en regardant ce qui arrivera dans les ages futurs, reportous
notre pensee sur ce qui a eu lieu dans le passe en consideraut toujours
rUnivers comme fini en matiere et en energie.
Puisqu'en suivant le cours des tismps renergie est de moins en moius
differenciee et Tentropie de plus en plus grande, en remontant le cours
des temps nous trouvons renergie de plus en plus diflerenciee et Ten-
tropie de plus en plus faible dans TUnivers. Mais la differenciation de
renergie, ou la diminution de Tentropie, a une limite; car, dans un
systeme fini, renergie ne peut etre indefiniment differenciee, Tentropie
ne peut decroilre au deli de toute limite. Designons par x I'epoque a
laquelle Tentropie avait sa valeur minimum, et remarquons tout de suite
que cette epoque x ne peut etre infiniment eioignee de nos jours, car il
faudrait pour cela que la vitesse de degradation de renergie ou d'aug-
mentation de Tentropie tendit vers zero h mesure que nous considerons
des epoques plus eioignees dans le passe ; or, bien au contraire, la vitesse
de degradation de renergie ne peut aller qu'en augmentant, en moyenne, par
le fait meme que les energies sont plus diflerenciees (plus les temperatures
sout differentes, plus est rapide le passage d'une quantite de clialeur d*un
corps h, I'autre ; plus IMnergie cinetique est considerable, plus est grande
la transformation de cette energie en clialeur par les frottements ou les
chocs, etc.). Nous reviendrons pourtant sur ce point un pen plus loin.
Dos lors, nous aboutissons h une impasse; car avant cette epoque x
que se passait-il? D'une part la loi de la degradation de renergie vent
que la differenciation de renergie soit plus grande qu'il Tepoque js,
c'est-a-dire que rentropie soit moindre, d'autrc part c'est impossible
puisqu'ii rejwque x la ditferenciatiou de Teuergie etait maximum, Ten-
tropie minimum. Nous ne ])ouvons sortir de cette impasse qu'en ad-
mettant: soit, qu'avant I'epoque x la loi de la degradation de renergie
REFLEXIONS AU SUJET DE l'uNIVEIIS ET DES LOIS NATDRBLLES. 45
n'existait pas, c'est-i-dire que les lois uaturelles ont 6U modifiees, ce
qui equivaut h une creation; soit, que rUnivers est indefini en matiere
et en energie, puisque notre raisonneraent ne s'applique qu'i uu Uni-
vers fini.
Je crois bon maintenant de reveuir sur la vitesse de variation de
I'entropie. Nous coimaissons des syst^mes tres riches en Anergic cliimique,
qui pourtant nous semblent rester indefinemeni daiis le meme etat tant
qu'une petite quantite de clialeur venue de Text^rieur ou un choc ne
determine les reactions chiniiques et le commencement des transforma-
tions de Tenergie, tel un baril de poudre, telle une torpille chargee.
Peut-on, pour ^chapper aux conclusions indiquees ci-dessus, imaginer
que rUnivers a ete primitivement constitu^ par quelque chose d'ana-
logue h, ces systemes, qu'il est reste endormi pendant une eternite
jusqa^ii ce qu'un choc, h une epoque s^paree de nos jours par un temps
fini, ait determine le commencement de la serie de transformations que
nous observons aujourd'hui ? 11 faudrait, au moins, imaginer plusieurs
systemes de ce geiire doues de mouvement et, pour que le choc ne se
produise qu'au bout d'un temps infini, il faudrait imaginer que primi-
tivement plusieurs de ces systemes etaient h. une distance infinie les uns
des antres. En outre, pour que la probabilite d^un choc, dans ces con-
ditions, ne soit pas infiniment faible, il faut encore admettre que ces
systemes etaient en nombre infini et remplissaient un espace infini.
Nous sommes ainsi ramenes aux conclusions indiquees ci-dessus.
En resume, pour TUnivers, Tintini dans le temps entraine Tinfini
dans Tespace; si TUnivers est fini en matiere et en energie, il a cte
cree ou, du moins, les loisdites naturelles ont ete modifiees b, une epoque
separee de nos jours par un temps fini.
KEACTION VKKOCITY AND SOLL'KTLTTY
BY
WILDER D. BAKCROFT.
The influence of the solvent on reaction velocity has hitherto been
considered chiefly as a matter of viscosity. The recent experiments of
Buchbock have demonstrated that viscosity is one of the factors. It
cannot, however, be the sole factor ; otherwise the order of the solvents
would be the same for all reactions, which is \^ell-known not to be the
case. The object of this paper is to call attention to another factor, the
solubility.
Let us consider a monomolecular reversible reaction in a so-called
indifl*erent solvent. We shall have equilibrium when
and the expression for the reaction velocity at any moment will be
In equation (1) k^ and /'j ^^^e the integration constants in the expres-
sions for the chemical potentials in the solvent under consideration,
and are defined by the equations
^^ = log k, + log c, (3)
y^?y,= l0g^, +l0g.,. (4)
REACTION VELOCITY AND SOLUBILITY 47
The reaction velocity coDstants are proportional to the equilibrium
constants and the proportionality constant is represented by // in equa-
tion (2). This factor A contains the effect due to viscosity and other
as yet unclassified causes. Let us now change the solvent, the new
solvent by definition to be one in which the first substance is less soluble
and the second more soluble. This means that, for the same concen-
tration, the chemical potential of the first substance is higher and of
the second lower. In other words, l\ in equation (3) is to be replaced
by the larger value i\ and i^ '^ equation (4) by the smaller value i'.^.
The equilibrium will be displaced to the side of the second substance
for we shall have equilibrium when
If the change of the solvent introduces no disturbing elements other
than the chancre of solubilitv, the reaction velocitv at anv moment
will be
di ~ J ' A '-' ^^^
We thus see that a decrease in the solubility of one of the reacting
substances tends to increase the rate at which the other is formed.
It does not necessarily follow that the actual reaction velocity will be
increased in any concrete case, because it is extremely improbable that
the change of solubility will be the only change produced by substituting
a new solvent. It is quite conceivable that there might be an increase
in the factor A which would more than counterbalance *) the changes
in k^ and k^. This would merely show what we already know, that the
relative solubility is not the only factor in determining reaction velocity
coefficients and does not affect the validity of the proof that the reaction
velocity coeflBcient varies in a perfectly definite way with the solubility
of the reacting substances.
Since a monomolecular reaction running one way differs from the
*) Bcnzaldoxime in benzene solution would appear to be an instance of this.
48 WILDER D. BANCROFT. REACTION VELOCITY AND SOLUBILITY.
case we have just considered, in that the reverse reaction is negligible,
we may write
fh k. - dc k\ ,^.
-- = -.. and-- = -^c. (7)
Since k\ is larger than X*,, there is an increase of reaction velocity in
this case as well, subject as before to possible changes in the value of j4.
The same relation will also hold for reactions of a higher order, though
here there may be the further complication of an increase in the solu-
bility of some of the reacting substances and a decrease in the solubilit}'
of others.
Cornell University^
September 1, 1900.
SUfl LES HKSISTANCES ELECTRIQUES DES METAUX PUHS
PAR
EDM. VAK AUBEL.
Les resistivites electriques des metaux purs, & di verses temperatures,
ont fait Tobjet d'un grand norabre de travaux. Les valeurs des resisti-
vites specifiques h 0° G. et des coefficients de variation de la resistivity
avec la temperature sont tres difierentes pour un meme metal, d'un
physicien h Tautre. Les divergences peuvent etre attribuees: 1°. aux
impuretes contenues dans les produits etudies, car un m^tal absolument
pur est une grande rarete; 'Z°. h la structure moleculaire des echan-
tilions examinfe. On sait, en effet, que les di verses actions mecaui-
ques, par exemple, modifient la resistivite, sou vent d'une fa^on tres
notable.
Parmi les nombreux memoires publics sur cette question, ceux de
Matthiessen et ceux de James Dewar et J. A. Fleming *) renferment
un tres grand nombre de resultats et les valeurs obtenues par ces savants
servent generalement comme ternies de comparaison.
Depuis I'epoque oil Mattjiiesskn a public ses recherches, les metho-
des chimiques de preparation des metaux, a Tetat pur, ont ete beaucoup
perfectionnees. MM. James Dewar et J. A. Fleming ont fait leurs
mesures entre des limites de temperature plus dtendues ( — 197° i\
-j- 192°) et se sont attaches h operer sur des produits autant que pos-
sible purs.
') Philosophical Magazine^ 5e serie, volume 34, page 326; 1892. — volume
aO, page 271 ; 1893. — volume 45, page 525 ; 1898.
ARCHIVES NEERLANDAISES, SERIE II. TOME V. 4
50
EDM. VAN AUBilL.
Le but du travail actuel est d'examiner les r^sultats obtenus par les
deux savants anglais pour retain, le cadmium et le nickel.
1°. Ulam,
Dans leur m^moire public en 1892 '), MM. James Dewae et J. A.
Fleming ont donne les resultats des mesures faites sur un fil d'etain
pur. Voici les valeurs des resistivity qui ont ete obtenues, en microhms-
centimetre, aux diverses temperatures.
Ml d^etain pur^ etire.
Temperatures.
E^istivit^.
—
-182° C.
-100° „
- 80° „
h 0°,8„
- 20° „
- 99°,3„
2,553
5,671
6,681
9,609
10,473
18,837
Dans leur deuxicme memoire ^), les memes savants ont repris cette
etude. Us font remarquer que retain est un des metaux les plus faciles
a obtenir i Tetat pur. Dans ces experiences Tetain granule tres pur
a ete fondu dans lin creuset en porcelaine et ensuite comprime h, chaud,
dans une presse en acier, de fa^on a realiser un fil.
Le tableau suivant renferme les resultats.
') Loco citato, page 331.
') Loco citato, 1893, page 292.
SUR LES RESISTANCES ELECTRiqUES DES METAUX PURS.
51
Fil (Petain piir, comprimJ a chavd.
Temperatures.
Eesistivites.
— 182^97 0 J)
3,399
- 78^04„ ')
8,788
- 42°,40„ >)
10,667
•
h 1^°,70„
h 18°,75„
- 52M0„
h 91^45,,
13,100
13,734
14,136
15,984
18,301
Ainsi, la resistivite de Tetain est 9,609 microhms-centimetre a 0°,8 C,
en 1892, at 13,100 microhms-centimetre a 1°,0 C, en 1893! II con-
vient dc ne pas oublier cependant que les deux tils d^etiiin ont etc pre-
pares de faQons ditferentes.
2^. Cadmium,
MM. James Dewar et J. A. Pleming ^) ont trouve, pour un fil de
cadmium pur ^tir^:
resistivite i 0° C. = 10,023 microhms-centimetre,
coefficient mojen de temperature, entre 0° et 100° C. = 0,00419.
An contraire, d'apres Benoit '*), la resistance electrique specifique
de ce metal pur, ecroui, est 6,85 microhms-centimetre et la variation
avec la temperature s'exprime par Rt = 74 (1 + 0,004264 / +
0,000001765 0-), Ce dernier rcsultiit donne, pour le coefficient moyen
de temperature entre 0° et 100° C, : 0,004440.
*) Voir J. D. Hamilton Dickson, Philosophical Magazine^ 5e s^rie, volume
45 , page 527 ; 1898.
') Philosophical Magazine, 5c serie, volume 36, page 294; 1893.
') Comptes rendxis des seancea de V Academic den sciences, Paris, tome 76,
page 345; 1873.
4*
52 EDM. VAN AUBEL.
3°. Nicheh
A. Matthiessen et C Vogt ^) out mesure la resistivity ^lectrique
du nickel en lil, qni leur avait ^te remis par le Professeur Woiiler et
avait et« pr^par^, ^ Tetat pur, par Dkville. lis ont conclu que le
metal etudie etait impur et out attribue au nickel pur la conductibilite
electrique suivante a 0° C. :
argent 100
nickel 13,11.
II en resulte que la r&istivit^ specifique du nickel &, 0°C. est 12,357
microhms-centimetre ^).
James Dewar et J. A. Fleming ont etudie le nickel, dans leurs
memoires publics en 1892 et 1893 ^). Tout d^abord, ils font reraarquer
que le seul produit parfaitement pur qu'ils ont pu obtenir avait ete
prepare, a Taide du nickel-carbonyle, par Monsieur Mono, en faisant
passer de la vapeur de nickel-carbon jle cl travel's un tube de verre
chauffe. Ce nickel ne pent etre etire en fil; aussi on a dccoup^, au tour,
sur le tube, une spirale tres fine de metal, qui a servi de resistance
electrique.
Dans le travail public en 1892, James Dewau et J. A. Fleming
attribuent a ce nickel pur les resistivitcs suivantcs:
^ 1°,2, 12,350 microhms-centimetre,
i 20° 13,494 idem
^ 94°,5, 18,913 idem,
d'oil Ton deduit, pour le coefficient de temperature, 0,004931 entre
+ 1°,2 et -f 20^ et 0,005696 entre + r,2 et + 94°,5. En 1893,
ils donnent pour le nickel pur, prepare de meme, les resultats suivant* :
resistivite ^ 1°,3 12,402 microhms-centimetre,
^ 18^7 14,653
„ » ^O , ^^,v^«^v „ „
^ 90°,35 19,419
^) Poggendorff's Annalen der Physik^ tome 118, page 444; 1863.
*) J. A. Fleming, Proceedings of the Royal Sjciety^ London, vol. LXVI, p.
57; 1900.
*) Philosophical Magazine^ 5e serie, volume 34, page 331 ; 1892. — volume
36, p. 291 ; 1893.
etc
Temperatures
9i]5
SUR LES RESISTANCES ELECTRI^UES DES METAUX PURS. 53
qui permetteiit d*obtenir pour le coefficient de temperature eutre I'^/S
et 18°,7 ; -\- 0,01043, valeur extremement elevee, et, pour le meine
coefficient entre 1^,3 et 90°,35 : -f" 0,00635 *). Les deux travaux de
MM. James Dewak et J. A. Fleming conduiseut done a des valeurs
assez concordantes pour la resistiviie h 1°,2 (ou 1°,3), mais les coeffi-
cients de temperature entre 1° et 20° sont bien diff^rents.
Les courbes represeutent les resultats des mesures de resistivites,
faites h diverses temperatures sur le nickel, respectivement en 1892
et en 1893; on reraarquera combien Tecart est grand a 19° et a
iH)°. J. A. Fleming a public plus recemment ^) un memoire sur la
rcsistivite electrique du nickel. L'auteur fait remarquer que les tubes
de nickel obtenus au moyen du tetracarbonyle sont trop cassants
pour etre etires en fil, et que la fusion du produit en alt^rerait certai-
neraent la purete. Pour ces raisons, il a mesure anterieurement la
resistance d'une spirale, qui pouvait conveuir pour T etude de la varia-
tion de la rcsistivite avec la temperature '), mais n'etait pas de dimen-
sions suffisamment uniformes, pour permettre un calcul de la rcsistivite
specifique *). Dans son nouveau travail, le savant electricien examine
un echantillon de nickel prepare par M^ J. W. Swan, F. R. S., en
electrolysant une solution chaude de clilorure de nickel purifie avec
trcs grand soin. Le mdtal depose a ete etire a travers une filiere et
recuit dans une atmosphere d'hydrogene. Le fil de nickel ainsi prepare
est aussi mou que s'il etait en argent. II a ete sonde a des tils de cuivre
epais et euroule sur un cadre d'une nature convenable, pour etre im-
merge dans Fair liquide.
Le Professeur J. A. Fleming a obtenu pour la rcsistivite h 0° C. dc
ce nickel electrolytique 6,935 microhms-centimetre et un coefficient de
temperature, entre 0° et 100°, Cgal h 0,00618. II ajoute:
') Les auteurs donnent : + 0,00622, entre 0° et 100°.
*) Proceedings of the Royal Sociely^ London, volume LX VI, page 50; 1900.
') Voir cependant la valeur du coefficient de temp(5rature entre 1°,3 et 18°,7,
trouve par les deux savants anglais en 1893, et les divergences entre les coeffi-
cients de temperature, obtenus en 1892 et 1893.
*) „ Accordingly, the nickel tube was cut up in the lathe into a spiral, and
a resistance coil formed with it which could be used for taking the resistivity
ratios at different temperatures, but which was not sufficiently uniform in di-
mensions to permit its volume-resistivity to be calculated". (Extrait du travail
de J. A. Fleming, public en 1900, Loco citato, page 51).
54
EDM. VAN AUBEL.
,/rhe above observations indicate that this electrolytic nickel as pre-
pared by M*". Swan, has an exceedingly different and much lower resisti-
vity than that employed for test by Matthiessen thirty-five years ago.
,,The value of the mean temperature-coefficient of the nickel used in
the experiments of Fleming and Dewaii in 1893, and prepared by Dr.
LuDwiG MoND, was 0,00622 (Philosophical Magazine, September
1893) between 0°C and 100° C. It is clear therefore that some extra-
„ ordinary electrical difference exists between nickel as it can now be
produced electrolytically and nickel as it was produced by Matthies-
sen for his experiments.
„ It would be interesting to ascertain if any specimen of nickel known
to have been used by Matthiessen for his experiments still exists, and
if so, to discover the nature of the impurity (if im2)urity was present),
or at least the physical difference, which caused his nickel to have nearly
double the electrical resistivity of that which can now be „produced. ')
J. A. Fleming se contente done de constater que le coefficient de
temperature entre 0°et 100° C. du nickel etudie par lui et James Dew ar,
en 1893, et celui du m^tal examine par lui, en 1900, sont tres voisins.
Mais il ne pousse pas plus loin la comparaison entre ses resultats actuels
et ceux qu'il a donnes dans les memoires publics, en 1892 et 1893, en
collaboration avec James Dewar.
Le tableau suivant, dcduit de mes calculs, nous permettra de faire
ce parallele.
>}
>f
i>
}}
ff
}>
y»
yy
yy
^^
>^
Resistivitds
en microhms-
centimetre.
CoeflScients de temperature.
Nickel provenant
du nickel-carbonyle.
(Dewar et Flemin(j,
Loco citato, 1892),
Nickel provenant
du nickel-carbonyle.
(Dkwar et Fleming,
Loco citato, 1893).
Nickel eiectrolytique
(Fleming, Loco cita-
to, 1900).
12,350 k P,2
12,402 a 1°,3
6,935 k 00
0,0298
entre-182»,97
et 1",35
0,02074
entre— 1820,5
et 2",35
0,004931
entre l'»,2
et 200
0,01043
entre 1^3
et 18^7
0,00583
entre 2 ',35
et 21 ',3
0,005B96
entre 1^,2
et 94,5
0,00635
entre 1°,3
et 900,35
0,00618
entreO°ct 100^
*) J. A. Fleming, Loco citato, page 54; 1900.
SUE LES RKSISTANCKS ELECTRIQUES DES METAIJX PURS. 55
Les valeurs des r&istivit^ sp^cifiques ne sont pas seulemeut fort
differentes; les coefiRcients de temperature sont aussi tres variables d'un
echantillon h Tautre, bien que J. A. Fleming consid^re les spirales de
nickel de 1892 et 1893, comme pouvant conveuir pour Tetude de
rinfluence de la temperature.
Les ecarts si grands entre les divers resultats de J. A. Fleming et
James Dewar que j'ai signales, anterieurement pour le bismuth *) et
maintenant pour retain et le nickel^ me paraissent montrer qu'il est au
moins imprudent de faire les mesures avee un fil qui, enroul^ sur uu
cadre, est soumis h de grandes variations de temperature. H serait
preferable de se servir de fils rectilignes.
Quoiqu'il en soit, de nouvelles recherches me semblent n^cessaires
pour etablir les resistivites eiectriques de ces m^taux et Ton est, pent
etre, meme en droit de se demander si les divergences signal^es ici ne
sont pas de nature h mettre en doute la conclusion principale des travaux
de James Dewar et J. A. Fleming, h savoir que la resistance electrique
de tons les m^taux purs tend vers zero, quand on s'approche du zero
absolu des temperatures. ^) D'ailleurs cette conclusion ne parait pas
justifi^e, car la resistance electrique du platine, de Fargent, du cuivre
et du fer devrait s'annuler, respectivement aux temperatures — 258,
—248, 4, —223 et —223 degres. '*)
*) Archives des sciences physiques et naturelles^ Genfeve, 4o periode, tome 4 ;
1897.
*) On salt qne la chalenr specifiqae des metaux purs ne tend pas vers zero,
quand on s^approche du zero absolu des temperatures. (Voir W. A. Tilden,
Proceedings of the Royal Society^ I^ondon, volume LXVI, N° 428, page 246,
note; 14 avril 1900. — et U. Behn, Drude's Annalen der Physih^ 4o s^rie,
tome 1, page 265; 1900).
") B. Dessau, Neuere Untersuchungen iiber verfliissigte Gase und tiefe Tem-
peratnren, Physikalische Zeitschrift, deuxieme ann^e, num6ro 3, page 41;
20 octobre 1900.
ALLGEMEIXE PKIXCIHEN FUR DIE MECHANIK DES AETHERS
VON
JULIUS FARKAS.
Die wissenscliaftliche Behaiulluiig der Mechauik hat iiocli nicht jeue
Allgeraeinheit erreiclit, welchc dem Gegenstande gebiihrt. Nach ver-
schiedeiieu liichtungeii ist eine Erweiteruug moglich, und weiiii eine
solche sich schon in dem Bereiche der ponderableu Materie als niitzlich
erweist, so wird sic uubedingt notliwendig fiir Betrachtungeu, welche
auf den Aether Bezug haben, naraentlich fiir die mechanische Interpre-
tation der Erscheinnngen, welche in unserer Auffassung die Aiinahme
des Aethers erzwungen haben.
Teh beabsichtige hier, auf drei verschiedene Arten der Yerallgeraei-
nerung hin zu weisen. Allc drei kniipfen sich an das Priocip der vir-
tuellen Verschiebungen. Und zwar verstehe ich unter diesem Princip
nicht das specielie Gleichheits-Princip, sondern das zuerst von Fourieii,
und dann spater von Gauss forraulirte Ungleichheits-Princip, Letzteres
hat schon in seiner urspriinglichen Bescliafienheit den Yorzug gegen-
ilber dem ersteren, dass es, wenn die virtuellen Verschiebungen Un-
gleichungen unterworfen sind, ausser der bestimmten Gleichuugen der
lluhe oder der Bewegung, auch bestimmte Ungleichungen liefert : und
zwar bildet fiir die Tiulic, das System der bestimmten Gleichungen und
Ungleichungen die nothwendigen und hinreiclienden Bedingungen der
Rulie^ wiihrend fur die Bewegung, das System der bestimmten Glei-
cliungen zur Beschreibung der Bewegung dient, und das System der
bestimmten Ungleichungen die nothwendigen und hinreichendeu Be-
ALLGEMEINE PRINCIPIEN FUR DIE MKCHANIK DES AETHERS. 57
dingungeu datiir liefert, dass die Beweguug thatsiichlich den Gleicliuu-
gen geiniiss vor sich geht.
a) In der Kegel besitzt aber das Ungleichheits-Princip eben so, wie
das Gleichheits-Princip, in seiner urspriinglichen Conception nur dann
eiuen annehmbaren Sinn, wenn kein Widerstand des umgebenden Me-
diums, und keine lleibung vorhanden ist, deun der Eegriff der freien
Knifte liaftet an der Abstraction des Zwanges, womit die Abstraction
der vom Zwange herriihrenden Modification des Widerstandes des ura-
gebc^nden Mediums und die Abstraction der vom Zwange bedingten
Reibung in der Eegel untrennbar verbunden ist. In Capitel I werde ich
das Ungleichheits-Princip in der Weise ervveitem, dass sich dasselbe
auch auf das Vorliandensein dieser beiden Zubehore des Zwanges erstreckt.
0) Eine andere Erweiterung (in Capitel II) bezieht sich auf die analyti-
sche Definition des Zwanges. Es wird gewohnlich angenommen, dass der
Zwang sich immer durch ein einziges System von homogenen linearen
Relationen — Gleichungen und Ungleichungen — zwischen den Com-
ponenten der virtuellen Verschiebungen ausdriicken liisst. Durch diese
Annahme erleidet aber der Inhalt der Mechanik eine Einschninkung.
Es konnen sogar ziemlich einfache Fillle bezeichnet werden, in welchen
zu der Bestiramung der virtuellen Verschiebungen ein einziges System
von homogenen linearen Relationen nicht geniigt.
c) Die Ausfiihrungen in den zwei ersten Paragraphen stiitzen sich
auf die Voraussetzung getrennter Massenpunkte. Tn Capitel III wird der
Uebergang zur stetigen Raumerfiillung vollzogen, und auf diese Weise
dera Vorstellungs- und Eolgerungs-Gebiete der Infinitesimalanalyse der
Eingang eroffnet. In Verbindung damit steht eine dritte Erweiterung,
welche die Zusammensetzung der Korper aus Bestandtheilen, die ver-
schiedenen freien Kraften und verschiedenen Zwiingen gehorchen be-
trirt't. Es wird niimlich die Annahme zugelassen, dass zwischen diesen
Bestandtheilen im AUgemeinen Umwandlungen von Statten geheu, wie
durch Veranderungen des Aggregatzustandes, durch allotropische Mo-
dificationen, durch chemische Processe u. s. w. Hiermit wird eine be-
sondere Art der Veriinderlichkeit des Zwanges eingefiihrt, und die
sogeuannte Continuitiits-Gleichung verallgemeinert.
ff) In Capitel IV wird die Hypothese zugelassen, dass ineinemunab-
hangigen Massen-Systeme bei gewissen Lagen der Coordinaten- Axen gar
keine freien Kiiifte obwalten, und werden Anweisungen zur Anwendung
auf die Mechanik des Aethers aufgeziihlt.
58 JULIUS FAttKAS.
I.
§ 1) Auf deu Masseii-Punkt vii/yij^ z) soil die freie Kraft (.V, Yy Z)
uud die VViderstaiids-Kraft (A", Y\ /!) wirken, so dass mx ^ A' + A'
u. 8. w. , also fiir ganz willkurliclieelemeiitare Verschiebungen ^x, 5y, Sr),
uud fiir ein aus )i Massen-Puukten bestelieudes Massen-System
(n) .. (H)
Z \_{nix—X) 5;r + . + . ] = 2 ( A' Su: + . + . )
oder iu audcrer Bezeichnung :
(1) Z {m^pi— Fi) Ipi = Z P: Ipi
i = \ < -= 1
Die virtuelleu Verschiebungen (S/>) d. h. (S^, 3y, 3^) sollen durch die
Relationen gegeben werden :
i = 3n i = 3»i i = 2n
S A\i ipi ^ ;C, = 0, S ^2i 5/?, ZI ^2 = ^^ • • ' ^ -'^'* S/?t ^ dC/ = 0,
^ ' J i = 3n f = 3h
X /Ai 5/;i — /3, ;> 0, Z i?2i S;?e = iSj ^ 0,
1=1 i=l
Die Krafte (P') d. h. (A'', J", iif') sollen nun derart in zwei Compouen-
ten (n) uud (^) d. h. (H, H, Z) und ($, ^, 3) zerlegt werden, dass fur
die ersteren
i =3n
(3) Z Hi ipi ^ 0
i =1
sei, uud dass die letzteren mit verandcrteu Vorzeicheu den llelaiionea
dcr virtuelleu Verschiebungen geniigen:
i = 3n i = 3n
(4) — Z An <Pi = 0, u. s. w., — Z Bu ^i ^ 0, u. s. w.
i =i i = i
Diese Zerleguug ist immer mciglich.
1 Fiir den Beweis dicscr Behauptung setze ich voraus erstens, dass
eiue jede Gleichung in (2) unabhiingig ist von den iibrigen Gleichungen,
zweitens, dass aus den Ungleichungen in (2) nicht eiue Ungleichuug
ALLGEMEINE PRINCIPIEN FUR DIE MECHANIK DES AETHERS. 59
gefolgert werden kanu^ dei*en linke Seite identisch verschwiiulet, oder
durch die linkeu Seitea der Gleichungen ausgedriickt werden kauu. Die
Relationen (2) konnen immer auf eiue dieser Voraussetzung entspre-
chende Yonn gebracht werden. Denn aus Ungleichungen konnen bloss
durch Addition mit nicht negativen Multiplicatoren andere lineare ho-
inogene Relationen gefolgert werden (Math, und Naturw. Berichte aus
L iigam. XVI. 7.) ; ist aber identisch :
(*) i^i P, +/:^2/3,+ :-0,(^i^0,A*2^0,...),
uud ist dabei insbesondere /t*, ^O, so folgt dass — /3, :^0, daabernach
(2), /3| ^ 0, so ist /3, = 0, also kann an Stelle der Ungleichung p, ^ 0
die Gleichung /3, = 0 in (2) geschrieben werden. Auf diese Weise kann
man erreichen, dass aus den linken Seiten der Ungleichungen Identitiiten,
wie (*), nicht mehr gebildet werden konnen. 1st aber identisch :
f^i /3| +iC^2/32+- • •^^I'^l 4->*2^1+- '+^l»h(f^i ^0,^X2^0,. . .),
SO hat man in Folge der Gleichungen: f^i (3^ + A*2 /^a +• • • = 0,
also wenn insbesondere ^ctj > 0, so kommt wiederum /3, = 0, u. s. w.
2 Um nun den gedachten Beweis zu liefern, beachten wir, dass die
Ungleichung (3) fiir alle Losungen des Systems (2) bestehen muss.
Hieraus ergeben sich fiir die Componenten n die Ausdriicke :
k = l k= ..
(5) Ui = S Aki A/t + Z Bki f^k, {f^k ^ 0, i = 1, 2, . . , 3;^).
fe = i k = \
Da rij = P' — ^, so ist also zu beweisen, dass die Componenten ^
ausser den Relationen (4) auch nocli den folgenden Geniige leisten
konnen :
k •= I k = . .
(6) _^i = _p'i -f z Ala A/, + S \i fi,., {fjL„ ^ 0, i = 1, 2, . . ., 3y^).
k=\ k=\
Setzt man diese Ausdriicke in (1) ein, so erhiilt man Relationen fiir
die Multiplicatoren A und fiir die nicht negativen MultiiJicatoron (z,
und es ist noch zu zeigen, dass diese Multiplicatoren AVerthe erhalten
konnen, durch welche diese Relationen befriedigt werden.
Setzen wir:
60
JULIUS FAUKAS.
i = 3 « i = 'Sn i =3n
(7) 2 d,iAM-^[AA\;„^AuiBu-iAB)ku.: {BA)Hk,i:BkiB,a^{BB)kH,
i = \ 1 = 1 t = 1
SO verwaudeln sich die lielationen (4) nach der gedachten Substitution in
(«)
Lh + {AA)h). Ai + {AA)u2 A2 + . . + {AA)ia A/ +
Mk + {AB),k Ai + {AB)2k A2 + • . + (^^)/A- >.^ +
= 0,
0,
wo die Glieder Lu und JA/, von den MuUiplicatoren A und jt* unabhangig
sind. Nun ktinnen die MuUiplicatoren A als Functionen der MultijJi-
catoren /z aus dem Systeme der Gleicliungen bereclinet werden, da die
Deterininante dieses Systems in Bezug auf die Unbestiinmten A niclit
verscliwindet (1 !). Diese MuUiplicatoren A sind vorliiufig keinen Be-
sclihinkungen unterworfen. Bereclinet man dalier dieselben aus don
Gleicliungen als Functionen der MuUiplicatoren fjL, und substituirt diese
Werthe dann in die Ungleichungen. so bleibt zu beweisen^ dass die nicbt
negativen MuUiplicatoren fi den neuen Ungleichungen gemass bestirarat
werden konnen.
Setzeu wir die Determinante :
iBB)ui {BA)kx {BA):. ■ . {BA),i
{AB)u {AA)n {AA)v2 • . [AA)u
{ABhi {AA)2i [AA\n . . [AAh
[AB)n (AAh {AAh . . {AA)n
so erlialten wir nach der Substitution :
- - at,i
(9)
( iV/.- + «/a ,'■*! + «/r2 /-t-i + ■ . • i^ 0, Hi ^ 0, IJ.I r' 0, . .
I
\IC 1, '^'5 . . . j
WO die Glieder Nu von den MuUiplicatoren unabhilngig sind.
§ Es ist zu beweisen, dass diese Ungleichungen immer erfiillt werden
konnen.
ALLGEMETN£ PRINCIPIEN Fllll DIE MEGHAN [K DES AETHERS.
61
Wenn in dem Ansatze :
(10)
ak\ A*i + «A-2 A42 + • • • — h' ?? 0, /til ^ 0, fi2 ^ 0,
(*=1,2,...)
keine linke Seite i iu der Weise beschninkt vorkommt, dass dieselbe nur
den Werth Null annehmeii kann, so kunnen alle linken Seiten i gleicli-
zeitig grosser als Null sein. Denn gesetzt, man hiitte fiir /c-t, = fi^,
f^i = f^\y • •• ^1 > 0, fiir AA, = f^\y A*2 = f^\> • • a^er 6^ > 0,
u. s. w. , so bekiime man fiir f^^ = A^'j + At^i 4" • • > At2 = f^\ + f^^i ~t~ • • ^
u. s. w. : ^1 > 0, ^2 ^ ^> • • Dann konnen aber die Multiplicatoren fjt,
offenbar auf die Weise gewiihlt werdeu, dass die Ungleichungen (9)
befriedigt werden.
In (10) ist in der That keine linke Seite i vorhandeu, welche aus-
schliesslich den Werth Null annehmen kann. Setzt man niiralich voraus,
dass in (10) die linke Seite i^ nur den Werth Null annelimen kann, so
darf man behaupten, dass in alien Losungen von (10) die Ungleichung
— ^1^0 besteht. In diesem l^alle muss es aber nicht negative Multi-
plicatoren V, — 1, ^2, V3, . ., Pi, P2, . . geben, vermoge deren die Identitiit:
(y,— I) «, + Vj «2 + 1/3 ^3 + • • + /Ji A*i + P2 /^2 + • • =~ — ^I
besteht, dass heisst :
Pi+*^i^2i+j'2^22+- -=0 1 (1/, > 1,^2 ^0,1/3^0,. .,p, L<^P2-^<^• .)
ist. Multiplicirt man hier die erste Gleichung mit v,, die zweitc mit v.^
u. s. w. und addirt, so gelangt man zu einer Gleichung, welclie auf
folgende Form gebracht werden kann :
'•'1 Pi +5^2 P2 + • • +
AAB)xiyi {AA)h {AJ)v2
:L[AB)2iVi {AA}n [AA^n
m • •
• • •
-^(ABy.vi {AA)n {A A),,
. {AA)u
. {AA)i,
■ •
. {AA)n
=0
J
62 JULIUS FAKKAS.
Die Determiimnte ist cine Summe von Quadraten. Bildet man ntimlicli
aus dera Systeme :
S Bk\ VA-, Ai\^ Aiu . . Ai\^
2^ Bkfi Vie, A\2i A±2, . . ^/2,
■ (v. ^ 0)
• •
alle Determinanten (Z+O'^^n Grades, quadrirt dann und addirt die-
selben, so gelangt man zu dem Determinantengliede der Gleichung.
Da nun die Reilie V\P\ -{- y-iP^ ~\~ - - ^^^ lauter nicht negativen Gliedem
besteht, so miissen die erwiihnten Quadrate, und liiemit die erwiilinten
Determinanten {l-\~ l)-ten Grades verscliwinden. Dies widerspricht aber
den Voraussetzungen in i.
1 Dieser Beweis erstreckt sich aber nicht auf den Fall, dass in (2)
bloss Ungleichungen vorkommen und audi implicite keine Gleichungen
darin entlialten sind. In diesem Falle besteht niimlich das System (S)
lediglich aus den Ungleichungen :
Mk + {BB)m, f^x + {BB)2k /c^2 + . . ^ 0, /5^i ^ 0, ^2 ^ 0, . .
(*=1,2,...)
Bchandelt man aber diese Ungleichungen auf dieselbe Weise, ^wie in 2
die Ungleichungen (9), so gelangt man zu dem Resultate, dass die
Ausdriicke
{BB)^k A61 + {BBU^ ^^2 + . • , (^- = 1, 2, • . ■ )
alle gleichzeitig Werthe iiber Null liaben konnen, weil widrigenfalls
die Summen ^ Bid va, 2^ Bu-o vi, . . wo va ^ 0 alle gleichzeitig ver-
schwinden konnten ohne dass alle Multiplicatoren vu vcrschvviiuden, im
Widerspruche mit der geraachten Voraussetzung, dass die gogebonen
Ungleichungen implicite keine Gleicliungen en thai ten solleu.
§ 2.) So haben wir den rein mathematischen Satz, dass es, wenn die
virtuelleu Verschiebungen (S.r, Sy, 5 c) durch die Ilelationen
^ S, {nix + b^ + <?5r) = 0, S^ {aU + % + clz) = 0, . .
^^^^ / Vj {xix -\- (3ii/ + yiz) ^ 0, v^ (^5;r + /35y + 75.-) ^: 0,. . .
ALLCEHEiyB PllINCIPIEN PilR DIK UECHANIK DES AETnEBS. 63
bestimint weiden, Kriifte (S, §), 3) giebt, fiir welche
(12) s [(,t^!—x—i) Si + (».}— y— 5)) ij + (»;—«— 3) s«] s 0,
' I -2, (^ + /35) + ^3) g o,-!:.('>i+/3S)+^3) go,...
Bieser an sich rein matheraatische Satsi geht in einen mecfaanischeii
Gnimlsatz iiber, sobald die all^meine aiialytische Definition der Kiiiftc
(£j 3), 3) dwrch irgeud welche erfah rungs gem iiase Besiimmung erguii/.t
irird.
Nun kanu diesen Kriiften in (12) und (13) die Bedeutung beigelugt
werden, daas dieselben die vom Zwange {1 1) herriihrende Modilication
des Widerstandes des umgebendea Mediums, und die vom 7.waDge (1 1)
bedingte Eeibung, kurz die Zwangs-Zubehiire zur Geltung bringen,
dass also die Vectoren (3E, 9?, 3) in (12) und (l-'J) als die lieiietions-
Knifte der Zwangs-Zubehiire gelteii diirfen.
In dieeem Sinne enthiilt die Uuglpiehunjr (12) eiue Erwoilerung des
Principes der virtuelbn Verschiebungen.
Man hat mit der MoglicJikeit zu rechnen, dasa der Zwang aich niclit
durcli ein eiuziges System von liuearen homogeneu lieliitionen aus-
driicken lasst, sondern dasa es hierzu melirerer soldier Systeme bedarf,
sodass die elementaren Yerschiebungen, welche mit den eitizelneii Sys-
temen vertrfiglich sind, iusgeaammt virtuelle Verscliiebungen sind, aber
uicht dureh ein eiuziges System bestimmt werden kiinnen.
In diesem Falle besteht der Satz in Capitel leinzeln fiir ein jedes Systfin
von Belationen, d, h. man hat fur ein jedes System von der Art wic
(11) die entsprechenden Kelationen (U) und (Ki). Die Krafie {^,2),3)
in den verschiedeneu Relationen der Art wie (12) und (13) kiinnen dai
die heactions-Krtifte hedeuten, welche den Zubehoren der einzeliu
abgesondeit betrachteten Zwangen der Art wie (11) enlsprechen,
Werden die verschiedeneu System -Gruj) pen von der Arl wie (11
(1^), (13) durcb Accente vou einaudcr uutersehiedeu, so hiiben wir
1
64 JULIUS FAUKAS.
7n^Xi Xi = 3E,' + Ai'fli/' + >-2^2i' +• •+ f^l'^ii + f^l^i +
i -\- Ai a\i + ^2 «2j -h • •+ A^i x\i -f- A*2 '^•ii +
W.;>,— r,- = §)/ + Ai'&i/ + V62/ +. .+ f^l^U + /^2'/32i' +. .
y?^/2:,• — Zi = 3/ + M'^i/ 4- W^2i' + . ■ + l^lVl/ + f^2 72i' +. .
i + At Cu + A2 <?2/ + . . + iC^l rii + 1^2 ^2i + ■ .
WO /ct ^ 0. Zugleich haben wir
fiir alle Indices X' (Anzalil dcr Accente).
III.
§ 1.) Urn zur stetigen Raumerfiillung iiber zu gehen, muss gezeigt
werden, dass der algebraische Satz von den Multiplicatoren (Math, und
NatuTw. Bericlite aus Ungaru. XVI. 7.) audi auf continuirliclie Kcirper
angewendet werden darf. In dem Falle, dass die Ausdriicke des Zwanges
aus lauter Gleichungen bestehen, hat Laghange die Methode der Multi-
plicatoren fiir die stetige Raumerfiillung ohne Giiltigkeits-Beweis in
Anwendung gebracht. IJber die Giiltigkeit derselben konnen aberZweifel
erhobeu werden. Durch die sachgeraiisse Voraussetzung naralich, dass
die virtuellen Verschiebungen differenzirbare Functionen des Ortes siud,
werden dieselben einer neuen Einschriinkung unt^rworfen. Im Alige-
raeinen verliert aber der Satz von den Multiplicatoren durch accesso-
rische Einschriinkungcn der Variablen seine Giiltigkeit.
Eiir einen cinfachen, aber characteristischen Fall werde ich die Giil-
tigkeit ableiten. Die Betrachtung dieses Falles wird geniigen, um alle
andere Falle zu iiberblicken, in dencn der Satz angewendet werden darf,
und um audi in die Art und Weise der Anwendungen allgemein ver-
werthbare Einsicht zu gewinnen.
ALLGEMEINE PRINCIPIEN PUH DIE MECHANIK DES AETHERS. 65
Die Ableitung beruht auf der Moglichkeit, der vorausgesetzten Diffe-
renzirbarkeit der Yariablen durch Einfiilirurig neuer Variablen, ver-
mittelst homogener h'nearen Gleichungen Ausdruck zu geben.
1 Die unbestimmten Veniuderlicheii §, >;, . . sollen in dem Raume
T ilberall differenzirbare Functioneii des Ortes [x, t/, z) sein, iib^rall iin
Inneren dieses Baumes der Ungleichung
(1) 4„t + j^^5_^^^| + ^,^ + 5,„ + ...>0
geniigen, und auf der Oberflache S dieses Baumes die Ungleichung
(2) X? + i¥>; + . . . ^ 0
befriedigen. Durch alle Losungen dieser Ungleichungen soil die Integral-
Ungleichung
(3) J(^A-o?+A', g + X,|+X3g+ ro„ + ...)2^^0
r
erfiillt werden. Dabei bedeuten die CoefRcienten Aq, Bq,. ., Xq, Yq,, .
stetige Punctionen, die Coefficienteu y/,, J^} ^z^ ^\>- -> -^u -^2^ ^3^
Y^,. . differenzirbare Functionen des Ortes im llaume 1\ und die Coeffi-
cienten L, M, . . stetige Functionen auf der Oberflache S dieses iiaumes.
Das Integral ist wohl bestimmt, weil Functionen des Ortes, welche in
einem Raume iiberall differenzirbar sind, nothweudig die Eigenschaft
besitzen, dass ihre nach den Coordinaten genommene parti ellen Deri-
virten in dem betreffenden Eaume stetig sind.
2 Diese Proposition kann durch die folgende ersetzt werden.
Theilen wir das Innere des Raumes T ganz bis zur Grenze S in sehr
kleine congruente Prismen durch Ebenen, welche parallel zu den Coor-
dinatenebenen errichtet werden. Die Kanten dieser Prismen sollen die
Liingen Dxy By^ Dz haben, je nachdem dieselben der ;r-oder y-oder
-cr-Axe parallel sind. Die vorkommenden Functionen des Ortes sollen sich
im Inneren des Raumes T auf die Centra [xy y, z) der Prismen beziehen,
und folgende Bezeichnungen sollen beniitzt werden :
? {x, y, z) = ^, § (a? + J)Xy y,z) = ^i, ? [x, y + By, z) = ?//,
4' [x, yyZ-^- Bz) = 4///, u. s. w.
ARCHIVES NEERLANDAlSES, SERIE II. TOME V. 5
66 JULIUS FARRAS.
Die Oberfliiche S dea Raumes T wird von den Ebenen in sehr kleine
Theile J9<r getheilt. An diesen Theilen />«■ werden die Functionen des
Ortes auf je ein nachstes Prismen-Centrura bezogen.
Nun soUen die Liingen Dx, J)^, 7h so kleiu gewiihlt werden konnen,
dass sobald dieselben noch kleiner sind, in den Centris der Prismen
zwischen den Variablen ^, vi,. . und den neuen Unbestimmten «, . . ,
welche nur mit endlichen Werthen in Betracht koinmea sollen, mit
Felilern, die unterhalb einer willkiirlich gegebenen Grenze bleiben, fol-
gende Eelationen bestehen :
•5/-r
c, t
{^)
U. 8. W.,
wo die Coefficienten a/, a/', u. s. w. mit Dx, die Coeflficienten n./, a^*\
u. s. w. mit /)//, die Coefficienten a^', /z," u. s. w. mit J)z nach Null
convcrgiren, — an der Oberfluclie S aber in den niichsten centris
(6) Z$ + jlf)^ + . . . ^ 0,
und fiir siimmtliche Losungen dieser fieUtionen :
(7) 2 (Xo ? + X, ^^ + . . .) TJt ^ 0, (7?T = J)^ Dff l)z)
Die Coefficienten A, By. ., L, M,. ., X,. . sollen dabei die in 1
aufgeziihlte Eigenschaften besitzen.
3 Es muss Multiplicatoren geben fiir die Gleichungen (5) und nicht
negative Multiplicatoren fiir die Ungleichungen (4) und ((>), so, dass
ALLOEHEINe PMSCIPIBN PilH DIE MECHAMK DES AETHEttS. 67
diese Relntionen, mit jenen MultipHcaforen veraelien und addirt, die
UngleicliuDg (7) identiscli ergebeii. Da aber in der Relotioii (7) die
Unbc3timmt«n u,, . . niciit; vorkomraen, fiLlIt der vou (5) heretammendp
Tlieil gjinzlich aua der Ideutitjit heraus. Bezcicliuen wir dalier init (p/y?
(lie uicht negativen MultipHcatoreu vou (4) und mit pDf diejeuigeii
von (6), ao habeu wir :
I (../„ I + ^, ^^' + ...)$7>r + i;(i5 + ...)(>* =
Giebt es auch andere eiiiBcliritnkende Relationeu von der Form {1)
uud (2), so haben wir
(8 ) 2 ({ S A * + -~^ S J, <p + . . . ) />r + Z ({ S /,, +
Bei unendliclier Verkleiiieruiig der Liiiigen Dx, Dg, ])z verwandeln
sich die Dilieren/^ii-QuotienteQ laut (5) in partielle Derivirte, welche
aich als iiu llaume T iiberall stetige Functionen des Ortes ergeben. Die
reclite Seite der Identitiit (8) geht in eiii wolil bestimmtes itaum-Inte-
iiral iiber, welches durch partielle Quadraturen als die Sumnie eines
Kaum- und eines Oberflilclieiiintegrals dargesteilt werdeu kaiin, wo
dann Uerivirte der Variableu $, ij, . . nicht mehr vorkommen. Der
iinken Seite der Identitat {8) muss notiiwendig dieselbc BesclwH'enlieit
ztikoininen. Wir haben also naoli Ausfiibruug der partieilen Quadra-
turen :
+ A-,(3 + A>)f+...]
68 JULIUS FAUKAS.
WO Xy (3, y die Richtungs-Cosinus der nach dem Inneren des Raumes T
gerichteten Normalen bezeichnen.
Daraus folgt, dass im liineren des Raumes T :
(10) i ^r. dr, d}\ ^ c> ^
und auf der Oberflache S dieses Raumes :
(11) \r,x-\-r,(3 + r,y = — ZMp + xZB,0 + l3xB,(p + y:EB,cp,
1 Da hier nach der Voraussetzung, die gegebenen einschriiukenden
Relationen aus lauter Ungleichungen bestanden, bedeuteu alle Multi-
plicatoren (p und p nicht negative Grossen. Wenn audi Gleichungen,
oder bloss Gleichungen unter den gegebenen einschriinkenden Relationen
vorkommen, so erleiden die ausgefiihrten Betrachtungen nur in sofern
eine Abanderung, als die Multiplicatoren der Gleichungen a priori kei-
ner Beschninkung unterworfen sind.
Wenn in dem Riiume T gewisse Kliichen fiir gewisse Functionen des
Ortes Unsttitigkeits-Oerttn* bilden, so muss dieser Umstand bei den parti-
ellen Quadraturen in Betracht gezogen werden. Insoferne aber fiir die
Unbestimmten 4, ^> • • gewohnliche Unst^tigkeit^-Pliichen vorhanden
sind, hat man fiir solche Fliichen im Allgemeinen auch einschrankende
Relationen zwischen diesen Unbestimmten. Diese Relationen beziehen
sich iiberall auf die zwei verschiedenen Wertlie, welche den Unbestimm-
ten an der einen und anderen Seite der Fliiclien zukommen. Diese Rela-
tionen miissen natiirlicli raultiplicatorisch auch in Rechnung gezogen
werden.
§ 2.) Zur stetigen Raumerfiillung scliveitend, setzen wir zugleich vor-
aus, dass Bestandtlieile unterschieden werden miissen, welche continuir-
lich denselben Raum erfiillen, aber verschiedenen Zwiingen gehorchen.
Uas Summations-Zeichen X soil sich von nun ab auf die verschiede-
nen Bcstaiidtheile beziehen, welclie in einem Korperin Betracht kom men,
ALLGEMEINE PRINCIPIKN FUR DIE MECHANIK DES AETHERS. 69
und das Summations- Zeiclien S soil sich auf die Korper bezieheu, wel-
che neben einander gruppirt das Massen-System bilden. In den einzelnen
Korpem sollen alle vorkommeuden Grossen stetige Functionen des
Ortes und der Zeit sein.
Dann hat man in der grossten AUgemeinlieit an Stelle von I (12)
indem man anstatt der dortigen Bezeichnungen tlieilweise andere be-
nutzt :
wo die Fliiclien-Integrale lediglich fiir Ergebnisse partieller Quadraturen
zu betrachten sind.
Die Ausdriicke des Zwanges fiir die l^iume t der Korper bestehen
a us homogenen liuearen Relatiouen zwisclien den Componenten der
virtuellen Yerschiebungen, Drehungen und Deformatiouen der in einem
Riiumelemente enthaltenen Massenelemente der einzelnen Bestandtheile.
Die Zwangs-Ausdriicke fiir die Oberfljichen o" der Korper bestehen aus
homogenen linearen Relationen zwischen den Componenten der virtuel-
len Verschiebungen der an einem Fliichenelemente grenzenden Massen-
elemente der einzelnen Bestandtheile.
Die Forderung, dass die Kriifte der Zwangs-Zubehiire, — jetzt
(I/>T, 3?/?T, 3Dr) und {flJj, QDfT, ^Dd), — mit geanderten Vorzei-
chen die llelationen der virtuellen Verschiebungen befriedigen sollen,
hat jetzt im AUgemeinen keinen Sinn, weil Derivirte der Componenten
der virtuellen Verschiebungen in jeuen llelationen vorkommen, und
die Componenten TUlh u. s. w. brauchen niclit derivirbare Funetionen
des Ortes zu sein, da die llaumelemente Dr nacli Willkiir gewiihlt
werdeu kiinnen. Es soil jetzt den Vectoren (3B, ^, 3) ^^^ {^y ^^ 3v)
die Eigenschaft beigelegt werden, dass dieselben mit veriinderten Vor-
zeichen die Relationen der virtuellen Verschiebungen befriedigen. Diese
Verfiigung widerspricht nicht der urspriinglichen Disposition in Capitel I:
diese und jene stimmen niimlich iiberein fiir die Gleichheit aller llaum-
elemente Dr (In den nacli der urspriinglichen Disposition gebildeten
llelationen der Kriifte (?p/^7, 0,07, ^IJ^) kann das Eliichenelement
D7 immer unterdriickt werden).
Wenn Umwandlungen zwischen verschiedenen Bestandtheilen statt-
finden, so nimmt die Masse gew isser Bestaudtheile zu, diejenige Anderer
A
70 JULIUS FARKAS.
Ill mint ab^ und folglicli gilt die sogeuaunte Coiitiuuitiitsgleichung nicht
fiir eiiieu jeden Bestaiidtheil, sondern bloss fiir gewisse Aggregate der-
selben.
IV.
§ 1 .) XJnter der Hypothese, dass die jedesmalige Lage der Coordiuateu-
Axen derart gewiihlt werdeu kaun, dass in eiuem unabhiingigen Miis-
sen-Systeme keine freien Kriifte vorhauden sind, bezeichnen wir mit
(5.r, Sy, iz) die moglichen Yerscliiebungen. So haben wir mit Hinzu-
uahme der Voraussetzung, dass in einem uuabhangigen Massen-Systenie
gar keine Unstetigkeits-niiclien vorkommen :
(1) Z I [{Lr-di) 5.' + {iy-m h + (^'^^-3) 5r] Jh ^ 0,
r
wo T einen das ganze Massen-System enthaltenden Raum bedeutet.
Die Voraussetzung, dass keine Unstetigkeits-Fliiclien vorkomineu,
beruht auf der Nothwendigkeit, dass zu einem unabliungigen Masseu-
Systeme die Grenzschichten der Korper unbedingt liinzu geziililt werden
miissen. Ziihlt man die Grenzschichten nicht zu dem Systeine, so ver-
liert dasselbe schon die Unabhiingigkeit, und es treten Druckkriifte auf
niimlich an den Fliichen, welche uunmehr als Unstetigkeits-Fliichen an
Stelle der Grenzschichten erscheinen. Ein cinfaches Beispiel liisst dies
ganz allgemein erkennen. Gesetzt, der Zwang werdc iiberall im llaume
T durch die einzige Relation
£ (./oSx + ./, ^f^ + A, 1^ + A, ^ + 7A, 5y + . . . +
ausgedriickt^.so haben wir im Raume T fiir einen jeden Bestandtheil:
ALLGKHKINt rKINCICIEN FUR DIE UKCIIANIK DKS AFTTHKUS. 71
Multiplicireu wir diese Gleicliungen mit ^xDr, "Si/Dt, Ss/Zt, addireii
uud integrireD dann dieselben mit Ausscliluss der Greuzsuliichten, so
erlialteu wir aach partiellen Quadratureii, iiidem das Summations-Zei-
cheii S im Sinne dea vorigen Capitela (§ 2) augewendet wird :
Szf\_{kx~'S) 5;r + . + . ] /Jt = 52 [(a^^x + y/, ^^^ + ■ - .\.l>v+
und folglich
Wir gelaugen zu den Auadriicken der gewiihii lichen Mechanik, wenn
wir ausser den Grenzschiclitea iioch einzelne Bestaiidtheile des unab-
hiingigeii Systemes (u. a. den Aether) ausschliessen, andere aber bei der
Bildung der iniigliehen Verschiebungeii unhewegt hissen. Der ausge-
scliiosaeiie Tbeil soil iiusseres System, der iibrige Theil iimercs System
genanut werdcn, und um nun nu den ronneln der gewiihiilicheu Mecha-
nik zu gelangeu, entnehinen wir aus deu llelatiooeii des /.waiiges des
uuabhiingigen Systemes diejenigeu, welclie iiur von Verschiebungen im
inneren Systeme abhiingen. Uiese sind entweder in ISereitschaft vorhan-
den, oder mfissen dureh Eliminationen anderer Verschiebungen mittelst
multiplicatoriscber Additionen hergostellt warden. Durch ihre Gesammt-
keit werdeii aber sitmmtliche Verschiebungen, welche im iuneren Sys-
teme iiberhaupt moglich sind, bestiramt.
Schreiben wir zum Beweisc dieser Bebauptung:
A,x'ui-\-AfIu-i-^..-\-Ai.,;u..,= Ui, Aum+Ai-iVri-Y . .-\- Ai,„u,„=U„
BA'v^+Bi■iv^-\- . . +/(;„' v„ = ¥(, ^,ii'i+-^i2*2+ - ■+-*(.< «.. ~- V:,
und betrachteu jelzt das System :
t^,'+r,' = 0, t/j'+l'/ = 0,,.
(/, 4-r, ^0, i/, + r, ^ 0,...
I Entliiilt das System implicit^ oder explicite Itelatioiien, in w
72 JULIUS FARKAS.
kein u vorkomrat, so giebt es in gleicher Anzahl Systeme von Multi-
plicatoren a' und nicht negativen Multiplicatoren \ fiir welche
Denn, wenn V^ in alien Losungen des Systems ± 0 oder = 0 ist, so
giebt es Mnltiplicatoren A' und nicht negative Multiplicatoren A, fiir
welche
woraus die behauptete Identitiit folgt.
Beim Mangel einer solchen Identitiit konnen also aus dem Systeme
Relationen in denen kein u vorkommt nicht gefolgert werden; daun
konnen die Variablen u nicht eliminirt werden.
In diesem Falle konnen die Variablen v alle denkbaren Werthe an-
nehmen. Berechnet man nrimlich aus den gegebenen Gleichungen
( {]' -\- V == 0) so viele der Grossen u, wie moglich als Functionen
der librigen und der Grossen r, und substituirt diese Functionen in den
Ungleichungen (If -\- F^O), so gehcn letztere in ein System von
Ungleichungen liber, welches mit dem ganzen urspriinglichen Systeme
aequivalent ist. Wir schreiben dieses System :
Da die Variablen n, welche in diesem System noch vorkommen, aus
demselben nicht eliminirt werden konnen, so giebt es keine nicht nega-
tiven Multiplicatoren A, bei welcheu die Summe ^ h U identisch ver-
schwinden konnte, folglich kaun zu gleicher Zeit U^ > 0, i/\ >(),...
gemacht werden (ersichtlich aus der Beweisfiihrung in I. Vj- Die Grossen
V, und liiermit die Variablen v konnen also nach Willkiir alle denkbaren
Werthe annehmen.
S Enthiilt das System implicite oder explicite Ilelationen, in welcheu
kein u vorkommt, so konnen die Variablen v alle die Werthe erhalten,
welche sich mit der Gesammtheit dieser Eelationen vertragen.
Um uns davon zu iiberzeui?en, berechnen wir wiederum aus den ere-
gebenen Gleichungen {W -\- V = 0) so viele der Grossen n wie nu'ig-
lich als Functionen der iibrigen und der Grossen v, und substituireu
diese Functionen in alien Gleichungen und IJngleicliungen. So erhalten
wir im AUgemeinen ein System von Gleichungen
[a) ri'=o, 7V=o,...
ALLGEMEINE PhlNCIPIEN FllR DIE MECHANIK DES AETHERS. 73
in welchem keine der Grossen n mehr vorkommt, unci ein System von
Ungleichungen
[fj) 6^i + ^,^o, 77,+ r,>o,...
in welchem die berechneten Variablen niclit mehr vorkommen.
Eliminiren wir nun vorliiuiiff nur eine der noch vorkommenden Ya-
riablen u, niimlich «,, aus den Ungleichungen (0), Zu diesem Zwecke
soUen die Ungleichungen, welche die Variable w, euthalten, in der Form
geschrieben werden. Fiir das Resultat der Eliminationen erhalten wir
das System :
[c) (^_7>^>0, (i,— P,^0,...
Es ist zu zeigcn, dass abge^ehen von jenen sonstigen Relationen, welche
die Variable u^ nicht enthalten, die Yariablen u.^, ?/,, . ._, t',, r^, . . alle die
Werthe erhalten konnen, welche dieses System befriedigeu. Dies ist aber
offenbar der Fall, sobald der Werth der Grcisse «j immer in der Weise
gewiihlt werden kann, das dcrselbe nicht kleiner als das gross te P uud
nicht grosser als das kleinste Q erschcint. Nun giebt es laut System {c)
keine Grossen Q, welche kleiner wiiren als die eine oder audere der
Grossen P, — folglich kann jene Bedingung immer erfidlt werden.
Da die Elimination einer zweiten Variablen u zu iihnlicher Erkennt-
niss fiihrt, u. s. w. , so ist der ausgesprocliene Satz erwiesen.
'i Diese Auseinanderaetzungen konnen kraft der Beweisfiihrung in
Capitel in. audi auf die Ausdriicke des Zwanges in einera continuirlicheu
• Massensystem angewendet werden. Wir erhalten daher durch das ange-
'deutete Verfahren in der That siimmtliche Ausdriicke fiir die Verschie-
bnngen, welche im inneren Massensystem iibcrhaupt moglich sind.
Fiir diese Verschiebungen besteht also unter der angenommeiien
Hypothese die Ungleichung III, (12), wenn dieselbe auf das iunere
System bezogen wird, uud die freieu Kriifte in derselben stammen theils
aus denjenigen Ausdriicken des completen Zwanges, w'elche ausser den
Vei'schiebungen im inneren Systeme auch von Vei'schiebungen im
71 J I) 1,1 us KARKAS.
iiussereii Systerae abliiingen, tlieils aus eveiitueller Veriinderung der
Lage der Coordinateu-Axen.
Bescliriinkeii wir uns auf diejeiiigen Yerschiebuiigen ira inneren Sy-
steme, welche bei Unbewegtheit eiues Theiles desselben moglicli siud,
so sind wir zu deu virtuellen Verschiebungen in dcm anderen Tlieile
gelangt. Jetzt enthalten die Relationeii des Zwanges und ebenso die
Relatiou III, (12) lediglich Componenten der virtuellen Verschiebungen,
d. b. jeuer elementaren Verschiebungen in einem Theile (Haupttheil)
des inneren Systems, welche bei Unbewegtheit des anderen Theiles
(Nebentheil) moglich siud. Indeni wir jetzt die Krilfte (S, §), 3) -^^"^^ i™
Sinne des Capitel III den neuen l{«lationen des Zwanges zuordnen, ver-
lieren diese Kriifte ihre anfiingliche, in IV, (1) inne gehabte Bedeutung,
und bcdeuten jetzt offenbar die Wirkungen derjenigen Zubehore (Rei-
bung u. s. w.) des Zwanges,. welche bei der gedachten Ihibewegtheit
des Ncbentheiles zur Geltung gelangen wiirden.
§ 2.) In der Mechanik des Aethers sollen innere Massensysteme nur
auf die Weise gewiihlt werden, dass die tiusseren Systeme giinzlich
ausserhalb des Ilaunies der inneren Systeme fallen, d. h. das inuere
System soli alle Restaudtheile enthalten, welche in einem Theile des
Raumes enthalten sind. Dann hat man nur auf passende Weise Aus-
driicke des Zwamjes fiir das innere System, und freie Druckknifte an
Grenzfllichen zu dctiniren.
In einfacheren Fiillen kann dabei der gauze ponderable Theil des
inneren Systems als Nebentheil gelten, also miissen bloss diejeuigen
mogliclien Storuugen des Aethers in Betracht kommcu, welche bei un-
bewegtem ponderablen Tlieile des inneren Systemes moglich sind. So
z. B. im Falle des sogenannten reinen Aethers, da nur unter der Vor-
aussetzung widerspruchsfrei entsprecliende Zwangs-Ausdriicke fiir den-
selben aufgestellt werden konnen, dass dereelbe in der Wirklichkeit
kein reincr Aether ist, sondern iibemll mit Spuren von ponderabler
Materie gemengt vorkommt.
Die Ausdriicke des Zwaniires beziehen sich der Natur der Sache j^-
miiss auf kinematische (irossen (II [, 2), welche entweder unmitt/elbar
fiir die mogliclien, beziehuugsweise virtuellen, Verschiebungen formulirt
in Anwenduug kommen, oder aber durch die moglichen, beziehungs-
weis(; virtuellen, Veriinderungen effcctiver kinematischer Gnissen be-
stimmt M'erden. Man gelangt z. B. zu dem mechanischen Bilde des
ALLGEMEINE PRINCIPIKN FUR DIE MECHANIK DES Al-rrHEIlS. 75
electro-magnetischen Kraft- Feldes ira „reiiien" Aellier, wenn man die
Voraussetzung zu Gruude legt, dass im „reiiien" Aether die Dreliungs-
Winkel der kleinsten Theile durcli virtuelle Aenderung nicht vergrossert
warden konnen.
Fiir gewisse Korper muss angenommen werdeu, dass in denselben
Theile des Aethers, welche einzeln denselben Raum ausfiillen, verscliie-
deiien Zwiingen unterworfeu sind, so dass in diesen Korpern quasi ver-
schiedene Aether-Bestandtheile enthalten sind. Ausserdem muss zuge-
geben werden, dass Umwandlungen zwischen diesen Bestaudtheilen
des Aethers vor sich gehen konnen, d. h. die Masse Einzelner mit stetiger
Abnahme in die Masse Anderer iibergehen kann.
Die Erfahrung weist darauf bin, dass die Reibung zwischen Aether
und ponderabler Materie in den Grenzschichten (Oberflachen-Reibung)
fiir die wahrnehmbaren Bewegungen nur ausserordentlich klein sein
kann. Durch diese Erfahrung ist nicht ausgeschlossen, dass sich zwi-
schen Aether und ponderabler Materie zumal innerlich (riiumlich) eine
betriichtliche Reibung oflenbart. Diese Moglichkeit muss audi in Be-
tracht gezogen werden und zwar um so mehr, als derselben audi nicht
die von Loreni'z fest gehaltene Annahme widerspricht, dass der Aether
an der wahrnehmbaren Bewegung der Korper nicht Theil nimmt.
Fiir die Ausdrvicke des Zwanges kann gar keiije erkliirende Vorstel-
lung gefunden werden, auch nicht fiir die einfachsten vorbildliclien,
wie z. B. fiir diejenige der Incompressibilitiit, — umso weniger fiir die
Ausdrucke der Zwangs-Zubehore. Diese Ausdriicke sind lediglich als
grundlegende Definitionen der mater iellen Bescliaflenheit an zu sehen.
Die Erkliirung einer Erscheinung odor einer Erscheinungs-Gruppe be-
steht dann darin, dass ein derartiges mechanisches Analogoii fiir dieselbe
construirt wird, in welchem bloss der angenommene Zwang sammt Zu-
behore in Yerbindung mit der principiellen Ungleichung IV, (1) respec-
tive III, (12) unerkliirt vorkommt, alios iibrigc aber mit logischer
Folgerichtigkeit sich aus diesen unerkliirtcn Anfiingen entwickeln liisst.
Diese sind hier als die letzten Stiitzen der Auffassung zu betrachten.
Universitiit Kolozsvar (Ungarn).
SUR l.A LOI I)K DISimnUTION J)E LA COMPOSANTE HORr/ONTAI.E
\)V MACiNKTISMK TERUESTRK EN FRANCE
PAR
£. MATHIAS.
Depuis six ans environ, j'ai entrepris, d'accord avec M. B. Baillaud,
directeur de robservatoii-e de Toulouse, Tetude detaillee de la distribu-
tion du magnetisme terrestre dans la region toulousaine. Comme M.
Mo UREA ux, dont j'ai suivi les errements, j'ai eifectue les mesures au
moyen de deux boussoles de voyage construites par Buunner; les ad-
mirables instruments qui m'ont servi appartieuuent au Laboratoire de
Physique de TEcole normale superieure et rn^avaient cte tres gracieuse-
ment pretes par M.M. Violle et Biullouin, que je prie de bien vouloir
agr^er mes sincSres remerciments.
Conformement au systeme de cartes que j'ai propose en 1897 ^), j'ai
rapporte toutes les localites h une station de reference et determine la
diflerence entre chacun des elements magnetiques mesures en unendroit
A' et Telement corresiiondant ^) de TObservatoire de Toulouse. A cet
ctfet, je determinais la difierence {X — Pare), grace 6, M. Moureaox qui
a bien voulu me communiquer tons les Elements magnetiques du Pare
St. Maur dont j'avais besoin, et en retranchant de cette difference la
difference (Toulouse — Pare) contemporaine j'obtenais la difference clier-
chee (X — Toulouse). Cette difference ^tant une fonction tres lente du
temps, on pent considerer comme comparables entre eux les nombres
obtenus S. quelques annees d 'inter valle; I'influence de Taltitude etant
') E. Mathias. Mem^ de I' Acad. d(*s Sc. de Toulouse^ 9e serie, t. IX, p. 438,
1897 et Journ. de Phys. de 1897.
*) Les elements correspondants se rapportent a des heures locales identiques.
SUR LA LOI DE DISTRIBUTION, El'C. 79
excess! vemeiit faible, il s'ensuit que les differences (A"^ — Toulouse), pour
uu element donne et un intervalle de quelques aunees, sont exclusive-
ment fonction des differences de longitude et de latitude geographiques
de Teudroit A' et de TObservatoire de Toulouse.
Soit (Along.) et (Alat.) ces differences; pour une region pen eteudue,
la difference (A'^ — Toulouse) devra pouvoir etre representee par une
relation de la forme a^ {A long.) 4"^ (A lat.), .r et y etant des constantes
numeriques couvenables.
Dans le but d'appliquer la methode precedente h la composante ho-
rizon tale, j'ai reuni 70 observations faites dans la region de Toulouse
et se d^composant ainsi: IS de M. Moureaux faites en 1895 et 1890,
4 de M. J. TiTTE, mon ancien assistant, faites en 1896, et iS de moi-
raeme obtenues en 1895, 1896 et 1899. La forraule provisoire (1), ob-
tenue par tdtonnements,
(1) A//= — (Along.) — 8(A lat.)
a permis d'eliminer 16 ') observations se rapportant h des localit<'s ano-
males. Les 54 observations restantes cornprenaient 14 observations de
M. Moureaux, 3 de M. Fitte et 37 de moi-meme; elles out fourni 54
equations a deux inconnues qui out ete resolues par la methode des
moindres carres ^) et out donne la formule (2)
(2) AH= — 1,26 (A long.) — 7,42 (A lat.)
dans laquelle AH est la difference (A' — Toulouse) pour une epoque
moyenne voisine de 1896, cette difference etant exprimee en unites de
cinquieme ordre decimal, (Along) et (Alat.) etant exjjrimes en minutes.
Le tableau suivant montre avec quelle exactitude la formule (2)
repr^nte les observations des 54 stations considerees comme regulieres:
Th. M. = Th. Moureaux, F. = riiTK, M. = MATniAs.
*) Voir la note au baB de la page 5.
*) Par M. Cauret, calculateur de I'Observatoire de Toulouse, que je remercie
de son precieux concours.
80
E.
MATRIAS.
Dcparte-
inent
Station
Along.) tA lat.)
A//
obs.
A/;
calc.
All
(.■alc.-obs.)
Observ.
[ 1 I'oix — S',n5 ~39',25 +;536 +302
—24
Th. M.
AricSge iPaniiers... — lO'.Oj— 2!r,li5;+256 +233
—23
ill.
1 aSLGirons.. +19V1..-) — 37',55'+255 +251
— 1
ill.
4 Aucb '+53',25l+ l',9.i — 71 — »1
—10
id.
:i Condom . . +6.)',9:i
+2r.l5— 222— 240
— 18
id.
fi Mirande . . . +63',95
— 5',95— 6— 37
—31
id.
7 Cologne . . . i+28',7o
+ 6',75— 100,- 86
+ 14
M.
S I'Ue-
Gcis
Jonrdain.. ;+23',25
+ 0',25— 32— 31
+ 1
id.
lIMiuvesin.. +35',1
+ 7M5-UO;— 97
+ 13
id.
10 Miradoux . . ; + U',3
+23',15 —236—220
+ 10
id.
llPlieni; +43',*
+19',95— 201— 203
— 2
id.
12Eiscle +92',4.i
+ 2',5 —153—135
+18
id.
13SI, Clar.... +ir.3
+17',3 —179'— ISO
— 1
id.
I4Toumecoupc +39',0 +14'.8 —192—159
+33
id.
15 SLGaudera. +41.',0o — 29',7;> +165 +166
+ 1
Th. M.
16Villefranche-l
de-L — lo'.lis;— 12',«5 +143'+114
—29
id.
17 Cazires-. . - '+22M — 2f,7.-) +1S7 +156
—31
r.
Haute-
18 Fronton... ;+ 4',4 !+13',85 — 105 — 109
— 4
.M.
19 Grenade... + 9',95 +10',0 — S3— 87
— 4
1-.
Garoiine
20Montastruc-
la-ConseilKre
— 7', 13
+ 6',0 — 20— 40
—20
M.
21 Montrejeau.
+.W,35
—31',15 +134+164
+30
id.
22St.Paul-sur-
1 i
Savpe . . .
+ 13',9
+ 5',05— k3— 55
—12
id.
"■"'" ■;23Vidon!ie...
+90',55— 9',45— 27i— 44
—17
id.
1 24 Catus
-f 7',6 ■+56',6 —425—429
— 4
id.
1 25 St. Gery . . .
— 7',4 +51',9 -392-376
+ 16
id.
1 26 Ageii
+51',55 +3.5',l.-i— 315^326
—11
Th. 1£.
i27N^rac
+67',0.)+3l',2."i
-307-316
— 9
id.
|23Albi
— 4r,05 +18',05
— 53l— 82
—29
id.
l29Gailkc..-,
— 26',85+17'.3.J
— 87
— 96
— 8
id.
30 Montaubau-
TJeau soleil
+ 4',25+23',75
—160
— ISl
—21
M.
31 Montaubaii-
Gare
+ 7M
+24',05
—161
-187
id.
SUR LA. LOI DB DISTRIBUTION, ETC.
SI
Departe-
ment
Station (A long.)
Tarn
et
Garonne
32 Gastelsar-
rasin
33 id.
34 Moissac. . . .
35 Aucamville .
36 Auvillars . .
37 les Barthes .
38 Beauraont-
de-Lomagne
39 Bressols . . .
40 Castel-
mayran . . .
41 Escazeaux. .
42 Esparsac . .
4^3 GrisoUes . . .
44 Labastide
St. Pierre .
45 Lafran^aise .
46 id.
47 Lavilledieu .
48 Lavit
49 Marignac . .
50 Montcch . . .
51St.Arroumex
52 St. Nicolas-
de-la-Grave
53 Valence
d'Agen. . .
5 tVillebrumier
+20',85
id.
+22',65
fl4',55
!+33',85
fl7',0
27',65
7',15
25',35
26',25
3r,35
10',25
(A lat.)
+26',05
id.
— 29',05
— 1]',15
— 27',8
~29',0
5 ,55
12',75;
13',0r)
14',35
32',05
31',6
13',0
27',65
+26',05
33',75
0',65
15',65
2r,15
25',05
13',15
17',55
13',0
18',15
30',75
31',1
25',05
2r,05
i3',4
20',65
22',75
AZf
obs.
—195
—244
—234
—106
—270
—226
A^
calc.
(calc— obs.)
145
143
217
113
163
99
117
243
260
202
169
148
-192
-207
+27',15— 234
+29',55— 281
17',85— 121
219
-219|
245
■101
249
236
151
166
218
131
169
-109
-142
244
-247
204
195
139
169
204
—234
—262
—133
—24
+25
—11
— 5
—21
—10
— 6
—23
— 1
—18
— 6
—10
—25
— 1
+13
— 2
—26
— 9
—23
3
0
+ 19
—12
Observ .
Th. M
id.
M.
F.
M.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Le tableau precedent montre que les observations des stations consi-
derees comme regulieres sont representees avec une erreur generaloinent
inferieure a 20 unites du cinquienie ordre, e'est a-dire avec une eiTeur
inferieure aux erreurs d' observation en campagne. Oinq localites seu-
lement founiissent des differences (a// calc. — A// obs.) un pen fortes
et a la limite des erreurs d'observation, ce sont: Albi, Yillefranche-de-
Lauragaais, Montrejeau, Mirande et Tournecoupe.
ARCHIVES NKERIiANDAlSES, SKRIE 11. TOMK V.
G
82
E. MATHIAS.
Le tableau suivaiit montre comment se comportment j3ar rapport a (2)
les stations eliminees '} par la formule (1) :
Departe-
ment
Station
(Along.) (A lat.)
Ariege
Gers
\
Haute -
(iaronne
1 Saverdun
2 Lectoure .
3 S*« Marie.
4 Solomiac
5 Boussens.
6 Carbon ne
7 Cadours .
8 Cox
9 Muret . . .
10 Castelnaude
Bretenoux.
1 1 Gramat ....
12 Souillac . .
laCombe-
rouger. . . .
14 Verdun-sur-
Garonne. .
Tarn j 15 Lavaur.. . .
Lot
Tarn-et-
(laronne
r
A//
(<'alc.— obs.)
Observ.
7',05
50',5.')
3 5', 05
33',5
29',25;
M/,75
24M5:
2l/,9 I
7',95
- 22',95
— 1(5',25
- r,3
22',35+237;-}-174i
18',95— 248— 204
3',0 —117— 60
ir,85— 187— 130
—25'/) +228+153
— 19V25+1S5+125
+ 7',l — 3t— 83
+ 9',1 —155— 99
— 9',05+101+ 57
+78',5 -
— 70',15:-
76',55-
+2r,0 +14',95
520
i)0l
614
104
+ 13^15-
— 21V15+ 5^15'
14V25i— 169
41.
551
-500
566
-137
122
11
—63
41
+ 51
—57
-75
—60
—49
+56
—41
34
5.1
■48
33
+47
+33
Th. M.
id.
M.
id.
id
id.
id.
id.
Th. M.
M.
id.
id.
F.
M.
Th. M
Parmi les J 5 stations du tableau precedent on trouve Castelnau-de-
Bretenoux, Comberouger et Lavaur qui donnent respectivement pour
la difference (Ai/ calc. — A^obs.) les valeurs — 34, — 33 et +33 qui
sont tout a fait comparables ft, celles d'Albi, Villefranche-de-Laura-
guais,etc. tandisque les 12 autres localites paraissent nettement anomales
comme fournissant des differences egales ou superieures en valeur ab-
solue ii 44 unites du cinquierae ordre.
La formule (2) ne represente pas seulement la distribution reguliere
*) Les stations eliminees se trouvaient d'abord au nombre de 16: une erreur
de 10' avait ete commise par megarde sur la latitude de Lannemezan (Htes.
Pyrenees) desorte que cette station ([ui est parfaitement reguliere avait ete indli-
ment consider^e comme fortement anomale.
SUR LA LOI DE DISTRIBUTION, ETC. 83
de la composante horizontale dans la region representee par les 8 depar-
teinents auxquels appartiennent les stations regulieres qui out servi u
la determiner, die s applique a toute la Frayice, abstraction faite des
anomalies bien entendu. Gnlce ^ elle, j'ai pu retrouver avec des diffe-
rences generalemeni inferieures aux erreurs d'observation la plupart des
nombres que M. Moureaux a determines dans son travail magistral sur
la carte magnetique de la France, nombres qu'il a ramenes tout recem -
ment ^ Tepoquc uniforme du 1®' Janvier 1896 *). Dans ce cas. A//,
exprim^ en unites du cinquieme ordre d&imal, a pour valeur
105. J7.,,o6— 21780,
-Hx,96 etant la composante horizontale de la station X an 1^^' Janvier
1896 donnee par M. Moureaux et 0,21780 etant la composante hori-
zontale i rObservatoire de Toulouse pour la meme date ^).
Lorsque la difference absolue des A if calcules et observes est infe-
rieure £i 30 au 35 unites du cinquieme ordre, on peut considerer la
stition X comme reguliere; si la difference absolue est superieure h. 1()
unites, on a vraisemblablemeijt affaire a une anomalie dont Timportance
est proportionnelle i\ la valeur absolue de cette difference. On peut
ainsi separer tres aisement les stations anomales des stations regulieres.
Le tableau suivant donne le resultat de cette methode apjJiquee a
dix-sept departements dont toutes les stations sont regulieres.
Les noms de stations suivis d'un ou de deux asterisques indiquent
que les observations correspondent respectivement i\ une situation magne-
tique fortement troublee ou a une perturbation magnetique.
') Til. Moureaux, Reseau magnetique de la France au l<?r Janvier 189G. —
AnnaXes du Bureau central nietereolofjiijue pour 1898.
') Obtenue en ajoutant h 0,19600, composante horizontale du Pare St. Maur au
ler Janvier 1896, le nombre 0,02180 qui est la difference (Toulouse — Pare) pour
le commencement de 1896 deduite des observations absolues faites k I'Obser-
vatoire de Toulouse.
Les cordonn^es geographiques de I'Observatoire de Toulouse sont:
Longitude = 0° 52',75 ouest.
Latitude = 43° 36',75 uord.
6*
84
E. MATHIAS.
Stations.
(A long.)
(A lat.)
H.
96
lo^ir
— 21780
Air
Ajy
Calcule ,(calc. — obs.
Belley
Bourg ....
Nantua. . .
253'.45
225',05
249',25
1. Ain.
128',75
]55',15
152',45
0,2113
0,2090
0,2095
650!
880
830
636
867
816
2. — Ardeche.
Arcis-sur- Aube . .
Bar-sur-Aube . . .
Bar-sur-Seine. . . .
Nogent-suT-Seine
Romilly-sur-Seine
St. fTulien
Carcassonne. .
Castelnaudary
Limoux
Narbonne. . . .
La Nouvelle.
Aix
Aries
Aubagne
Marseille
Le Chapus.
Jonzac. . . .
Marennes. .
3. — Aube.
160',05
195',45
175',85
121',55
135',75
157',95
295',25
277',85
270',25
293',25
293',95
279',25
0,1982
0,1999
0,2001
0,1979
0,1979
0,1990
1960
1790
1770
1990
1990
1880
1990
-1815
1783
2023
2010
1873
54/,25
29',35
45',65
93',05
94',85
4. — Aude.
23',85
17',85
33',75
25',25
35',55
0,2201 -
■f 230-
-f- 245
0,2196-
■f 180-
f 170
0,2211 -
4- 330-
-h 308
0,2207 ■
■f 290-
-t- 305
0,2218 -
-1- 400-
■f 384
5. — Bouches-du-Ehone.
-238',75
-189',75
246',35
236',15
— 4', 8 5
+ 3',55
— 18',75
— 18',35
0,2214
0,2198
0,2222
0,2221
360
200
440
430
337
213
450
434
6. — Charente-Inf^rieure.
157',25
114',45
153',55
134',45
109',45
132',95
0,2062
0,2085
0,2060
1160
930
-1180
—1195
— 957
—1179
+ 14
—13
-4-14
Privas I— 188',85|+ 67',25| 0,2151|— 270|— 261| -f 9
—30
—25
—13
—33
—20
+ 7
-j-15
—10
— 22
4-15
—16
—23
+13
--10
-- 4
—35
— 27
+ 1
k
SUR LA LOI DE DISTRIBUTION, ETC.
85
Stations.
(A long.)
(A lat.)
K
96
lo^//
-21780
A^
Calcule^
All
(calc. — obs).
Rochefort
La Rochelle
Royan
St. Jean dWugely. . .
Saints
Beaane
CMtillon-sur-Seine . .
Dijon
Is-sar-Tille
Saulieu
Semur
145',55
158',25;
148',15
117',45
125',05
140',55
153',25
120',55
0,2057
0,2046
0,2072
139',45; 0,2062
127',65 0,2069
1210
1820
1060
1160
1090
1226
1336
1081
■1182
1104
7. — C&te d'Or.
203', 7 5|
186',75;
215',45
219',95
167',75
173',25
204',65
255',75
223',75
234',55
219',65
232',35
0,2052;
0,2013
0,2037,
0,2032
0,2034
0,2027
1260
1650
1410
1460
1440
1510
1261
1662
1388
1463
1418
1505
—16
—16
—21
—22
—14
— 1
—12
+22
— 3
22
5
8. — Doubs.
Baume-les- Dames . . .
Besan^on
Montbelianl
Morteau
Pontarlier
St, Hippolyte
Die
Dieulefit
Livron*
Monteliraar
St. Rambert d'Albon
Valence.
Montbrison
Roanne*
St. Etieime*
291/,05
27r,95
321',25
309',25
293',35
-:i2r,75
224',25
218',05
231', 15
206',93
196',95
222',55
1320
1280
0,2046
0,20)0
0,2043—1350
0,2060—1180
0,2069—1090
0,2051 —1270
9. — Drome.
235',15
216',55
202',55
197',75
-201',55
205',65
68 ,55
54',45
69',95
56',65
101',15
• 78',65
0,2154
0,2164
0,2152
0,2161
0,2132
0,2141
10. — Loire.
156',15
-15 5 ',3 5
174',95
119',65
14r)',05
0,2107
0,2091
+ 110',95 0,2116
1293'
1275
]332
1145
1091
1246
240
140
260
170
460
340
212
131
264
171
496
321.
710
870
620
— 691
— 888
— 603
4-27
5
18
+35
— 1
+24
—28
— 9
— 4
— 1
—36
+16
+ 19
—18
+17
K. MATHIA^.
Cahore. .
Kigeac . .
. .!+ 0',95l+ W,7.V0,21+2|— 360— 3701
. .'— 3a',45;+ a9',6j 0,2138— 100— 39>J
, . + 4',9o;+ 67',5.-, i),^l^^\— 510— 507|
12.-
Lot-et-Gatonne.
1+ 51',55 + 35',15 0,214t;— 3*0
id. ' id. 0,21i(S— 320
+ 76',95-|- 53',»5 0,2131'— 170
+ fi7',0a|-i- 31',25 0,2147,— 310
+ «',7.)|+ t7',13, 0,2139:- 3™
13. — Pyi^n&s Otieatales.
• (18S5) .
1817)...
181H1) . . .
14)
16)
— 102',95
— 70',25
0,2211
+ 660
— 75'.9a
— 67',05
0,2210
+ 620
— 85',65
— .il',fl5
0.2231
+ 630
id.
id.
0,2231
+ 630
id.
id.
0,2230
+ 520
— 58',05
— 60',55
0,2232
+ 5+0
id.
id.
0,2231
+ 530
14. — Saone-et
.;— 170',0.->'+200',85
.]— 2O3',75+190',65
, — 169',8.-, +169',25
. — 22.i',4.V+18r,06
.'— 201',9j-i-162',85
.;— 206',0o.+177',15
15- — Deu«-S
+ 117',.W+193',15
-f 9.V,.-|5 + l.-,6',2.-j
+ U:)',."<."i+162',3.">
+10r,.V)+lS2',Oj
-i- 90',8j +lfi6',55
— 326
— .326
— 495
— 310
— 107
+ 6311
+ 593
■ "14
+ 614
+ 514!
+ 519|
+ 5191
0,2048—1300—1276
0,2060— 1180— ILjS
0,2071—1000—1012
0,2070—1080—1059
0,2082— 960— 954
0,2070-1080-1054
0,2022]— 1560
0,201.0- 1290
0.2041-1340
0,2033—11.50
0,201o!— 1380
+24
+22
+ 1S
+21
+ 6
+26
-1.5831
-1279
-1317
-1478
—1361!
SUtt LA LOI DE DISTRIBUTION, KT(\
87
Stations.
(^ long.)
(A lat.)
//.
96
lo^//
A//
A//
— 21780 Galculc (talc— obs.)
16. — Vienue.
Chtltellerault*
Louduii
Montmorillon
Poitiers (1 SSI). ...
Poitiers* (189:3)
b2 ,00
— So, 3b
— 68',55
id.
192Vt5
201/, 1^5
168',25
177',5r)
id.
119:
P' I
),
0,2027
0,:!019
0,20 1?
0,2035;— 1430- ll<0;i
0,20391—1:390—1403
1510
1590- 1621
1310- 1292.
+ 15
-31
+ 18
—27
— 13
17. — Haute Yienne.
Bellac + 25',05
Limoges 1+ 10',35 +132', 45 0,2075 — 1030
Rochechouart
37',55
St. Sulpice-Lauriere . — r,25
St. Yrieix + 14',95
150',75; 0,2062—1160
— 13:3',35 0,2076—1020
—145',S5' 0,2069—1090
+ 114',05 0,2088;— 900
1150
995
1036
1080
865
+ 10
35
16
10
+35
A cote de ces departeinents entierement reguliers ^), on en trouve 27
qui ne presentent chacun qu'une anomalie sur une moyenne de 5 a 6
stations par departenient^); le tableau suivant doune pour ces departe-
meiits presqite reguliers la coinparaison des A // observes et calcules.
Les stations anomales sont indiquees par des italiques.
(calc. — obs.)
1. — Aisne.
Chfiteau-Thierrv .... |— 117',25|-
Hir9on (1891).* ]— 157',95|-
Laon (18>)5) — 130',05|-
325,35 0,1955
377',95 0,1926
357',95 0,1930
Laon (1891) — 130',65 +35S',S5 0,1926
22301—
2520-
24S0,-
2520
2266]
2605
2492
2498
—36
— 85
— 12
+22
') II pent subsister un doute tros serieux sur Tentiere regularite de YArdrchc^
dont M. MouRKAUx n'a visite (jue le chef-lieu Privas.
*) Le departement des Vosijea fournit 2 anomalies sur un total de 14 stations.
E. MATHIAS
Le Nouviou-en-Thi^-
mche '— 139',15!+383',«j 0,1913J— 2650
St. Quentin — 110',25 +372',95 0,1915— 3fi30
Soissoiis '— 113',05 +311',95! 0,1939—2390
Vcrvira — 14.5',95 +3;2',75 0,192o]— 23S0
Villere-Cottcrets . ""'" ■ -■- - -
2670|
■262S
— a-tiri
— 25S2
Commentry*. .
f/'a««rt(*
Moiitlu90u**, .
Moulius
Lu Palisse* . .
.'— 7IV,7.
.|— 6H',I5
:— in',75
. — 130',65
Yichj* I— 118',9S
3.
- 97'i75;+338''*3j o',194oi— 2380i— 2388'
2. — Allier.
+161',30' 0,20701—10801—1101
+148',S5, 0,2075 —1030 — 072
-i-163','t5 0,206(i— 1120— 1126
+ 177',25 0,2060— 1180— 1171.
+157',4.5| 0,2076]- 1020;— 1002
969
+150',85| 0,2079,
Basses Alpes.
— 311',r5'+ 1.6',35| 0,2171)1+ 101 +
-2S.V,65+ 28',35l 0,2189 + 110+ 150
259',35'+ 20',93| 0,21941+ 160+ 172
-268',75;+ 3J',15i 0,2186+ 80[+ 78
4. — Ardennes.
-194',75:+.369',85| 0,1932
-201M5 -i-391',8.)! 0,1917
-104',85,+369',25' 0,1931
-174',83+353',25l 0,1939
-207',65!+36f,85 0,1933
-195',35l+31.7',43' 0,1917
-2.160
—2610
—2470
—2390
—2460
—2310
—2489
—2654
2491.
2401
2446
2332
- Avevron.
qne
ache-(Ie-fi.
— 36',95|+ 57',65
— 97',75+ 20',1.-)
— 67',55+ ■l..r,15
— 86',35+ 20', ■!'.■)
— 3 1.',75 + 1. 1.',S.-,
0,2134
0,2109
0,2156
0,2175
0,2151
— 41.0 —
.381
— 90 —
93
— 220 —
250
-30 —
43
- 270 —
289
+ 59
SUR LA LOI DE DISTRIBUTION, KTC.
89
Stations.
10^/7' A//
— 21780 Calcule
AH
(calc. — obs.)
Angoaleine(188H).. .
Barbezieux
Cognac
Ruffec
Brives
TuUe.,
AulfUHifon
Bonssac. .
Gueret. . .
lielves. . .
Bergerac.
Xiversac.
Nontron .
Perigaeux
liiberac..
6. — Charente.
77',85+121',63 0,2078'
96',75 +11 l',45i 0,2081
107',0:)+121/,05 0,2073
75',95;+145Vl5J 0,2065,
looo;
940,
1050
1130
999
- 918
1055
1174
7. — Correze.
— 4M5
— 17',9r>
— 51',05
92', 1 5| 0,211 0:-
98',85 0,2107,
115',65 0,2090'-
8. — Creuse.
680
710
880
678
710
993
— 42V35
— 45',75
— 25',05
+141',45
16t',35
153',15
0,2074
10 to
1160
0,2062
0,20651—1130
996
1161
-1104
9. — Dordogne.
26',45'
57',65!
39',65
48',05
45',05
83',45
69',85
74',85
91',75
115',05
0,2122
0,2117
0,2104
0,2083
95',25i 0,2101
98',05i 0,2101
560'
551
610— 628
740— 730
950— 914
770— 763
770— 812
+ 1
— S
— o
—44
0
-113
■+44
— 1
+26
+ y
—18
—10
—36
— 7
—42
10. — Gard.
AlaU |— 157',75 + 30',45| 0,2181
Nimes — 175',9i) + 13',35 0,2190
Uzfe . . . .
Le Vigan
177',25+ 24',05
— 128',75
22',75
0,2184
0,2176
30'
120
60
20
27
123
45
6
—57
+ 3
—15
+ 14
11. — Haute Garonne.
Luchon
Murel .
+ 52',25
— 7',95
49',05
9',05
0,2209
0,2 1S8
h ;Jio
- 100
—
h- 29S
- 57
—12
—43
(AloDg.) I (^. lat.i //,„
I I
— 2i7«"'Calcule
AZ/
St. Gaudena + 4V,0 J — 29',' J 11,^194+ !«()'+ 16fi -|- It
Toulouse {ISS I.) 0 0 :«,2175— So! 0 4-30
Toulouse* (lS!i:,).. , I) ! 0 ' (l,21S2 + W. 0 , — iO
Villefranclie-de-L. . . . — 15',l'5— 12',V> Il,il92 + M'' + lll| — 2fS
12.
- Gere.
Audi. . .
(.'oudoin.
Tieclouri:
Mirandfi
+ 5.r,2:)+ 1'.95 0,^17(1— so— 811 — 1
+ Ho',9''+ 2r,15jO,21.-.i'— -1--W— 2HP —10
+ O0',5.j+ 1>)V'J 0,21a-J'— 250— 204' +1-6
4- «3',95— j',9o 0,2177— 10— 371 —27
13.
- Giroiide.
Areiiclioii.
Bazas . . .
Ulaje*. . .
Ilordtuiux,
liimgon. .
LfxpaTTe .
Li bourne
LaEeole.
ISOi)
1.S9:})
+ lo7',i
+ 100','
+ 126',.
-i-118',Sj+ 73'
+ 10:i',ir, + 56
+14r,y»+101
+ 10r,55+ 77'
+ 90',i:)4- 5y,
+ 62',4:V0,
-f 4S',95 0,
+ 91',15 0,
,3 J 0,
',7.-> 0.
'fih 0,
,21U'-
,213U'-
,2006-
,2110-
,2124[-
,2090;-
75 0,21251—
fiM)— 661
480— 490
820— S;35
6S0— 694
540— 551
ssn— 93 !■
690— 704
530— 549
14. — ludre.
4',15|+178',^.->i0,20t2-
+ 23',15.-i-lSl',45 0,203S-
14',55'+191',5-'J 0,2039-
31',75-|-178',65 0,2075-
32',05 4-17S',55 0,2067-
30',9o -i-200',55 0,2031 '-
2.')',051-|-1S3',25! 0,20 141-
15. — Isiire.
-1.360!— 1322
-1400—1376
.I:j90.-14.0;3
1030,— 12S5
-UIOJ— 12Si
-1470—1449
-131.o!— 132SI
+ 38
+2 1
— l:J
-256',45+ !).3',S.->'0,213s|-
-231',65 + '.I2',65i 0,2130 -
-239',«5+117',05!o,211^-
-^OlVl-"' +H l',y.'): 0,21 I4L
600-
fitO-
SUE LA. LOI DE DISTRIBUTION, ETC.
91
Stations.
{A long.)
(A lat.) ; H,
- 21780
All
aH
Calcule (calc— obs.)
Champagnole . . .
dok
Lons-le-Saulnier .
St. Claude
it .> m
267',5o
242', 15;
2kj',;35'
-261/,45
16. — Jura.
187',85 0,2072
209',35 0,2019
183',55' 0,2073
167',45 0,208«
1060
1290
1050
920
1056
1248
105:
~ 1^
— 12
— 909 +11
17. — Landes.
Das
Mont-de-Marsan .
Morcenx
St. Martin-de-IIiux
St. Sever
150',55
117',85
142',95
163',55
121',55
+
6',25 0,2150
16V25 0,2154
25',25' 0,2140
l',75j 0,2161
8',65| 0,2158
280
240
380
170
200
236
269
367
192
217
H-4t
-29
+ 13
—22
—17
18. — Loir-et-Cher.
Blois (1S91) + 8',35 +23S',25 0,2001
Li Motte-Beuvron . . ;— 33',55,+238',65 0/2006
Homorantin — 16',55 +221', 15 0,2013
Vendonie ,+ 23',45 +250',55 0,1995
-1770
1720
-1650
-1830
■1778
1728
1641
-188s
- 8
— S
+ «
—58
Marvejols
Mende.. .
nUe/orL
19. — Lozere.
— 109',85'
12r,75
00 ,7o
0 l',lo
— 148',05;+ 50',05
0,2150
0,2150
0,2151
280|-
280-
240;
277
218
185
— 3
—32
00
Bologne*
Bourbonne les- Bains .
Chaumont (1884). . .
Chaumont(l891). . .
Joinville-sur-Mame**
Langres
St. Dizier
Wassy
20. — Haute Marne.
-220',35+275',75' 0,2001
-258',25+260s45 0,2014
220V35 +269',55; 0,2005
id. id. ' 0,2005
-22r,25 +290',25' 0,19SS
-23l',95|+254',95| 0,2013
-210',65+302',75 0,198 t
-208',43+292',95' 0,1986
—1770
—1640
—1730
—1730
—1900
—1650
— 1940
—1920
—1768
—1607
—1722
—1722
—1875
—1599
—1981
—1911
— 2
—33
-- 8
— 8
— 25
—51
— 41
+ 9
'.i long.i ■ ,i lat.j ff„
10-.// A// ■ A//
— 21780 Calcule (talc— ofe
21. — Majenne.
C/iul'-att-aoHli^r f 12S',fi5 +253',15 0,1979 -
Laval* (ISs-,) -\-\:it' ,ST> +i^r fiTt 0,l9t!l-
Uval {l-^S!)) -l-l:}.3',75 -f-2fiS',35 U,l9t!J--
Majenne +123',75-|-281',35 0,1956 -
22. — Sarthe.
La Flk-lic.
Mainers . . . ,
U Mans (IS
Sahle
St. Calais . .
If 92',3o-!-2U',i:> 0,li>s;i-
'-j- (i6VlJ+2Sl',r: 0,1901-
-|- 7fi'o.J+2fl^',|.:. 0,1975-
-{-10'>,7d'-|-25l-',0j, ",19S2-
1+ ■1.3',o.);-|-258',Sd;0,19S2-
-I!I90
-20311
—1-9
iUd-
-2153
— 1.1
i\W-
-21.iO,
— 19
2220,-
-2243,
—23
isyii;-
-11)2!>1
—39
217(1-
-2191
—21
2(i;to -
-2011
— H
100(1-
-2021
—61
23. — Haute Savoie.
Annecy I— 279',35]+137',15] 0,2]08|
IJomieville ,— 2fl7',8r)!4-US',().">' 0,2101.|
- 700;~ 665
.1 — »"( jO.)]-}- 1*3 ,if->, UjSiui' — TiOi-^ 723
t;iiamomx - ;t2:/,lJ:-i-l:JS',6J 0,2113— 050— 619
pyia-fl'-fJiaiu', '— 307',l..->-)-106',95 0,2100— 780,— ^ijl
St. Julieu —277',S5J+151',85' 0,2098- SCO,—
24.
Tarn.
Albi . . .
('astrcji .
.— ■U',05|-|- 18',05| 0,21721— 60]
. — |.6',35'— 0',1-') 0,218S + 100'
.[— 26',S5-|- 17',35 0,21(59— 90J
.'— 21Vl5|-i- 5',U' 0,2173— 50|
"'h-Ciimle.. .:-]-131.',65
l+i.-.s^i.-.
sur-Yon...!-i-173 95
d'Oloniie, 1+191,35
!5. — Vendee.
+ 170',7o' 0,2039
-\-\7\',M> 0,2033
4- 183', 15 0,2022
-|-173',65 0,2020
+35
+ 17
+ 31
13901- 1136|
11.50 — 1-I-70J
— 1560—1580;
1520|~1533|
20. — Vosges.
-316',75'+275',65l0,2015|—]fi30j— 16161
SUE LA LOI DE DISTRIBUTION, ETC.
93
Stations.
(A long.)
(A lat.)
10^/7
A//
^96 — 21780,Calcule
AH
(calc— obs.)
Bu9sang
Charines
Contrexeville
Damey
Epinal
Gerardmer
Miiecourt
Neafch&teau
Plombieres
Bemiremont
St. Die
Si. Maurice {\Sn) . .
Yittel
824/, 15
290',85
265',75
276',05
298',4o
324/,85
-280',05
253',75
-3()1',25
309M5
329',95
322',05
-26S',95
— 256',35
— 286',45
— 274',05
— 267',75
273',95
267',95
— 28r,15
— 285V35
~26r,25
264/,45
279^,75
254,55'
+275 ,55'
0,2023
0,2004
0,2010
0,2012
0,2014
0,2021
0,2003
0,1995
0,2021
0,2021
0,2015
0,2022
0,2010
—1550
—1740
—1680
—1660
—1640
—1570
—1750
—1830
—1570
—1570
—1630
— 1560
— 16S0
—1493
—1759
—1698
—1639
—1656
—1579
—1733
—1797
—1559
—1572
—1660
—1483
—1707
+57
—19
—18
+21
—16
— 9
+ 17
33
11
— 2
—30
+ 77
-27
27. — Yonne.
Auxerre
Avallon
Joigny
Naits-sous-Ravieres. .
Sens
Tonnerre
Tilleneave-rArche-
veque* — 125',75
127',35
147',35
116',25
164',95
108',15
-150',95
250',25
233',35
26l',45
247',05
274',95
254',45
0,2007
0,2023,
0,2000
0,2018
0,1988
0,2013
+277',45 0,1989
—1710
—1550
—1/80
— IbOO
—1900
—1650
—1890
1696
15451
1793
1625
1904
1696
—1899
+14
— ;j
—13
—25
— 4
—46
— 9
Le total general des d^partemeuts entierement ou presque entiereraent
reguliers est done de 44, presentant 19H stations regulieres contre 28
anomalies; si Ton y joint le Tam-et-Garoune, d'apres mes propres me-
sures, on pent considerer c^ue I'aire de la distribution reguliere de la
composante horizontale depasse notablernent la raoitie de la surface dela
France, cett^ aire de distribution reguliere etant en tres grande partie
situee au sud du 47« parallelle.
Par contre, il est des departements entiereraent ou presque entiere-
ment anomaux; c'est le cas du Fhihlere, des Cdfes-du-Nord, de Vllle-
e.i' Vilaiiie, de la Ma^iche, du Cahmlos, de V/^Jiire, de VKure-H-Loir, de
la Seine- Inferieure, du Pas-d-e-Calais, du Nordy du Puij-de-Doiney du
Caiiful et de la Haute- Loir f.
94 E. HATHTAS.
Coinme un assez grand iioinbre de ces departements auomaux sont
liiDitrophcs de di'parteineuts reguliers ou presque r^guliere, il s'eusuil
que I'iiiiomalie de ces departemeuta est bien r&tle et u'est pas due ii
uue inauffisaiice de In I'onnale (2). O'ailleurs, ces d^]>arteniciits font
purtie d'auomulies sigiialiles depuis longtenips, cellc du plateau central
{Pit^-de-Dome, Caulal, Haule-Loire), celle de la Bretagne et la grandi;
nnomalie du bassin de Paris deeouverte eii Isyw par M. Mulukauk cl
qui se nuitiifeste particulieremeut eu Normandie et dans les departe-
inents du Nord el du Pas-de- Calais.
II est assez curicux de voir que rensemble des (Upartements de la
.ifa^tt/iiie, de la Sarlhe et du Li/ii-et-Cher forme une aire reguliere qui
limite au sud-ouest Panoinalie du bassiu de Paris et qui penetre comme
un coin entre I'auouialie de la Breiague et celle de ta Normandie, A
cette bande reguliere ajipartieuiieut encore les arrondissemeuts de t'ou-
geres et de Vitre (dans \' llle-et-Vilaiiie) qui obeissent il la formule {%).
II eat interessant de voir, dans dea regions entieremeut anomales, df
veritables ilots reguliers; c'est ainsi que, dans le Morbihan, la region
qui compreud Auray, Groix, Vannes, Belle-Isle, Quiberon, Questembert
est parfaitement reguliere et s'lJtend vraisernblablemcut daua la Loire
In/Jrieure jUB<\vi''k S'. Nazaire, a reinboucliure de la Loire:
(A lat.)
-217t<U
A^ A//
calc. (I'ali'. — ok
Auray
He de Groix . . . .
Gmllae
Jtitisdin
Lorient*(lS!)3).
/,««V/,i'ns9G)..
le-lsle;
ISSS).
1893) .
S88). .
SSII) . .
Tt
1893)
+267',1
-i-294',2
+236',6
-i-24.0',2
+2S9',l
+2S9',7
+276',!!
+2:J0',9
id.
+2tii',9
-|-231.',-1
-I-274VI
+24 1-'
+241'
+259'
+260'
+2 18'
+249'
+224'
+259'
+259'
+266'
+266'
+244'
+232'
,05
,25: 0,19(!2|
' 0,1962|
0,1969
0,19fiS-
l),1960-
0,191.2-
0,197.V
0,1 9C»!
0,19651-
0,1911-
0,1915-
0,!970i-
-21601-
-2160|-
-2090:-
-2100J-
-2180-
-23fifl'-
-2080 -
-2090-
-2130:-
-2370-
-2330 -
-2080-
-2090 -
-2149
-2164
-2223i
-22361
-22111
-2213
-2013
-2212
-2214:
-2312]
-2313,
-20901
-20671
-l;J3
-lae
- 31
-in
8UR LA LOT DE DISTRIBUTION, ETC.
95
Stations.
(A long.) (A lat.)
Vannes (1893) .
+27i',2r)
-|-252',75
+28r,8:) 0,1965— 2130
243',65 0,1965—2130
—2126; + 4
Loire-Inferieure.
Ancenis
Gkdfmubriavt. . . .
.Vtf«/>*(18S4)....
iVa////?*('lSS5)
i\^a;//^*(1896)
~158',55'+225',55 0,1989—1890'
— 170',75 +246',15| 0,1978 —2000
— 1S0',95|+217',95| 0,1999 —1790
id. id. 0,1998—1800'
id. id. '0,1987—1910
Pamhoeuf (1S93). . . +209',55 +220VI'5 0,1979 —1990
Paimho^uf {YH^i\) . . . +208',35 4-220',25 0,1997—1810
Poniic lH-213',25 4-210',05 0,1996—1820
8t. Xazaire
+220',35+2l9',45 0,1987
1910
1873
+ 17
2364
364
1845
00
1845
15
1845
—
h 65
1900
—
h 90
1896
86
1827
— 7
1906
—
h 4
// neynhle done bieu qu^ou dolve conmlerer les cmoMalies de la cornpo-
mnle horizontah comme se projefaut sur un fond regulier dont hidisfri-
hnfion eat dounee imr Ja for mule (2).
Toutefois cette forraule, si satisfaisante en ce sens qu'elle demontre li
la fois Tadinirable regularite des inesures de M. Mour?:aux et la preci-
sion des mesures faites dans la region de Toulouse, n'est pas definitive,
car les differences entre les nombres calcules et observes sont negatives
dans Vouesf et dans le 7iord de la France et positives dans Vest et le
itud-est\ les valeurs absolues des coefficients de (A long.) et de (A lat.)
sont done l^gerement trop grandes.
Le calcul des corrections a apporter t\ ces coefficients sera fait par les
moindres carr^s en utilisaut 400 stations regulieres, visitees par M.
MouREAUX ou moi-meine, et appartenant t\ toutes les regions de la
France. C'est la fonnule ainsi obtenue qui permettra le triage definitif
des stations regulieres et anomales et donnera, en grandeur et en sigue,
la valeur des anomalies pour la coniposante horizontale. On pourra,
alors seulement, poser relativement ^ la Constance et {\ Tintensite des
anomalies de la coraposante horizontale dans le temps , des problemes
qui devroiit etre resolus ulterieuremeut.
UBKR DIE MOGLinHKEIT EINER EI.EKTROMAGNF.TISCHEN
BEGnuNnUNfi liFAX MECnANIK
W. WIEK.
HeiT H. A, LoRENT?. hat vor kurzem (Koniiikl. Aknd. v. Wctenacli.
te Amsterdam 31 Miirz 1900) die Gravitation auf elektrostatische An-
ziehuDgcn Kwisclien den aus loneu besteheudeii Elemenfceti eines Kiir-
iiriick zu fulireii gesucht. Er macht zu diesem Zweck die ADiialirue,
lie Aiizieliung zwiachen positiver und negativer Elektrizitiit die
ssung zwischen gleichiiamigen Elektrizitsiteu (iberwiegt, Icli bin
gH angeregt worden, Betraclituugen uber denselben Gegenstand zu
jiitlieheo, die ich schoii vor liiugerer Zeit aiigestellt habe, wobei
dessen iiber den LoREN'r/'schen Staiidpunkt noch hiiiaus gehe.
ist Kweifelloa einc der wicbtigaten Aufgaben der theoretischen
k die beiden zuniichst. vollaljlndig isolirten Gebiete der mechani-
und elektroraagnetisclien Erscheiuungen mit eitiander zu ver-
en und die fiir jedea gelteiiden Differcntialgleichuagen ana einer
naamen Gruudlage nbzuleiten. Maxwell und Thomson und
liesseiid Bol'iv.mann und Hertz baben den zuniichst siclierlich
jemiiasen Weg eingeseldagen, die Mechanik ala Grundlage zu
n und aus ihr die MAXivKi.L'schen Gleichungen abzuleiten. Zahl-
; Analogieen, die zwisclieu elektrodynamiacben und liydrodjTiami-
sowie elastischen Vorgiingen beatehn, schienen iramer wieder auf
1 Weg hinzHweisen. Die HKiira'sche Mechanik scheint mic ilirer
n Anlage nach dafiir ersonnen zu scin nicht nur die meebanischeii
m auch die elektromagnetischen Erscheinungen zu amspanuen.
eine mechaniscbe Ableitung der Maxwell' scben Elektrodynainik
ch ist, hat Maxwell bekanntlich selbat gezeigt.
ilBER DIE MOGLTCHKEIT KIKKR RLEKTllOMAC.NETISCHEN, U.S. W. 97
Diese Untersueliuiigeii habeii zweifellos das grosse Verdienst, nach-
gi^wiesen zu haben, (lass beideii Gebieten etwas gemeiiischaftliches zu
Gninde liegeu muss, uiul dass die gegenwiirtige Treniiung iiicht in der
Xatur der Sache begn'indet ist. Andererseits Jiber scheiiit inir aus dieseii
Botrachtungeu mit Siclierheit hervor zu gehen, dass das System unserer
bisherigen Mechanik zur l)ai*stellung der elektro magnet iscbeuVorgiinge
uiigeeignet ist.
Nieraals wird man die complizirten mecbaniscben Modelle, die den
fiirspezielle tecbnisclie Zwecke ersonnenen Maschinen nacbgebildet sind,
als eiii endgiiltig befriedigendes Bild fiir die innere Zusammensetzung
des Aethers auerkennen.
Ob die HKRiv/scbe Mechanik, deren Auf ban in der Tbat fiir die Auf-
nahme sehr allgemeiner kinematischer Zusammenhiinge besonders geeig-
iiet ist, zweckmiissigeres leistet, muss dahingestellt bleiben. Vorliiufig
hat sie auch uicht die allereinfachsten Vorffiinue, die ausserhalb der
Kinematik liegeu, darzustelleu A^ermoclit.
Viel aussichtsvoller als Grundlage fiir weitere tlieoretische Arbeit,
scheint mir der umgekehrte Versueh zu sein, die elektromagnetischen
Gruudgleichungen als die Allgemeinereu anzusehn, aus denen die me-
chanischen zu folgern sind.
Die eigentliehe Grundlage wiirde der Begrill' der elektrischen und
magnetiselien Polarisation im freien Aether bilden, die durch die Max-
WEi.L'schen Ditf'erentialgleichungen mit einauder zusammenhangen. Wie
these Gleichungen am besten aus den Thatsachen abgeleitet werden
konnen, ist eine Frage mit der wir uns bier nicht zu beschiiftigen
ha ben.
Nennen wir A', 1', Z die Componenten der elektrischen, 7^, Jf, N die
der magnetischen Polarisation, // die reziproke Lichtgeschwindigkeit
x, y, z die rechtwinkligen Coordinateu, so haben wir
f>X c>3f ^N i^L dZ (>r
df. dz dij ^ df t^y dz
^ iV. "" TV (V ^ iH ~ dz c>.r
df, df/ (>./; " (V i\r c>y
Als Int^grationsrestanten ergeben sich hieraus das elektrisclie und
ARCinVES N^BRLANDAISES, SEttlE IT. TOME V. ^7
98 . W. WTES*.
magnetische Quantum, weim wir die Gleichungen 1) bezlehentlich nach
X, ll\ z differenziren und addiren. Es ist dauu niimlich
H\^x^ ^y^ ^z) ' H\bx^ by^ ^z)
also
^ ^x ' ^y ^z ' ^x ^ ^y ^z
wo q und 7ti von der Zeit unabhangig, also zeitlich und veiiinderlicbe
Quanten sind.
Y Y Z
Multiplizirt man die erste lleihe der Gleichungen 1) mit ~, — , — ,
die zweite mit — -, -- , t~, und addirt sie sammtlicli, so erhalt man
4^ 47r 47r
nach partieller Integration iiber einen geschlossenen Kaum, dessen Ober-
fliichennormale n und Oberflilchenelement dS sein moge, den Satz
3) l-~\\ fdxdy dz{X^ -\- Y^ + Z^ + I? + 3/2 +iV^2)
=jdS[{YN—ZM)cojf{x?i) + {ZL—XN)cos{ny)+{XM—Y£)cos{?iz)']
Verschwinden an der Oberflache entweder A', Y, Z oder Z, My N so
haben wir
Den linksstehenden, iiber einen genii gend grossen Eaum suromirt
iramer constant bleibenden Ausdruck, nennen wir die elektromagnetischc
Energie.
Wir machen nun die Annahme, dass die mechanischen Vorgiinge
auch elektromagnetischer Natur sind, sich also aus den betrachteten
Gmndlagen entwickeln lassen.
Wir nehmen hicrfiir zunachst an, dass das als Mat^rie bezeichnete
Substrat aus positiven und negativen elektrischen Quanten zusammen-
gesetzt ist und zwar aus solchen Elementarquanten, die wir einfach als
Convergenzpunkte elektrischer Kraftlinien anzusehen haben.
iiBER DIE MOGLICHKEIT EINER ELEKTttOMAGNETlSCHEN, U. S. W. 99
Wir miissen indessen eiiiera solclien Elemeiitarquantum eine gewisse
Ausdehnuiig beilegeii^ well sonst der hierdurch repnisentirte Energie-
vorrath unendlieli gross im Vergleicli mit dem Quantum selbst wiire.
Da die ganze Materie sicli aus diesen Quauteu auf bauen soil, so miissen
diese so klein angenommen werden, dass die Atomgewichte ganze Yiel-
fache derselben sind. Das positive Elementarquantum ist ferner alsdurch
eine gewisse kleine Strecke vom uegativen entfernt anzuselm.
Dass die Materie aus solclien Dipolen sich zusammensetzt, ist kaum
eine besondere Annahme, sondern wohl von alien Physikern gegen war-
tig zugegeben. Bisher nahm man nun ausserdem noch ponderable Sub-
stanz an, die wir mit diesen Qnanten identificiren wollen.
Die Aussage, dass sowohl die Materie als die Elektrizitiit atomistisch
aufgebnut ist, ist nach unserer hier vertretenen Anschauung gleicli be-
deutend.
Der Aether selbst ist nach dem Vorgange von Lorentz als ruhend
anzusehen. Ortsveriinderungen konnen nur bei den elektrischen Quan-
ten vorkommen, von einer Bew^egung des Aethers zu sprechen wiirde
iiach dem hier zu verfolgenden Grundsatz keinen Sinn liaben.
Alle Ki-iifte sind auf die bekannten elektromagnetischen, im Sinne
Maxwell's also auf Spannungen im Aether zuriickzufiihren, obwohl der
der Elastizitiitslehre entnommene Begriff kaum noch bedeutungs-
voll ist.
Bei kleinen Geschwiudigkeiten der bewegten Quanten sind es elek-
trostatische Krafte die zwischen den Quanten wirksam sind.
Ob eine Zuriickfuhrung der Molekularkriifte auf solche Kriifte mog-
lich ist, muss zunilchst dahingestellt bleiben. Klar ist nur, dass man
durch verschiedene Gruppirungen von positiven und negativen Quan-
ten in verschiedenen Entfernungen sehr complizirte Wirkungen erhal-
ten kann. Durch diese Annahme wiirde man die Schwierigkeitverringern,
welche der MiCHELSON'sche Interferenzversuch der Theorie ruhenden
Aethers bisher gemacht hat.
Herr H. A. Loreni'z hat darauf aufmerksam gemacht ( Versuch einer
Theorie der elektromagnetischen Erscheinungen in bewegten Korperu
Leiden 1895), dass die Liinge eines Korpers in der llichtung der Erd-
bewegung durch die Geschwindigkeit v dieser Bewegung im Verhiiltniss
VI — A^v^ verkiirzt wird, wenn die Molekularkriifte durch elektrosta-
tische Knifte ersetzt werden konnen.
Damit wiire das MiciiELSoN^sche Ergebniss erkliirt, wenn man von der
7*
J
100 W. WIEN.
Molckularbeweguug selbst Abstand nehmen kaun. Wie weit dies zu-
trilft muss durcli gastheoretische Untersucliungcii gezeigfc werden.
Fiir die Erkliirung der Gravitation miissen wir, wie Loremv. aus-
einander gesetzt hat, zwei verschiedene Arten elektrischer Polarisationen
annehmen. Jede geniigt fiir sieh den MAXWKLLVlien Gleicliungcfii.
Ausserdeni ist bei statischem Felde
d,r c»// Oz
und die Energie
,i///-*''-Cg)+C^)+(»
V
M-schwindet $ oder— an der Oberfliiche des Raumes, so ist die Energie
= — ^ j j J (i^f^if/d::(pA:p.
Nun 1st nach 2) AcJ) = — 4t^, $ = I j j , also ist das
Integral
f [ f f f [cc (Ijcdt/dz dx dy dz'
Befindeu sicli in der Entfernung r zwei gleichnamige Quanten
e.=^qdxdjfdz
e = c dx di/ dz
so ist die Energie
r
5) _=_J-rf.;
diese Energie ist durch Arbeitsleistung hervorgebracht gegen cine zwi-
schen den Quanten wirkende abstossende Kraft im Betrage von
iiBER DIE m6(JL1('.HKKIT EINEtt ELEKTROMAGNETISCHEN, U. S. W. 10 I
Hieitlurch ist die zwischen zwei Quanten wirkencle Kraft definirt.
Dies Gesetz muss fiir jede der beideii Polarisationen gelteii.
Treten positive und negative Quanten in Wechselwirkung, so ist die
LoRENTz'sche Annahme die, dass die dann auftretende auziehende Knift
ill einern bestimmten Verhaltniss grosser ist, als die abstossende zwischen
gleichnaraigen. Auf grossere Eutfernungen wirken die Dipole so, als ob
das positive und negative Quantum an derselben Stelle liige. Also erhalt
man durch die Gesammtwirkung der negativen und positiven Quanten
auf einen zweiten Dipol einen Ueberschuss in der Anziehung.
Diese Erkliirung der Gravitation hat die unmittelbare Consequenz,
dass ihre Storungen sich niit Lichtgeschwindigkeit ausbreiten und sie
selbst eine Modification durch die Bewegung der sich anziehenden Kor-
jjer erfahren muss. Lorentc hat untersucht, ob diese Modificationen
der Gravitation die Anomalien in der Bewegung des Merkur erklaren
koniien, hat indessen ein negatives Resul tat gefunden. Einzelne Astrono-
raeu haben fiir die Ausbreitung der Gravitation eine grossere Geschwindig-
keit als die Lichtgeschwindigkeit annehmen zu miissen geglaubt. Von
einer Ausbreitungsgeschwindigkeit der Gravitation selbst, als einer sta-
tischen Kraft, kann man indessen nicht sprechen.
Dies wilre nur dann sinngefniiss, wenn man die Gravitation stark en
oder schwiichen und dann die Ausbreitunggeschwindigkeit der hierdurch
hervorgerufenen Storungen beobachten konnte.
Da aber die Gravitation iminer unveriinderlich wirkt, so konnen nur
die ausserordentlich kleinen Aenderuiigen in Frage kommen, welche
durch die Bewegung liervorgerufen werden, die wie Lorentz gezeigt
hat, von zweiter Ordnung sind.
Die Triigheit der Materie, welche neben der Gravitation die zweite
unabhiingige Definition der Masse giebt, liisst sich oliue weitere IIjpo-
thesen aus dem bereits vielfach benutzten Begriff der elektromagneti-
schen Triigheit folgern.
Das elektrische Elementarquantum denken wir uns als einen elek-
trisirten Punkt. Die von einem solchen bewegten Punkt ausgehenden
Kiiifte und Polarisationen sind von Heavisidk (Electrical papers Band
II) abgeleitet.
Da sich immer gleich grosse positive und negative Quanten zusammen
bewegen, so heben sich, in einer Entfernung die gross gegen ihren Ab-
standT ist, die von ihnen ausgehenden Kriifte, abgeschn von der oben
besprochenen Gravitation, und die Polarisationen auf. Doch nelimen
^
102 W. WIEN.
wir im folgenden die Ausdehnung der Quaiiten selbst so klein gegeii
ihren Abstand an, dass die Energie jedes einzelnen so gross ist, als ob
das zweite nicht vorhanden ware;
Nach einer Berechnung von Srarle (Phil. Mag. 44 S. 340 ISO 7)
gehen dieselben Polarisatioiien von einem Ellipsoid aus, das in der
Eichtung seiner Axe a init der Geschwindigkeit v bewegt wird, desseu
andere beiden Axon - , -—- sind, and das dieselbe Laduns^ auf sei-
ner Oberfljiche tragt. Das Verhiiltniss der Axen hiingt daher von cler
Geschwindigkeit ab.
Die Energie eines solchen Ellipsoids ist nach Searle
^•=£0+5 -^'4
Das Ellipsoid mit denselben Axen hat im Zustand der Ruhe die
Energie
^ ^^ V\ — A^v' . ^
\L = r arc BUI Ax\
2a A V
Nun darf naturgemiiss S, die Energie des ruhenden Ellipsoids die
Geschwindigkeit v nicht enthalten.
Es ist also, da e unveranderlich ist, a variabel
- e^arcsmAv>V\ — A^v'^
2a =
Av^l
VI — A'^v^arc/fiuAp
oder durch die Eeihenentwickelung
7) i;=^{l + ^•i2y2_|_ J6 ./4^,4 )
Die durch die Bewegung hervorgebrachte Energie vermehruug ist
also in erster Niiherung
- Vt A" v^ = —c"
o 2
also die triige Masse /» = ^ S A'^.
ilBBR DIE HOOUCHKEIT EINER ELEKTRUUAGNtn'lSCHEN, U.S.W. 103
Hieriiach wiire die durch Tiagheit definirte Masse nur bei kleinen
Geschwindigkeiten constauL uiid wiirde mit griisser werdender Gescliwin"
keit zunehmeu. l)a die Tniglieit der Anzahl der Quanteii, aus deaen
fich ein Kurper zusamrnensetzt, projwrtional ist, ebeuso die von diesem
Kor])er ausgehende Gravitation, so folgt, dass die durch die Triigheit
delinirte Masse der diircli die Gravitatiou bcstinimten proportional seiii
muss. Lassen wir einen Kiirper, dessen Masse m ^ 3 *£ A^ ist, bis in die
Eutfernuug r von eiuem Kiirper von der Masse M snziehen, so ist der
elektromaguetische Energievorrath der Gravitation um den Betrag
r
vermindert, wo e die GravitAtionsconstaute bezeichnet.
Diese Energie ist zar Herstellung der Geschwindigkeit e in Bewe-
gungsenergie verwandelt. Wir haben also
|(S^.,Mi + ^-'V....H,tff*
Oder da r ^ 3- ist
^o'=^'-ii-(sy)
Hierfiir iiisat sicli schreiben
Wurden sich die Massen M und >tc nacli dein WKBUH'scbcn Gesi
anziehen, so hiitte man
Muitipliziren wir mit — oud iutegriren so haben wir
t\dlJ r L !J W J'
104 \V, WIEN.
wobei die iiitegrationscoustaiite so bestimint ist, dass derJiorper in
unendlicher Eiitfernung in llulie ist.
Sclireiben wir diese Gleiehuug.
K^;y('+ •"':')=
r
so stimmt dieselbe bis auf den Faktor j t; statt 1 mit der Gleichung 9)
iiberein. Durcli die Beriicksichtiffung der zweiten Niilienms: fiir die
Triigheit erhalten wir also anniihernd dieselbe Wirkung zwischen den
beiden Massen, als wenn die Massen selbst unveriinderlich wiiren, dafiir
aber anstatt des NKWTON'schen das Wi:BER'sche Gesetz gel ten wiirde.
Bekanntlich ist das WEHEii'sche Gesetz init gewissem Erfolg auf die
Theorie der Merkurbewegu ng angewandt worden.
Eine genaiie Priifung dieser Untersueliungen und Erweiterung durch
Anwendung auf andere schnelUaiifende llinimelskorper wiirde iins zu
einer Yergleichung unserer Ergebnisse mit der Erfiihrung fiihren. Docli
ist hierbei zu beriicksichtigen, dass neue Glieder gleicher Ordnung durch
die Bewcgung in geknimmter Balm hinzukommen. Die Eeclmung
wiire daher noch fiir einen in elliptischer Bahn sicli bcwegenden Kor])er
zu erganzen.
So grosse Geschwiudigkeiten, wie sie niitig sind damit das Quadrat
der Geschwindigkeit mit dem der rcziproken Lichtgescliwindigkeit mul-
tiplieirt, nicht zu klein wird, haben wir nur bei den Kathodenstrahlen.
Die schncllsten, bisher erzeugten Strahlen haben \ Lichtgeschwiu-
digkeit. Ilier wiire die scheinbare Zunahme der Masse etwa 7 ^/qJ
die geringste Geschwindigkeit ist ^^ Licht geschwindigkeit (Vgl. Lknaed
Wien. Bcr. Okt. 1^99)^ die entsprechende Zunahme der Masse betriige
hier nur 0^07 %. Eine Vergrusseruug der Masse im \^».rgleich zur elek-
trischen Ladung bei Kathodenstrahlen grosser Geschwindigkeit ist in
der That in den LENAiin'schen Beobachtungen enthalten. (Wied. Ann.
64 S. 287 1S9S u. a. a. 0). Doch sind die von Lenard gefundenen
Unterschiede viel zu gross um ihre Erkliirung nur in der elektromag-
netischen Tnigheit zu linden.
Indessen sind diese qu an titativen Messungeu noch nicht alsendgiltig
auzusehn.
Beschhinken wir uns auf kleine (Jeschwindigkeilen, so haben wir fiir
die Bewegungsenergie deuselben Ausdruck, den die Mechanik fiir die
UBKR DIK MciGLlCHKKlT EINEIl KLEKTIIOMAGNETISCUKN, IJ. S. W. 105
lebeudige Kraft aufstellt. Die Grosse der Beschleuniguug liisst sich
aber niclit oline Wei teres hier aus ableiten.
Die Beschleuuiguiig setzt eine Vertinderlichkeit der Geschwindigkeit
voraus. Die Ausdriicke f 'iir die elektromaguetiache Eiiergie sind aber
nur unter der Yoraussetzuug eines von der Zeit unabhiingigen Wertes
der Geschwindigkeit abgeleitet.
Fiir veriiuderliche Geschwindigkeit ist das Problem eines bewegten
eleklrischen Quantums strenge bisher nicht gelcist worden.
Doch konnen wir aus den MAXWELL'schenGleichungeneinKriterium
iiber die Grosse des Fehlers gewinnen, den wir machen, wenn wir die
Ausdriicke fiir die Energie auch fur veriinderliche Geschwindigkeit be-
nutzen.
Die elektrischen und magnetischen Polarisationen sind in unserem
Fall wenn die Bewegung in der llichtung x vor sich geht
dx ^u oz
^U ^U
W
M=—Jv-v-, N=Av^^, L=Q
CZ CI'
Ddbei ist das Coordinatensystem mit dem bewegten Punkt fest ver-
bunden.
Diese Ausdriicke geniigen den MAXWELL'schen Gleichungen, wenn
-JS^^ — '' ^~ ist, und fiihren zu der Gleichung
a-^^^^^)y,:2 + y+>-2=o.
Ist aber v von t abhangig, so haben wir
d _^ _ ^
Soil unser Wert fiir x allgemein gelten, so muss also
^ - kiein gegcn c s- seiii.
<*( Ox
J
106
W. WIEN.
Nun ist
'^=&^^^'-'''-'^-
also muss
^ r^U
^^Cf
Ti ['S7 ^^ "~ ^^^^ *'^^] ^^^^^ ^^^®" ^ ^ (I— ^^y^)
oder
c^??
/^.r - klein gegen 1 — A^v^ sein.
Ebenso ergeben die Werte von Y, Z und My N dass
(1— .^2 ^2) r^2 ^ (1 _ ,/2 y2) ^2)1 ^ _ [2 ^'2 — (1 — ..^2 ^2) ^2] j2 ,.2 ^
klein gegen 3 a^ (1 — .^2^2^ ^2 ggjjj muss.
Diese Bedingung ist erfiillt, wenu die Dimensionen des Kaumes, in
welchem die Energie wesentlich in Betracht koinmt, geuiigend klein sind.
Denn die zu vernachlassigenden Glieder enthalten alle die Lineardi-
(Iv
mensionen in einer hoheren Potenz als die zweite. Doch darf - nicht
ff6
zu gross und die absolute Geschvviudigkeit v nicht zu klein sein.
Wenn diese A^ernachlassigung zuUissig ist, so konnen wir fiir die
Aenderung der Bewegungsenergie setzen.
d /m
dv
dr
drcP'i
Wenn K die elektrische Kraft bezeichnet. Wir haben auf diese Weise
das erste und zweite NEWxoN'sche Bewegungsgesetz erhalten.
Denn wenn keine aussere Kraft einwirkt, so ist das Triigheitsgesetz
einfach das Gesetz der Erhaltung der elektromagnetisclien Energie und
das zweite NEWTON'sche Gesetz sagt hier aus, dass die wahrend dt von
der Kraft geleistete Arbeit gleich der entsprechenden Aenderung der elek-
tromagnetisclien Energie ist.
Das dritte Newton^ sche Gesetz, das die Gleicliheit vonWirkungund
Gegenwirkung behauptet, gilt fiir alle elektrostatischen Kriifte zwischen
elektrisclien Quanten. Die mechanischen Kriifte miissen von unserm
Standpunkt aus mit solchen Kriiften identificirt werden. Da wir die
iiBER DIE MOGLICHKEIT EINER ELEKTROMAQNETISCHEN, U. S. W. 107
x\iiaahme ruhenden Aethers machea, so gilt das Gesetz fiir die allge-
meinen elektromagnetischen Kriifte nicht.
Der Satz vom Parallelogramm der Kriifte ist in uuserii Grundlagen
in sofern enthalten als er fiir elektrischen Polarisationen und fiir die
zwischen zwei elektrischen Quunten M'irkenden Kriifte gilt.
Was schliesslich die festen Verbiudungen anlangt, die zwischen meh-
rereu elektrischen llassen existiren konnen, so wiirde es sol die streng
genoinmen von unserin Standpunkt aus nicht geben. Es konnen nur
Kriifte auftreten die sich gegenseitig im Gleichgewicht lialten. Wenn
z. B. ein Pendel schwingt, so wirkt die Schwerkraft so lange dehnend
auf die Pendelschnur, bis die hervorgerufenen elastischen Kriifte gleich
gross geworden sind. Solche Kriifte, welche keine Arbeit leisteu. sind in
der bekannten Lag rang E^schen Form einzufiihren.
Man kann die hier skizzirte Begriindungder Mechauik als der Hertz'-
schen diametral entgegengesetzt bezeichnen. Die festen Verbinduugen,
welche bei Hertz zu den Voraussetzungen gehoren, zeigen sich hier als
Wirkuug verwickelter Einzelkriifte. Ebenso ist das Gesetz der Triigheit
eine verhaltnissraassig' spate Consequenz aus den elektromagnetischen
Voraussetzungen. Wiihrend die HERTz'sche Mechanik ofl'enbar darauf
abzielt, die elektromagnetischen Gleichungen als Folgerungen zu liefern,
ist hier das Yerhiiltnis gerade umgekehrt. In Ikzug auf logischen Auf-
bau, kann sich natiirlich eine elektromagnetisch begriindete Mechanik
mit der Hertz' schen nicht messen, schon weil das System der Maxwell-
schen Differentialgleichungen iiberhaupt noch keine genau kritische
Bearbeitung gefunden hat, aber sie hat, wie mir scheint, einen sehr
erheblichen Vorzug, dass sie niimlich, wie gezeigt wurde, iiber die ge-
wohnliche Mechanik hinausgeht, die hiernach nur als erste Niiherung
zu bezeichnen ist. Dadurch ist die Moglichkeit gegeben fiir oder gegen
sie durch die Erfahrung zu entscheideu.
IKDER DIE LAGE DEU VOLUMEN- LNl) ENEKGIEFLUCHE EINES
KHYSTALLS IND SEINER SCIIMELZE
VON
G. TAMMAlOr.
Zur Priifung der friiher vom Verfasser beschriebenen Lage der Vo-
lumeiiflilclieii eines Krvstalls und seiner Schmelze war es erwiinscht,
die Unterschiede der specifischen Volumen eines Krvstalls uud seiner
Schmelze nicht nur fur Zustandspunkte in der Nahe der Sclimelzcun'e
kenncn zu lenien, sondern dieselben auch ins Zustandsgebiet der uuter-
kiihlten Fliissigkeit, so weit als moglicli, zu verfolgen, um wo moglich,
wenn auch uur durch Extrapolation die Lage der Curve, in der sich
die beiden Volumenflachen schneiden, zu erfahren.
Zu diesem Zweck wurde die Bestiminung der Differenz der specifi-
schen Volumen zweier Stoffe, des Benzophenons und des Piperins, deren
spontanes Krystallisationsvermogen gering ist, untemommen. Bei der
Bestimmung der Schmelzcurven stellte sich aber heraus, dass das Piperin
bei Temperaturen iiber seinem Schmelzpunkt 128° im Laufe einiger
Stunden eine theilweise Veranderung erleidet, die eine genauere Fest-
stellung seiner Schmelzcurve und der VolumenanderungenbeimSchmel-
zen auf derselben unmoglich macht.
1. B^Hlmmung der Volumenanderung Av be'un Schmelze n de^s Bt*H-
zophenons unier dfm Druck 1 kgr. pro 1 qcm,
Nur bei der Krystallisation von wenig unterkiihlten Schmelzen bilden
sich vollkommen klare Krystalle, die keine Hohlraurae enthalten. Die
Thatsachc wurde zur Bestimmung von Ar zu verwerten gesucht, iudem
man zuerst die Liinge des ein cylindrisches Rohr ganz ausfiillenden
Krystalls und dann die Siiulenliinge seiner Schmelze maass.
ITEBER T)IK LAGE DKR VOUIMEN- UND ENERGIEFLJiCHE, U. S. W. 109
Iq Rohren vom inneren Radius p = 2.1 mm. wurde Benzophenoii
vom iSchinclzp. 17. S° geschmolzcn. Nftcli Evacuirung uml Scliliessnng
der litiliroii wurdeii dieselbeii in einem Thermostaten, dessen Temperatur
46^ betrug, seDkrecht aufgestellt. Zur Beschleuniguiig des Eiiitrits spoii-
tancr Krystallisation enthielten die Rohren je ein Stiickchen Platindrath,
von dem aus die Krystallisation ini Laufe einiger Stuuden erfolgte.
Xach dreimal 24 Stunden war eine Saule von gegeu 160 mm. krystal-
lisirt. Die Beimengungen, die das Priiparat entliielt, verblieben zum
grosst^in Tlieil in den obersten Fliissigkeitsscliichten, die sicli mit der
Zeit sogar trvibten. JJurch diese Anreicherung der Beimengungen in
der Fliissierkeit wurde die Krvstallisationsffeschwindisjkeit sehr erlieb-
licli verringert. Nach Oetfnen der Rohren wurde der Hiissig gebliebene
Theil entfemt und das polvedrische Ende des Krystalls mit einem er-
wiirmt^n Metallcylinder v^on ebener basis zur Messung der KrystalUange
geebnet. Nach Schmelzung des Krystalls und Abkiihlung der Schmelze
auf die Temperatur, bei der die Liinge des Krystalls gemessen war, be-
stimmte man die Liinge der Fliissigkeitssiiule bis zum Meniscus und die
Hohe des Meniscus (/i). Um die Lage der Fliissigkeitssiiule mit ebener
/i P
Oberflache zu erhalten, hat man zur ersten Liinge noch - — ---^ zu
2 () p^
addiren. Bei 44.^7 wurde die Liinge der Fliissigkeitscylinder in zwei
Rohren zu 157.5 und 159.1 mm. und die Contraction dieser Oylinder
ftp'
bei der Krystallisation zu 11.4 und 14.9 mm. bestimmt. Hieraus ergiebt
sich die Volumeniinderung bei der Krystallisation pro 1 cbcm. fliissigen
Benzophenons bei 41.°7 zu 0.091 1 und 0.0936 cbcm. und die Volu-
meniinderung pro 1 gr. zu 0.0S32 und 0.0S52 cbcm., wenn das speci-
fisclie Gewicht des fliissigen Benzophenons bei 44°.7 1.09S8 betnigt.
Von diesen Volumeniinderungen ist die zweite als richtiger zu betrach-
ten, da in diesem Falle die Krystallsiiule'fehle closer ausgebildet war
als im eisten.
Dieses Verfahren der Bestimmung von Av ist nicht allg**.mein an-
wendbar, da in vielen Fiillen nicht ein sondern mehrere, von einander
durch Fliissigkeitsschichten getrennte, Krystallfaden entstehn, zwischen
denen sich bei weiterem Fortschreiten der Krystallisation Hohlniume
bilden. Durch Verengerung des Rohrlumens wird die Krystallisations-
geschwindigkeit ceteris paribus stark herabgesetzt, wahrsclieinlich weil
sich hier die Couvectionsstrome, welche die an Beimengungen reicheren
SchichtenanderKrystallisatiousgrenzefortschafTen^schwierigerausbilden,
110 G. TaMMaKK.
Krystallisirt man unter hohereu Drucken, so findet audi bei tieferen
Unterkiihlungen die Bildung von Hohlriiumen im Krystall niclit statt.
Krystallisirt man Benzophenon ira Glasrohr bei 20° unter deni Schmelz-
punkt und unter Drucken iiber 300 kgr., so ist ein Unterschied in der
Durchsichtigkeit des Fliissigen und Krystallisirten uicht mehr bemerk-
bar. Deshalb giebt die Bestimmung von ^v bei lioheren Drucken leich-
ter richtige Werte als die bei gewohnlichem Druck.
2. Die Isobar eu des fliissigen und kri/siaUisirten Beuzoplienons beim
Druck 1 kgr. pro 1 qcm.
Von Herrn V. Kultascheff wurden die Voluraen des fliissigen Ben-
zophenons pro 1 gr. zwischen 0° und 87^ im Dilatoraeter bestimmt.
Tab. I.
t '^'ijef. Vurr. A X 10^
0.00 0.87418 0.87418 0
14.64 0.8S649 0.88558 —91
48.79 0.91343 0.91332 —11
60.46 0.92305 0.92317 + 8
68.79 0.93022 0.93031 + 9
87.38 0.91651 0.94653 + 2
Die Werte vucr. wurden mit der Formel v = 0.87418 + 0.000 7G9 1 C
+ 68 X 10-^ /.2 berechnet.
Ebenfalls von Herrn V. Kultasgheff wurden folgende Temperatur-
quotienten der Volumen des krystallisirten Benzopheuons bestimmt.
A "
AT
Zwischen 0.0 und 14.7°
94 X 10"
14.7 „ 34.9
188 X 10*
34.9 „ 45.6
214 X 10"
Wie gewohnlich, wenn das Priiparat niclit von bosonders hoher Kein-
heit ist^ waclisen die Quotienten '' - bei Annaherung an den Schmelz-
punkt, weil durch partielle Sclimelzung die Ausdehnung vergnissert
wird, in Folj^e dessen ist der zwisclien 0° und 15° bestimmte Wert der
riclitigste.
tEBEll DIE tAGE DER VoLl'MEN- UNI) ENERGIEFliiCHE, U. S. W. Ill
Au9 diesen Daten und dem Ar-Wert 0.0883 cbcm folgt, wenn man
(-^ — -^^^r)-^'^ — ^'' setzt> ST= 131°, Oder dass bei 131° unter
dem Schmelzpunkt, also bei — 83°, ^c durcli den Nullwertgeht,indeiu
sich bei dieser Temperatur die Isoburen des Krystallsund seiner Sclimqlze
fi'ir den Dnick p = I kgr. 8chneid(!n.
3. Die Schmehcurve des BeuzopJienons.
Das 5-mal aus Weingeist umkrystallisirte Benzophenon hatte den
Schmelzpunkt 48.°11 beim Druck /> = 1 kgr. 31.5 gr. dieses Priipa-
rates wurden im Glasgefass unter Quecksilberabschluss in den Hohlraum
eines Druckcylinders gestellt und von Quecksilber umgeben, um den
Wiirraefluss wahrend der Zustandsanderung zu beschleunigen. Nachdem
bei eiuer Temperatur iiber 50^ uugefiihr die Hiilfte des Benzophenons
geschmolzen war, wurde der Druck iiber den der Badtemperatur ent-
sprechenden Schmelzdruck gehoben, worauf der Druck zum Gleichge-
wichtsdruck hin fiel. Darauf wurde nach 10 Minuten der erreichte
Euddruck notirt und der Druck emiedrigt, worauf der Druck zura
Gleichgewichtsdruck stieg. ?^ach Erreichung des Enddrucks wurden die
will kiir lichen Druckiinderungen unter Beobachtung der erfolgenden
Druckreactionen innerhalb des Druckintervalls der beiden ersten End-
drucke wiederholt. Die Mittel aus diesen zweiten Enddrucken sind in
der folgenden Tabelle nach Anbringung der Manometercorrection unter
pru,'. verzeichnet. Neben ihnen findet man im Klamraern die Differenzen
der zweiten Enddrucke, zwischendenendie wahrenSchmelzdruckeliegen.
Tab. II.
cor.
p cor . kgr.
4S.11
1
55.01
274
60.00
456
65.01
657
70.01
843
74.99
1023
79.97
1236
S5 . 00
1436
7
7
9
10
9
8
7
At
38.0
38.6
38.2
^ r(n' .
Jicor.
kgr.
Ap
A(
90.01
1G51
(12)
41.4
95.02
100.43
1.S77
2110
(15) 1
(11)1
44.5
110.01
119.91
2587
3009
(15) 1
(15) !
49.2
129.92
3559
(22)
49 . 0
112 O. TAMMANN*.
Die Formel /; = 36.45 (/ — 4S.1) + 0.087 (/— Is.l)^ giebt die
Schinelzdrucke der Tab. II mit einem mittleren reliler von 10 ks^r.
und die Formel / = 48.14 + 0.02757;; — 0.00000136/ giebt die
Sclunelztemperaturen der Tab. 11 init einem mittleren Fehler von
0.27° wieder.
4. J)ie TolumJ'yianderungeii helm. 8chmelzf*n avf der SchMehcurve.
Zur Bestimmung der Volumenandcrungen beim Schmelzen in Zu-
standspunkten^ die der Sehmelzcurve nahe liegen, wurden 31.436 gr.
Benzophenon im Glasgeflisse unter Quecksilberabschluss in ein druck-
festes Gefiiss sebracht. Das Gefiiss communicirte mit einem Manometer
und einem Cylinder, in dem ein dichtschliessender Kolben bewegt wer-
den konnte. Durch Druckerniedrigung mit Hiilfe des Kolbcns wiirde
bei constanter Badtemperatur geschmolzen und nach Wiederherstellung
des urspriinglichen Drucks die zur volisUindigen Schmelzung des Ben-
zophenons notliwendige Kolbenverschiebung A S,^ bestiramt.
In derselbcn Weise wurde bei der Bestimmung der zur volistiindigen
Krvstallisation nothwendi^en Kolbenverschiebunff A H^ verfahren. Das
Mittel aus Ai5^ und AiS/, multiplicirt mit dem Querschnitt des Kol bens
0.5945 qcra. giebt die wahre Volumenanderung \Vuncnr. bei der Zu-
standsiinderung, da, falls der Kolben auch nicht ganz dicht schloss,
A t^s um den Filtrationsverlust zu gross und A Su um denselben zu klein
ausgefallen sind. Diese Volumenandcrungen beziehen sich nicht genau
auf die Punkte der Sehmelzcurve sondern auf gegcn 40 kgr. hohere
Drucke. Um dieselben auf die Schinelzdrucke zu reduciren, hat man
ihnen noch eine Correction zu zufiigen, die gleich ist dem Producte
d'vv
aus der Differenz der Quotienten — — der Fliissigkeit und des Krystalls
und jener DruckdifTerenz.
Tab. III.
*cor.
poor.
A-S.,
A^.
Av uncor.
Ar^jor.
kgr.
cm.
cm.
cbm. pro 1 gr.
cbm. pro 1 gr
55.02
313
4.47
4.49
0.0847
0.0853
65.00
698
4.20
4.22
0.0796
O.OS02
75.00
1058
3.88
3.91
0.0738
0 . 0743
85.00
1498
3.77
3.80
0.0717
0.0726
95.02 1910 3.55 3.59 0.0675 0.0679
UEBER DIE LAGE DER VOLUMEX- ITND ENERGIEFlilCHE, U. S. W. 113
Die Volumenaiidenmgen Av nehmen auf der Schmelzcurve mit stei-
gender Temperatur proportional derselben ab. Av = 0.()S83 — 0.00041-
(/— 4S.1).
Keducirt man die § 1 gcfundene Yoluineniinderungauf den Schmelz-
punkt 48.° 1 (die Differenz der Quotienten -j^^ des fliissigen und Krys-
tallisirten betragt 0.00067) so ergiebt sich Av zu 0.0875 cbcm, wahrend
jetzt die Extrapolation aus den bei hoheren Drucken bestiramten Av
0.0s 83 cbcm ergiebt.
5. Die SchmelzwarMie auf der Schmelzcurve (ha Benzophenons.
Die Tormel r = — (/«) gi^b^ da die Ay- und T- ^- YWerte bc-
kannt sind, die Schmelzwarraen auf der Schmelzcurve. Die Werte
(—v,t) Tab. IV wurden der Tab. II fiir die Bad tern peraturen, bei denen
die Av bestimmt wurden, entnommen. Die ^^'^*f ^^ ( > ^ ) wurden mit
Hiilfe der crsten Interpolationsformel § 3 und schliesslich die Werte
("T J initt«lst der zweiten Interpolationsformel § 3 berechnet. Nach
Einfiihrung dieser Werte erhiilt man die in Tab. IV zusammengestell-
ten Schmelz wiirmen r, gemessen in gr. Calorien.
Tab, IV.
r berechnet mit :
A;; ^dp\ ^dT\ Ap ^dp\ (^dT\
df KdTj \dpJ AT \dTj \dpj
48.11 321.1 — 36.4 0.0276 — 24.1 23.8
55.02 328.0 35.2 37.6 0.0268 22.9 24.5 24.2
65.00 338.0 38.7 39.4 0.0258 24.3 24.8 24.4
75.00 348.0 39.4 41.1 0.0248 23.7 24.7 24.2
85.00 358.0 41.4 42.9 0.0237 24.9 25.8 25.4
95.02 368.0 44.5 44.6 0.0225 25.8 25.9 25.8
Die Schmelzwarme des Benzophenons nimmt also mit steigender
Temperatur auf der Schmelzcurve um 0.2 pet. pro 1° zu, wahrend
die Volumeniinderung beim Schmelzen um 0.5 pet. pro 1° abnimmt.
A.RCHTVSS NEERLANDAISES, 8KRTE Ti, TOME V.
I
1
114 G. TAMMANN.
Die fiir p=l kgr. bereclmete Schraelzwiirme untersclieidet sich von
deni calorimetrisch beini selben Druck bestimmteii Werte 23'4 gr. Ca-
lorieii nur wenig.
6. Die isotherms Abhangigkeit der Volumendnd-erung heim Schmelzcn
vom Druck.
Lilsst sich eine Fliissigkeit tief unterkiihlen, ohne spontan zu krys-
tallisiren, so kaiin die Yoluraeminderung beim Schmelzen bei constaiiter
Temperatur in Abhangigkeit vom Druck bestimmt werden, indem man
die Stellungen des beweglichen Kolbens bei verschiedenen Drucken be-
stimmt, wiihrend der Stoff voUstiindig krystallisirt ist^ und nach dem
Schmelzen diese Bestimraungen wiederholt. Die Differenzen dieser Kol-
benstande bei gleichen Drucken, multiplicirt mit dem Querschnitt des
Kolbens, geben die Volumeniinderungen beim Schmelzen. Da das Ben-
zophenon in Beriihrung mit Metallen leicht spontan krystallisirt, so
wurden 13.80 gr. desselben unter Wasserabschluss im fliissigen Zustande
in einem Glasgefiisse in den Druckcylinder gebracht. Um unter dem
Druck von 500 kgr. zu krystallisiren, war ins fliissige Benzophenou ein
Capillarrohrchen mit einem Krystallsplitter von Ben zophenon im zuge-
schmolzenen Ende des Riihrchens gebracht, an dem das fliissige Benzo-
phenou bei der Drucksteigerung gepresst und so geimpft wurde. In
dieser Weise wurden fiir Benzophenon die Ay- Werte bei zwei verschie-
denen Temperaturen bestimmt. Bei 0° konnten die Bestimmungeii nicht
iiber 1100 kgr. ausgedehnt werden, da bei weiterer Drucksteigerung bei
drei verschiedenen Yersuchen spontane Krystallisation eintrat.
Tab.
V.
/
— 40°
I —
0°
Pc(>r.
kgr.
Ay Ai'Af'
cbcm. dp
10
6 Poor.
kgr.
At; A r Ai
cbcm. Ap
'xio«
300
0.0788
500
0.0750
19
800
0.0698
17
300
0.0603
14
1100
0.0672
9
500
0.0560
14
1340
0.0622
21
800
0.0518
5
1640
0.0584
13
1100
0.0502
1940
0.0535
16
2240
0 . 0500
12
jb.
IIEBER niK LAHB DER TOI.UMEN- USD ENEROIEFLttCnE, V. S. W, 115
Im Mittel betrugt ~'^^" bei 40° U X 10"* anA bei 0° 11 X lO'^
Die isothermeii Acnderungen von Afi eind, ceteris paribus, wie zu erwar-
teii, grosser als die Aenderangen von Ar auf der Schmelzcurve, and
nehmen mit der Temperatur ab.
Setzt man in erster Anniiherung voraus, (lass Ar proportional der
Dmcksteigeruiig abuinimt, so wiirde Afbei 40°undungefiihr600fl kgr.
und bei 0° und gegen "1700 kgr. durcli den Nullwert gehen.
Ausserdem wurde noch ein brauchbarer Versnch mit Pi|;*ria Schmelzp.
128.°4 ausgefiihrt. Das geschmolzcne Piperin wnrde so in einen Glas-
cylinder gefiihrt, dass es in einer glasigen Schicht an deu Wiinden des
Cylinders erstarrte, worauf das Gefiiss mit Quecksilber gefiillt und in
den Druckcjlinder gebracht wurde, Nnch Bestimmung der Kolbenstiinde
bei den Drucken der Tab. \'I und / = 0° wurde das Pii»erin bei
SOfl — 500 kgr. und 90° 1 Stunde lang im Gcbiet seines maximalcn
sjKintaneit KryatallisatioTisvermugen erhalten und darauf nach Abkiih-
lung auf ^ = 0° abermals bei den Drucken der Tabelle VI die Kol-
benstjlnde bestiinmt.
Tab. VI.
kgr. cbcm. A/j
100 0.0498 20
400 0 . 0437 6
700 0.0418 4
1000 0.0405 4
1300 0.0393 2
1600 0.0388 1
1900 0.0384 1
2200 0.0380
7. Exirapolationen.
Tragt man aenkreeht auf der (/; T) Bbene Strecken auf, die proj
tional den Volumeu der Gewichtseinheit eines Krystalls und sei
Scbmeize sind, so gehen durcli die Eridpunkto dieser Strecken die V(
n
116
G. TAMMANN.
500
iOO
300
200
100
raenfluchen des Krystalls uiid seiner Schmelze. In der Schnitteurvc bei-
der Fliichen ilnderu die Volumendiflerenzeii Ai' ihr Vorzeichen.
Die Lage der Projection dieser Schnittcurve auf der [p T) Ebene
kanii aus den gegebenen Daten fiir Benzophenon angeniihert bestimmt
werden. Die Coordinaten dieser
Curve sind : \)p=\ kgr. und
/ = _83°(§2),2)/?=5700
kgr. und /^ = 0°, 3)/?= 6000
kgr. und t = 40° (§ 6) und 4)
folgt aus dem Verlauf der
Schmelzcurve fiir die Coordi-
naten des Maximums derselben
^=10000 kgr. und f= 190°
(§ 3). Die Curve selbst iiber-
sieht man auf Fig. 1, Curve
. ^. . . , AB. In alien Punkten des
P soookgn eooo sood /2000 Bdoo „ , t i. n t i i h
Zustandsfeldes, die oberhalb
Fig. 1. . .
JB liegen, ist At? positiv und
in don iibrigen negativ.
In diesera Diagramm findet man noch eine andere Curve, CD, von
analoger Bedeutung, dieselbe ist die Projection der Schnittcurve der
Energiefliichen des Krystalls und seiner Schmelze auf die der (;? 7^ Ebene.
Auf dieser Curve ilndert die Schmelzwiirme ihr Yerzeichen, oberhalb
(W ist dasselbe positiv, unterhalb negativ. Die Temperatur, bei der
f = 0 wird unter dem Druck p = 1 kgr., ergiebt sich aus der
Schmelzwiirme des Benzophenons bei 48°, 23.4 gr. calorien, und den
specifischeu Wiirmen des fliissigen 0.369 und des krystallisirten Benzo-
23.4
pheuons 0.271 zu
= 238° unter dem Sohmelzpunkt,
0.369—0.271
also zu — 190°. Da die Schmelzwiirme auf der Schmelzcurve sich weni-
ger andert, als dem Quotienten -j^j entspricht, so ist der Quotient -j-
negativ. Deshalb ist die Curve CT) bei wachsenden Druck zu hohereu
Temperaturen steigend gezeichnet.
Man ersieht, dass sich die Curven AB und CD, auf denen Ai' = 0
und r = 0 sind, im Gebiete positiver Drucke nicht schneiden, und dass
die Ruckkehr der Schmelzcurve zu kleinen Drucken vom Punkte, in
dem sie die Curve CD schneidet, unwahrscheinlich ist.
UEBEE DIE LAGE DER VOLUMEN- UND ENEllGIEFLJiCHE, U. S. W. 117
Doch iiicht in alien Fiillen liegen die Yerhaltnisse wie hier. Aus den
Untersuchungen von Caul Barus ') am Diabas, der liauptsiichlich aus
Augit besteht, ergiebt sicli, dass die Schraelzwariue de^selben bei / =
800° durch den NuUwert geht^ wahreud bei 7? = 1 kgr. bis zu T = 0
das Volumen des krystallisirten Diabases kleiner bleibt als das des
amorphen. Deinnach wiirde in diesem Ealle die Curve, auf der Ar = 0
wird, die /y Axe bei einein hohen /; Wert schueiden und die beiden Cur-
ven, auf denen Ae; = 0 und r = 0 sind, wiirden sich bei einem hol\en
Druck und einer recht hohen Teiuperatur sclmeiden. Dieser Schnitt-
punkt, in dera r und Av beide gleich Null sind, kann aber nicht auf
der Schmelzcurve liegen. In diesem Falle liegen die Yerhaltnisse, die
eine Ruckkehr der Schmelzcurve zu kleinen Drucken ermoglicheii, giin-
stiger als beim Benzophenon.
14 October 1900.
') Carl BARus-Balletin of the Geological Survey N 103 p 25—55 1893.
EINIGE THERMODYNAMISCH ABZULEITENDEN BEZIEHUNGEN
ZWISCHEN DEN GROSSEN, DIE
PHYSIKALISCHEN ZUSTAND EINER LOSUNG CHARACTERISIBEN
N. SCHILLEB..
izeichnet man fiir eine gegebene Temperatur
li 7a daa specifisclie Yolumen eines reinen Losimgsmittels
unter dem Druck p,,,
(7 das specifische Volumen des obenerwahnten Losangs-
mittels, wiihrend dasselbe eine LosuDg von einer Con-
ceatrution ^ unter dem Druck p^ bildet,
«„ den Elasticitiitscoefficieuten des reinen Losungsmittelfl,
K den Elasticitiitacoefficienten der Jjosung, .
q den osiootischen Druck in der Losung, vJihreiid die-
selbe uuter dem Druck des daraus sich entwickeluden
Dampfes sich beiindet,
</i den OBinotischen Druck in der durch den ikusscren
Druck p^ + l|^ zusammengcdriickten Losnng von der-
selben Concentration ^ wie obeu,
IT^ das dem Druck p^ -)- q, entsprechende specifische
Volumen des in der Liisung vorhaudenen Losungsmittels,
p„ die Damfspanuung des reinen Liiaungsmittela,
p die durch den osmotiachen Druck geiinderte Dampf-
spannung desselben,
X die Concentration der Losung, d- h. das VerbiiUmss
der Mcnge des gelosten Stoffes zu der des Losuugs-
mittels,
EINIGE THERMODYNAmsCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, IJ. S. W. 119
SO lasseii sich folgende Beziehungen feststellen, indem man die Werthe
von der Grossenordnung -^ vernachliissigt :
m
woraus folgt:
worin C eine willkiirliche von ^ unabhiingige Constante bezeichnet, die
je nach der Erfahrung beliebig klein und sogar gleich Null ausfallen
konnte. Dazu kommt:
^1 — C -^y- ~ ^0 = — 2 (-^'O + ^l) ^'?
und
worin #0 das entsprechende specifisclie Volumen des Dampfes bezeichnet.
Zum Beweis des Obenerwjihnten braucht man dcu nachfolgenden
isothermischen reversiblen Kreisprocess zu betrachten.
Man stelle sich ein cylindrisclies^ an seinen beiden Enden init bcM'eg-
lichen Kolben versehenes Gefiiss vor; dasselbe sei niittels einer halb-
durchdringlichen, den beiden Kolben parallelcn und unbewegliehen
Membran in zwei Abtheilungen eingetlieilt;die Volumcngrossenderletz-
teren mogen beziehungsweise mit <y, und v bezeichnet werden. In i\^ befin-
det sich ein reinesLosungsmittel vom speciKschen Volumen 5-'^; v enthiilt
dagegen eine Losung, darinnen das specifische Volumen desselben Lo-
sungsmittels schon eine andere von der Concentration ^ abhiingige
Grosse 7 haben moge. Auf jede Fliicheneinheit des den Eauminhalt
Vq abschliessenden Kolbens wirkt ein unveriinderlicher Druck 11 -]r Ih*
der iiberhaupt nicht kleiner als die Spannkraft ]\^ des aus dera reinen
Losungsmittel sich zu bildenden Dampfes sein darf; auf jede Flachen-
einlieit des aiulereu Kolbens muss daiiii der Druck n +/>„ + 'y' wirkcii,
damit das gariKe Sjstem in Gleicligewiclit gchalteii werde; dabei be-
zeichnet q die Griisse des betreffeiiden osmotiscben Drucks,
'. Es tTet« nun eiiie Quantitilt dm des Liisuiigsmittels aus dem
umenraum Cq in v liiiieiu. Die Arbeit rf£,, welclie dabei gef^n
auBseren Kriifte geleistet wird, wiilirend die Grossen i'o und v um
nnd do sick unendlich wenig iiudem, liisst sicb in der t'orm aus-
;ken:
ist aber
,h^ = d{maT^') uud liv = d{m/), (2)
tH,^, und rtt die MeDgen des Liismigsmitlels in den Yolumenrdumeu
nd V bezeichiieti ; ausserdem solleu die Beziehungen bestebeu :
dm„ -j- di/i ^ 0.
aus folgt:
<hf,= — ^ff„ — ''"llVi/fl, (4)
* : ' ■ ' ''^
eichnet man durch a eine unveriinderticb bleibende Menge des
sten Stoffs im Volumenraum r, so wird die Concentration ^ der
ung in demselben Baume durch den Brucb
C = ; («)
immt, woraua folgl ;
EIN'IGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIBHUNGBN, U. S. W; 121
uud soinit, nach (5) :
dv^(^'-^^^ym, (8)
wobei, nach (3) :
Um den ^erth von :t- zu ermitteln muss man darauf Riicksicht
nehmen, dass die Menge des gelosten Stoffs im Volumenraum v immer
unvenindert bleibt und desshalb der Werth von f/, bei constanter Tem-
peratur, nnr von der Grosse des erwiihnten Volumens abhangt, und
zwar in der Weise, wie die Spannkraft eines Gases mit dem Volumen
des letzteren sich iindert. Darum muss man schreiben
(10)
Da aber
V =nta' ^ — ,
(iv\ a
and
so ist
^a' ^f/ m /' . ,. <^t''
oder, iiach (3) :
<*«' t^o' mV a {•«•'
<>^ ho
122 • N. SCHILLER.
Eliminirt man -^^ aus den Gleichungen (13) und (9), so erhalt man:
>'~
oder, indem man die Glieder von der Grossenordnung -^ und somit
auch das Glied
^'-
vernachlassigt :
f-
•-fl-C'-'DO-rS-c+'X-:-?^")-'!'')
Aus den Gleichungen (16), (4) und (1) berechnet man schliesslicli :
<?z, = — (n +i)o) (To' '^'^ + (n + /(o + i) \^' + »* -^) <^«»
= -(n+/'o)C^»-^n)
Am
0
+(n+ft+,')|(,^|)(l-j4')-(n+-/)(2-0(».(ir)'
Um die von n abhiingigen Glieder vollstandig von den iibrigen zu
trennen muss man in (17)' den Werth von ^' durch den von q^ und n
ausdriickeii, wobei der Werth ([^ dem auf die Losung ausgeiibten iius-
seren Druck /?q entspricht. Werden aber die kleinen Grossen zweiter
Ordnung, wie friiher, veraachltissigt, so darf gesetzt werden :
='/.--!; ";(n + «.)i (18)
ausserdem ist auch
K ^v K ^v K y, y,
K
M
KINI6E THERUODYNAMISCH ABZUL. BBZIEUUNGKN^ U. S. W. 123
zu setzen. Infolge des Obenerwahnten geht der Ausdruck (17)' in den
folgenden iiber:
dZ, = — (n +/>o) K —^n)dm
d<r
&?:
-(n+^o)(^-?^)^»»^»rf/». (17)
Da der ^ erth von ~ im obigen Ausdruck nur auf die Weise. vor-
kommt^ dass derselbe mit einer sehr kleinen Grosse - immer multipli-
cirt wird^ so diirfte man die einfachste Zustandsgleichung fiir Gase
aafnehmen und
rf(,'.) = 0, % = -'L^^,
,,, ' ' ^" (19)
K ^V K ^V K K
setzen.
Der Uebergang der Menge dm des Losungsraittels in den Volumen-
raum v hat die Verdiinnung der Losung um dm und so mit die Aende-
^(/
rung des osmotischen Drucks q' um ^ dm zur Folge. Desshalb muss
audi der iiussere Uruck n +j^o 4~^' *i°i ^ ^^'^ geandert werden, damit
das ganze System in Gleichgewiclit bleibe.
2. Die nachfolgende Stufe des betracliteteu Kreisprocesses kommt
zu Stande, indem man die lialb durchdringliche Membran durch eine
feste Wand ersetzt, was oline Aufwand irgend einer Arbeit erreicht
werden kann. Darauf fiihrt man die Grosse des auf die Losung wirken-
den ausseren Drucks von n + /?o + */' + ^ ^'^* bis auf j} herab, wobei
p die Spannung des aus der Losung zu bildenden Dampfes bezeichnet.
121 N. SCHILLEB.
Bei diesem Verfahreii delint sicli die I'lussigkeit elastiscli aus uiid dereii
specifisches Voluraen wird allmiilig kleiuer, bia es die Griisse o-" erreielit.
Uezeichnet man durcli F den iiusseren Druck, der auf jede I'liicheiiein-
heit der sich elaatiscli ausdelinendeu Losungsmenj^ m -\- dm wirkt, so
liiast sich die entsprecliende gegen die iiusseren Kiiifte geleistete Arbeit
folgenderweise berecbneo:
L^={m-\-dm)^i\U'.
(20)
Da nuu
r' = « — -(*'— y.) und ds^ — '-dl', (21)
L,=—{m+im)^F
n
■= I, [(n +f. +??—?'] («+.(»)+ ^(n +fc +j') « jj/».
(22)
'dm
Iraichtigt man ausserdem die Gl. (16) uud vernacUIiissigt man die
leinen Grbssen zweiter Ordnung, so erhiilt man
'-Jf^tjiir,^x>'\ (23)
usdruck (22) geht dessbalb in dyn folgenden iiber:
'-,=£ [(n+A +«.)=-/] (»+*»)
+(n+ft+,.)^.|(.-?|>.. (21)
EI>nGE THEEMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, XT. S. W. 125
3. AVahrend nun die Losung noch immer vora reinen Losungsmittel
isolirt bleibt, lasse man eine Menge dm des Losungsmittels aus der
L()sung bei constanter Ternperatur sich verdampfen. Die dabei gegen
die iiusseren Kriifte geleistete Arbeit ergiebt sich gleich
dL2=pdv^ (25)
worin p die betreffende Dampfspannung und dv den Volumenzuwachs
der ganzen Menge rn -\- dm bezeichnet.
Damit man den Werth von dv durcli den von dm ausdriicken konnte,
muss man den Verdampfungsprocess einer Losung etwas eingehender
in Betracht ziehen.
Bezeichnet man durch M die Menge des in der Losung sich befinden-
ilen Lcisungsmittds, durch ^ die Menge des aus derLosung abgedampf-
t€n Losungsmittels^ durch 7" und s die den beiden Mengen M und ^
entspreclienden specifischen Volumina, so hat man :
y = M(r'' + |C*«, ^iCi + rfM = (), (2G)
woraus folgt, indem man nur den Fall, wo jC* = 0, betrachtet :
dv
=,sd(^-Q'' + U^^^di^', (27)
setzt man aber, wie friiher :
so erhiilt man:
^ M' c>M M'
^a"
(If) T=s.sdyi. — ( (t" — ^ ^y J d[Jt„ (28)
Da aber
<T"=<T+-{P0-P) (29)
ist, so f olgt :
.0"
126
N. SCHILLER.
WO q den Werth des dem Druck p entsprechenden osmotisclien Drucks
bezeichnet. Man erhiilt weiter auf dieselbe Weise, wie in (13), indcm
man M = wi -}~ ^^^ s^tizt :
^q ^qyn/ - ,^\
K
bvt
('•-f^>
(.ii)
7
(f-^'^Q + >|^-!)— fi+c-^'a-f^) («>
A
rio=sd!.-(,-^^£)(i-y-^y,i^
(33)
und scliliesslich, indem man
0" (^q ^p (T ^q^ ^p
3C dvdq K ^v ^qQ
, rlfi = dm
setzt :
^4 =/? [ ^~y~^~^yy] ^^
V
-[-('-f|)0-
d^
)— (/'o— /^)(j— ? 5^)] P^^. (34)
Nachdem die Dampfmenge df/, = dm aus der Losung sich aosge-
on
schieden hat, andert sich die Dampfspannung um die Grosse dp = ^ dfjc;
um so viel muss auch der aussere Druck vergrossert werden, um das
System in Gleichgewicht zu halten.
4. Auf der vierten Stufe des betrachteten Kreisprocesses wird die
aus der Losung erhaltene Dampfmenge dm durch eine feste Wand von
der Fliissigkeit abgeschlossen, wodurch der Einfluss des osmotischen
Drucks auf die Dampfspannung beseitigt wird; darauf wird der Dampf
solange isothermisch zusammengedriickt, bis die Spannung desselben
EINTGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, U. 9. W. 127
von der Grosse p -{- dp bis auf die Grosse Pq hinaufsteigt, wobei das
entsprechende specifische Volumen gleich Sq wird. Da nun angenommen
werden darf, dass
Ps=Pq8q, (35)
so liisstsich die entsprechende Arbeit dLj^ auf folgende Weise bereclmen:
Po
is=Pf,9nk
Po
Po
dLj^ = dm \p ds =Po 9q Ig — dm, (36)
J TJt\
/> + dp
5. Tn der femeren Fortsetzung des betrachteten Kreisprocesses komuit
es nun darauf an die nach der erfolgten Verdarapfung von dm zuriick-
gebliebene Losungsmenge m zu deren Anfangszustand zuriickzubringen.
Zu diesem Zwecke wird die Losung solange elastisch zusammengedruckt
bis der entsprechende aussere Druck von seiner Grosse p -\- \ d(jL bis
anf die friihere Grosse n + /?o "h ?' hinaufsleigt. Die dabei gegen die
iiusseren Kriifte geleistete Arbeit ergiebt sich gleich
i'=n + p, + <7'
L^=7nJF.d<r' (37)
wo F aus der Gleichung
ZU berechnen ist. Man erhalt auf diese Weise :
dp
^'=£[(^+di''^)-("+^«+«'^']
m
= ^ [/- (n +Po + ??] n,+ ^^mp^d(. (38)
Bezeichnet man durch q den dem Druck p und dem specifischen
Volumen cr" entsprechendeu osmotischen Druck, so ist
dp dp dq dp dq dp i^ dq
dfi dqdfj!, dqdm^ dqmd^^
(39)
128
N. SCHILLER.
worin dm den Zuwachs des Losungsmittels in der Lijsung bezeiclmet.
Da nnn nach (31):
und da
- — — - — — -, - S "Tv — ~ S
jc^v y, dv
K
gesetzt werden darf, so erhiilt man schliesslich :
indem man d(i (lurch dm ersetzt.
,d<r'
(40)
(^-?^V«. (41)
6. Es kommt nun die secliste Stufe des fortschreitenden Kreispro-
cesses vor. Die schon bis zur Maximalspannung zusammeugednickte
Dampfmenge wird nun unter dem Drucke p^ weiter zur Fliissigkeit
zusammengedriickt. Die gegen den Druck Pq geleistele Arbeit ergiebt
sich gleicli :
wo *o das specifisclie Volumen des Dampfes iiber dem reinen Liisungs-
mittel bezeiclmet.
7. Die erlialtene Menge dm des fliissigen Losungsmittels wird immer
weiter bis auf dessen friiheres specifisches Volumen o-q' elastisch zusam-
mengedriickt. Der aussere Druck steigt dabei von Pq bis auf n + p^
hinauf, und die gegen denselben geleistete Arbeit ergiebt sich gleicli :
o"o
dL,=-^'-W-{n+po)']dm.
2x
(43)
0
Somit schliesst sich der betrachtete Kreisprocess, weil alle Theile des
Systems zu ilirem Anfangszustand zuriickgefuhrt worden sind.
Da dem zweiten thermodynamischen Hauptgesetze gemass
dL,+L, +dL, + dL, + L,+dL, +dL,= 0
EtNIGE TKEKHODYNAUIRCH ABZIIL. BEZIEHDNGEN, II, S. W. 129
seiQ muss, so ethiilt man, indem man die Ausdriicke (17), (24), (:ii),
(36), (41), (42) und (43) benulzt:
-'"+*>(--::)-'"+'">G-''D>^;
+[n+^»+^.3[('-tSo-r';s)-<"+'-'G-'tp]
Oder:
-(n+;,.)(..-'^n)-(n + ,.)(.-;|)^»^
+ (n+ft + »„)['-?'j-(n+».)(}-;,,|)]
+ £ [(n +f. + '/.)' -/] + 2';^ [/>.' - (n +ft)'] +;«
-,(.-,' ^)-f(;-.-;.)(^-f-|)+ft,../i;j^A,(.„-.„)=o.(*5)
DiHereiizirt man die obige Glcieliuiig (45) iiacli II, so erliiilt man :
n[S+;-<-'|]+('-'S)0-r»-''"
i'-
+ ;(/>. + '/.)-(/'. + «'/.)(;-r^;)'="' "■'
^tBCIITVES KflKEI, AN DAISES, sfillK IT. milE V. 'J
130
N. SCHlLLEll.
und nach nochinaligem Differeiiziren :
0"
2x "•" 2xo'
(+7)
woraus folgt:
y, K,
(IS)
'0
WO C eine von ^ unabhiingige willkiirliclie Constante bezeichnet, die
je nach der Erfahrnug beliebig klein oder sogar gleich Null ausf alien
konnte.
Infolge der Gleicliung (47) gelit der Ausdruck (46) in den folgenden
liber :
('-f^)0-'/;;)-'«-ft<*+^«">-f/" («'
Kiihrt man in die obige Gleichung dasjenige specifische Volumen
des Ijiisungsmittels ^, ein, welclies deni iiusseren Drucke /;„ -|- y, ent-
spricht, so muss man
setzen ; alsdann erhiilt man :
(50)
oder da, wie in (13),
5-, dq^
/»?.
X
— "' «, *' <^^ ^'^'■'^
ist und da
gesetzt werden darf, so hat man, in dem man (47) beriicksichtigt
('-^-|)=0.-''$)0 +:-t")+'. Qli+D
EINIGK THERKODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, U. S. W. 131
dem gemiiss lusst sich die Gleichung (49) in die folgende verwandelii :
<^i
-r';i-..=(..+„)G^-fJ- M
oder, nach (48) :
<r,-?^^— <r. =-(/>„+?, )K?*- (55)
Wiire uun die Beziehung zwischen dem osraotischen Druck und dem
vou der Losung eingenommenen Volumen bekannt^ so konnte man die
Gleiclmngeu (o5) oder (49) iutegrii-eu und somit die A.bhangigkeit des
specifischen Volumen von der Concentration ermitteln. Da aber q^ in
der Gleichung (45) mit 6'^ « multiplicirt wird, dessen Grosse fiir alle
Werthe von X mindestens von der Ordnuns - ist, wie es tins der Glei-
chung (48) einleucht^t, so darf man cine angeniiherte Yorm der Zustands-
gleichung auf den vorliegenden Fall anwenden und
'i^ = consL = a (56)
setzen. Da nun fiir den Fall C = 0 man aus (55)
,7,=<ro(l+*?) (57)
berecliuet, wobei x willkiirlich bleibt, so kann man derselben Gleichung
(oo) in allgemeinci-em Falle mit dem Integral
<r.=<ro(l +«?) + •'• - (58)
geniigen, worin jr fiir alle Werthe von ^ t-'ine Grosse von der Ordnung
C^* darstellt. Vernachliissigt man die Grossen von der Ordnung
j?C/^i, x^ u. s. w., so kann man aus (55) die folgende Gleichung
erhalten :
"- ' I = - (^« + ^-fej) ^ ^ '•'' ^'''^
woraus folgt :
9*
I
182 N. SCHILLPtt.
U ]
uTid somit:
i,=^.(i+«t) + cj[-,,„c-i+^i.»«./ji/«;] (61)
b'iilirt man wieder
, 30 crhiilt man
f'Tihrt man schliesalich die Grosse t' ein, die einem ilussereii IJruck P
spriclit uiid aetKt raam
^rliitlt man :
Sa bleibt nun noch die Gleichung (45) in Betracht zu Ziehen. Die-
w liisst sicli t'olgetidennassen transform iren, indem man die IJezie-
Lgen (47) und (4it) l)eactit«t und infolge dereelben die in (+5) mit ri
I II- multi])lieirleii (Hiedcr glcich Null selzt:
EINIGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, U. S. W. 133
-.hO+j»t?)+.^.<^.+^".i-Y,'.]
daraus erhalt man :
(T dq^ o-j
( pQ + qo —p) H + "^o [Pii — p) - ff^ ^ J + ,^ iih) + ^yo — /?)-
Xun kommt es darauf an den Werth von q^ dnrcli den von q aus-
zudriicken. Da aber die beiden erwiihnten Werthe beziehungsweise den
auf die Losang wirkenden ausseren Druckkriiften p^ und 7; entspreclien,
so lasst sich qQ als eine Function von p -\- [p^ — p) betrachten. Dem-
zufolge hat man
*=»+|(,..-.)=.,+'S|^JO-.-A (67)
wobei die Concentration ^ als constant betraclitet wird ; da aber
so erhalt man :
r— = 7tt uiul >— = J
07 cp y,
^'h
qo =q— ^ m - [po — /?)• (68)
Fiihrt man diesen Werth in die Gleichung (66) ein, und vemachliissigt
man die kleinen Grossen zweiter Ordnung, so erhiilt man
{Po + q — />) ^0 + ^ iPo + 7 —p) + Po ^oh^ = 0, (69)
AKy Pq
iitmbluiiigig vun <r und folglicli unabliiingig vou Bezkliuiigeu, die
zwisclien ^ mid 7 bcsle)i<tii kimiiteu.
Urn eine bessere Einsiclit in die vou der Gleidmug (69) dargestelite
Keziehung zu gewiunen, betniclite man den folgeiideu Fall.
Es sie eiti Ibermodyimiinscbes System gegeben, das aus einer riiissig-
keit undderen gesiittigtcnDniupf iiusammeiigestelltwird; liu^sere Kriifte,
die dns System in Gleiehgewidit ballen solleii, seten folgende: eiu auf
die OberHilclie des Dampfes wirkender Druck p, ein auf die Trennuiigs-
oberlliiche wirkender Druck q und ein riebeii den beiden ersteren notli-
wendiger Druck /; -f q, der auf die Oberfliiclie der PlJissigkeit wirkt.
Der Druck y sei uaeli innen in die Flussigkeit gericbtet.
Bezeichnet niau beziehuugsweise durcli c, und r.^ die von der Fliissig-
keit uud deren Dampf eiugenommenen Volumeuriiume, so ergiebt sicli
die Arbeit, die gegeu die ilusseren Kriifte bei unendlicli kleinen Aende-
rungen <h\ und di\ geleistet wird, gleirh
dJy = {p-\-q)dv, -{-pdv^, (70)
oder, indem man die Bedingung (/c, + dv^ = i/c bcachtct:
dL==pd,'-\-,/dr,. (71)
Will man '/ als eine umibbiingige Variable betrachten, so muss man
setzen, und demzufolgc erliiilt man:
,//,-(;, + ,,?g)* + ,'^',t/, . (73)
naub dom zwciten therm odj-namist-bcn Ilnuptsalz,
iss, d. b.:
EINIGK THEIIMODYNAMTSCH ABZUL. BKZIEHUNGKN, U. S. W. 135
Bezeicliaet man (lurch a* uiid * die specifischen Volumiua der Fliis-
sigkeit uud deren gesiittigten Dainpfes, so besteht bekanutlich die Be-
ziehung
7 S
woraus, bei constanter Temperatur und bei d<i = 0, folgt :
uud, nach (75):
dp fj
dq s — (t'
(76)
Bezeiclinet man durch /?„, *^, und o-q diejenigen Werthe, welche /;, v
und a- fiir den Fall ^ = 0 annehmen, so darf man
Ps=PqSo (77)
setzen; ist ausserdem die betreffende Fliissigkeit elastisch zusammen-
driickbar, so muss
= ..(l-^^ + '^-^V) (78)
sein, worin %„ den entsprcchenden Elasticitatscoefficienten bezeiclinet.
Setzt man die aus den Gleichungen (77) und (7(S) bestiramlen Werthe
von H und 1 in die Gleichung (76) ein, so lasst sicli die letztere integri-
ren und man erhalt alsdann :
;^*»'i7f- ^o(/' + ?-/^) + 1"- (^ + ?-/^)'=0• (79)
Geht aber die llielitung des Drucks q in den Dainpf liinein, so muss
man in der obigen Gleichung (79) q durch — q ersetzen, und man
erhalt :
i'o *o h i- + ^0 {/'o + '/ -p) + ll~ (/>o + ^ -;>)- = 0. (80)
d. h. die Gleichung (69).
136
N. SCHILLEll.
Daraus diirfte mau aber nicht etwa schliessen, dass die Beziehung (78)
audi die Aenderung des specifischen Volumens eines L(3suiigsmittels
durcli den darin gelossten Stofl* ausdriickeii miisste. Die Identitat der
Gleiclmngen (80) uud (69) weist nur darauf liiii, dass die Darapfspan-
nung eiues Losungsmittels auf dieselbe Weise durcli den gelosten Stotf
geiindert wird, wie die Dampfspannung einer durch eirien negativen
Druck elastisch deforiuirten Fliissigkeit; was aber die Frage betrifft,
auf welche Weise die Dichtigkeit des Losungsmittels dabei sich andert,
so liisst die erwahnte Ideutitiit die Autwort darauf beliebig ausfallen.
Durcli eine passende Abiinderuug des vorher betrachteten Kreispro-
cesses kann man die Spannung der aus einer Losung sich entwickeliiden
Dampfes auch fiir den Fall emiitteln, wo ausser dera osmotischen Drucke
eine iiussere Druckkraft auf die Trennungsoberflache der Fliissigkeit
wirkt.
In seinem ersten vStadium verlaufe der neue Kreisprocess auf dieselbe
Weise, wie der vorige. Die entsprechende Arbeit dL^ wird alsdann
durcli den Ausdruck (17) gegeben.
Das zweite Stadium lasse man, in Vergleich rait dem des vorigen
Processes, dadurch abgeiindert werden, dass man die \'om Eaume r^
abgesonderte Losung allmiihlig unter der Wirking eines Drucks /J + 57
herabfiihrt. Die entsprechende Arbeit der elastischen Kriifte liisst sich
dabei folgendermassen ausdriicken :
(7
2z
+ (n +;,, + .y,) -^ m Jj(,-^£)dm
(81)
W' iihrend nun weiter eine Dampfmenge dfz = rim aus der Losung
verdampft, lasse man den Druck tt nur auf die Trennungsoberflache der
Fliissigkeit wirken. Die entsprechende Arbeit ergiebt sich gleich
w^obei
dL^ = pd (|CA*) + (^ + P) (I (MO,
7" = 7 + -;(/^ TT ^;),^/^ + ^M= 0,
(82)
(83)
EINIGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNCSEN, U. S. W. 137
seia muss ; claraus folgt :
dL,
dir'-
= psdii — (x + p) U"— s -^i,-^ d(i, (84)
und man erhalt auf ahnliche Weise, wie im Falle (34) :
dm
d^
—{p+'^){po—'^—p) Q^—^ ^dm, (85)
Flir das vierte Stadium erhalt man wie friiher :
dL, = p,8,Iff^. (86)
Po
Im fiinften Stadium des Kreisprocesses wird die iibriggebliebene
Menge m des fliissigen Losungsmittels sammt gelostem Stoff vom Drucke
^ -\- p -\- ^ df/, zum Drucke H +/?o + ^' herabgefiihrt. Die entspre-
chende Arbeit ergiebt sich gleich
A = £[(i» + ')'-(n+A + ./■)•]-
-<'+-)-:".^^('-f|>"'- ("'
Die sechste und die siebente Stufe des betrachteten Processes bleiben
dieselben, wie ira friiheren Falle.
Setzt man die Summe der Werthe der auf jeder Stufe des obigen
Kreisprocesses geleisteten Arbeit gleich Null, und differenzirt man die
erhaltene Gleichung zweinial nach n, so erhalt man dieselben Glei-
chungen (47) und (49), wie friiher, das heisst :
('-??)0-^if)-'.+iO'.+^».)
%J'
138 N. SCHILLER.
Setzt man in der erwahntcn Arbeitssumme n = 0, und beriicksich-
tigt man, dass ebenso, wie im Falle (18)
i.=i-{^^l{Po-^-p)> (88)
SO erhiilt man leicht :
{p, + 'l-^-lMo + > (/>« + 'l-^-l>f + Po»Js^ = 0- (89)
Wird der iiussere Druck tt so gcwiililt, dass T=^q ist, so muss/? = p^
werden ohne aber die Gleichheit von 7" und (T^ zur Folge zu liaben.
Es ist auch zu bemerken, dass die Form des Zusammenhangs zwischeu
q und V keinen Einfluss auf die erhaltenen Resultate (89) oder (69) hat.
Daraus folgt, dass alle Bemiihungen, die erwiilmte Form aus dem Abrech-
nen alinlicher isothermischer Kreisprocesse wie oben zu ennitteln, als
fruchtlos zu betrachten sind.
Man kann noch zu einigen weiteren Beziehungen zwischen den den
Zustand einer Losung characterisirenden Griissen kommen, indem man
die Wiirmemengen ermittelt, die auf jeder Stufe der vorherbetrachteten
Kreisprocesse dem System zugefiihrt werden miissen, damit die Tempe-
ratur derseiben unveriinderlich bleibe.
Um die betreffenden Berechnungen einleuchtender zu raaclien hat
man zuerst Folgendes zu beach ten.
Wird eine gegen iiussere Krilfte auf reversiblem Wege geleistete
Arbeit in der Form ausgedriickt :
dL = Pdm + Kdd, (90)
worin d(l die Aenderung der absoluteu Temperatur 0 bezcichuet, so
liisst sich die dabei dem System zugefiihrte Warmemenge dQ, folgender-
weise darstellen :
dQ = Cd& + fidfn, (91)
wobei, falls dQ, in mechanischen Einheiten ausgedriickt werden soil :
BINIGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, U.S. W. 139
Nuu wollen wir den letzten Kreisprocess, als einen allgeraeiiiereu
Fall, in Betracht ziehen. Dabei wird es uns uur darauf ankomraen die
Ausdriicke fiir h zu finden, da die Temperatur immer constant bleiben
soli.
Fangt man mit dem ersten Stadium des Kreisprocesses an, so hat man
+ [^«o^(n+/^o) + ^^'^/^'(n+;^o + /)]^ (93)
woraus folgt :
?T=-(n+/o)-^+(n+/.„+?')(^-^+-,-^J
(94)
wobei n so abgeandert werden kaun, dass n +/?o in^roer constant bleibe.
Weiter ergiebt sich :
1st die Beziehung zwi?chen ([ und » in der Form gegeben :
<^{(l,v) = M d.A. <p{q\m7')=m, (!)7)
so ei^iebt sich :
h' _C'^ dcp V\ 1
^v \^ ^y ^mjdd
(98)
140
N. SCHILLER.
iiifolge desseii der Ausdruck (96) in den folgenden iibergeht
^.=.^
(99)
Oder nach (16), (47) und (49) :
¥
<p r
di
'.=i[('-'SO-^^')-("+*') (-:-»'<)]
^ ['"+£<"" + "'"'- ■L'''-^"+^'^(t+D] ('«"'
da'
Um den Werth von z— durch </« auszudriicken verfahrt man auf iihn-
¥
liche Weise, wie im Ealle (18), und man setzt:
¥
+
9 =9c
'O
(!)•
dc (V c» (n + j)
(n + y„).
(J =<7o
oder einfach :
0_
¥
i
'^ ^%
^,,^(n+^j,
(101)
da es leicht zu ersehen ist, dass der Wertli von
1 .
als einc (irosse von der Ordnung -5 sicli ergiebt. Infolge des (101)
At
verwandelt sich (100) in
KINIGE THEttMODYNAMISCH ABZtJL. BEZIEHUNGEN, U.S. W. l4l
-(n + ?o)<ro^»«^;. (102)
Der Werth von ^, stellt bekanntlich die Grosse der sogenannten
Verdunnungswarme dar. Vernachltissigt man die elastischen Eigen-
schaften der Fliissigkeit ii;dem man x = Xq = » setzt und nimmt man
fur stark verdiinnte Losungen ^ = qQV an, so erhiilt man ganz einfach:
Wird nun die Losung im zweiten Stadium des Processes durch die
Druckkraft JP^elastisch deforrairt, so ergiebt sich die dem zuwachs da-^
entsprechende Arbeit gleich :
dfj^ = Fd(T' {m + df»), (103)
woraus folgt :
^F
k^ = {m -^ dm) r^, da Z= 0 ist, (104)
und die der ganzen Aenderung entsprechende latente Wiirme ergiebt
sich gleich
Q^={ni + dm)\ i — d^. (105)
Da aber
^' = ^-^-(F-po)+(T(i{d-i,) (106)
gesetzt werden darf, wo /3 den Wiirmeausdehnungscoeificienten bezeich-
net und (t schon als unabhangig von 6 zu betrachten ist, hat man fiir
*7' = 0:
und ausserdem, fiir d6 = i):
d<T' = — dF; (lOS)
. i
142 K. SCHILLBH.
demzufolge erhiiU maa :
CJ, — (» + A.) [l ^ yj(^'-ft) ,iF + « ((3, + ^ tj")/'"']
-(,. + ,/»)(T+„-n-,,.-,/)(/3, + j^)«
+«[?'!,';(n+'/)+f3'+,"^j-]«'i''-; (109)
dii liber nacli (23)
5 V £. **'/(! /■ J-'^^
gcsplzt, werdcji darf, so erhiilt mau :
<i, = -(»+A-)«^4-*?l[(„ + ;r-,,.)'-(n+V=]
+'L4S("+«")+'''+rJ]'"'^(-'|)*-("")
wpbei die Griissen von der Oiilimng - vemacliliiBsi^ werden.
Die dera dritten Htaitium enUprecheudc Arbeit liisst sicli ii.icli (Si)
auf I'oigeiitle VVeise daretelleu :
= ["('+-£)-<"+')'-+4i]'"'
+ [;'fj^ + (p + »-)Mi-]rf«, (HI)
US I'olgt :
EINIGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, U. S. W. 143
i»(r' . J>V
?t2
+ (/> + fl-)M
und fiir den Fall, wo /x = 0 ist :
/.3=tf^^/,_^'_M^'v«^r."^M f^ (113)
wo q dem Drucke p -\- t entspriclit. Es ist aber
fT +Mt — =(r — ^
und man hat nach (31):
desshalb gelit die Gleichung (113) in die folgende iiber:
«
Fiir das yierte Stadium hat man :
P
dQ^ = PQ^Qlg^dm (115)
Po
Fiir das fiinfte Stadium berechnet man auf dieselbe Weise wie fiir
das zweite :
144 N. SCHILLER.
m
m
_,^|(.+,_,„)4-^. + :-^5]|4(.w9...(iir»
dabei ist zu beacliten, dass
da
<r' = <r-''{ir+p—p,) + (S^{i — i,). (118)
Fiir das sechste Stadium ergiebt sich leicht :
/'.= — ^^(»o-0. (119)
und schliesslich hat man fiir das siebente Stadium :
dQ, = dmU -y(h\, (120)
wobei
<r'o=<r, — -° (i''—jB«) + /3o<r„ (« — «„)• (121)
^0
Demzufolge ergiebt sich :
"«-— 'U=t" 5 "'+"('=>• +1:10] •'"■ ('»»)
BINIGE THERMODYNAMISCH ABZUL. BEZIEHUNGEN, U. S. W, 145
Nach dem zweiten thermodynamischen Hauptsatz muss die Summe
/i^ dm -}- Q2 -\- ^3 (Itfi + dQ^ + 05+^6 ^^^ "I" ^0?
gleich Null werden. Auf diese Weise erhiilt man, indem man M = 7/1
mid fffi = dm setzt :
lh+(..+,.)G^-a-"(i+s]-("+'>n>-:
— i
»^d62
UifTerenzirt man die obige Gleicliung nach IT, so erhiilt man :
(123)
%
+'5s4K'-fD-'*^"-<''-"+:i^)-»""'
Das nochmalige Differenziren ergiebt :
oder bis anf die Grossen zweiter Ordnung :
(125)
Benutzt man schliesslich die Gleichungen (124) mid (125) so kann
man die Gleichung (123) folgenderweise transformiren :
ARCHIVES N^.1ELANDATSES, SEKIE II. TOME V. 10
146 N. SCHILLER.
+<i['-('--?'ii')0+-:.^4?)]=«- c^^'
WoUte man j,, durch q ersetzen, so miisste man, wie im Falle(lOl),
die Beziehung
benutzen iind aussetdem
setzen.
Urn Gleichuiig (126) noch weitcr zu vereinfachen, differenzire man
zuerst die Gleichung (89) uach 6 uud das erlialtene Eesultat multiplicire
man mit 6; es ergiebt sich nlsdann
,r*ft
|^]»+(A+?-»— rt»/3rt
+»\^-^ + %-f&'+^—-->+'-'?>^^"+^-
-pf
eht man die Gleichung (128) von der Gleichung (126) ab und be-
iichtigt man (127), so erhiilt man, indem man s" — f -r^ auf die-
Wcisfi wie in (85) ausdriickt :
^
EINIGE THERMODYNAMISCH ABZtTL. BEZIEHtlNGEN, V. S. W. 147
4[--'"C^-D+':]
d
Q
+'s[<'+<s-s)-:i']-<ih+S"'--^'-')]=»<'^»)
Es ergiebt sich aber aus der Gleichung (97) :
and, nach (117), erhiilt man aus (130):
1
ausserdem darf man in dem mit - multiplicirten Gliedern derGl. (129)
(P = qv setzen. Auf diese Weise liissfc sich die Gl. (129) in die folgende
Form bringen:
+«|[(^+.)G-.-S.)-M=«- <''^'
Neben der letzten Gleichung besteht noch die Gleicliung (124), die
infolge (125) und bei (p = qv in die folgende iibergeht:
^
1
X
KkiOj September 1900.
10*
iinER T)IIC SCIIWINGUNGSAMPLITITDK DER KLEKTHONEN
VON
W. KAUPMANN.
1). Betrachtet man die Schwingungen eines leuchteiiden Molekiils ge-
miiss der von Ilerru IL A. Louentc *) zuerst angegebenen Anschauungs-
weise als hervorgebracht durch die Bewegungen der mitElektricitiit gela-
denen materiellen Atome, so fiihrt die quantitative Untersuchung dcs
ZEEMiLN'schen ^) Phiinomens zu der notwendigen Consequcnz, dass ausscr
den gewohulichen, sogenannten chemiscbeu, Atomen nocb kleincre, stets
negativ geladene Teilchen vorbanden sein miissen, dereu Masse nur
etwa - derjenigen des //-Atoms betrilgt. Eincn nahezu identiscben
Wert erliielt Verfai*ser ^) bei Untcrsucbung der Katbodenstrahlen.
Fiir das Folgende werde der von Herrn S. Simox *) bestimiate Wert
- = 1,SG5.10^ zu Grunde gelegt {s = Ladung, ?/i = Masse eines
/ft
Teilcbens).
Es soil nun im Folgenden versucbt werden, den Wert der Scbwin-
gungsamplitude dieser Teilcbcn der sogenannten .^ijleMrone.n'''' zu be-
recbnen; u. zw., wie gleicb bier bemerkt werden soil, einen oberen
Grenzwert.
*) H. A. LoRENTz, Leiden 1895.
') P. Zkkman, Phil. Mag. 1897 Sept, p. 255.
') W. Kaukmann, Wied. Ann. 62, p. 59G; 1897.
*) S. Simon, Wied. Ann. «», p. 611; 1899.
ilBEU DIE SCHWINOUNGSAMPLITUDE DEB ELEKTBONEN. 149
2). Es sei m die Masse eiiies Elektrons.
n die Zahl der in einem Atome vorhandenen schwingenden
Elektroneu.
N die Zahl der Atome in einem Grammiiquivalent.
p die Schwingungsamplitude eines Elektrons.
T die Schwingungszeit.
Nimmt man die Schwingungen als kreisformig an, so ist die Ge-
schwindigkeit und die kinetische Energie eines einzelnen Elektrons:
T
(1) z=
4;r^p^ m ^TC^p'^m
Die kinetische Energie siimtlicher Elektronen in einem Grammiiqui-
valent ist demnach :
(2) A = -^ ;
nun ist
(3) — =l,865.10^
tn
femer, wenn s die Ladung und Mh die Masse eines //-Atoms be-
deutet :
(4) -^ = 9650.
Mh
Setzt man, wie ja meist geschieht, s = 6, so ist
Es ist also :
;//iy=J/,^JV^.5,19.10-^
und, da Mh^} d- i. die Gesamtmasse eines Gramraiiquivalents AVasser-
stoff, gleich 1 :
(6) //^iV=5,19.10-'*
sodass:
150 W. KAUFMANN.
2 'TT^pyj 5,19 .10-^
und :
t'^K
^^^ ''^ ^>— 2,^5^19 IQ-i
<w /*
Bezciclinet man mit (7|, die specifisclie W Urine bei constantem Yolu-
men, mit fJL das Molekulargewicht eines einatomigen Gases, z. B. des
iVa-Darapfes, so ist C^ f^ = '6g-Cid ') = 1,20 . 10» Absol. Einh.
1st T die absolute Temperatur, so ist die Euergie eines Grammiiqui-
valents :
(9) A'o=7'r.ic^=l,26.10«.7'.
Diese Energie bestelit zum weitaus grosstcn Teil in fortschrei tender
Bewegung der Molekiile, sodass die Energie der Schwingungen dcr
Elektronen jedenfalls klciner ist als K^, Bezeiclmet x einen iichten
Bruch, so ist demnach :
(10) K = xK^ = x.\,%^,\{S\T,
Die Schwingungszeit r des Lichtes der y>Linien ist :
(11) T=l,96.10-^^^^/t-.
sodass wir erhalten:
(u) p=y -i.y — ^_-_^^.^--__- =
=2,i8.io-">.l/ -*r;
r n
set/en wir T = 2000" ilcr uugofiiliren Temperatur des Bunsenbreniiers,
so wird :
(13)
p = 9,76. 10-3.1/ -
^ n
oder angeniiliert :
*) F. RiciiARz, Verhdl. D. phys. Ges. 1. p. 47; 1899.
iiBER DIE SCHWINOUNGSAMPLITUDE DER ELEKTKONEN. 151
p=10-8.lX*.
Hierbei ist ;6<H, w^^ 1 ; folglicli -<I 1 , soda^ wir auch schreiben
u
konneii :
(14) p<:iO-^cm.
Wahrscheinlich is p von dieser obereii Grenze sehr weit entfernt, da
ja aus dein Werte des Verhiiltnisses C/.jCi, der specifischeii Wiirmen fiir
einatomige Gase folgt, dass x sehr kleiii seiii muss. Da der sogenannte
£adius der Wirkungssphiire eines Gasinolekiils von der Ordnung 10 ~^
ist, so folgt aus obigem llesultat jedenfalls, dass die Schwingungsweite
der Elektronen viel kleiner ist als der Molekularradius.
Gdttinge7i^ Oktober 1900.
ETUDE EXPERIMENTALE SUR LE RESONATEUR DE HERTZ
PAR
A. TUBPAIN.
Le circuit m^tallique en forme de cerceau qui constitue le r&onateur
flectrique de Hertz est sans contredit Tinvention la plus personnelle et
la plus originale de toute Toeuvre exp^rimentale du physicien de Bonn.
Par quel mecanisrae un excitateur en activite agit-il sur un resona-
teur place dans son voisinage? Pourquoi une ^tincelle tantot vive, tan-
tot faible et presqu 'imperceptible se manifeste t^elle au micrometre du
r^sonateur? En un mot, quelle distribution electrique sMtage le long du
fil qui forme le resonateur?
Pour qu'un r&onateur dispose dans un cliamp hertzien concentr^ par
deux fils paralleles ^prouve des alterna-
tives de fonctionnement et d'extinctiou,
il faut donner h Tappareil soit un raou-
vement de translation en maintenant le
plan du resonateur perpendiculaire au
plan des fils de concentration, soit un
mouvement de rotation dans son plan,
mouvement qui fait decrire au micro rae-
tre la circouference meme du resonateur.
Les diverses theories de la resonance
electrique s'accordent h recounaitre un
^^K- ^' noeud d'ondes statiounaires electriques a
chacune des extremitcs en regard du resonateur constituant ies deux pules
de son micrometre, et elles indiquent comme siege d'un ventre de ces ondes
la region du resonateur diamdtralement opposee au micrometre (fig. 1),
ETUDE EXPERIHENTALE SUB LE RES0NA.T£:UB DE HERTZ.
153
Cette division du r^sonateur hertzien en deux concam^rations succes-
sives est en accord avec la loi experimentale suivante qui rend compte
de Tobseryation du mouvement de translation donn^ au resonateur: „La
longueur (tonde des osdllaiions electrlqii^s qui excite^it un resonateur
fliforme donnS est egale^ (abstraction faite de la perturbation micro-
metrique) au double de la longueur du resonateur. ^"^ ')
Comment cette distribution s'accorde t'elle avec les ph^nomenes que
pr^nte un resonateur qui, place dans une section ventrale du champ,
est anime d'un mouvement de rotation de 360° dans son plan?
On constate pendant ce mouvement de rotation la production au
micrometre de deux dtincelles de longueur maximum. Ces etincelles se
produisent lorsque le micrometre est ^ Tune ou Tautre extr^mite du dia-
metre du resonateur perpendicu- ^o
laire au plan des fils de concen- mi^x^
tration. Entre les positions de ces
maxima s'observent deux posi-
tions pour lesquelles une extinc-
tion K pen prcs complete se pro-
duit au micrometre. Ces positions 'mfnh f
sont aux extr^mites du diametre
du resonateur coutenu dans le
plan des fils de concentration.
Le diametre correspondant aux
azimuts de maximum d'etincelles
Pier 2
est done en croix avec le diametre ^'
qui correspond aux azimuth* d'extinction, ainsi que Tindique la figure 2.
Ces phenomenes serablent assez dilficiles a interpreter en admettant
la distribution electrique theorique precedemmeut indiquee. Que Ton
admette, en efFet, qu'i une ^tincelle de longueur maxima correspond un
ventre, ou bien qu'on voit dans cette etincelle Tiudication d'un noeud,
Tobservation precedentc n'en semble pas moins montrer la succession
de quatre concameratious le long du circuit du resonateur.
Bien que cette nouvelle distribution soit manifestement en desaccord
fao"
') H. PoiNCARE. Les oscillations electriques, p. 237. (G. Carre, Paris, 1804). —
A. Tl'RPain. Sur le resonateur de Hertz. (Comptes rendus de TAcademie des
sciences de Paris, 31 Janvier 1808). — Recherches experimentales sur leso scil-
lations ^lectriques, p. 93 (A. Hermann. Paris 1800).
n
154
A. TURPAIN.
avec la loi qui lie la longueur d'un resonateur h la longueur d'onde des
oscillations qui rexcitent, elle parait
cependant confirmee par robservation
des phenomenes que presente un reso-
nateur h, quatre micrometres *) situ^
aux extreinites de deux diametres rec-
tangulaires (fig. 3). — On observe,
en elfet, que pour un reglage couTe-
nable des micrometres une rotation
de 90° imprimee a Tappareil est suivie
de I'extinction des deux micrometres
m, m priraitivement etincelants et de
la mise en activity des micrometres w,
;/' qui etaient eteints avant la rotation.
II y a quelques annees j'ai montre ^) qu'un resonateur circulaire de
Hertz qui presente une coupure (fig. 4) independemment de celle oiferte
par rinterruption micrometrique fonctionne aussi aisement qu'uu reso-
nateur complet.
Le lois qui regissent le fonctionnement du resonateur ti coupure sont
des plus simples et pen vent toutes se r&uraer dans I'enonce suivaut : „ Dans
un resonateur a coupure la couijure joue le
role que jouait le 7tiicrometre dans le reso-
nateur com2)leV\
En particulier, en ce qui concerne les
positions d'extinction qu'on observe par
rotation du resonateur dans son plan on
constate que: yyPour obtenir P extinction il
faut atnener le fnilieu de la coripure dan s
Vun des deux azimuts que devrail occuper
le micrometre jwur donner le meme resultat
si le resonateur tlait cowi)leC\
Ce fait experimental rapproche de la loi
de distribution qu'enoncent les diverses theories de la resonance elec-
trique assigne comme position des noeuds des ondes stationnaires d'uii
Fig. 4.
') A. TuRPAiN. — Recherches experimentales etc p. 84.
') „ — Sur les experiences de Hertz. Society des Sciences physiques
et naturelles de Bordeaux, 4 avril 1895).
/ /
ETUDE EXPERIMENTALK SUH LE RESONATEUE DE HERIY. 155
resouateur a coupure les extreraites cle la coupure et comme position
du ventre des memes ondes le point du resonateur ^galement eloign^
des deux extreraites de la coupure.
Cette distribution electrique le long du resonateur h coupure semble
en parfait accord avec robservation suivante.
Par un artifice de construction facile i imagiuer on rend la coupure
d'uu r&onateur h coupure mobile par rapport an micrometre de telle
sorte que Tare qui separe le milieu de la coupure du micrometre puisse
croitre depuis une valeur voisine de 50^ jusqu'a 1 80°. — Disposant
alors le resonateur de maniere k ce que la coupure soit constararaent
situe dans un azimut de maximum d'etfet, on fait varier Tare d'ecart
entre le micrometre et le milieu de la coupure. — Pour chaque arc on
releve la longueur maximum d'etincelle qu'on obtient an micrometre. —
On constate que Tintensite de Tetincelle au micrometre croit avec Tare
compris entre la coupure et le micrometre.
Si Ton admet que Tetincelle du micrometre d'un resonateur coupe
mesure Tintensite du mouvement vibratoire hypothdtique dont ce reso-
nateur est le siege au point oil se trouve le micrometre, cette observation
confirme la distribution electrique precedemment indiquee. Ler&onateur
a coupure se presente alors comme ayant un noeud de vibration aux
deux extremit^s limitant la coupure et un ventre au point diam^trale-
ment oppose au milieu de la coupure.
Toutefois cette observation semble en contradiction avec le fait
suivant : Si au cours de cette meme experience on vient h rapprocher
Tune de Tautre les deux extreraites de la coupure jusqu^a ce qu'une
etincelle jaillisse entre elle on constate que cette etincelle presente une
longueur sensibleraent egale h, la plus grande de toutes celles observees
j usque Ih, au micrometre du resonateur coupe, c'est h dire egale h, celle
qu'on observe au micrometre lorsque Tare separant le milieu de la
coupure du micrometre atteint 180°.
D'apres Tliypoth^se admise que retincellc du micrometre mesure
rintensite du mouvement vibratoire oh est amene i\ supposer Texistence
d'un ventre de vibration au point meme oil Ton admettait precedemment
un noeud.
D'autre part le rapprochement de ces deux experiences ainsi que la
comparaison des lois rdgissant les positions d'extinction d'un resonateur
complet h celles regissant les positions d'extinction d'un resonateur h,
coupure conduisent h se demander quelle distinction on doit faire entre
156 A. TURPAIN.
le micrometre d'un r&onateur complet en activity et le micrometre d'un
resonateur ik coupure en activity.
En definitive si Tobservation du r&onateur complet comme celle du
r^sonateur h coupure conduisent toutes deux h. des lois expdrimentales
simples, ces lois ne paraissent pas en accord avec la distribution elec-
trique que les diverses thfories de la resonance ^lectrique assigneni h
ces deux- sortes de r^sonateurs. Bien plus, alors que certaines experiences
semblent confirmer la distribution ^lectrique qu'indique la th^orie,
d'autres experiences non moins nettes que les premieres rijifirment.
C'est dans le but de rechercher les causes de ce disaccord, et de
coordonner, si possible, ces differents faits h premiere vue contradic-
toires que j'ai entrepris les experiences que je vais d^crire.
Je me suis proposd d'appliquer h cette recherche une methode qui
permette de se rendre compte, au raeme
instant, de Tetat dlectrique des divers
points du resonateur tout le long du con-
ductcur qui le constitue. A cet effet j'ai
renfermc tout le resonateur, sauf le mi-
crometre, dans un tube de verre t de
forme circulaire dans lequel I'air est suffi-
samment rarefie pour permettre au con-
ducteur- du resonateur de produire la lu-
minescence de cet air rarefie (fig. 5). Si
^. K 1^ rarefaction est convenable le resona-
teur decele les ctats electriques qui se
succedent le long de Tare conducteur qu'il forme par la luminescence
que ce conducteur produit aux divers points du tube. La luminescence
ainsi produite peiut aux yeux par son eclat plus ou moins vif, plus ou
moins estompe Tetat elec trique des divers points du resonateur en acti-
vity qui la produit.
11 est h craindre dans Temploi de ce dispositif que la luminescence
de la gaine gazeuse qui enserrc " le resonateur ne provienne pas de la
scule action du conducteur qui forme le resonateur. 11 pent arriver
que les fils qui coucentreut le champ produisent eux memes directement
la luminescence du tube h gaz rarefie. Les ])henomenes qui doivent
deceler la distribution electrique le long du resonateur se trouvent
alors troubles.
Le degre de rarefaction qui convient le mieux pour que le resonateur
ETUDE EXPERIMENTALE STJR LE RESONATEUR DE HERTZ. 157
produise seul la luminescence est celui qui correspond h une pression
de yJ^^ de millimetre.
Les experiences suivantes montrent qu'alors la luminescence est pro-
(luite seuleraent par le resouateur :
1**. — Si Ton deplace un pont le long des fils, la luminescence dis-
jmrait ou reapparait suivant que le pont atteint une position nodale
OQ ventrale des oscillations qui excitent le resonateur. Pour admettre
Imfluence directe des fils sur la luminescence produite il faut supposer
que la gaine gazeuse admette exactement la meme longuer d'onde que
le resonateur.
2*^. — La luminescence cesse corapletement lorsqu'on ferme le mi-
crometre du resonateur.
3°. — La luminescence produite accompagne le resonateur lorsqu'on
le deplace dons son plan.
4^. — Enfin le tube de verre circulaire prive du conducteur formant
resonateur et amen^ au meme degre de rarefaction ne devient pas lu-
mineux bien qu^il soit dispos^ dans le champ dans les memos conditions
que lorsqu'il contenait le conducteur mdtallique.
Les observations faites h Taide de cette methode dont Temploi est
ainsi legitime, out port^ sur le resonateur cotnjdet, sur le resonateur
eomplet a deux spires, sur le reso?tateur a coujmre et sur le resonateur a
deux microf/ietres. Elles ont donne les resultats suivants :
Hesgnatbur complet. — Le micrometre est place <lans un des deux
azirauts de maximum d'etincelle, (voir fig. 5). La luminescence ne se
produit pas tant que le micrometre est ferm^. Des qu'il est ouvert elle
se produit tres faible aux environs immediats des poles du micrometre,
elle est nuUe dans toute autre region. A mesure qu'on augmente la
distance explosive du micrometre, la luminescence qui se produit in-
teresse de part et d' autre des poles du micrometre des arcs egaux de
plus en plus grands. Quand les poles du micrometre sont trop eloignes
pour qu'il se produise entre eux des etincelles, la luminescence est
maxima; elle interesse alors de part et d'autrc des arcs de 120° h 150°.
La seule region qui reste obscure est la region diametralement
opposfe au micrometre. La luminescence decroit d'ailleurs et s'estompe
depuis du micrometre oil elle est la plus intense jusqu'ii la region
obscure.
Si Ton deplace le resonateur dans son plan le micrometre d'un azimut
de maximum i\ un azimut d'extinction, la luminescence accompagne le
158 A. TURPAIN.
mouvement du resonateur. Les deux arcs luraineux diininuent de gran-
deur lorsqu'on se rapproche de Tazimut d'extinction. La luminescence
cesse completement des qu'on atteint cet azimut.
Resonateur h deux spires. — Ce resonateur est constitue par un
fil d*aluminium dispos^ suivant Taxe d'un tube de verre qui est recourbe
de maniere h former deux spires circulaires. Les deux extremites du fil
d'aluminium sorteut du tube auquel elles sont soud^es a Taide de mastic
Galaz et aboutissent aux poles d'un micrometre place i\ rexterieur du
tube de verre.
Le resonateur est dispose de t^lle sorte que le plan des spires est per-
pendiculaire k la direction des fils qui concentrent le champ. Le rayon
qui passe par le micrometre est normal au plan des fils.
On constate que la luminescence qui se produit autour du fil d'alu-
minium est d'autant plus vive que le micrometre est pln^ ouvert. Elle
int^resse de part et d'autre du micrometre des arcs de 180° euviron. Le
reste du resonateur est obscur. La luminescence cesse des qu'on ferme
le micrometre.
On aurait pu esperer en employ ant un semblable resonateur const i-
tu^ par deux spires circulaires que la luminescence indiquerait une divi-
sion du resonateur en quatre concamdrations successivas au lieu de deux
seulement. Pourquoi n'obtient-on pas le deuxieme harmonique de la
vibration que decele un resonateur de me me longueur contoume en une
seule spire circulaire?
Ainsi que le fait prevoir la mesure de la longueur d'onde des oscil-
N* N~ N* N^
Fig. 6. Fig. 7.
lations qui excitent un resonateur & deux spires, Texperience montre
une division de ce resonateur en deux concamerations seulement.
ETUDE EXPERIMENTALE SUR LE EESONATEUR DE HERTZ.
159
H est a Temarquer d'ailleurs qu'en adraettant qu'on parvint h
determiner la division d'un r^sonateur en quatre concam^rations suc-
cessives, le precede d'observation base sur la production d'une etincelle
au micrometre ou d'uue luminescence d'un tube-enveloppe doit etre
impuissant a montrer le 2*'"® harmonique ainsi que tout harmonique
de rang pair. — En effet dans la division qu'indique la theorie et
dont les experiences de luminescence demontrent Texistence, les deux
noeuds de vibration situes aux poles du micrometre sont de signes con-
traires (fig. 6). Pour une division en quatre concamerations (2''"^® har-
monique) les poles du micrometre seraient les sieges de noeuds de memes
signes, (fig. 7). Or il est fort possible que retincelle, comme la lumi-
nescence, n'est due qu'h Texistence de noeuds de vibration voisins et de
Fig. 8. Fig. 9.
signes contraires, et qu'aucun phenomene lumineux n'accompagne
I'existence aux poles du micrometre de noeuds de memes signes.
Toutefois c'est li une assertion que rexp^rience seule, si on parvient
h la realiser, pourra verifier.
Besonateur ik coupuRE. On a insure les arcs m^talliques dans les
tubes de verre h air rarefi^ de trois manieres diff^rentes:
Les deux arcs conducteurs constituant le resonateur sont places dans
un meme tube circulaire de telle sorte que la coupure est a rint^rieur
du tube, dans Fair rar^fie, (fig. 8). Ou bien encore les deux arcs sont
contenus chacun dans un tube circulaire epousant sa forme. Dans ce
second cas, les extremites de la coupure se trouvent h Tinterieur, (fig. 9)
ou i, rexterieur, (fig. 10) des tubes de verre. Le micrometre est dans
tons les cas dispos^ ik Text^rieur des tubes.
Coupure dans Pair rarejiey (fig. 8). — Les azimuts d'extinction et de
maximum d'effet sont les memes que pour un resonateur a coupure dans
160
A. TUUPAIN.
Fig. 10.
Tair. Les maxima ont lieu lorsque la coupure est dans Tazimut 0° ou
dans Tazimut 180° (voir fig. 2). La coupure etant disposee dans Tazi-
mut 180° et le micrometre etant ferm^, on observe une sorte d'effluve
entre les deux extr^mites de la coupure et une luminescence assez intense
le long de chaque conducteur sur un arc de 40° tl 50°. Tout le restedu
resonateur est obscur. — Des qu'on
ouvre le micrometre une etincelle s'y pro-
duit, Teffluve diminue d'inteusite entre
les extr^mites de la coupure et les arcs
lumineux deviennent raoins longs et
mois intenses. Des que le micrometre,
graduellement ouvert cosse de donner
des ^tincelles, on observe plus ni effluve
ni luminescence. — Si Ton deplace le
resonateur dans son plan la luminescence
accompagne le r&onateur et Tintensite
du phenomene decroit lorsque la cou-
pure s'approche d'un azimut d'extiuction (90° ou 270°) pour lequel
aucunc luminescence ne persiste.
Coupure dans Fair, les exiremUes (U la coupure comprises (fig. 9) oh
noil comprises (fig, 10) daiis les tubes a air rarejie. — On observe les
memes j)henomcnes que precedemment. L\;ffluve qui se produisait eutre
les extremit^s de la coupure est seule absentc. La luminescence interesse
de part et d'autre de la coupure des arcs plus etendus que precedem-
ment.
On voit que Taspect present^ par un resonateur complet dont le
micrometre est aussi ouvert que possible concorde avec Taspect presente
par un r&onateur d coupure dont le micrometre est ferm^. Le premier
presents une luminescence maximum au voisinage du micrometre, le
second au voisinage de la coupure. Les deux appareils sont en effet les
memes: ce sont deux resovafenrs a coupure sans microvieires. La pre-
sence du tube ^ air rarefie permet en efl'et de se rendre compte du fonc-
tionnement des appareils sans avoir i consulter les micrometres. — C'es
experiences expliquent que les lois du resonateur ^ coupure soient celles
qui regissent le resonateur complet 5. condition de faire jouer i la cou-
pure le role devolu au micrometre du resonateur complet.
Resonateur 5. dkux MtCROMETREs. — Ce resonateur est constituo
par deux tiges metal liqucs en forme de demi-circonf^rences, placees ii
ETUDE EXPERIMENTAL^ SUR LE RESONATEUR DE HERTZ.
161
rinterieur de tubes de verre semi circulaires dont Tair a et^ convenable-
ment rarefie. Chaqiie tige porta h Tune de ses extremites une vis micro-
inetrique qui vient buter eontre Textr^mite libre de Tautre tige: le
r^sonateur se trouve ainsi muni de deux
micrometres diametralemeut oppos&. La
course des vis micrometriques est de lon-
gueur telle qu'elle permet de produire
une coupure dans la region qu'occupe
le micrometre.
On place le plan du resonateur per-
pendiculaire h la direction des fils de con-
centration et de sorte que le diametre
qui passe par les micrometres soit per-
pendiculaire au plan des fils /* de con-
centration. Soient vi et (z les deux mi-
crometres (fig. 11). On constate les phe-
nomines suivants:
m e/ fi sont fermesx On observe aucune luminescence.
m est pen ouverf, fjL est ferrne: L'etincelle qui se produit au micro-
metre m est accompagnee d'une faible luminescence de la partie des arcs
avoisinuant 7n.
m est ires ouverl, (a, est ferrne: L'etincelle n'eclate plus en 7n. La
luminescence devient tres vive et intcresse une partie notable (120°
environ) des arcs se terminant en m,
m est tres ouvert, on ouvre graduellemeni yi., — La luminescence dimi-
nue lorsqu'on fait croitre Touverture du micrometre yL. Elle cessc com-
plelement des qu'aucune etincelle ne se manifeste plus entre les pules
du micrometre ^.
7n. el (JL sont iieu Oliver ts. — Si les deux micrometres sont ou verts de
raaniere, i\ ce qu'^il eclate des etincelles i\ Tun et Tautre, pour un reglage
convenable, la luminescence se manifeste tantut le long de portions
d'arcs avoisinuant ni, tantot le long de portions d'arcs avoisinaut (jl.
m et (JL sont tres oiiveris, — Les deux micrometres formeiit alors deux
coupures; on observe aucune luminescence.
Interpretation des experiencks. — On pent interpreter les expe-
riences ci-dessus dont quel(|ues-unes ne sont que la rej)clition des expe-
riences precedentes en admettant qu'un resonateur en activite est le
siege d'un courant electrique oscillatoire cheminant alternativement
ARCHIVES NKERLANDAISES, SERIE II. TOME V. 11
1
162
A. TURPAIN.
d'une des extremites vers Tautre. — Soient A et B les extr^mites de la
coupure, le courant chemine de A vers Ji ])endant une demi periode et
de B vers A pendant la demi periode suivante.
Les valeurs de la densite electrique en A et B au cours d'une periode
T sont:
Temps
0 .
T
4
T
2
3t
4
T
Densite en A
. . . . -\-(r . .
Densite en B
+
(j
1
Au point M (fig. 12) ^galeraent distant de A et de B la densite elec-
trique reste constamment nulle.
Si la coupure est assez grande pour qu'aucune etincelle ne puisse la
traverser, la densite electrique acquiert
en A et en B, ^ la fin de chaque demi
periode, la plus grande valeur possible,
(valeur absolue). — La luminescence est
la plus vive.
Si on diminue la grandeur de la cou-
pure de telle sorte qu'une (Etincelle puisse
eclatcr entre les deux extremites, la va-
leur maxima de la densite electrique en
A et en B devient (7' <C o" et la lumines-
cence est moins vive.
Si on ferme completement la coupure,
aucun courant ne circule plus dans le circuit ferme que preseiite le
resonateur. La densite electrique est nulle en tout point de ce circuit
a chaque instant. Aucune luminescence ne se manifeste.
Une coupure AB existant dans le resonateur, on ouvre progressive-
ment un micrometre place en M. — L'etincelle qui se manifeste en M
et qu'une luminescence voisine n'accompagne pas doit etre attribuee au
passage du courant clieminant alt^rnativeraent de A vers B et de B v^ers
Fig. 12.
ETUDE kxperimentalf: sur le resonatettr de hertz. 163
A. On con^oit que la presence du micrometre abaisse la valeur maxima
qui limite la variation de densite en A et en B. La luminescence au
Yoisinage de A et de B doit done diminuer par Touverture du micro-
metre situe en M. — Tant qu'une etincelle peut jaillir en M le courant
peut circuler entre A et B, la luminescence s'observc au voisinage de A
et de B et prcsente une plus on moins grandc intensite. Des que Touver-
ture du micrometre en M est telle qu'aucune etincelle ne s'y produit
plus, aucun courant ne peut plus s'ctablir. La presence de cctte
9ec()n(k coupure doit done faire cesser tout plienomene de luminescence.
Si la coupure AB et Touverture du micrometre M sont d'egale gran-
deur et susceptibles Tune et Tautre de permettre la production d'une
etincelle il peut arriver ([ue retincelle cprouve une plus grande diffi-
calt€ ^ se produire ik Tune des interruptions qu'i\ Tautre; cela peut
avoir lieu tantot li Tune, tantot ii Tautre des interruptions. La plus
reminn/^ des inlerrupfions jouera le role de cov^mre. Les portions voi si-
nes des conducteurs qui y aboutissent scront entoures de luminescence,
alors que Tautre interruption {la tnohis resistanie) sera seulement le siege
d'une etincelle produite par le courant circulant dans le resonateur.
C'est dans cette interpretation de rexperience, qu'il faut voir la dis-
tinction fi faire entre le microm&tre d'un resonateur complet en activite
et le micrometre d'un resonateur ti coupure en activite.
En resume si Ton conQoit le mouvement electrique hypothetique le
long d'un resonateur filiforme en activite i\ la maniere dont se produit
le mouvement de Fair dans un tuyau sonore, le resonateur pout etre
compare ^ un tuyau sonore ferme fi ses extremites, et presentant dans
sa longueur deux concamerations. Le resonateur doit done efre consi-
dere carnme ay ant un ventre de vibration au milieu de sa longxieur et deux
noeuds de sifffies eo?itraires a ses deux extremities.
On admet dans cette iuterpretaion que la luminescence produite dans
le tube i air rarefie qui contient le resonateur est la plus vive aux noeuds
c'est-i-dire aux points ou la variation de la densite electrique est la plus
grande, et qu'ellc est nulle aux ventres.
Bordeaux, 15 octobre 1900.
11
1
UbER die von EINEM ELLIPTISCH SCIIWTNGENDEN TON EMITTIRTE
UND ABSORDIRTE ENERGIE
VON
MAX PLANCK.
Unter den Vorstellungeu, welche man sich gegenwiirtig von deu
Vorgiingen bilden kann, die in den C'eutren der Emission uiid der
Absorption der Licht- und Wiinnestrahlung sich abspiclen, besitzt durch
ihre Einfachheit und Verwendbarkeit die grossten Vorziige die nament-
lich von H. A. Loukntz ausgebildete Annahme, dass die Quelle aller
Strahlungsersclieinungen in schnellen Schwingungen diskreter elektrisch
geladener Theilchen, der lonen oder Elektronen, bestelit, welche ihre
Sehwingungsenergie durch Ausstrahlung dem umgcbenden Aether
mittheilen, und umgekehrt durch Absorption von ihm empfangen
kcinnen. In den gewohnlichen ponderabeln Kcirpern hat man sich diese
schwingenden loncui sehr nahe aneinanderliegend zu denken^ so dass
die unmittelbur benachbiart^^n mit sehr bodeutenden Kdiften auf ein-
ander wirken werden. Abcr die Filhigkeit eines schwingenden Ions,
Energie zu emittircn und autfallendc Strahlung zu absorbircn, ist ihrem
Wesen nach nicht nothwendig an das Vorhandensein benachbarter
Tonen, sondern viehnelir an die Schwingungsvorgiinge des Tons selbst
gebunden ; und wenn man auch aus der Emission und Absorption eines
einzelnen Ions noch keineswegs uiimittc^lbar auf die entsprechendeu
Grosscn in einem Syst(»,m von dicht aneinander gt^lagcrten lonen schlies-
seu kann, so diirfte es doch als Vorarbeit fiir die Ifehandlung zusiim-
mengosetzter Fiille niitzlich sein, die ciuantitative Berochnung der von
einem einzelnen schwingenden Ion emittirten und absorbirtcn Energie
auszufiihren.
Zuniichst soil uber die Sclivvingungsform des Ions gar keine specielle
ilBER DIE VON EINEM ELLIPTISCH SOHWINGENDEK ION, U. S. W. 165
Annahme gemacht werden. Die einzige Voraussetzung, von cler wir
ausgehen, ist, dass das im Vakuum befindliche Ion, mit einem andereu
ruhenden Ion von glcicher und entgegeugesetzter Ladung zu einein
ilolekill vereinigt, sclinelle Schwingungen ausfuhrt und dalier in jedem
Augenblick mit jenera zusammen einen elektrischen Dipol vorstellt,
von schnell wechselndem Moment, und dass die Dimensionen dieses
Dipols bestiindig klein sind gegen die Liiuge der von ihm in das Vakuum
ausgesendeten Welle, oder, fiir unperiodische Vorgange, gegen diejenige
Liinge, welche erhalten wird, wenn man die Fortpflanzungsgeschwin-
digkeit des Lichtes im Vakuum dividirt durch die „verhultnissmussige
1 ^X
Gescliwindigkeif' — . der Schwingungen des Ions, wobei .Y irgend
eine Sehwingungscomponente bedeutet. Nur unter dieser Voraussetzung
ist nilmlich der elektriselie Zustand des Molekiils durch sein elektrisches
ilomeut als vollkommen bestimmt anzuseheu, da sonst die elektrische
Kraft eine merkliche Zeit brauchen wiirde, um sich von einer Stelle
des Molekiils zu einer andereu fortzupflanzen, und nur unter dieser
Voraussetzung kaini man die elektrischen Vorgiinge im umgebenden
Felde iinmer in bestimmtem Siiiue in eine „priniiire", von Aussen auf
lias Ion fallende und dasselbe erregende, und in eine „sekundiire", vom
Ion als Centrum ausgcihendc Welle zerlegen, ebenso wie auch nur dann
die gi*sainnite vorhandene Energie sich zerlegen lilsst in einen Theil,
der von dem augenblickliclien Schwingungszustand des Ions abhiingt,
und den wir die Schwingungsenergie des tons nennen wollen, und in
einen anderen Theil, den wir die Knergie des umgebenden Fchles nennen.
Wir wollen uns zuniichst mit der „sekundilren'\ vom schwingenden
Ion ausgehenden Welle b*'schiiftigen, indem wir etwa amiehmen, dass
gar keiiie erregende Welle vorhanden ist und nur einfaches Abklingen
stattfindet. Es handelt sich dann um die Berechnung der von dem
sciiwingenden Ton emiltirten Energie. Sei der Vektor, welcher das
elektrische ^foment des im Anfangspunkt der Coordinaten betindlichen
Dipols darslellt, mit m bezeichnet '); dann ist die von dem Molekiil
') Die Bezeicbnunj^en scliliessen sich ganz denen von H. A. Lorkntz in seinem
„ Versuch einer Theorie der elektrischen und optischen Erscheinungen in bewegten
Korpern" an, mit der alleinigen Ausnahme, dass ich hier, um den Zusammenhang
mit meinen friiheren Arbeiten aufrecht zu erhalten, das elektrostatische Maass-
svstem benutze.
166 MAX PLANCK.
sich nach Aussen fortpflanzende elektromagnetische Welle an irgend
eiiiern Ort a?, y, r, dessen Entfernung r vom Molekiil gross ist gegen
die Dimeusionen desselben, zu irgend einer Zeit t gegeben durch die
Componenten der elektrischen Kraft : *)
Ox — :v ^ I ) >
ox \ r y
uiid der magnetischeii Kraft:
^ 1 <)/'^m:_^mi,N
'^■'' V^tXdj, r tSz r )
^ 1 ^<> m, _ ^ m,,A
/'VV r <^-' r y' ^^
Hierbei ist
und in m^, iTly, III; ist, wie audi iiberall im Folgenden, statt des Argu-
T
meuts i der AVert t — 77 (^ Lichtgescliwindigkeit) zu setzen, so dass
Y
jede dieser drei Grcisseu Euuktion von t — — ist.
Bedenkt man, dass:
m.r _ 1 f>^ ni£ _ 1 m.r
so kann man audi sdireiben :
und erkenut, dass in der Niihe dcs Dipols, wo die Glieder mit der ersten
*) H. A. LoRKNTz, 1. c. p. 53, woselbst die Losung fiir den allgemeineren Fall
gegeben ist, dass das Molekiil eine Translationsgeschwindigkeit p besitzt.
iiBER D[E VON EINEM ELLIPTISCH SCHWINGENDEN ION, U. S. W. 167
Potenz von r irn Nenner gegen die mit hciheren Potenzen verschwiiiden,
die elektrische Kraft % ein Potential hat, vom Werthe :
\ T T T \
V ^X C^ Oz J
hemihrend von dem.elektrischen Moment itl des Dipols.
Emitlirie Energie.
Um die von dem schwingenden Ion nach alien Richtungen emittirte
Energie zu erhalten, legen wir um das Molekiil eiiie Kugelfliiche mit
dera gegen seine Dimensionen grossen, aber gegen die Welleuliinge
kleiuen Itadius r, und bereclinen uach dera PoYNTiNo'schen Satz die in
der Zeit dt nach Aussen stroraende Energie :
Der Ausdruck hinter dem Integralzeichen bedeutet die in der Ricli-
tung der iiusseren Xormale n von (l(r, d.li. des Kugelradius r, genommene
Componcnte des Vektorprodukts aus elektrischer und raagnetiseher
Kraft. Ordnen wir die (ilieder nach den Comj)onenten 5a-, 5/,^ Sz tier
elektrischeu Kraft, so ergiebt sich :
oder, mit Benutzung der aus (I) und (2) folgenden Identitiit:
Diese in der Zeit df durch die Kugelfliielie nacli Aussen stnimendc
Energie dE ist aber nicht identiscli mit der in derselben Zeit emittirten
Energie. Denn sie enthiilt gewisse, und zwar selir grosse, Glieder, welche
sich als vollstiindige Dittereiitialquotienten nach der Zeit darstellen und
168 MAX PLANCK.
deren zeitliches Integral daher nur von deni augenblicklichen Schwin-
gungszustand des Dipols abhiingt, d. h. ebeuso wie das elektrische
Moment m bald zu mid bald abnimmt. Diese Eiiergie stnimt also durch
die Kugelfliiche bin und her, abwecliselnd nacli der eineii und nach der
anderen Seite, sie ist daher nicht der emittirteu Energie, welclie den
Dipol dauernd verltisst und in das umgebende Feld iibergeht, sondeni
der Eigenenergie des Molckiils zuzurechnen, die sich abwecliselnd auf
grcissere und kleinere Entfernungen vom Dipol hin verbreitet. Da es
sich hiei* nun lediglicli uni die Bereclinung der endgiiltig emittirten
Energie handelt, so sind in dem Ausdruck von dE alle diejenigen
Glieder wegzulassen, welche als vollstiindige Diflerentialquotienten der
Zeit dargestellt werden konnen. Allerdings liegt in dieser Abspaltung
einzelner Glieder eine gewisse TJnbestiinmtheit, aber die dainit verbun-
dene Willkiir wird um so geringer, fiir je gnissere Zeiten man die
emittirte Energie berechnet. Bei der Licht- und Wiirmestrahlung spielt
diesclbe wohl nicmals eiiie llolle_, da hier fiir die emittirte Energie
immcr nur solche Zeiten in Betraclit kommen, die gegen die Dauer
einer Schvvingung ungeheuer gross sind.
Ersetzt man nun in dem letzten Ausdruck von dK die elektrische
Kraft 5u', S//? 5r durch ihre in (3) angcgebeuen Wertlie, so erhiilt man
hinter dem Intejfralzeichen zuniichst das Glied:
'V-V
welches sich b(;i niiherer Untersucimiig als ein vollstaudiger Dilleren-
tialquotient nach der Zeit t herausstelU, und zwar als tier DilFerential-
(piotient der Euuktion :
wie man audi durch Ditierentiation dieser Funktion nach / unter
Beriicksichtigung des Ausdrucks (2) von S erkennen kann.
Nach den obigen Ausfiihrungcn liefert dieses Glied keinen Beitrag
zur emittirteu Energie und kann daher weggelassen werden.
Der Kest von dK betriigt :
J
iiBEll DIB VON EINEM ELLTFTISCH SCHWINGENDEX ION, U. S. W. IfJl)
Nun ist
Folglich
cV r
tH,r
1 m.,
•
•
m.r
«•
1 m,,,
y r
(1.)
Die Plinsetzuiig dieses Werthes in deii Eiiergieausdruck ergiebt aber-
mals eiii Gli(ul, welclies eiiieii voUstiiiuligen Diticrentialausdrnck nach f
darstellt, uiinilicli das (Hied :
9
r f
uml daher wegzuliisson ist. Es bleibt iibrig:
Endlicli fiilireii wir die Coinponeiite des Moments in in dcr Uichtung
r ein:
je . II . z
nit. - + vein' I- m - = m,.
r r r
Danii ist.
./■ m., - [ // m,/ |- J m- = /■ m,.
and init lienicksichtigung von (2) nnd (4) :
itiy I m,.
wodurch sicli, unler Weglassung eincs weitt'ivn (ilii'dos^ die eniittirte
Energic in der Form ergiebt :
dt f
170
oder kiirzer geschrieben : ')
MAX PLANCK.
m.2)
Hier konnen m und m,-, statt als Funktionen von t — —, als Funk-
tioneii von I allein angesehen werden, da nach der Voraussetzung r
klein ist gegen die Wellenliinge. Dies Resultat liisst sich folgender-
massen in Worto fassen :
Die von einem elektrischeii Dipol mit dem vehinderlichen Moment
m nach irgend einer Richtung r emittirte Energie ist proportional dem
Quadrate der senkrecht zu r genomuienen Compouente des Vektors m.
Da ferner m durch das Produkt der unveriinderlichen Ladung des
beweglichen Ions und seiner Entfernung von dem entgegengeaetzt
geladenen als ruliend angenomraenen Ion gegeben ist, so wird die Aus-
strahlung in der Richtung r bedingt durch die senkrecht zu r genom-
mene Componente der Beschleunigung des beweglichen Ions.
Zur Berechnung der Gesammt-Emission setzen wir den Wiukel,
welchen die Richtung des Vektors ttt mit r bildet, gleich S", und
(lfT = r^ si?i 9^ dd dcp
Dann folgt fiir die ganze in der Zeit di vom schwingendcn Ion
emittirte Energie :
t2t
00
silt ^ rfS- rfcp ro^ sm ^ 3- ^ - ^^-j m*
2d(
3 r
= 3 773 (n«^^ + m\ + tii^)
(5)
Die nach alien Richtungen emittirte Energie setzt sich also additiv
zusammen aus den von den drei linearen Schwinguugen lllj., m^, m^
cmittirten Energieen.
Vorstehendes Resultat wird sich jedenfalls noch leichter ableiten
• ■
*) m bedeutet nicht den zweiten Differentialquotienten der Grosse des Vektors
ni, sondern die Grosse des Vektors, weleher die ComponeDten ma;,inj^,nir besitzt.
CH. a. LOIIENTZ, 1. c. p. 10).
UBEB. DIE VOtI BI^IEU ELUPTISCH 3CHWIN0ENDEN ION, V. S. W, 171
lasseu, wenri man statt der rechtwinkligen Goordiaateii j; y, 2 von
Tomeherein PolarcoordinateD benutzt.
Ab»orbirte Energte.
Wenn das betrachtete Ion von einet im nmgebemlea FelJe fort-
schreitenden elektromagaetischen Welie getrotfeu wird, so wird aaf
seine Ladling eiue Kraft ausgeiibt uud dadurch Eiiprgie ubertragen
venleii. Biese Euergie, welche den Scbwingungen des lona zngefiihrt
wird, gebt der erregeiideu, primiiren Welle verloren und ist daher als
von dem Ion absorbiert zu bezeichnen. Die Berechnung derselben ist
sehr einfacli. Nennen wlr jetzt %,,-, %y, S: tl'<^ Componenteii der elek-
trisclien Kraft der erregenden Welle am Orte des Ions, wobei wir wieder
voraussetzen, dass die Dimensionen der Babn des Ions so klein sind,
dass diese Griissen eiuen bestiinmteu Sinn haben, so ist die Arbeit,
welche die erregende Welle au dem bewegten Ion in der Zeit dl leistet,
nach uQserer bisherigeo Bezeichnung :
{%xm^-\-%,jm,j-\-%-,m,)dt (6)
und dies daher auch die von dem bewegten Ion in der Keit dt absorbirte
Eaei^e. In der Licht- und Wiirmestrahlung wird diese Griisse gewiihn-
lich ala wescntlich positiv nngesehcn; das ist aber nur dauu zutretfend,
wenn die absorbirte Energie nicht fiir ein Zeitelement, sondern fiir eine
im Yerhiiltniss zu einer Schwingungaperiode grosse Zeit genommen
wird.
EUipfUch 9ckwingendes Ion.
Die vollstjindigen Bewegungsgleiehungen des Ion kiinnen erst darn
aufgeatellt werden, wenn die Abhiingigkeit seiner Schwiiigungsenergie
von seinem elektrisclien Moment Itl und deasen zeitlicheii Ditrerentiul-
quotienteii m bckannt sind. Der einfachste Tall, den wir wegeu seiner
BcdcutuTig fiir die Licht- und AViirmestrahlung im Polgeuden noc
karz betrachten woUen, ist der der nahezu elliptisehen Bchwingunj
Dieser Vorgang ist nftbezu periodisch; er wirtl streng periodiscli, wen
Energie weder emittirt noch absorbirt wird. Uei angeiiilherter Period
citjit maelien sicb die Einfliisse der Emission und Absorption von Eiiergi
172
MAX PLANCK.
nur verhiiltnissmiissig langsam^ erst iiach Ablauf eiiier grossen Anzahl
von Scliwingungen, inerklicli geltend. Seheii wir zuniiclist von diesen.
Einfliisseu gauz ab, so ist die Energic des schwingenden Ions constant
zu setzen. Der Ausdruck derselben hat iu dem betrachteten Falle die
ciufache Eorin :
1 1 • • •
- A' (m2 ,, + m\ + m\) + -L {mK + m\ + m^,)
wobei A' und L Constante. Die Bewegungsgleichungen des schwingen-
den Ions, ohne Diimpfung und ohne Erreguug, siud dann :
Km^c-\-J^tnx=0,
Die Schwingungsdauer betriigt:
Ziehen wir nnn die durch Energie-Eniission verursachte Diimpfung
in Jk'tnieht. Die Diimpfung bedingt in der ISchwingungsgleichung ein
Zusatzglied, so dass dicselbe lautet:
A' m.,. + Ij m.r + M nia = i).
(7)
Das letzte (ilied enlsprieht der Diimpfung und ist bei angeniiherter
J^eriodieitiit klein gegen jedes der beiden ersten. Der \\ erth der positiveu
(V)nstanten M ergiebt sifh durcli folgemle Ueclinung. Die in der Zeit
7' einer Schw ingung verlorene Sclnvingungs-Energie betriigt :
- [ ^ (m2.,. + m2,, + m^-) + ^' (m^. + m% + m^-)] [
t + T
t h 7'
= — j ( A m.r m.|. -| - . . . -f X nXj m.^ -f- . . . ) ^'^
und nacli (7) :
iillEll DIE Vuy EINEM EI,L[PTI9CH SCHWINGESDRN ION, U. S. W. 173
Aiidererseits ist iiacli (5) die in der Zeit eiiicr Periode emiltirte Kiiergio :
odor duK^li partiello Integration :
( + T
-3Jyi(m.„m..-f...)
Oder, da nacli (7) nngeniilicrt :
a:
m.r= — -; m.,.
l/^^f («..+....
Ua nun die Diimpfniig riur durcli die Emission bedingt 3ein soil
ist dies zugleich audi die verlorcne Scliwingungscnergie, uud duller
Die 8cliwiiiguiigsgleie!iun^ iautct initliin :
Die auadriieklieli eiugefidirte Vorausset/ung, d:iss dns Uilmpfiii
glied kleiii siun soil gt'geu jedcs dcr beiden aiideren Cilieder, erford
dass
A' kleiii gcgen I" /j^.
Wird eiidliiili das Ion von Ausscii licr 7.a Seliwingiiiigcii angt'vi
so koiniut iioch die Absorption von Kncrgic liinnu, nnd damit vcrv
174 MAX PLANCK. ilBER DIE VON EINEIC ELLIPTiSCH, U. S W.
standigt sich die Schwingungsgleichung mit Eiicksicht auf (6), wie
leicht einzusehen, in folgender Weise :
Diese Gleichung stellt also die Bewegung eincs uahezu elliptiscli
schwiugeiiden Ions vor, welches seine Energie durch Strahlung emittirt.
und zugleich aus aufiallender Strahlung Energie absorbirt. Sie ist
eine Verallgeraeiuerung einer friiher von mir auf anderem Wage fiir
eine geradlinige Schwingnng abgeleiteten Gleichung. ') .
0 VVied. Ann. Bd. 60, p. 592, 1897.
J
DESCniPTION 1>'UNE SIMPT.K BALANCF, MACNKT
G. aUOLIELHO.
J'ai decrit au. coinmenceineiit de cctte annee uii areomctre ajaiit la
masse asymctrique qui plonge complutemeiit dans uu liquide et appuyu
par uD bout coutre un plan liorizotital, prcnd uue incliiiaiaou qui
depend de son poids et de Sii forme aiusj que de la deasite du liquide,
et qui varie suivant uue loi tressimple lorsqu'une force vient ^ agir
sur Pareometre. Si ce)ui-ci est plus lourd que le liquide qu'il deplace, il
doit utre appuye par son bout inferieur sur le plan horizontal, a'il est
moins lourd it doit etre appuj*; par le bout superieur sous et centre
le mume plan. Afin que rareometre piiisse s'iiicliner au dessus et au
dessous de rhorizon il faut que !e bout j>ar lequel il est appuy^ soit
replie ^ angle droit du cote du plan, et que ce plan (une bande de
Tcrre aecroch^ par des fils en laiton au bord du recipient) se trouve
Il mi-liantcur du liquide. Enlin pour que Taziraut de rarcometre de-
meare constant pendant que riiiclinaiaon varie, il faut que le bout
par lequel rareometre est appuye soit en forme de T, avec les bouts
des deux branches effiles, replies perpendiculairement i, son plan, et
fondns.
Le frottement qu' ^prouve cet ar^ometre dans la rotation snr ce
deux poiutes d'appui me parait tout h. fait inappreciable et je crois don
que cet ar^oinetre jiourra servir il la mcsure exacte de forces tr?
petitcs; c'est pourquoi j'ai cbercbe il I'appli que r il la determination de
composantcs liorizontale et verticale du magnctisme terrestre, de 1
176 G. GUGLIELMO.
cleiisit-o et de la masse de trcs petites quautites d'uii solide et a celle de
la coustante de la gravitation (^).
Si j1, B, Cy sont le point fixe, le centre de gravite et le centre de
poussee de Tareometre, il sera necessaire pour Tcquilibre que ces trois
points soient dans un mcine plan vertical, que B et C soient du racine
cote de la verticale menee par A et que AB soit au dessous de AC
Si P et a sont le poids de Tareometre et la poussee dans Teau, d la
densitc du liquide, L et L^ les distances BA, CA des centres de gravite
et de poussee du point fixe, ^ et ^ * les angles que BA et CA font avee
riiorizontale dans la position d'cquilibre, il faudra que:
PL cos & = QdLUosi^
Si L cos a <^I/ cos 6^ il faudra que P > Qd, Tareometre desccndra
dans le liquide et devra venir s'appujer sur un plan horizontal; si L
cos 6 > T/^o^a^ il faudra que P<i(i/ly Tareo metre tendni vers
la surface du liquide et devra venir reposer sous et contre le meme
plan. La pression contre ce plan sera d'autant plus petite que la ditfe-
rence entre P et Qd est moindre.
Si une force vient i agir sur rareomctre en equilibre, il dcviera d'uu
certain angle x et si m est le moment de cette force dans la nouvelle
j)osition d'e([uilibrc il viendra :
PL cos {x±(t)-\- w = (idl^ cos (^ ± <J ')
et en divisant cctte cgalite par la premiere on aura:
VI = PL cos ^ (tang ^ — tang ^ ') sin x = k sin x
oi\ k est une constantc de rarcometre ])Our un meme liquide; on
pourra la determiner aiscmeut en observaiit la deviation produite jwr
un poids connu.
Si rareometrc porte un barreau aimante et s'il ])eut s'inclincr dans
le plan du meridien niagucti([ue, si vi) et vip ' sont Tazimut de la ligne
des poles relatif au meridien magnctique et Tincliiiaison de cette ligiie
(*) Pour cette determination j'ai fait usa<]je d'un gros ballon de deux litres de
oapaoite, leste par un petit ballon rempli de inercure, Ic tout inimerge dans IVau,
ou son poids apparent etait de 0,5 gr., et suspendu par un fil de oocon, long de
1 metre qui se trouvait dans un tube rempli d'eau.
DESCRIPTION D*UNE SIMPLE BALANCE MAGNETIQUE. 177
sur r horizon, si M est le moment magnetique du barreau et V et H
les coinposant«s verticale et horizontale du magnetisme terrestre, le
moment de Taction magnetique terrestrc sera MH sin $' -\- MV
cos 4^ cos;!)^
Pour determiner les produits MH d MV ']\\ suivi les methodes de
TiipLER qui m'out paru les plus directes et les plus simples. Si Ton veut
determiner seulement MH il couvieut de faire usase d'un areometre
forme d'une tige mince pourvue ^ un bout d'une boule de grandeur sufli-
saiite et a Tautre bout des pointes d'appui; il doit aussi etre pourvu au
bout libre d'un couteau de balance (ou d'une lame mince) avec le tran-
chaiit (ou le bord) perpendiculaire i Faxe et horizontal pour y poser les
poids connus equivalents h, Taction magnetique, qui devront etre en fil
de platine et auront la forme de cavaliers. Si Tareometre avec le barreau
est moins lourd que le liquide qu'il deplace, les pointes d'appui et le
trauchant du conteau sont tournes du meme cote, ce qui rend plus aisee
la mesure indispensable de leur distance.
Le barreau aimante doit etre fixe de faQon qu'il soit perpendiculaire
& Taxe de Tareometre, a la ligne des pointes fixes, et que dans la position
d'equilibre en ajoutant quelques petits poids il soit vertical. Si alors
on fait tourner le recipient de 180° autour d'un axe vertical le moment
des poids qu'il faudra ajouter ou oter i Tareometre pour retablir Texacte
verticalite du barreau est egal au double du produit MH.
Pour fixer le barreau j'ai fait usage de cire a cacheter, mais il vaut
mieux se servir de deux ressorts cjlindriques sondes h. angle droit dont
Tun embrasse la tige de Tareometre et Tautrc le barreau aimante. De
cette fa^on en approchant ou en eloignant le barreau des pointes fixes
on obtient Tequilibre dans les conditions requises; en soulevant ou
abaissant le meme barreau on augmente ou diminue la sensibilite, et
enfin en le toumant deux fois de 90° autour de son axe et en determi-
nant chaque fois MHy on pent corriger Terreur causee par un defaut de
parallellisme de la ligne des poles et de Taxe du barreau.
Pour observer les deviations de Tareometre j'y ai fixe un petit miroir
dans lequel j'observais de la fagoii usuelle avec une lunette Timage
d''une echelle divis^e verticale; si les parois du recipient etaient trans-
parentes et planes j'observais h, travers d'elles et le miroir etait vertical,
si les parois etaient opaques le miroir avait son plan horizontal et je
disposals au dessus un prisme rectangulaire, qui lui renvojait les rayons
venant de Techelle. Dans cette derniere disposition le tremblement de la
AaCHIVES NKEllLANDAISES, SEKIE II. TOMB V. 12
L
178 a. GUGLIELMO.
surface du liquide et celui de rimage fatigueiit beaucoup Toeil et il sera
utile d'imraobiliser cette surface en y i^osant une lame de verre h, parois
planes.
Au lieu de faire tourner le recipient de 180° autour d'uu axe vertical,
on pent retourner bout h bout Tareometre en Tappuyant sur une
bande de verre accroch^e a la paroi oppos^e. II faut toujours denx
lunettes et deux echelles ou deux positions de la meme lunette avec
Techelle pour observer dans les deux directions opposees. Afin que les
divisions des deux Echelles ou d'une echelle dans les deux positions se
correspondent exactement, je me sers d'un deuxieme areoraetre, avec
miroir mais sans aimant, dispose pres du premier de fa^on que les deux
images de Techelle soient visibles en meme temps dans le champ de
la lunette. Lorsque Ton fait tourner le r&ipient, ce deuxieme ar&metre
ne change pas son inclinaison, qui pent servir de repere.
Pour determiner MV il convient de faire usage d'un areometre foime
d'un tube en verre mince de volume tel que la poussee qu'il eprouve
dans le liquide soit pen differente de son poids avec le barreau, et pourvu
b, un bout des pointes d'appui et h 1' autre du couteau pour les poids
connus. Le barreau pas encore aimante doit etre fixe parallelleraent a
I'axe de Tarfometre h Tint^rieur ou b, Texterieur de fa9on qu'en ajoutant
quelques petits poids dans la position d'^quilibre la ligne des poles soit
exactement horizontale; il faut aussi qu'elle soit perpendiculaire a Taxe
de rotation. Aprfe, Ton aimante le barreau au moyen d'un courant
electrique, et le moment des poids qu'il faudra ajouter ou oter pour
r^tablir Texacte horizontalit^ de la ligne des poles sera 6gsl ^ J//'.
Dans cette determination il faut que le plan dans lequel pent tourner
Tar^om^tre soit perpendiculaire au meridien magnetique; ainsi raction
de la composante horizontale est nulle, soit parce que le barreau est
horizontal, soit parce que cette composante est perpendiculaire au plan
de rotation, ce qui est utile pour diminuer les erreurs caus^es par une
imparfaite position de la ligne des poles.
Quelquefois j'ai fixe le barreau fi, Tinterieur de Tar^ometre sur la
paroi infdrieure ou coaxialement ; ces dispositions ont Tavantage qu'une
fois que le barreau est fix^ solidement avec de la cire h cacheter, il
n'est plus sujet h des variations dans son poids ou dans sa position;
parfois j'ai aussi fix^ le barreau i Texterieur au moyen de deux ressorts
cylindriques sondes pres de ses bouts, dans lesquels j'introduisais Tare-
ometre, en le fixant avec de la cire h cacheter.
DESCRIPTION D^UNE SIMPLE BALANCE MAGNETIQUE. 179
En iutroduisant cet areometre avec son barreau dej£^ aimante dans un
ressort cjlindricjue pourvu d'une tige perpendiculaire a sou axe et
aboutissant aux deux poiiites d'appui dejh decrites, on pourra aussi
determiner de la fagon dej^ indiquee le produit 3111 et calculer la
valeur de I'inclinaison magn^tique; cette iuelinaison pourra aussi etre
determinee directement avec un areometre dont le centre de gravite
tombe sur la droite JC, ce qu'il faut verifier avant d'aimanter le
barreau.
Tl serait theoriquement possible de determiner Mllti MV en retour-
nant seulement le barreau aimante bout a bout puisqu' ainsi Taction
magnetique change de signe, mais il faudrait que Wt nulle on bien
connue la variation qu' eprouve le moment ponderal du barreau, et je
ne sais si cela est possible avec une exactitude suffisante.
Les avautages de cet areometre sur la balance usuelle dont a fait
usage TopLEii me paraissent les suivants.
Le frottement est tres-petit soit parce que le liquide interpose entre
les pointes et le plan d'appui en empeche Tadlierence et agit comme
lubrificateur, soit parce que la pression que ces pointes exercent sur le
plan d'appui est assez petite et pent etre diminuee autant que Ton
veut; toutefois lorsqu'elle est tres petite Tareometre est tres sujet ti se
deplacer et k tomber de la bande de verre sur laquelle il est appu3^e.
Dans la balance usuelle la sensibilite pent en theorie etre accrue taut
que Ton veut en soulevaut le centre de gravite du fl<?au, mais dans la
pratique le frottemeut et les imperfections du couteau poseiit des bornes
i cette accroissement, puisque Timparfaite rectilineite et I'epaisscur du
tranchant deviennent d^autant plus sensibles que le centre de gravite eii
est plus proche. Dans Tareometre a iuelinaison v-ariable la sensibilite
peot etre accrue ind^finement en theorie et en pratique, en approchant
j4C de AB, et les d^fauts des pointes d'appui ne modifieut pas d'une
fa^on appreciable cette sensibilite.
Cet areometre ne contient aucune pi^ce de precision, peut etre con-
struit tres aisement et n'est pas tres sujet &. des degdts.
Un desa vantage assez grave cousiste dans Tinfiiuence de la tempera-
tare, qui en faisant varier la densite du liquide et la poussee fait aussi
varier Tinclinaison de Tar^ometre. Toute fois on peut remedier h, cet
inconvenient de plusieurs fagons; on peut executer les determinations
dans des locaux oil les variations de la temperature soient assez leiites
et reguli^res; on peut aussi adopter les appareils connus qui ralentissent
12*
a. OUaLIF.LMO. DBSCltlPTION O TNE SIMPLE BALANCE, ETC.
pCehent cea variations, et on peut corriger les erreurs (]u'elles
sent (le la fa^on uaiielle, avoc determinations alternatives, ou en
Fint I'elfet qu'elles protluisent <1ans un temps; connii. Enlin Ton
lire usage lie deu\ areoinetres j)areil9 disiJoses Tun i)r<'s de I'autre,
in que les deux imaf^es de I'ecliplle qu'ils produisent soient visibles
me temps dans le eliamp de la lunette. Les variations de la tem-
re agissent ei^alement sur ecs deux areoTnetres, et si I'un d'eus
urvu d'un bnrreau non maguutique et partant n'est pas sujet il
1 magu^tique, son iiiclinaison pourra servir de repere auquel il
rapporter les iiicliiiaisons de I'autre arcometre.
clierche aussi h eviter I'influence de la temperature eu coustnii-
:8 areometres doiit le centre de poussee se trouvait sur la verlienle
par le point d'appui J, mais leur position d'equilibre etjiit
h se deplacer sans cause appareiite, peut^etre & cause de Fimper-
des pointes d'appui.
le crois pas que ces areometres, hien qu'il soient Ires sensible*,
it rempliicer les magnctomctres usuels dans la d^lerminatioD de
et MjV. J'ai fait aussi des experiences au moycn d'un areoinelre
imant horizontal, appuye par mie seule poiute et par consequent
;it aussi toumer autour d'un axe vertical; toulefoia le frottemeiil
elte rotation n'etant pas aussi petit que dans cefle autour del'sxe
Qtal, le barreau ne se disposait ]»aa toujours exaclcment dans ie
en magn^tique et j'observais des differences allant jusqu'& 10'.
fait bien des dpreuves et des experiences avec ces areonietres pour
ler leurs avantages et leurs desavantages maisje n'ni pas fail des
•s magnetiques exacles, d'autant plus que je n'avais pas de raa^
tre a^ee des appareil construito de fa?on proviaoire et assez
aits J ai obtenu nne precision allant au moms jusqu'au ccntitine
ligramme, mais queiquefois ju'jqu au emq centieme. Des resuttai?
iques sur la prccpion que 1 on peut obtenir avec cet areomeire
a me^ure du forces tit* pi lite* seront publics daus une note
Hie sur la dtterminition d(* densities et des masses de quautiti^
tifea d uTi solide
liari, CaOi'ief tie p/i^ttqn-e de F Uiiirernle.
UEBER CIIARACTEUISTISGIIE GUKVEN BEI DEU ELEGTRISCHEN
ENTLADUNG DURGH VERDUNiNTE GASE
VON
EDUABD BIECEE.
1. Die Erscheinuugeu der stronienclen Electricitiit boten der Unter-
sachuug von Anfang an zwei verschiedene Seiten dar. Man konnte
einmal den Strom als etwas gegebenes betrachten und nach den Wir-
kungeu fragen, die in der Unigebung des Stroines in seinem Felde, sich
vollziehen. Man konnte andererseits die Prage nach der Natur des
Stroraes selbst nach seiner Abhiingigkeit von den in seinem Leiter wir-
kenden Krafteu und von der Beschatfenheit des Leiters zura Gegenstand
der Untersuchung raachen.
Die Wirkungen in dem FeUle des Stromes haben in der Maxwell-
HERTz'schen Theorie ihre einfachste Darstellung gefunden. Von dem
Vorgang der galvanischen Stromung selbst schien die alte Yorstellung
Coulomb's noch immer ein besseres Bild zu geben. So entwickelte sich
auf der einen Seite die Theorie des electromagnetischen Feldes, welche
den Baum als ein Continuum betrachtet, auf der anderen Seite die Theorie
der electrischen Stromung in Leitern, iusbesondere in Electrolyten und
Gasen, welche von der Annahme electrisch geladeuer Theilchen ausgeht,
die durch weite Zwischenrilume getrenut das Innere der Leiter erfiillen.
Obwohl die Kluft zwischen der alten und der neuen Theorie durch
Helmholtz nach verschiedenen Richtungen hin iiberbriickt worden
war, neigte sich doch die Meinuug dahin, dass die Yorstellung von
selbstiindigen materiellen Theilchen, wie sie der Fluidumstheorie eigen-
thiimlich war, mit der MAXvvKLL'schen Auffassung uuvertriiglich sei.
Dass diese Meinung eine irrige war, dass erst aus der Verschmel-
zung der beiden Vorsteliungen ein voUstilndiges und einheitliches Bild
Z EDUABD RtGCKK.
■ electro ma gueliaclie 11 ErscheinEugen sich ergiebt liiit zuerst in be-
sster uml koiisequenter J>urchfiihruug H. A. LoRKN'ra gezeigt. Zu-
icli aber hat die Vorstellung voii der E\ist«iiz materieller electrischer
eilclien von loneu oder Electronen, von experimeuteller Seite hereioe
■nzeude Bestjitiguug gefundeii durch die Ersclieiuuiigeu der Kathoden-
ililen und durch das directe Z.KRHAN'sche Phiinoraen, das von LonEvra
' Griind seiner Theorie in so auschaulicher uiid eiufaclier Weise er-
.rt worden ist.
Die Voretellungen der Jouentlieorie liabeu zu einer Theorie der Ent-
ung ill hoch verdiinntcu Hiiuinen gefilhrtj welche der Erfaliruug voU-
tidig entsprieht, sie habea auch auf die Eredieinungen der electrischeu
itung in Luft von atraosphilrischein Drack eiue weitgeheude An-
udiing gefunden. Sie sind oline Zweifel auch fiir die noch fehlende
gemeiiie Theorie der Eiitiadungeu vou griisster Bedeutung. Bei den
tladungaerscheinuugen in Gasen von mittlerem Uruck tiandelt essich
5r uiclit bios um eiuc Liicke in der Theorie, sondem auch um Lilckeu
der Iteihe der experimeiitelleu Tliatsachen; der weitere Fortschritt
rd also ebenso von experimeuteller wie von tlieoretischer Seite zu
■dem sein. Zu unserer Kenntniss von der Nat ur der Kathode nstrahleii
t das Studium ilirer Veriinderungen im Maguetfeld neseutlich beige-
gen. Eiiie zusamineuhilngeude Untersuchung iiber die Wirkung dea
iguetfeldea auf die Entlatluug bei belicbigem Druck des Gases diirfle
ler audi filr die Entwicklung der allgeraeincn Theorie vou Nutzeu
a. In diesem Sitmc eutJialten die folgeudeu Mittheilungcn eine Er-
iizuug der vorliegendeu exiierimeutelleii Uutersudiungeu.
2. Weuu ein elcctrisdier Strom durch eine mit eineiu verdiinnten
se gefiillte GLissLEit'schc ttiihre hindurehgelit, so trilt an Slelle des
lu'schen Gesetzes eine sdir viel compliciertere Beziehutig zwiseheu
r Stromstiirke uud der Spannungsdiffereuz der Electrodeii. Es ist bis
zt nicht miiglich bei gegebeuer Spauuuugsditrerenz die Stromstiirke aus
r Natur des eingesclilossenen Oases, dem Grade seiner Verdiinuuiig,
9 (ler Torin des Oefiisses niit Ilillfe allgeineiner Forineln zu berechneii;
ill ist vielmeJir in jedeni eiuzelnen Eallc auf die empirische Ermitle-
ig jenea Zusainincnhanges augewiesen. Bei einer gegebenen ItiJhre
ril man so fiir jeden Grad der Verdiinnung eiue Curve konstruieren
niieUj durch welche die SpauuuugsdiHerenz der Electrodeu als Fuuc-
■n der Stromstiirke gegeben wird. Mit Beniitzung einer in der Electro-
UEBER CHARACTERISTISCHE CURVEN, U. S. W. 183
technik gebniuchlicheu Bezeichnung kaim man eine solche Curve eine
jjCharacferistik'*'' der Rohre nennen. *) Die folgenden Untersuchungen
beziehen sich auf die Abhdtigigkeit der Characferisfik von der Verdun-
uwig und auf die Verdudenungen welche sie im Magnetfelde erleidet.
Die Resultate gelten natiirlich zuuiichst uur fiir die bestimmte, bei deu
Versuchen beuiitzte Rohre; nacli dein, was wir iiber Gaseutladungen
wissen, wird man ihnen aber eine etwas allgemeinere Bedeutung in
qualitativer und zum Theil audi in qaantitativer Hinsicht zuschreiben
diirfen.
3. Die bei den Versuclien beniitzte Rolire hatte die Gestalt einer
Kugel von 5,9 cm. Radius. Den verticalen Durclnnesser der Kugel
bezeichnen wir als ilire Axe, den Grosskreis, dessen Ebene zu der Axe
senkrecht steht, als ihren Aequator. In einer Meridianebene der Kugel
liegt eine feste, kreisforraige Electrode so, dass ihr Mittelpunkt in der
Ebene des Aequators sich befindet. Die Ebene der zweiten Electrode
geht ebenfalls durch die Axe, audi ihr Mittelpunkt liegt in der Ebene
lies Aequators; sie ist aber mit iliilfe eiiies Schliffstiickes um die Axe
drehbar. Bei den im Folgenden beschriebenen Versuchen war die dreh-
bare Electrode so gestellt, dass ihre Ebene mit der Ebene der festen
eiiien Wiiikel von 90*^ bildete. Die Entfernung der Mittelpunkte der
beiden kreisfcirmigen Electroden betrug dann etwa 6,5 cm. Die Rohre
war mit Luft gefiillt.
4. Um den Eiiijluss eiues Magnetfeldes auf den Verlauf der Charac-
teristiken zu untei'suclien, wurde ein cylindrisclier Electromagnet so vor
der Rohre aufgestellt dass seine Axe mit dem Radius Vector zusammen
fiel der von dem Mittelpunkt der Kugel zu dem Mittelpunkt der dreli-
baren Electrode ging. Die Abmessungen im Einzelnen ergeben sich aus
der rig. 1, welche im naturlichen Maassstab gezeichnet ist.
5. Es wurden zuniichst die Characteristiken der Rohre bestimmt,
ohne dass der Electromagnet erregt wurdc. Wir werden sie im Folgen-
den als neutrale Cliaracteristiken bezeichnen. Als Stromquellen dien-
ten, nadi dem Grade der Verdiinnung, eine Topler'scIic Influenzma-
schine mit 40 Plattenpaaren und ein Hochspannungsaccumulator von
') W. Kaufmann. Gott. Nachr. 1899. S. 243.
i
184
EDUARD RIECKE.
1008 Elementeu. Zur Regdieruug der Stromstiirke dieute eiii Satz von
lodcadmiam-Widerstiindeu. Die Stromstarken warden theils mit einer
Tangeiitenbussole, theils mit einera Ampermeter gemessen, die Siian-
iiungsdittereuzeu der Electroden mit eiiiem Braun'scIicu Electrometer,
desseu Ileductiorisfactor auf Volt 1/225 betrug, Zu den Druckmessungen
wurde die von Bessel-IIagen augegebene Methode beniitzt. Die Resnl-
tatc der Beobaclituugen sind in der folgenden Tabelle I zusammen-
gestellt :
URBER CHARACTEKtSTlSCHE CURVKN, L. S. W.
Tabelle I.
Am per.
40
SO
UO
ICd
200
«00
700
1100
1200
U. 6 10.2 5.0 ;2.53 1.26,0.54 0.38 0.21 0.085 0.033
SpannnngsdilTerenz V der Electrodeii in Vftit fiir den
Druck iu mm. Quecksilber.
575
400
45:1
32(1
385
317
322
•IZO
3.-|2
:I68
392
■Mil
11».
754
513
311 360
359 401.
517
622
700
710: 760
123;
1120
955
1220
16S0
a. Die Art uiid Weiae, wietlie AeHdemug der CbaraklerUtik in eiiiem
Magitflfehh untersuclit wurde, miiji^e un eitiem Beispiele crlilutert werden.
Der Uruck iu der Kuj^I betnig 0, 15 mm. Es wurde iiuii eiii be-
slimmter lodcadmium-Widerstaud vorgeschaltet, uiid der Strom der
Accumulatoreubatterie durch die Kugel gesclilosseii ; dabei war die
Electrode ,/ der Fig. 1. Kathode. Es erj^faben sich die zusammengeliJi-
rendeti Werthe von Stroiustiirke uad SpaunuDgsdilTerenz :
= 11,77X10-^ Amper.,
= 330 Volt.
Xmi wurde, whlireiid der Widerstaud im aeussereu Kreisc derse
blieb, tier Electromagnet erregt, und zwar bo, diiss sein A'ordpol st
der Kugel zugewaudt blieb. Es wurdeii dabei vier verscliietleiie Stro
starken, zuerst iu au fa tei gender, diiun iu absteigender Ordimng v
waiidt, uud jcdesmal die zugehiirigeu Einstelluugeii des Voltiueters !
gelcseu. So etgaben sich die folgeiidcn zusammengeliiirendeii Wer
der Stiirke / des magnetisiereuden Stromes uiid der SpannuiigsditTen
e der Electrodeu :
EDUAKI) Ul
ECKE.
1.7* 3,83
5.33
3.96
1.77
3oC 368
116
.171
361
/. {Atu]..)
e. (Volt.) 350 3o0 36S 11(5 371 3B1 350
Wurde der magnet isierende Strom iiiiterbroclien, so stellte sich die
StronisUirke wieder auf 11.78 X I0~'' Ampcr, die SiiaimungsdifTereiiz,
e„ dcr Electrodeii auf 3^S Volt.
Dii'sclbeii l^obuclituiiguu wurdeii iiuii init anderen vorgeschalteteri
loitcadmium-Widersliiiideu wiederliolt.
Eiiie zweito ft'obachtunspreilie wurde aiigestellt, bei welchor die
Klectrode A als Anode dieiite.
llei einei dritten Buobiiclituugareilie wurdc die Electrode A wie<ler
v.wr Kiitbode gcmaclit
IVacli dem Abscblues der Beobacliturigeii wurde der Unick in der
Kiigcl von iienem beatimiut; cr war auf 0.3S mm. geauuken. Im ilittel
kaiin also fiir die vorliegendt-n Ueubaelitungen der Druck gleicli 11.41
mm. geset/t, werdeu. Bei liiiiieren Dmckeii war cine solclie Vcriiiiderung
dcr Uasdiclite durcli den Strom selbat niclit beobaciitet wortleu.
Die ChuFacteristiken der Kugel fiir die verschiedenen Magiietfelder
kijiiueu mit Hiilfe einer eiiifacheu Coiistructiou gefunden werden. Be-
zeiciiucn wir die Klemmenspanuung dcr Accumulatorenbatterie duieli
(, die SpanuungsdiH'crpui! dcv Electrodeu durch e, den iiussereii Wider-
»tand durdi w, die Stromstiirkc durch i, so ist:
r beniitzen nun die J als Abscisseii, die e als Ordiuaten eiuea
vinkligeu Coordinatcusjslems, VVeiiu f und w konstaut blcibeii,
:gen ulle zusammcngeliiirendcn Werthe von e uml i auf eiuer
cnj welcbe durch den Punct e der «-Axe hindurch geht. Kin
XT PmiVt diescr Oeradcn ist abcr dadurch gegeben, dass bei
ern'gtcm I'Vidc Knei znsauimcngehiirende M ertlie von i und «
imt wordcn sind, z. B. i = 11.77 X 10"^ Amper, e^ = 3^it
Verbimleu wir also deu Piinkt s der SjHinnungsaxc mit dera
dill Wcrtlic ( und ."^ gegebenen Piinktj so licgen alle Punkle,
c bei gleichern w zus;immeiigehiirende Werlhe von / und e dar-
1, anf der Yerbindungslinie, Wir erhalteu soniit I'nukte der
ktcristiken fiir die verschiedeiien Magnetfelder wenu wir auf jener
udungsliuie die Punkte suchen dei-en Abstande von der Axe »
. deu bcobachteteii Spaunuugsdilferenzen e sind.
R OHARACTERISTISCHB CUIIVEM, 11. S, W.
1S7
Die Besultate der Bcobachtaugeu siiid in deii folgeiuten Tjibelleii
zusammengestellti dabei siad ilie Sjmunuiigsdiirereiizcn, welche den
verstliiedenen Maguelfeltleni eiilspreclien, auf gleiclie Stiiikeu des Eiit-
ladungastronies t reduciert.
Tabelle II.
Electrode A Aiioile. Druck 0, U mm.
;xii)'
Sliirku
des magnetisieremleu
5trom8 ill
Vinper.
Amper.
0
1 0,5
1,7
3,8
5,3
20
333
393
405
475
600
40 .
•138
MS
160
500
510
80
530
530
547
567
620
120
632
632
632
624
870
160
1U
704
09»
678
700
200
753
1 753
738
713
720
000
1180
1130
1093
933
912
Tiibelle III.
Electrode ./ Kathode, Druck 0,H i
Xio^^
Stilrke des magiictisiereuden Stroma in
\,n,,er.
Ainj>er.
0
0,5
1,7
3,S
5,3
2(1
350
3.-)(}
352
380
420
■1.0
3!)2
:iS-Z
362
395
435
80
1.90
41-7
400
153
468
150
5S7
50:>
■l.i)5
HiO
512
1«0
687
600
505
I..1S
.-,J,7
200
7.j:J
O.-iS
5i3!)
527
.-)
t>00
UHH
9 (JO
700
597
G
Eine grapIiUelie Doretellung der Beobachtmigeii ist in den I'ij
2 uud 3 gegeben. Dabei sind die Cnrvcu, welche dcm uicht err
Vtlde, der neutnileu Cliariicteristik eutspreclieu, stark ausgezogeu
KDUAttD RII'X
scliwach atisgezogeiien Curven gehoreu zu der Stromsiiirke 0,5 Amper,
Zu / = 1,7 Amjwr gehort die Curve , zu / ^ 3,8 die Curve
, zu / ^ 5,3 die Curve — -■
UEBEIt CHAIiACTEPISTISCHE Cl'KVEN, V.
190 EDUARD RIECKE.
die Wirkuug d'es MagivetfeW-es verschwindet^ auf dsr Curve Sq i?n Sinne
wachsend^r Stdrken des Enfladungsstromes fort,
Der Yergleich der Curven der Ifigaren 'i und 3 zeigt dass die Dreh-
ung der Characteristik sehr viel starker ist wenn A zur Kathode gemacht
wird. Zugleich liegen in diesem Falle die Drehpunkte der Curven dem
Anfangspunkte der Axe i sehr viel niiher.
7. Die im Vorhergehenden mitgetheilten Beobachtungen legen die
folgenden Schliisse nahe. Der Jiinfiuss dss MagneifeUUs aeJzt sich am
zwel Theilen zMsammen von denen der eine auf den anodischen, der audere
auf den kathodischen Theil der Entladuug zu beziehen ist. Die Wit'
kutig auf die positive Eiitladung bediugt eine Erhohung des Entladungs-
potentiales, die auf die negative Entladtmg eine Verminderung. Beide
Wirkungen hangen von der Starke des Entladungsstroraes in verschie-
dener Weise ab, so dass bei schwachen Stromen die erhohende Wirkung
auf die positive Entladung, bei stark en Stromen die emiedrigeude Wir-
kung auf die negative Entladung iiberwiegt.
Es giebt daher stets eine bestimmte Starke des Entladungsstromes
bei der das Magnetfeld keinen Einfluss auf das Entladungsi)otential hat.
Die hierzu erforderliclie StromstJirke wiichst mit der Feldintensitiit.
Die Wirkung des Magnetfeldes auf die positive Entladung besteht
in einer Verliingerung der Strombahn, unter Umstiinden auch in einer
Verkleinerung ihres Querschnittes. Beide Umstande bedingen eine Vcr-
grosserung der Spannungsdifferenz.
Die Wirkung des Magnetfeldes auf die negative Entladung besteht
in einer Contraction des Kathodendunkelraumes und des Glimmltch-
tes, welche bei stiirkeren Feldern sehr bedeutend ist. Damit muss fine
Verkleinerung des Kathodengefalles Hand in Hand geheu.
8. Die im Vorhergehenden gewonnenen Siitze werden durch Beobach-
tungen bei anderen Grad-en der Verdilnnuug bestiitigt und ergiinzt.
Bei hoheren Drucken hatte das Magnetfeld nur einen kleinen Ein-
fluss auf das Entladungspoteutial. Bei dem Drucke von 14,6 mm. wurde
das Potential um 6 Volt vergrossert wenn die Starke des magnetisieren-
den Stromes 1,7 Amper betrug. Bei einem Drucke von 10,2 mm. hatte
derselbe magnetisierende Strom eine Erhohung des Potential es um It)
Volt zur Eolge.
Aus einer Reihe von Beobachtungen, die sich auf kleinere Dichten
UEBEB CHjIBACTBRISTISCHE CUBVTIN, U. S. W,
191
(ler eiDgescIilosseiiL-ii Liift bezogen, miigen diejeiiigcn hervorgelioben
werdeti, weldie sicli auf die Drucke von 5 mm,, 1,3C mm., 0,OS mm.
bezieheii. Die Itesultatc siml, auf gleiclie Kturkeii tier Eiitladuiigsstrome
bezogeu, in deu fulgendeii Tabelleu zusammengbstelU.
Tabelle IV.
Electrode ^4 Anode. Dmck 6,0 mm.
■ X 10'
Starke des magnetisierenaeii Strorns.
Ampet.
0
1,8 1 2,7
3,8
20
560
637 ! 670
726
40
433
530
5S1
636
80
417
467
490
545
120
4i;5
465
478
508
160
440
525
52li
603
200
446
526
528
563
1200
4»3
550
572
570
Tabelle Y.
Electrode A Kathode. Druck 5,0 mm.
iXl»'
Amper.
40
80
120
160
200
1200
Starke des maguetisiereuden Stroma.
0
1,8
2,7
3,8
560
7-48
791
82
433
624
688
74
417
604
643
70
425
563
600
61
440
518
555
51!
445
520
556
59
493
530
587
62
192
EDUARD RIECKE.
Tabelle VI.
Electrode A Anode. Druck 1,26 mm.
z'Xio^
Stiirke des magnetisiereiideu Stroms.
Amper.
0
1,8
■
2,8
3,8
20
320
338
368
377
40
317
365
374
408
80
322
870
400
441
120
352
410
465 487
160
392 431
505
542
200
424 490
546
596
1000
700
700
ibelle VII.
736
739
Electrode A Kathode. Druck 1,26 mm.
/Xio*
1
Starke des magnetisiereiideu Stromes.
Amper.
0
1,8
2,8
3,8
20
320
378
422
482
40
317
378
426
490
80
322
378
465
520
120
352
416
477
518
160
392
466
496
551
200
424
478
512
558
1000
700
600
600
628
1
J
UEBKR CHARACTEKmTlSCHE OURVBN, U. S. '
Tabelle VIII.
Electrode // Anode. Dmck 0,0>( ram.
iXio'
Starke ties magiietisiereuden Stromea
Ami)er.
0 1 0,5
1,7
3,8
10
597
577
557
615
20
755
699
639
689
40
917
8S2
816
795
80
13S0
1250
1077
947
661
718
812
990
Tabelle IX.
Electrode A Katliode. Dmck 0,08 n
/XIO'
Starke des uiaguetisicreuden Stroms.
Amper.
0
1 0,5
1,7 3,8
5,3
10
ao
40
80
597
755
917
1330
1
478
58S
! 730
] 955
465 510
568 613
686 1 690
890 ; 792
600
659
720
825
Die Zahlen der 'rabelleii VI — IX sind in den Figureo 4 — 7 gra-
phisch dargestellt. Curven und Stiirken des niagiiutisiereudcii Stroms
aind einaader in folgcnder Weise zugeordnet.
Stromstsirke: 0 , 0,5 , 1,H , 2,8 , 3,S , 5,
Curve : ^ , — ,— , ,- ,
9, Die Beobachtungen geben Veraolassung zu den folgende
merkungen.
Bei hoheren Drucken nieht sich das negative Glimmliclit au
diinne Schichte zusanmien, welche die Kathode nur theilweise be
AKCuivea H^BAiANDAisKS, atttiE n. tome v. 1
194
EDUAHD RIKCKK.
Man wird also vermuthen, diiss in diesem Falle wesentlich iiur die
Wirkung zur Geltung komme, welche von dem Magnetfeld aaf deu
positiven Theil der Entladung ausgeubt wird. In der That ergiebt
sich bei dem Dracke von 5 mm.^ und denn bei einem Drucke von
2,5 mm., nur eine Vergrdsseru7ig der K7dfadHngsspa7muvg Ayxrch. den
Magnet. Dasselbe ist auch noch bei einem Druck von 1.26 mm. der
Fall, solange A Anode ist. Wird aber in diesem letzteren Falle A zur
(Volt)
600
400
200
^ -• ^
!;i^==^=^
/
/
/ ,''
// /
/ / /
' '' / y
/ / / X
/ / / /
^^^-
PiffA.
A
Druck
Anode
1 26 mm
m
■
1
0
250
500
750
1X10^
(Amper)
Kathode gemacht, und dadurch die Wirkung des Feldes auf dem"
kathodischen Theil der Entladung verstiirkt, so tritt bei etwaSOOXl^^""'
Amper Entladestrom eine Verrlngerung der Spaunuiigsdifferenz durch
das Magnetfeld ein. Innerhalb der Grenzen der Beobachtung verlaufen
aber die magnetisch gestorten Characteristiken immer noch so, dass sie
bei grosserer Feldsttirke nach oben riicken. Daraus folgt aber waiter
mit Nothwendigkeit, dass innerhalb der Grenzen unserer Beobachtung
eine Feldstiirke existiren muss, bei welcher dk magnetuche Slorung der
UEBER CHARACrrERISTISCHE CUR VEX, IT. S. W.
195
Curve e^, der neutralen Characteristik, ein Maximum ist. Der Aublick
tier Figur zeigt, dass diese Feldstiirke in der Niilie derjenigen liegen
muss, welche darch die Strome von 1,8 und 2,8 Araper erzeugt werden.
Bei der Betrachtung der Figuren 4* und 5 fiillt nun aber ein Urastand
auf, der rait unserer Auffassung in einem gewissen Widerspruch zu
stehen scheint. Die Vergrosserung der Entladespanuung durch den
Magnet ist erheblich stlirker, wenn A Kathode ist als wenn A zur Anode
gemacht wird. Dasselbe Verhiiltniss ergab sich bei alien Beobachtungen,
(Volt)
600
400
200
_
<r:::^
Fig. 5.
w
A
Dnwk
KcUhoie
1,26 mm
'
o
250
500
750
1X10'
(Amper)
die bis Drucken grosser als 0,41 mm. angestellt worden waren. Erst
von diesem Druck an kehrt sich die Sache um; von da an war allge-
mein die anfiingliche Vergrosserung der Entladespanuung kleiner, wenn
A Kathode, als wenn A Anode war.
Das zuerat erwiihnte Verhiiltniss, welches in den Fig. 4 und 5 sehr
deutlich ausgepnigt ist, weist auf eine As^mnieirle der Wirkiuigen hin,
die sich auch in der Entwicklung der Lichterscheinung zeigt. Bei einem
Druck von 5 ram. war die Lichterscheinung im allgemeiuen auf zwei
13*
196
EDUARD RIECKE.
diiune Lichthiiutchen beschninkt, welche einen Theil der Electroden-
oberfliichen bedeckten ; der Zwischenraura zwischen den Electroden war
dunkel. Nur wenn die Electrode A Kathode war, traten bei schwacheren
Stromen, bis zq 30X1^"'* Amper, im Maguetfelde Biischel auf, welche
(Volt)
1000
/
Fig. 6.
/ /
800
//■-'''
/>■'"/.-
.y
600
//y/ /
/
A
Druck
Anocle
0,08 mm
■
/ /
/ /
1 /
/
/
*
0
50
1X10*
(Amper)
stark nach unteu gcbogen die Electroden verbanden. Bei kleinerem
Druck traten unter denselben Bedingungen Biischel auch dann auf,
wenn die Electrode A Anode war; die Biischel waren nach oben ge-
bogen, aber die Abweichung von der geradlinigen Bahn war geringer
als in dein vorhergehenden Fa lie. Es wiii-e hiernach moglich, dass die
(IRBEB CHARirrERISTISTHE CURVEV, V. !
197
veracliiede-
erwikhnten Unterechieiie in der Eatladespannung in
nen Liinge der Strombahn ihren Grund hatten.
Die Durehkremuiig d/^ V. liar act i-riniik'-n welche zuerst hei ('.pm Druck
von 1,26 mm. beobachtet wurde, uDd zwar uur, weim A Kathode war.
(Volt)
Flg.7.
1000
A
Kathnde /
Dnirk
9,08 mm/
y
800
/
y<c'
r--^' l'-'''
1/^7
\y
f
0 50 1 X 10'
(Amper)
trat bei den folgenden Verdiinnungen unter allcu UmstiLnden ein. Dip
Figurea 2 uiid 3, weleke dem Druck von 0,41 mm. eiitsprechen, biete
hiefiir ein Bciapiel. Da aber die Kreuzungspmikte mit abnebmendei
Druck nach der Seite der kleineren Stromsliirkeii sich verscliiebeii, s
entzieben sie sich bei selir kleiuen Drucken wiederum der Bcobaclitiiii^
19<S EDUAKD UIKCKE.
Bei dem Druck vou 0,08 mm. treten innerhalb der Beobachtungsgreiizen
nur uoch zwei Kreuzungspunkte auf wenn A Anode, nur noch eiiier,
wenn A Kathode war, und zwar entsprcchcn diese Punkte den stiirksten
Magneifeldern. Bei noch kleineren Drucken warden der Kreuzungs-
punkte nicht mehr beobachtet.
10. Da^ gemnKi/ilH Ferhalteu kann auf (ilniud der hesprochenen
Beohachtungen in folgend^r Wehe charakterisieri werden.
Die Characteristik, welche ohne Magnetfeld erhalten wird, werde mil
<?„ bezeichnet. Wenn man von kleinen Stromstsirken zu imraer grosseren
fortschreitet, so nehmen die Ordinaten der Charakteristik (?„ erst ab,dann
zu. Die Characteristik p^^ nennen wir die veutrah. Die Stiirke des Entla-
dungsstromes bezeichnen wir durch /, die des magnetisierendim durch /.
Die im Magnetfeld erhaltenen Oharacteristiken e haben ///> schicache
Entladungsstr'ame i grossfitej f'vr sfdrkere Kntladungs%fr'6me kl^lnere
Ordinaleji aJs <?q. Bei kleinen Sfromsfiirken i liegen di^ Curven e urn so
ho Iter ^ hei grossen um so fief er^je grosser die Feldinfensildt.
Bei gewissen mittleren Stromstiirken durchkreuzen die Oharacteris-
tiken e im Magnetfeld die neutrale Charakteristik e^. In den Durch-
kreuzungspunkten, den neufralen Punkfen, ist der Einfluss des Magnet-
feldes Null.
Bei konstantem Druck verschieben sich die neutralen Punkte init
zuneh mender Feldstiirke im Sinne der wachsenden i,
Bei abnehmendem Druck verschieben sich die neutralen Punkte im
Sinne der abnehmenden i.
Aus der Verschiebung der neutralen Punkte bei konstantem Druck
folgt mit Nothwendigkeit, das audi die Cliaracteristiken e, welche ver-
schiedenen Feldintensitiiten entsprechen, sich vvechselseitig in manuig-
facher Weisc durchkreuzen miissen. Da die neutralen Punkte der Oha-
racteristiken e mit wachseiider Feldintensitiit nach der Seite der wach-
senden i, nach oben riicken, so miissen die Durch kreuzungspunkte der
e immer unter der neutralen Curve e^ liegen; d.h. die Durchkreuzungs-
punkte der e liegen alle in dem Gebiete der erniedrigten neutralen
Spannung e^^ In dem Punkte, in dem zwei Curven €{ und et,^ entspre-
chend den Feldintensitiiten ^i und J^/.., sich durchkreuzen, erniedrigen
die Feldwirkungen das neutrale Potential e^ um denselben Betrag. Fiir
eine zwischen J^, und J^a liegende Feldintensitiit muss dann die Ernie-
drigung ein Maximum sein.
UEBEK CHARACTERI8TISCHE CURVEN, U. S. W. 199
Alle diese Schliisse werden durch die Beobachtungen in voUen Um-
fange bestiitigt. Audi von Paai^.ow uud Nkesen ^) sind die erwahnten
Maxima der Wirkung beobachtet worden.
11. Der Char ad er ihr Enfladiuigen wurde m\i iiXWQm. rotierenden
Spiegel und durch Eiuschaltung eines selir euipfindlichen, lautpprechen-
deii Tehphoue,^ von Siemkns untersucht.
Die positive Entladung erzeugte ira rotleremku Hiiietjel unter alien
Umstiinden eiuen riithlichen Ring von vollkomraen gleichraiissiger Flel-
ligkeit. Kur in den bei den Drucken von 5 mm. und 2,5 mm. erwiihn-
ten Fiillen, wo bei kleinen Stromstiirken i im Magnetfelde biischelfor-
mige Entladungen auftraten, iinderte srch das Bild. Zu dem rothlichen
Ringe traten noch scharf getrennte Funken; ihre Zahl konnte leicht
bestimmt werden, indem man gleichzeitig mit dem Bilde der Entladung
das Bild einer singenden Elamme in den rotierenden Spiegel beobach-
tete; sie betrug 100 — 300 in der Secunde.
Auch der blaue Ring, der durch das Kathoden-Glimmlicht im rotie-
renden Spiegel erzeugt wurde, zeigte in der Regel eine vollkommen
gleichmiissige Helligkeit. Nur weun bei hoheren Drucken das bekannte
Flaekern des Glimmlichtes eintrat, zeigten sich auf dem gleichmassigen
Grande des Lichtringes, mehr oder weniger regelmiissig vertheili, hel-
lere Punkte, Ihre Anzahl in der Secunde schwankte von 50 bis iiber
2000. Es ergab sich aber dabei noch eine eigenthilnilicheBeobachtung.
Das Glimmlicht blieb nicht auf der Fliiche der Kathode beschriinkt son-
dern ffins: beinahe immer auch auf die andere Fliiche hiniiber. Man
konnte nun in dem rotierenden Spiegel entweder die der Anode zuge-
wandte Vorderseite, oder die da von abgewandte Riickseite der Kathode
beobachten. Im letzteren Falle erwies sicli das Glimmlicht unter alien
Umstanden als stetig; hellere Punkte im Liclitkreise traten nur auf der
Vorderfliiche der Electrode auf.
Die TJutersuchung mit dem Tele/phou. zeigte, dass die Entladungs-
strome doch nur in verhiiltnissmiissig wenig Fiilleu wirklich stetig waren.
Bei hoheren Dracken schwieg das Telephon nie still, sondern erzeugte
je nach der Art des Entladungsstromes ein ziemlich lautes Brausen,
oder ein leises, gleichmassiges Summen. Erst bei einem Druck von 0,41
mm. schwieg das Telephon in der Regel bei mittleren Stromstarken ;
') Wied. Ann. Rd. 63. p. 209.
200
EDUARD RIT:CKE.
doch stelll* sicli audi da zuweilen eiu leiscs Summen ein. Bei dem Drnck
0,21 mm. wareii die Rntladmigeii meist stetig; Dur in wenigen
iQ w:irde ein leisca Summeii (les Teleplioiis geliiirt. Audi bei den
iken vi>n 0,0S iind 0,03 mm. halteii die Kntlndiiiigeri im Wesent-
iii den Gharakter der Stetigkeit.
'.. Ueber die Jit^ie/iaffnifmt ikg Maijii'dfeUks giebt Fig. 1 Aus-
t. Die ftusgezogtinon Liiiien, welclie die Kraftlinien durchsclmeidea
Linieii glciclicr Fyldstiirke, Die Werthe der Feliistiirken, deren
lung ich Ueini Dr. Staiik vertiaiike siiid fiir die liaupteaclilicb
andtcti magnet iMereml en Stritme in der folgeuden Tabelle zusani-
^tellt.
itcnsitjits
Strirke des
magnctisicrendeu Stromes A Amper.
Curve.
0,5
1.?
■ 3,8
5,3
I
15
1.39
322
455
11
.13
1(15
233
333
III
22
J2
161
227
IV
15
50
111
155
V
11
.1.3
78
111
VI
S
25
61
83
e Heobaditungiin wurden (hidurdi gopriift dass die WertUc der
DtcnaitJLten fiir die init den 7/alileii 1 — 5 bezeidineteii Piinkte der
isitjitseurvpn mit Hiilfe der bekannten Eigenacbaft der Potential-
ill aus den in der Axe gcfnndeneii Wertben abgeleitet WQnieu. Es
I sidi so die folgeWe Zusamraciistpltuug bereebneter und beobach-
Feldinterisitiileu f^ fiir einen magnetiaierenden Strom von 5,3
reehtiet
obaehtet
336
333
138
155
UEBEtt CHAEACTBRTSTISCHE CURVEN, U. S. W. 201
Geht man Itings der betrachteten Kraftsrohren fort, so ergiebt sicli aus
flem Verhiiltniss der Querschnitte :
•?>, I % = 3,9,
dagegen aus den Beobachtungen :
^i I ^?5 = 4,1.
Die Uebereinstimmung ist eine fiir die Zwecke der vorliegenden Ar-
beit geniigeude.
An der Electrode A laufen die Kraftlinien mit der riaclie der Elec-
trode parallel. Die Feldintensitiit in der Mitte der Electrode hat fiir die
verschiedenen raagnetisierenden Strome I die folgenden Werthe :
/ Amper
0,5
1,7
3,8
5,3
Feldatarke
47
144
335
473
Fiir den Mittelpunkt der Electrode B ergiebt sich die folgende Zu-
sammenstellung :
/Araper 0,5 1,7 3,8 5,3
Ganze Feldstiirke 19 62 138 194
(Jomponente parallel ^^ ^^ ^^ ^^
zur Electrodenfliiche ^
Componente senkrecht ..^ ^ . ,,_ .^^
', 1 /, 1 16,5 54 119 1d8
zur Jiiiectrodeniiache
INDICES DE REFRACTION UK SOLUTIONS HE GHLOUCflK DE CALCIUM
§ 1. Le but de cctte recherelie est tie coiitribuer i la determination
du rapport cutre 1» refraction de la lunii^re par les solutions salines et
la concentration (les solutions.
M. B. Walter ') coiiclut dcs observations de. plusieurs savants et
de quelques-unes failes par lui-mcme, que I'indice de refraction aug-
meute p ro porti on nel lenient h la concentration, exprimce par le poids du
sel aiihydre ji, dissous dans 100 grammes de la solution. Soit h Tiudice
de refraction de la solution saline, w„ celle de Teau pour les meines
ravoiiB de lumiere, on trouve que ~ — est constant.
P
Les observations citces en preuve se rapporlent i des rajons deter-
mines pour cliaque sel.
11 me semblait tt desircr que les observations fussent etendues a des
rayons de dill'i'rentes longueurs dVmde, ullii de coiitruler la relation
trouvcc jjar M. AValtkr [wur dUft^rents rayons, mnis surtout dans le
but de determiner le jioiieoir r'lfri iigewf- de solutions tk dilferente coii-
'.ration et pour dilfereuts rayons luraineux.
«' — 1
* pouvoir refringent fut calcule par la formule r^— l^t"^ ^ con-
t, deduite dc la theoric i51ectromagnetique de la lumiere par
Walter. Ueber die Brechniigse)!poneDten von Salzlosungen. Wied. Am
}. 107.
INDICES DE UEFRACriON DE SOUTTEOJJS, ETC. 203
H. A. LoREN'i-z 1), dans la quelle ?/ = indice de refraction et d la
densite de la substance.
§ 2. Pour la niesure des indices de refraction je me suis servi d'un
spectroiiietre de Schmidt und Haensch de Berlin.
liC cercle est divise en demi-descres. Aux deux bouts d'un diametre
se trouvent des verniers, qui perinettent de mesurer Ics minutes.
L"indice de refraction fut calculee par la deviation minima.
Les liquides sont enfermes dans un prisme de verro creux, fermc par
des glaces paralleles.
Pour s*'assurer du parallelisme des glaces, on fit retlecter la lumiere
par les parois du prisme et on Tobserva par une lunette. Puis on versa
du mercure dans le prisme, et on vit que I'image ne fut pas deplacee.
De plus on constata que les rayons transmis par le prisme vide ne furent
pas devies. En mesurant Tangle refringont du prisme, il fut constate
qu'il demeurait constant, quand on fit varier Tangle d'incidence des
rayons en tournant la plate-forme centrale sur laquelle le prisme est fixe.
Lies indices de refraction furent determinees pour les trois raies du
sj>ectre d'hydrogeiie Ilx^ //(3 et Ify, et pour la raie jaune de sodium.
b
>:-
de refraction a pour une longueur d'onde infinie en employant la me-
thode des moindres carres.
Par-dessus j'ai calcule, par la formule de Cauchy v ^=a-\- .^, Tindice
§ 3. La refradion dans Veau. D'abord j'ai determine Tindice de re-
fraction de Teau.
L'angle refringent du prisme fut trouve A = 51° 45'.
La temperature de Teau etait IG'^.
Les deviations T) furent :
pour la raie rouge d"hydrogene //« 19° 15' 30"
la raie de sodium D 19° 21/ 30"
la raie verte d'hydrogene 11^ 19° 39'
la raie bleue d'hydrogene Hy 19° 45' 30"
*) H. A. LoRENTz. Wied. Ann. 9. p. 641. La meme formule fut donn^e par L.
LoRENz. Wied. Ann. 11 p. 70 en adoptant Taction de forces particuli^res entre
les particnles de Tether et eel les de la mati^re.
204
Par la formule n =
G. J. ^
ff % BR£MkR*
T)
r\.-r\ 4- lay^ 1-I ■ r r\ •
. A
nn - -
OH irouvc .
H(t n =
= 1,3308
J)
1,3332
m
1,3371
Hy
1,3389
Les longueurs d'onde, qui correspoudent i ces raies, sont
A/y« = 0,0006562 mM.
AD = 0,0005892
Xu^ = 0,0004801
A/Ay = 0,0004340
»
Par ces valeurs on trouve pour les constantes ^ et « de la formule
n = a-] 9, ^ = 0,26984 X 10 "« et a = 1,32505.
Quand on calcule ies indices de refraction en eraployant ces constan-
tes, on obtient une concordance satisfaisante entre les valeurs calcul^es
et celles qui resultent de Tobservation:
calcule
observe
difference.
nifct 1,3313
1,3308
— 0,0005
?iD 1,3328
1,3332
0,0004
fiH^ 1,3363
1,3371
0,0006
HHy 1,3394
1,3389
+ 0,0005
rar refrinffent
«2 — 1
, o . .. , est done :
A = 00 ffu J) Hp Hy
0,20143 0,20466 0,20603 0,20819 0,20921
n^ — 1
II est Evident que I'expression 7—^ — j — -r-7 augmente, si n accroit et
(7r -\- z) d
par consequent si la longueur d'onde diminue.
iL,.
J
INDICES DK REFRACTION DE SOUITIONS, ETC. 205
§ 4. Let soluliong de cAlorare de calcium. Le sel anhydre, auasi bien
qae les solutions priv^ d'&ir par libullition, est pese dans des flacons.
Toutes les pesees sont reduites au vide. Pour ee but il fallut mesurer
la (lensitc du ael, ce que j'ai effectuu par un volumeno metre, et celle des
Bolutions, pour laquelle me servait le proc^e du fiacon. La deusite du
sel auhydre fut trouvee 1,6!)5I ').
Le ael cristallisc pur fut assez prudemment d^shydrate de sorte que
le rcsidu etjiit exempt de reaction alcaline. £u titrant une solution du
se! aiiliydre avec uue solution de nitrate d'argent la quantite de clilore
fut trouvee 63,(i7%, tandiaque thooriquement elle doit etre 63,96%.
En outre I'absence du fer, du magnesium et des metaux alcalins fut
prouvee par les reaetionscounues.
^ 5. Solution I. Le poids de CaCl^ dissous daus 100 grammes d'eau
etait S4,46d6 grammes, ou daus 100 grammes de la solution 19,6505
grammes. Ce dernier nombre, la quantite ceutesimale du sel, est repre-
sent^ par^-
La temperature de la solution etait 13°.
L'angle refringeiit // = 51" 42' 35".
La deviation des rayons 1):
H« 22° 22' 80'
D 22° 29' 30'
He 22° 49'
Hy 23° 3'
Par cous^uent les indices de refraction :
Hi/« = 1,38137
HD 1,38323
«fl^ 1,38842
uHy 1,39223.
Les constantes de la formnle de Cauchy se trouvent alors : b =
0,.'J6749X IC"", « = l,37!i77.
') BRCiiEit. SolntioDS salinvs. Recueil des trav. cliim. des Fays-Bas VUI p. S
)e
G. J. «-. BEEUER.
Lea indices de refraction cnlculees sent done ;
CWenli!
observe
difi"^rence
H/fa 1,38130
1,38137
— 0,00007
»D 1,38335
1,38323
+ 0,00012
ullfi 1,38832
1,38842
— 0,00010
iiHy 1,39228
1,39223
+ 0,00005
ensite de la solution ^ 0° etait : r/^ =
: 1,17824
4 13' d ~
1,17210
K=-j:' lU Hd He Hy
0,19427 0,19826 0,199]2 0,20151 0,20327
Uff^renees des iudices de refraclion pour les niemes rayons de la
1 1 et de I'eau evaluces en (juatre decinmle^ sunt:
x= -r. H» D I iff H^
0,()t77 0,0506 0,0500 0,0513 0,0533
[lifferences ciiuBccs par un gramme du set iitdiydre dans 100 gram-
solution :
A=» lU J) Hy Hy
0,002-l'>S 0,002574 0,002514 0,002009 0,002712.
Soluliou U. Daua 100 grammes d'eau il etait difisoua 15,059+
es de Ca Ct.^, d'ofi /i = l;i,Os.s |. graiririies dans 100 grammes de
tion.
eniiwniture = 16"".
igle rcfringent A = 51°,1'3'.
levialion des rayons D:
i/a 21° 17' 50'
J) 21° 26' 20"
Mff 21" 43' 50'
Hy 2r 57'30'
INDICES DE RBPRi.CT10N DE SOLUTtONS, 1
Par cela les indices de refraction :
«//« =
= 1,36105
no
1,. -J 6631
nil^
1,37100
Hlly
1.37474..
LiCa constatites de « = a -i — ^
A*
i> = o,:jr,i9.s X lO-«,
Par suite:
caicule
observe
difference
nifa
],36l2i
l,3f,105
+ 0,00017
»D
1,36619
1,36631
— 0.00012
nUf
1,87096
1,37100
— 0,00005
nay
1,37474
1,37474
0,
Lia densite & 0° rfp = 1,11865
& 16„ d = 1,11139
Lie pouvoir r^fringent t-- -:
[n + 2)rf
x = <» ^, 7> H^ Hy
0,ia660 0,20058 0,20370 0,20H.l 0,20585
Lea ilifTerences des indieos de rcfniction avec cellec de rcaii pour la
nit^ine loiigiietir d'oride:
A=* //a 1) H0 Hy
„ u„ 0,031(1 0,0332 0,0331 0,0339 O.flS-'iS.
Les differences causces |>ar uii gramme de suustaiice duns 100 graimi
de solution:
« — Mg A = CO N« D Up Ily
^' 0,002368 0,002537 0,002529 0,002590 0,002735
5 7, Solufion III. II ^tait dissous dans 100 grammes d'eau 13,128
g. de Ca Cl^, done ;» == 1 l,7-"»7lj y dans 100 graiinnes de la solution.
208 G. J. W. BRBHEK.
La temperature de la solution ^tait 20°.
L'aiigle refriagent.
La deviation 1) :
A =51°+^' 11"
//, 21° 3' 52'
D 21° 10' 45'
H^ 21° 26' 7.'o
lly 21° 38' 15'
d'od les indices de refraction :
u\i» = 1,36040
nn = 1,36225
nti^ = 1,36637
,iHy = 1,36962.
Lea conetantes de >.
b = 0,30819 X 10 - " et a = 1,35330.
calcule
olwerve
dirt'e'rence
«//« 1,36046
1,360 to
f 0,00006
nli 1,3621S
l,3ti226
— 0,00007
«HP 1,36634
1,36037
— 0,00003
ntiy l,3«yf>6
1,369«0
+ 0,00004
aait<3 h 0 " (4 =
1,10612
i20n./ ^
1,09727.
.- „. (K3 + 2)rf
mvoir reinngeut — j- — ;
x= ^ H« B Hfi My
0,19776 0,20133 0,20226 0,20432 0,20393.
U'ereuces dea indices de refmcliou avec celies de I'ean pour I
iVOIls:
INDICES DB REFRACTION DE SOLUTIONS, ETC.
A = X) EcL J) H^ Hy
71 n^ 0,0283 0,0296 0,0291 0,0293 0,0307
209
71
//.
>» = 30
He
D
H^
m
p 0,002103 0,002517 0,002475 0,002492 0,002611.
§ S. Solution IV. La quantite de CaCU (Hssoute dans 100 grammes
d'eau etait 12,2954 grammes, et celle dans 100 grammes de solution
p = 10,9744(7.
Temperature de la solution =17®.
Angle refringent ^ = 51" 47' 54"
Deviation des rayons D\
lU
20'
'57'
D
21"
' 1'30'
H^
21'
'21'
Hy
21'
'35'
Par cela
les indices
de refTactioii
i:
nHa
1,35776
HI)
1,35897
nii^
1,36419
niiy
1,36793
Lies constantes de 7i = a A :
b = 0,35077 X 10 -«, a = 1,34928.
Fit par suite.
calcule
observe
difference
niix
1,35743
1,35776
~ 0,00033
?iD
1,35939
1,35S97
+ 0,00042
nu^
1,36413
1,36419
— 0,00006
nijy
1,36790
1,36793
-- 0,00003
La densite de la solution h 0^ d^ = 1,09719
hW d = 1,09053.
et alors le pouvoir refringent j—^
(,u^-{~'Z)d'
ARCHIVES NEERLA.NDATSES SKRTB IT. TOME V.
14
210 Q. J. W. BREMER.
A = 00 //« JD H^ Hy
0,19695 0,20124 0,20344 0,20449 0,20637
Les differences des indices de refraction avec celles de Teau pour les
memes rayons :
u
;/„ 0,0242
Ha
0,0270
1) H^
0,0258 0,0271
et
fi — ;/,
A = 30
//.
J)
H^
Hy
0,0290
Hy
p 0,002213 0,002466 0,002357 0,002475 0,002649
§ 9. Solution V, La quantite de ^a Cl^ dissoute dans 100 grammes
d'eau etait 10,2742^. et celle dans J 00 grammes de solution j? = 9,3 168^.
La temperature de la solution =17®
L'angle refringent A = 51® 49' 45"
La deviation des rayons J) :
Done les indices de refraction :
Ecc
20° 42'
D
20° 48'
ih
21° 6'
Hy
I ■
21° 20'
ction :
niia =
= 1,35349
UD
1,35510
ulW
1,35992
dtly
1,36418
Les constantes de la formule n = a -\-
b = 0,36071 X 10-" a = 1,34488.
Par cela:
calcule
observe
difference
niu
1,35325
1,35349
0,00024
71 D
1,35527
1,35510
+ 0,00017
nn^
1,36011
1,35992
+ 0,00019
if lly
1,36 103
1,36418
0,00015
^
INDICES DE KEFBACTION DE SULIITIUNS, KTC.
I-a demits ft 0* rf^ = 1,08145
hl7o d = ],0799U.
{«^+^)(/-
A = OD
B.
J)
I'P
Hy
0,19641
0,20104
0,80187
0,204a2
0,20650
Xjes differences ties indices de refraction »vec celles dc I'eau pour lea
meines rayoDS :
n n„ 0,0198 0,0237 0,0219 0,0228 0,0253
p 0,002129 0,002437 0,002351 0,002417 0,002716.
§ 10. Solttlim VI. Dans 100 grammes d'eau il tStait dissous 7,5396
g. de Ca Wj et par suite dans 100 y. de solution 7,0110^ ^/j.
Ija temperature ^tait 20°.
L' angle refriugeut. A ^ &1° 52' 4'
La d^viatiou D: lU 20" 17'
D 20° 33' 10'
Up 20° 48' 30"
Hy 21° 2' 30"
Alors lee indices de teftaction sent :
«//« = 1,34914
7tD 1,35089
niip 1,35491
uiiy 1,35866.
Lies conatantea de m ^ a -j — ^
A = 0,31568 X 10"'
"•'
. W. BUEHKR.
c>lcuI4
observe
diff.!reuee
VI, 1,34»0S
1,31014
— 0,00006
«D 1,35085
1,350S9
— 0,00004
«/fp 1,35513
1,35191
+ 0,00022
ttHy 1,35854
1,;S5866
— 0,00012
iiaite tie la solution (/„
= 1,06438
i\ 2I»° <l
= 1,05389.
luvoir rt^fringpnt ^-^
-1
H,
1)
Up
Ry
\m\ 0,20373 0,20464 0,20675 0,20871
iff^rences des indices de refraction avec celles de I'eau pour les
ay Otis :
(1,0167
o,nis3
M^ By
0,017« 0,0139
0,00^379 0,002610 0,002525 0,002539 0,002696.
Com-! anions. Les resiiltnts de oes observations sont
;.>i1)leau siiiviiiit.
.e |)ouvnir rufriiigeiit des solutions du ciilorure de calcium,
(wr la formule de LintKN'iv. j „— — t lie depend pas, pour les
ayoTis, dc la coiKHsiilralioii, et il differe peu de celui de I'cau.
jCs dillorcnces entre les indices de refraction d'une solution
lee du (ililorurti de calcium et ccUes de i'eau calcnlees pour les
rayons, sont fi pen pros dc la niemr graudenr pour des oiides de
e longueur.
our les aolutious du chlorure de calcium ces differences sont
OTiuelles a la quantite de sel aniiydre dissoute dans 100 grammes
ulion-
If. 29 Ocf-obre 1900.
INDICES l)E K^PRACTIOS DB SOLUTIOSM, I
&i
SD W CC O t^ ?^ |j
0,00271
0,00274
0,00261
0,00265
0,00272
0,00270
■2"
^ es c: :ri o -r
g g g g 2? S
S 1
=^
0,00254
0,00253
0,0024>>
0,00236
0,00235
0,00253
^'
i 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1
1^
J +
1^^
8
<<
©( ^ J-, en -^ .n ^.
m TO .:3 .-3 -i cc .«
0 o ■ o o = « o
o* c" o" =r o" =r o
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1 i 1 S S S g
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-H -J. -^ 1- « -^ O
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S- S- 5 5 5 3 S-
"^"s 7 £ :|; <« -
i -iri 35 ^1 -1 ^
LA TKNSION DE VAPKLIR DE MKI.ANC.ES TERNAIRES
F. A. H. SCHBEIITBUASBBS.
I. La surkack ^■
Au moyen dc ia surface i/jde van UEnWAAi^on jwutsereiidre coinpte
(les pheuomuiios qui, dans les systurnes h deux coiistituanta, se presen-
tent ctitre deux phnscs liquidcs ou ciitre liquidc et vapeur, Daiisquel-
ques inetnoires ))reCL-dcuts ') j'ai lUscut*:, au moycn dc la surface ", les
ph^uomfiu(!3 que Tod peut pnivoir dans dea systeincs a trois consti-
tuants, iorsqucdeu\ pliases liquidesoudavantageseti-ouvent entiquilibre
mutuel ou avec des phases sulidus.
Jusqu'ici J'ai toujours exclu de ines considerations la presence de
vapeur; daits ce qui suit nous tniiterous des systemcs se trouvant sous
la pressioii de leur propria vapeur. Comme pour la discussion coni]>lete
de ce probleme I'espace dispoiiibic dans cc recueil serait beaucoup trop
rcslreint, je ne donnerai ici qn'une courtc csquisse de la uiauiere dont
la question peut etrelraitee, tout en me proposant d elaborer ulterieure-
ment plus en dutail les points de vue divers qui sc prcsenteront.
lleprescritons de la maniere couune uuc phase temaire de composi-
tion determinee dans Ic plan d'un triangle equilateral. £n lalssant Iior«
de consideration I'etat solide, on j>eut en general, se figurer cette pbase
sous trois etats, savoir I'etat liquide, IMtat gazeux et I'etat instable.
Dans chacun de ses ^tats, la phase pour des valeurs donnees de P et T
a nn potentiel determine que nous designerons par !^l, ^e et ^m, Elevoas
e 11, T. I. ill-4')4: T. II, 1«— 173.
LA TENSION DE VA.PEUR DE MELANGES TERN AIRES 215
inaintenant sur le plan du triangle au point ({ui indique la composition
de la ]>hase une perpendiculaire, sur laquelle trois points par leur dis-
tance au plan representent les valeurs ?/, ^v et ^m. Cette construction
repetee, P et 'f restant les meines, pour tons les autres points situes
daus I'interieur du triangle, fera naitre trois surfaces qui ensemble con-
stitueront la surface ?.
Cette surface a done trois nappes que pour abreger nous nommerons:
fiajjpe liquids, nappe gaze.me et uujipe insfahle. Si Ton admet pour une
phase ternaire Tequation d'etat connue de van dkr Waals, dans
laquelle a et h doivent alors etre consideres comme fonctions des trois
eoiistituants, on sait que, pour des valeurs donnees de T et P, V pent
avoir une ou trois valeurs. S'il n'y en a qu'une seule le melange ne
peut pr&enter qu'un seul etat, soit liquide, soit gazeux. Dans le second
cas on peut a'lmag'mer que le melange, pour des valeurs donnees de P
et jT, presente les trois etats.
En etendant le raisonnement precedent in tons les melanges des trois
constituants qui pen vent etre obtenus, on reconnait facilement qu'il
jHJut se presenter les cas suivants:
1"^. La surface ^ consiste en une seule nappe.
2^. La surface i!" consiste en trois nappes.
Dans le premier la nappe unique est soit une nappe gazeuse soit une
nappe liquide, en general une nappe liquide sous i)ression tres elevee,
ane nappe gazeuse sous pression tres faible.
Dans le second, les trois nappes peuvent avoir, Tune h Tegard de
Tautre, des positions trfes diff^rentes; toujoui-s cependant la nappe insta-
ble est la plus elevee parce que t!,?n est toujours plus grand que ^/ ou
^r. Quant a la position relative des nappes liquide et gazeuse on peut
demontrer que tantot Tune, taiitot Tautre sera situee le plus bas et
qu'elles peuvent aussi se couper. De plus il est facile de voir que par
rapj)ort il Tet endue des trois na])pes egalement divers cas sont possi-
bles. Ainsi par exemple toutes les trois peuvent s^etendre jusqu'aux
plans limites, c'est-a-dire jusqu'aux plans menes perpendiculairement au
triangle i)ar ses trois cotes; mais d'autres cas encore sont possible.
En eflet, si sur le plan interieur du triangle nous elevens une peri^en-
diculaire que nous promenons sur divers points du triangle, il pourra
arriver que dans certaines positions elle ne rencontre qu'une seule nappe,
p. e. la nappe liquide, dans d'autres positions soit seulement la nappe
gazeuse, soit les trois nappes a la fois. On peut se representer facile-
210 V. A. II. SCHREINKHAKi:ilS.
ment lea diners cas si Ton observe que la nnppe inslAble est toujours la
plus ^lev^.
Uiie variatiou de lempc rati lie ou de pressioii fait varier la position
et la (lelimitation inutudles ilea trois iiiipjies.
Cotnme, en general, si nous faisous abstraction d' actions critiques
eiitrc liquide ct vapeur, ce ne soiit ([ue les nappes liquidcs et gazeiises
qui joueiit uu role, nous ne cousidcrons que ccs deux dernieres.
On a .,7= I'iCt * = Ac, et (loinme / ,.> / i il en resulte «|ii'une
elevation de jiression fait inonter les na])]»e3 liquidcs et gazeuses la iiajij*
gazeuse tuiitefois plus mpidement ijiie la nappe liquide. Auk basses
pressions la nappe gazeuse est dotic genii ml ement situce tout* entiere
au-dessou8 dc la nap|K: liipiide. En elcvant la pression on determine
d'aboni iiuc intersection des den\ nappes, ])uis la nappe gazeuse s'etrve
cntierement ati-dessus de la uap])L' liquide.
Comine .... =^"-"*i' ''' ,',., = -- !jr, on iwutde inejne delermiiier tiuel
('/' i*/ ' '
sera I'elfet d'uiic iSlevntion de ttimperature sur les deux nopprs cle la
surface, Lorsque I'une des trois sulistaucss, p. e. .], n'entre pas dans la
composition de la vnpcur et que celle-ci par consequent ne contient que
Ji et C, on pent considi^rer la nappe ganeuse comine reduite i uue courbc
gazeuse dans leplan limite BC. Si la vapeur necontientqu'unesenle sub-
stance C on n'aura, au lieu de la nappe gazeuse, qu'uu seul point situe
dans la ]ierpendiculaire au point C du triangle. Quant il la forme cles
na])])es on deinontre faciiement que la nappe gazeuse est toujours cun-
vexc-convexe vers la bas : c'est ce qui arrive egalcment dans la nappe
liquide loTS{|ue, avcc les valenrs cunsiderees de /' et T, toutes les ]>h;i5es
liquides resteut homogencs; si, au coutrairc, il se produit deux on trois
couciies liquides, la iiapj)e liquide niontrera un on plusieurs plis, ainsi
que je I'ai fait voir dans des ini^moires precedents.
hk TENSION DK VAPKUR 1)B MELANCJKS TERNAIIIES.
217
II. MELANGKS IIOMOGKNKS.
Dans ce cas ce ii'est pas seulemont la nappe gazeuse, niais encore la
nap})e liquide qui en chaque point est convexe-convexe vers le has.
Panni les divei*s cas possibles, notammcnt qu*il n'y ait qu\ine seule
nappe^ ou qu'il y en ait trois, pouvant oui ou non s'etendre jusqu'aux
plans limites, ou enfin que les nap])es liquide et gazeuse se coupeut
ou noil, nous ne considerons ici que le seul cas oii les nappes liquide
et gazeuse se coujient. II y a meme daus ce dernier cas bien des possi-
bility di verses; la secante peut ctre ])ar exemple completement fermee,
elle peut egalenient s''etendre dans un ou plusieurs des plans liraites.
Consideijons ce dernier cas; soit, dans le fig. 1 a.^ b.^ la projection en
pointille de la coupe des deux na])pes. Suj)posons ensuite qu'au
dessus (le la portion Ca^ h., la na])pe gazeuse soit situee le plus bas,
et qu'au-dessus de la portion a.^ b^ B A il en soit de meme de la
nappe liquide. On peut maintenant faire rouler un plan bitangent
le long de la surface Z ^^ ^'l^ sorte que Tun des points de contact
soit sitn^ dans la nappe gazeuse, et Tautre dans la na))pe li(|uide.
Soit encore ah la projection de la sur le plan du triangle courbe de con-
tact sur la nappe gazeuse et a^ b^ celle de la courbe sur la na])pe liquide.
y| Le triangle ABC est
maintenant partage en
trois champs; si nous
prenons un melange ter-
naire, d'une telle compo-
sition quM soit do line
par un point dans la
portion Ca b, le melange
ne pourra, sous les B et
T consideres, prendre
naissance que sous forme
gazeuse. Si nous suppo-
^, 1 1 1 ^2 sons un melange exprime
par un point compris
dans la portion A Bby a,
Fig. 1.
ce melange ne pourra exister qu'a I'etat liquide.
11 en est autrement pour les melanges dans la j)ortion ab b^ a^ ; ces
melanges se separent, nux P et T consideres, en liquide et vapeur. Dans
218
Y. A. H. SCHRKINEMAKERS.
k.
la fig. 1, les ligiies joigiuint les points de ub uux points de a, 6,, represeuteui
les projections des genemtrices de la surface reglee, forniee par le mouve-
ment du plan bitangent. Deux points conjugues pareils expriment les
phases susceptibles d'etre mutuellement en equilibre. C'est ainsi qu'un
melange de composition d se separera en un liquide c^ et vapeur c; le
melange f/ en liquide/, et vapeur/; fj., se scindera en liquide />, et va-
peur b; etc.
La figure permet de prevoir aisenient ce qui se passera si Ton ajoute
un constituant par exemplec au systeme de liquide et vapeur.
O'cst ainsi que par addition de (' le liquide passera lentement a
Tetat de vapeur; I'addition de A ou B, d'autre part, entraiiiera uue
transformation de vapeur en liquide. II est clair (^ue pendar\^ uue trans-
formation pareille la vapeur et le liquide modifient continuellement
leur composition.
Cependant on pent transformer un liquide en vapeur ou iiiverscment
de telle maniere que peiulant cette transformation ils ne changent ui
I'un ni Tautrc de composition. Cela arrivera pour le complexe d, par
exemj)le, si Ton y ajoute un melange binaire, dont la comijosition est
donnee par le point d'int(irsection de la generatrice <?c?, avec le cote du
triangle.
Soit ^ le j)otentiel d'une phase vapeur de composition 1, .r et y, et
^, celui de la phase liquide de composition 1, x^ et y,.
On trouve sans peiue, pour Tequilibre de ces deux phases:
?— •'\>':— ^^. = ^1 — -^1
K
1
••^'c>
yi
<>r
M
Vl
(^est-ii-dire, pour P et 7' constants, trois dquations et quatre varia-
bles. D oil Ton deduit sans peine, considerant egalementPet 7' comma
variables
[r (x^ —x) + s (y, —t/)] dx 4 [* (^"i —J') + ^ ( j^i —I/)] (b = '^i -o ^h^ — ^ii -o '^^
oil
^2^
W
S
^X<^^
W
1 TENSION DE VAPEUR t
« + (■'-
, + (!/-},).
. + 0-^)^(.^,)^.
¥
Getle equation est relative ii ia courbo de vapeur ab; on pent en.
(lednire une analogue pour la eourbc liquide a, d,.
La fig. 1 s'applique \ une temperature et une preasion iletcrniiniSes.
Si Ton change un lies paniinelres les iIcuk courbca ae dojdacent, I'uiir
et Tautre toujours dans la moine direction. On montrera sans peine;
„(|ue I'elevation de In pression d^place les courbes liquide etgaKeuse
dans UDe direction telle que le champ du liquide devient plus grand,
celui de la vapeur plus ])etit. L'iiiverse a lieu quand la pression
Ou a de meuie:
"que Televation de temperaturo deplace les deux courbes dans ui
direction telle que ie champ de la vapeur devient plus grsmd et cell
du liquide plus petit. L'inverse a lieu quand la temperature Ei'abaisse.
Les deux lois prec^dentes se laissent deduirc de dilfiirente manicrc,
p. ex- du mouvement des deuK nappes de la surface ^, et encore
de r^quation dilFereutielle ci-dessus mentionni5e, des courbes ai et ii,(>,
Modiiions la pressior
la temperature rcstant
constiinte, et nc considt
roTis que la eourhc liqui-
de; a mesuro que la
pression s'elevc, cette
eourhc ae meut vera
point c, et coincide iiu
preasion dutermint^e j
avee e. Quand la temp
ratures'abaisse,lacour
se meut dans la directii
opposee. Cejjcudant il
a ici plusieurs ens im
ginabiea, doot nous n'l
mention nerona qu'un seul, trea simple, represente par la fig. 2. Sole
P„ la tension de vapeur dn conatituant y/ i la temperature 7', J't, eel
220 p. A. II. SCHRE1NKMA.KERS.
de B et P,, celle de 6\ Posoiis de plus P(. '^ Po^ Pa- La succession
des courbes des liquides ponrra etre alors telle que le moutre la fig. 2,
tit la pression augmentera dans le sens de 1 vers 8. Tous les liquules,
exp rimes ])ar les points d'une menie courbe de liquide, ont la meme
tension de va])eur. C^est ainsi que la tension de vapeur de tous les liqui-
des situes sur la courbe '\ est Pi, e'est-iVdire la meme que cello ducon-
stituant /i. Sous cette pression, tous les melanges exprimes par des
points situes du meme cote de 3 oil se trouvent les courbes 2 et I, ne
se rencontrent qu'fl Tetat liquide.
Partons j\ present, a la temperature 7'_, d'uue pression supericurea
Pc\ dans ce cas les melanges ne pourront se rencontrer exclusiveinent
(\\ih, Tetat li(iuide. Abaissons la pression jusque /^.; seul le constitaant
B pent se trouver en equilibre avec de la vapeur. Abaissons la pression
davantage; alors les litpiides pouvant etre en equilibre avec de la vaj)eur
sont representes j)ar exemple par la courbe liquide S, eta mesurequela
pression continue de s'abaisser, ce sont successivement les liquides des
courbes 7, 0, 5 etc. qui pen vent etre en equilibre avec de la vaj)eur,
tandis que simultanement, ainsi qu'il resulte de la fig. 1, le doniaine
liquide se retrecit et le domaine gazeux s etend. Si finalement on dimi-
nue la pression jus(|u' au-dessous de P„, la courbe liquide dispa-
raitra et les melanges ne pourrons j)lus se rencontrer que sous forme
de vapeur.
On etudiera par la meme methode Tintluence d'une moditicatioii de
la temperature ou de la pression sur les melanges ternaires. Je dois
toutefois me borner a mentionner ici simplement le mode de deduction.
Considerons h, cet etl'et une modification de pression sous temj)erature
constante, et prenons la va])eur c et le li([uide c, de la fig. 1 . Supposons
en outre le liquide et la vajjcur dans une ])ro))ortion telle que le com-
plexe soit represente par d,
Aussi qu'on pent le deduire des deux nappes de la surface s, une
modification de la pression ne deplace i)as seulcment les courbes ab et
rtj b^, mais aussi, d'une raaniere generate, les generatrices. Abaissons p. ex.
la pression; alors sous cette pression diminuee la nouvelle gendratrice
hk^ par exemple, passera ])ar //; // se trouve sur la nouvelle courbe de
vapeur, et //, sur la nouvelle courbe de liquide. Au lieu du liquide e^
et de la vapeur c, nous obtenons done un autre liquide Ii^ et une autre
vapeur//. C'est done {\ dire que par la modification de pression le liquide
et la vapeur, non seulement modifient Tun et Tautre leur composition,
t,4 TESSION DE VAPBDR RB MELANGES IKKNAIllES. 221
mais que de plus la quantite de ces deux phases cli»iige. Encomprimant,
la condensation sera termin^e, en d'autres termes, la totalite de la va-
Ijeor aura disjiaru, qiiand on a clevcla pression jusqu'ilce quelacourbe
liquide passe par le point i!. Invers^ment 1' Evaporation continuera
jusqu'il ce que la pression a diminue de telle sorts que la courbe de
vapeur appartenant h, cette temi)erature passe [wr il. I'reiiant douc une
pression interm^liaire entre Ics deux precedeutcs, on aura de la vajieur
ea presence de liquide; i?levant la pression au-deliL de la pression maxi-
mum, ou Tabaissant au-dessous de se valenr minimum, d restera un
melanin homofieue, a Telat liquidp dans le premier cas, fl IVlai gazeux
dans le second cas.
Quaud le melange 4 s'esf sepan? en pliase vapeur et liquide, la mo-
dification de [iression changera, ainsi que nous I'avons vu pr^cedemineut,
la composilion de ces deuK phases. L'une et I'autre parcourent alors
des courbes, dout les points iniliaux ou terniinaux sout en '/, et dont les
poinis coujugufe sout situes de tfllle mauiere que les lignes de rnccor-
demeut passeut toujours par d.
Les phenomenes prcuant naissance lors de la distillation d'un melange
lemaire se laissent egalement dednire j>ar ce proccile. Je me eontenterat
de mentiouner le fait. Or on peut op^rer une distillation de deux ma-
nieres principales: sous pression constaute on & tem|)erature eoustante.
Supposons ce <lernier eas, et soit, c, (fig. 1) le liijuide ft distiller. I'artons
a present, la temperature etant maintenue eoustante, d'une pression
trea elevee. Le point c, est nlors situe dans la domaine liquide et il ne
peut done se former de la vajieur. Abaissons la pression, nous finirons
par ntteimtre une pression telle que ta courbe du liquide ])asse par le
point e,, et que |>ar suife la formation de vapeur commence. La vapeur
qui se degage a en ce moment la composition (^. Enlevons cetle vapeur.
Le liquide restant n'a plus a prs'jent la composition c,, mais est exprime
par uu nouveau point sur la ligne c;,, dana le voisinage immcdiat de
«i dans le domaine liquide. IVofl il ri'sulte que la distillation eesse done,
a rnoins qu'on ne modilie la pression de telle muniere que la courbe
liquide passe encore par le point nouveau. II faudra done abaisser In
pression. Nous trouvons par consequent (|ue lore de la distillatio
tension de vajreur du residu dimume eontinuellement.
Si Ton a abaisse la pression de telle maniere que la courbe liq
wrrespondant il cette pression passe par Ic nouveau poin^, la va
qui .se degage de nouvoan auiii une rom|Hisiii<in differente de .
at p. A. H. SCHREINBUAKERS.
vajjeur et te liquide soiit eii effet toujoura exprim^ par des points con-
jugu^s des courbes de vapeur et de li<iuide cortespontlaiit h une meme
pressioTi.
Le resitlu liquide de la distillation parcourt done daus sa composition
une courbe: la courbe de distillation qui part de c,, et le loDg ilc la-
quelle la pressioii diminue continue! lenient dans le sens oil elle est par-
courue pendant la distillation. II est bien clair que iiar cliaque point
du triangle /I I!C i] passe uue courbe de distillation, et que daiis le cas
de la fig. 1 on obtieiidra uu faisceuu partant de C et se rejoignaot en A
De mcuie, daus le cas de la iig. i, il est aise de se figiirer les courbes de
distiUatiou, si I'ou cousidere qu'elles doiveut couper successivement des
courbes liquides de tension de vapeur de plus en plus basse, c'est ^ dire
successivemcnt 8', 7, 6 . — , 2, 1,
Quand tons les melanges liquides que Ton peut former aux d^pens
des troia constituants, an lieu dc rester homogenes, peuvent offrit une
scission en deux ou trois phases liquides, la nappe liquide de la surface
^ cesse d'etre eii cbaqiie point couvexe-couvexe vers le bas. 11 np{>amit
alors dans la nappe liquide un pli, et des plans bitangents peuvent deja
ctre mentis & la nap[>e liquide elle-mcme.
Paruii la grande variety de cas que Ton i>eut att<;udre ici, je me con-
tent«rai niaintenant d'en esquisser un seul.
Supposons une temperature deterniinec, et soit d'abord le cas oil ia
pressiou est si grande, que la nap[)e liquide de la surface ^ ocoupe dans
toute sou ctiiriduc la position la plus basse. Tons les meiauges imagi-
nablcB ne sont daus cc cas possibles qu'^ letat liquide, partiellement ik
I'etat lioinogeue, partiellement, daus les limites oil ils sont compris
la ligiic biiiodale, s^parcs en deu\ phases liquides.
■and la pressiou s'abaisse, les nappes liquide et vapeur descendent,
ppe vai>eur loulefois plus rapidement que la nappe liquide, de
mauiijre qu'il y a Cualemcnt intersection des deux nappes. Fni
i ])reseut rouler uue surface bituTigeTite le long de ces deux nappes.
i left divers cas possibles, nous supposons que la courbe du
LA TINSION DE VAPECR DBS HltLANOBS TEEHAIRE9. 223
liquide a, i, (fig, 3) n'a aucun point de commun avec la ligne binodale.
Dans la fig. 3 on a de nouveau trois domaines. Tous les melanges, situes
daiisrinterieur dela por-
tion Caf), 3ont gaaeux
& cette pression et ilcette
temperature ; les melan-
ges compris ilans la por-
tion aM, tf, sescindenten
vapeur et liquide; ceux
campriB duns la portion
A/i 6, «[ sont tous i
I'etat liquide et demeu-
rent homogenes pourau-
tant qu'ils sout situes en
dehors de la courbe bi-
-^B nodale; lea melanges
compris dans Tinterieur
de la courbe binodale se
Fig. 3.
s liquides. 11 est digne de remarque qu'i
oir deu\ phases liquides en eqnilibre
se|>arent toutefois en deux phi
eelt« pression il ne peut y
avec de la vapeur.
Si la pression est a bais-
see encore davantage, la
courbe liquide n, by de
la fig. :} 30 deplace da-
vantagt! vers le domaine
du licjuide; la courbe bi-
nodale change anssi de
position, mais tres pen
ce))eiidant. Parmi les cas
Ires nombreux qui peu-
vent se presenter ici, je
me coiit«nterai de con-
aiderer celui de la fig. 4. c
La courbeliquidea,6,
coupe la courbe biuodale
aux deux poinis L, et Xj, qui sont I'unetl'autredes points couji
Faisons roujer un plan bilangent le long des deux nappes de la si
22+ r. A. ir, SCIIREINBMAKEItS.
i^; il preudra naisaaiice une eourbe liquide et une courbe gazeuse. Dam
une position determiiiee toutefois le plan bitangent devient tritangeiii,
c'est la position w//, L^; Ic point c est situe sur la nappe vajjeur, et les
deux points L, et L^ sur la nappe liquide. Partaut dc cette position,
on peut faire rouler le plan trilangcnt dans trois direclions, de maniere
que ce plan reste encore bitaiigcnl; il est alors, dans deux directions,
tangent aux napjies vapeiir et liquide, de telle sort« que preunent nais-
sance les courbes vjipeur et liqnide; dans la troisieine direction, le plan
ne se ineut qnc le long de la iin|>pe liquide, de telle sorto que c'est la
courbe binodale avec le point dc plisseineiit p qui preni! nnis.sance.
Commc une otude des (wrtions moiiis slables nous conduiniit acluelle-
ment trop loin, je ue les ai ])as rBprfeenlccs dans la figure. 11 suffira tit
faire reinarqucr que ni la courbe binodale ni la courlK! du liquide ne se
tennineiit ans deux points A, et Aj, et (|ue les deux fragments ar
et bv de la courbe vaj^ur se rejoigncnt en /' en formant un angle
eutre eux.
II est facile de voir dans la figure quels sont les melanges qui pren-
dront naissance sons forme liquide on gazense; il est tout auasi eiair
quels sont les mt^langes qui se sdpareront en vajienr et en liquide. On
voit encore que parnii tous les syst^ines possibles de deux phases liqui-
des, cnpables d'exister a la teinjwrature et a la pression dontiees, seul
un systijme, /z, -|-/.j, pourra ctre en cquilibre avec de la va]>eur.
Si To.ri i)rend done un melange dont la composition s'expriiue par un
point h I'interieur du triangle T//, /.,, ca melange se separe it la tem-
perature et It la [iresaion <^ousideree8 en ics deux lir|nides //[ et /v^, outre
le vapenr /'.
Iai figure 1 nous a servi !i reconualtre I'influeiice exereec sur un
mi?laugc ternaire quaiid nous ajoutons un conslituaut an complex on bien
que nous changeoiis la temperalure on la pression. La meme figure nous
a ]>ennis de reconnailrc les phenoiuenes qnt s'observcnt lors dc la dis-
tillation. Or on pent, pour les ligs. ;} et !■, s'y prendre d'uue manierc
analogue, niais on rcnian|uera que les ehoses se conipliquent parl'ap-
paritiou des deux phases liquides. Je nc traitcrai brievement qu'un seul
systeme, celui dans leijuel deux liquides sont eu Cquilibre avec de la
leur. Dans la fig- 1 ces fails sont represent^" par les deux liquides
et /,j avec la vapeur /', de telle sorte que nous devons coiisiderer
dan tritangent de la surface ?. 11 est facile de voir qu'il uiic tempe-
ire et une presiiion di'terminees, il no peut prendre naissance qu'un
LA TENSION D£ VAPEUR DE MELANGES TERNAIRES.
225
uombre limite de plans tritangeiits. Pour rester dans le cas de la fig. 4^
nous noQs bornerons h uu seul de ces plans.
Modifions legerement la temperature ou la pression; alors le plan
tritangent changera ^galement de position; il en est de m^me des trois
points de contact, puisque F vient se placer sur la nouvelle courbe
de vapeur, et que /y, et i/j sout Ics points d' intersection de la nouvelle
courbe du liquide avec la nouvelle courbe binodale. Admettons k pre-
sent pour fixer les idees, que la temperature demeure constante tandis
que la pression varie. Lors de cette modification de pression les trois
points //,, L^ et F peuvent dccrire trois courbes, ainsi que le montre
la fig. 5. Les points conjugues deux b, deux des deux branches xLj /3,
et «| Z*o /3| represent^nt les liquides qui peuvent etre en equilibre entre
eux. Avec chaque liquide //j de Tune des branches se trouve en equi-
libre uii liquide determine Z/j de Tautre branche; et les deux liquides
sont en equilibre avec une vapeur determinee V de la branche x F(S,
La position des trois points fy^ L^ et F depend de la pression; qaand
cette demiere s'eleve, ils se meuveut dans la direction des fleches, quand
elle s**abaisse, ils se meuvent en sens contraire. Si nous voulons encore
donner & la courbe x^ L^ /3, L^ le nom de courbe binodale, il y a cepen-
dant entre cette courbe
et celles des figures 3 et
4 une grande difference.
Dans ces deux derniers
cas en effet on pent par-
ler d*uue courbe bino-
dale, a temperature et
sous pression constan-
tes; dans la fig. 5 tou-
tefois nous parlerons de
courbe binodale sous ten-
sion de vapeur propre et
a temperature constante.
Dans la fig. 5 la bran-
che OL Fjo est entierement
situee en dehors de la courbe binodale; elle pent naturellement couper
aoBsi la courbe binodale, ainsi que je Tai trouve dans le systeme; eau,
phenol, aniline.
On peut maintenant tirer des figures diverses conclusions. On pent
ARCHIVES N^ERLANDAISES, S£RIE H. TOME V. L5
Fig. 5.
£26 ¥. A. a. SCHREINF.HAKKK9. t,A TENSION DE VAPEUR, ETC.
p. e\. se demander ce qui arrivera quand on distille un complex? des
deux phases liquides £, et Z, ou que Ton comprime un complese des
deux liquides i, et L^ avec la vapeur V. Comme pour la discussion
de ces problSmes I'espace disponible dans ee recueil est trop restreint,
je nc les discuterai pas ici plus loin.
SUR lA THfoJRlK I^II.ECTHODVNAMIIJUK riK HKI.MHOI.TZ KT LA
THEORIE fcLECTHOMAGNtTIQl^K 1)K (,A I.UMIKIIK
P. DUHEH.
Dans notre euseignementj doim^ h la Faculty des Sciences de Bor-
deauTien I'aiiQee scolaire 1899 — 1900, nous avons cssaye de moutrerque
la theorie ^lectrodynainique dc IInLMHOi.r/., comjilctce en uii point, donne
nue theorie electromagnet ique de la luinicre pleiuement satisfaisaiite ;
nous nous proposona d'indiquer l)ricvernent ici les resultats oblenus, eu
remettant les dcuonstRitions ct Ics calculs a uu luuiuoirc plus i^tendu
(|ui sera ultvrieuremeut publie.
IIkijhkolt/. a ecrit toules ses formulcs dans le sjstenie elwfrustatique
d'unitcs; ce chois a de gnives iueonvenieiits pour la discussion des ni-
aultats obtcnus; aussi ccrirons nous nos equations duns un systeme
acbitraire d'unites.
Ui!iix charges electriquea '/ et f/,, placeea h la distance r, dana un
miiien impolarisable, se repousaent avec une force t ^' , oil s est un
coefficient positif. Ce coeAicient est pris egal ii 1 jiar Ueluholtc,
Nous d^iguerons par /' le coefficient de polarisation dielectriqne d
substance; eF cotreapondra done h. ce que Hklmuoltz designe p
Le pouvoir inducteur ap^eiiique de la aubstauce consideree seru
228
p. DUHEH. ■
Le coefficient d'aimantation sera d&ign^ par fy en sorte que la per-
m&bilite magnetique sera
Le coefficient des actions flectrod jnamiques sera designe par {fi ; il
sera li^ au coefficient J?' employ^ parHELMHOLTZ par la relation — = A^.
c
La constante K aura le meme sens que dans les Merits de Helmholtz.
Si Ton suppose les observations faites au sein d'un milieu susceptible
de polarisation di^lectrique, mah incapable d'. poJaruai'ion magnefiqKf,
le rapport entre le coefficient des actions elect rostatiques et le coefficient
des actions electromagnetiques a pour valeur
(1)
,,2-_
a'{\-^^7raF)
II ny a aucune formnle simple donnant la valeur ds ce rapport si le
milieu est susceptible de polarisation magnetique: si le milieu est tres
faibleraent magnetique ou peut regarder la formule pr^c^dente commc
approximativement exacte; il revient au meme, dans ce cas de regar-
der comme approximativement exacte la formule
{\bis)
V
2
a2(l+4Tf/")(l+4T/)
Dans un dielectrique non conducteur, les flux de deplacement longi-
tudinaux se propagent avec une vitesse
(2)
Les flux de))lacement transversaux se propagent avec une vitesse
(3)
m.
Ces formules sont celles qu'a donnees Helmholtz.
Soit V la vitesse de la lumiere dans Tether du vide, milieu que nous
SUR LA THF.OKIE El-RCTttODYSAMlQUE UE HELMHOI.'IV., ETC. 229
d<?signerons par Tiadice 0, ^experience niontre que Ton a, exactemeni
on. approsntnatirement,
I^autre jmrt, la pu^ibilit^ d'une tli^orie electromagn^tique de la
lumiure est subordoimec ii I'hyiwthese suivante:
pRRHT^.RE LOI DE Maxwell. Daiis Vetlier du vitis, les Jlux de dSpla-
cement /.ra>isvtr»atix ie propageitt ares la vUes»e mtmf (fe la lumiere:
Les egalit^ (li'«), (3), ( !■) et (5) tie sout pas ri go u reuse ment compa-
tibles, car dies entraJueraicnt I'egalite absurde
Mais ellea devieiiueiit approximativemeut compatibles si I'on admet,
comme Helhholi'Z I'a indiqit^, que fe /jrwrfiijV f /Jj, qui est iiidependaut
des unites adoptA^s, a une valfnr uumerujtee extrnmrnenl grande; pour
ties misoDs historiques ((u'il serait tro)» long de d^velopper ici, nous
designerons cette proposition sous le uoin ^' ki/pothese de Faraday el de
Jtfoasoiti, et uona la repr^nteions sj/mdoliquem^t par I'egalit^
(6) ^F,=
La mesure du rapport
H--i!r(
tous les corps connus, la valeur de ce rapport est comprise entre 1
(ether du vide) et 64 (eau). Douc, jjonr t-out h» corps dlekctriques, In
produit £ F a uiie valeur uumeriijue Ires graude, ou, s^mboUquemenl,
(6*i>) e/'=*.
li'^galit^ (3) donne alora la deuxieue lui de Maxwell:
Si \ el 2. tout delta di^lectriques quelconques, on a exaclemetd ou ap{
jfitnaliv^ment :
m
1^(1 +A-WI r,)l\ +i,r/,) _ V 1), li,
~V{l + iri i-'jXr+Tir/,) ~ l-'i), ft,'
230
p. DUHEM.
Les egalit^s (Ibis) et (3) donnent alors aussi cette proposition :
Ou a, dafis fjus les milieux dielecfriques, Vegalifey exacte ou approckee,
(8)
T = V.
Tout ce qui precede est couforme h ce qu'a ecrit Helmholtz.
HELMHOT/r/ a laisse iiideterminoe la valeur de K. II a remarque
seulement que si la valeur de a^ KF demeure finie, tandis que la valeur
de f i^ est tres grande, L devient infini et les dielectriques ne peuvent
etre le siege de flux de deplacement longitudinaux, ce qui s'accorde
avec les idees de Maxwell. C'est ce point que nous allons modifier. Nous
a^K
allons donuer de A' une determination selon laquelle le rapport
est fini.
Dans un corps conducteur, de conductibilite /j, les flux de conduction
longitudinaux dependent de Tequation aux deriv&s partielles de la
conductibilite calorifique; pour ces flux, il ne saurait etre question de
vit^sse de propagation. Les flux longitudinaux dependent de Tequation
(9)
Le theorerae d'HuGONiOT montre que, pour ces flux, il ne peut etre
question de vitesse de propagation. Mais Tequation (9) peut s'ecrire
[Uis]
^^.|1+— -^-logAe|Ae--^ = 0.
a'
Les egalites (1) et (4) donnent
1
l + 47r£i^o 4«^a2 yi'
Pour le mercure, pour lequel p a la plus grande valeur, on trouve
SUE Li. THiuRIE ^I.KCTRODYXAMiqilK DK HLLHHOLI'Z, E
est extm ordinal re ment petit et reiiuidioii (96/*) devient sensiblement
I <>2 0 ,^
c'eat & dire ce que serait I'l^quatioii (9) si I'on posait p^O.
Dana font lei corps comtwffurg, If.s Jlax loiigUndiiiaux te propagpnl
seHtiblemetit comm^ dans «« comJueleur parfaif-, area la viffssn
Xous interpr^ te.ro lis les i>,xiJneiicn ik M. Br,ONDi,OT sur la vitesse
de propagation de I'electricit* le long d'uiie ligiie tel^raphique comme
etablissant la loi suivante:
La viie**e tk propagation dfit flux longitudinavx dant un conducitur
!*f egale a la vU-esae de la lumiere daua h vide:
(11) JV= r.
Les ^galit^ (14/*}, (4), (10) et (11) donnent alors I'espresaion sui-
vaDt« de la constante K :
(\2) K = l,\ + W,l'.)(^ +*'/.)■
ha eonataiite K de Hklmeioi.tz mt le produU tin pouvoir imlaclmtr
speeijiqiy de V ether par sa prrmeabilite magnetiiiue,
D'autre part, en vertu de I'hypotlitse de Fakaday et de Mossoi
I'^galit^ (2) devient
Dam ton* les dielectriques, la I'ifesse rf« propagation d*"^ flux longi
dinaux e»t egale a la vitease de la Ivmiire dava le vide.
lir si la theorie iirec^donte est compatible avec la theorie
n^tique de la lumi^re, il importe de traiter le probleme de
I et de la refraction des ondea electromagn^tiques planes ^ la
separation de deux milieux dielectriques. Par des deconnpo-
iples, le cas general se ramene aux trois cas particuliers
, — Le ghaup electkique incident est longitudinal.
milieu oil se propage I'onde incidente, 2 i'autre milieu.
rodutt simpiement une oiide reflechie longitudinale et una
:(«e longitudinale.
T, sont lea angles d'incidence, de reflexion, de refraction, ou a
Sin i Siu « Sin a
vecteurs ^Irctriquea sent port^s reapectiveraeut suivant Its
de propagation correspondantes, les vecteurs refl^chi et re-
raeine phase que le vecteur incident.
(i'j, A^ sont les amplitudes respectives des vecteurs incident,
fracte, on a
, . (1 Ar\-X£l<'^co»i»hi<! -- (I -\- \.-s i V^cosc tinx
' ' (1 ^ ^iT e t'^eosisiH<s -\-(X-\- ^w ( F^coBiT *ini'
* ' (1 -\- ^ir ( i\)eotimaT ^ {V -\-^vtF^coat!»iHt
general.
admettons les egalit^s {66j*), (12), et par cons^nent (13),
) precede ntes devienneiit
A, =y/, ,— -f, yU= A, -T^-.-'-r,- -
sua LA THEOttlE BLECTllODYNAMIQUK DE HELMHOLTZ, ETC. 233
2® CaS Le champ ELECTJtiqUE INCIDENT EST TRANSVEUSAL IL EST
KECTILIGNK ET NOllifAL AU PLAN d'iNCIDENCE.
II se forme seuleinent un champ reflechi et un champ r^fract^; tons
deux sont transversaux, rectilignes, uormaux an plan d 'incidence.
Si i, r, p sont les angles d'incidence, de reflexion et de refraction, on a
. . Slni Slur Sin p
T T T
/, J, J.
2
Si Ton compte les trois champs electriques suivant la meme direc-
tion, la reflexion et la refraction out lieu sans changement de phase.
Si ^,, B^\ B.^y sont les amplitudes des trois champs, on a
, (1 -}~ 4j ;r f.2)co8 isin p — (I -f" 4^ 'tt f\) cos p sin i
(1 + 4 '7r/\) cos i sin p-\-[\-\-^ Trf\ ) cos p sin i '
j5 ^^ ''Z{l-\-4*'7rf^)cosisinp ^
^ * {l-\-i*'jr/2)cosisi7ip-\-{l -\-4f7r/\)cospsiui
Ceci est general. Si les deux milieux sont assez pen magn^tiques
pour que Ton puisse poser approximativement
les ^galites (17) deviennent
, cos i sin p — cos p sifi i
cos t S171 p + COS p sm t
{\lbi£) [ .
j^ 2 cos i sin p
^ * cos i sifi p -\- cos p sill i •
Ce sont les formules donnees par Fresnel pour le cas oil la lumiere
incidente est polarisfe dans le plan d'incidence.
3* Cas — Le champ electrique incident est tkansversal.
Il est kectiligne
ET A l'iNTERSECTION DE l'oNDE ET DU PLAN d'iNCIDENCE.
Ce cas est le plus complique.
II se forme un champ reflechi et un champ refractd qui sont trans-
:, rectiligtics, et doiit cliacuii est k Tiiitersection ile I'oiide corres-
te et (lu plan d'lncidence , mais en outre, il se forme un champ
longitudinal et mi champ refnicte longitudinal.
it I I'angle d'lncidcnce , r, p, les angles de reflexion et de r^frac-
)ur les champs transvero.in\; n, i, lea im'inea angles pour its
longitudinau\ On a
Sin i Hill r ^_ Si?i p Sin n Sin ?
ptons les trois champs transversaux siiivant des (Hrections ayaiil,
surface de se|)ar.ilion, nierae projection que la direction de pro-
n de i'uQ quelconque dcs champs rellcchis. Coinptons les deux
longitudinaux suivant les directions de propagation corres[)on-
■eflexioiis ct refractions ae ffiront tuutes sana cliangenient de phase,
itr C^ rumplitude du champ incident; (7*,, (\, les amplitudes
imps transversaux retlechi et r»5fraeti;; v^, v^, les amplitudes iles
longitudinaux retlechi ct rcfractc.
9 auFODS, en premier lieu:
' (1 -\~ \Tf\)n}i pcoi p -\-{\ -\-^irff)aiit icosi'
if, ^p 9,{\.-\-iT/j)tinpcoti _^
I "' ' (1 -|- l'Tyj)*'Wp«'*^ + (l + 4'a-_/,)*/« jctwi"
est g^ni^ral. Si les deux milieux sont aasez pcu magneliques
le Ton puisse faire
lules (19) dcvieuTient
jcos f -\- am icoii'
2 *in p cot I
9nt les formules donn^ par I'krssel pour Ic cas oil la lumiere
te est polaris^ perpendiculairemeiit au plan d'incidence.
SUE LA THEORIE ELECTttODYNAMIQUE DE HELMHOLTZ, ETC. 285
Nons anrons^ en secoad lieu^
{D^ jC*, 8171^ i — />2 fz^ **^'^p) *'^' ^'■w
* ^ J)^ cos * *J« (T 4" />2 *'« * <?6>« (T
2 /0&2 ^^^ P ^^^ ^
(jC*2 *i/i |0 CO* p -j- /otj *i« i CO* *) fi^ sin i '
/-, ( ^1 A^i *^^^ * — ^2 f^-i sin^p) sin *
/>, COS s sin (T -f- J\ sm s cos tr
2 |C*2 si7i p cos i
{f^2 *i« p cos p + A^i sin i cos i) /otj si7i i '
Ces formules sont geuerales.
Les egalit^ ( I S) permettent cfecrire
Si Ton admet Tegalite {6bis) et, partant, Tegalite (7),
et les formules (20) deviennent
(lObis) 71=0, 72 = 0.
Le champ electrique refl^chi et le champ electrique refracte sont alors
parement trans versaux.
On voit done :
1°. Que Ton pent traitcr completemeut, dans la theorie de Helm-
HOL'iY, les lois de la reflexion et de la refraction des ondes electriques
au contact de deux milieux dielectriques.
2^. Que, raoyennant ThypothSse de Faraday et de Mossgiti, les
lois trouvees s'accordent avec les lois de la reflexion et de la refraction
de la lumiere h la surface de contact de deux milieux transparents, el
celu bien qu'e^i noire systeme^ caracterise par Vegaliie (12), les fiux elec-
triques longiiudinaux ne soient pas exclus.
Pour plus de brievet^, nous nous sommes born^s ^ traitor les pli^no-
menes de reflexion partielle : les divers phenoraenes de reflexion totale
conduiraient aux meraes conclusions.
236 p. DUHEM. sua la THEORIK ELRCTIIODYNAMIQIJE, ETC.
Helmholt/ avait deji remarque ') que, lorsqu'on fait rhjpothese (6),
sa theorie, comme celle de Maxwell, doniiait les lois connues de la reflexion
et de la refraction de la lumiere; M. Lorentz^) avait d^velopp^ cette
indication. U nous a semble iiiteressant de donuer d'abord la solution
g^nerale du problerne de la reflexion et de la refraction et de n'intro
rhypothese (6) que dans les resultats.
Cabrespine^ le 18 Octobre 1900.
^) Helmuoltz, Abhandlungen, Bd. I, s. 68, Fu8?note.
\. H. A. LoRENTZ, Zeitscbrift fiir Mathematik und Phpik, Bd, XXII, s. 25;
1877.
».
WEITERES ZUR UNSYMMETRISCHEN
AENDERUNG DER SPECTRA LLINIEN IN EINEM MAGNETFELDE
VON
P. ZEEMAN.
1. Von VoiGT ') ist theoretisch eutdeckt word en, dass die Triplets in
welche darch die Eiuwirkung eines Magnetfeldes, bei Beobachtung
senkiecht zu den Kraftlinien, viele Spectrallinien zerlegt werden in
schwacben Feldern eine Dissyminetrie zeigen iniissen. Die nach Rot
hin liegende Componente soil die stiirkere sein, der Abstand aber der
nach Violett hin liegenden Componente von der mittleren grosser, als
derjenige der nach Rot hin liegenden. In starken Feldern soUen beide
Dissyminetrien verschwinden.
Ich habe an einigen Eisen- and Zinklinien diese Resultate der Theorie
gepriift und, wie ich glaube, besttitigtgefunden.^)i)a indessendie gefun-
dene Dissymmetric ausserordentlich gering ist, so schien es mir erwiinscht
die Uiitersuchung fortzusetzen and nocli weitcr die Realitiit einer Er-
scheinung zu bestatigeu, welche zu den Theorien von Lorento und
von VoiGT in einem besonderen Verhaltnisse steht. ^)
Dissymmetrien in demselben Sinne sind audi von Rkese *) gelegent-
lich einer nicht absichtlich darauf gerichteten Untei-suchung beobachtet
worden.
*) VoiGT. Ueber eine Dissymetrie der ZKEMAN^schen normalen Triplets. Drudk*s
Annalen. 1. p. 376. 1900.
') In VoiGT 1. c. p. 386. und Proc. Kon. Ak. v. Wet. Amsterdam 30 Dec 1899.
') VoiGT 1. c.p. 384. LoRENTz. physik. Zeitschr. I, p. 39. Rapport intern. Con-
gns Paris, p. 33. 1900.
*) Reese. Astrophysical Journal. Vol. 12. p. 134. 1900.
2A8 P. ZEEUAN.
Nacli Abfassuiig meiner obengenanutea Arbeit Iiabe ich noch viele
Messungen an Negative angestellt, worauf sich Triplets vorfaiiden und
im Allgeineiiien die fruhereu llesultate bestiitigt gefimdeo. Die Negative
wurdenmiteinem RiOWLAND'scheiiGitt^raufgeaorainen welcbes nach dem
RowLAND'scheii Plane aufgestellt war. Der Sunken dessen Spectrumer-
zeugt warde, sprang in einem UKiglichst homogeneu Felde iiber, und es
wurden danii Negative bei einigen weuigeu Feldstiirken aufgenomuien. Ee
liegt aber gerade dariu ein Naclitcil der befolgteu Melbode. Es kouimen
namlich auf einer Platte iiniuer nur selir weinigc Triplets vor, die rrben
zerlegt sind, wobei also die Uissymtuctrie am ersteii zu erwarl«ii ist;
die breiteren Linien sind noch nicht, die feinereii schon zu weit getreant.
Es scbeiut fiir uiiseren Zweck daher beaser einc ausgedelintc Licbt-
quelle xu benutzeu, welcbe in iliren verscbiedeneu Teilen verscbieden
Btarkeu maguetiscben Krliften ausgezetst ist.
Man kaun dauu das Spectrum der verscliiedenen Teile der Quelle
untersuchen iudem man ein llild derselbeu auf dem Spalt des Spectral-
apparates entwirft. Als solcher ist aber IIowlanu's Apparat uaebdesseD
Plane aufgestellt das ungeiiigueteste Instrument, welcbes maa wablen
kann, da es die in einigen Hinsiebten gerade so vorteillinfte Eigen-
schaft besitzt das von einein Pankte dcs Spaltes ausgehende Licbt zn
eiucr Linie auszudelmen. Wegeii dieses Astigmatism as mtscht es aber die
S]>ectra der verscbiedeneu Stellen der (Quelle wieder durcbeiuander.
sov. und Paschen ') babeu darauf aiifiiierksam gemacht, dass
rallelles Licbt auf das Concavgitter fnllt, uud sicb also der
I Bre]ini)unkt eiuer Linse i)etindct, man die Dispersion etwa
liilfte redueirt aber eine vervierfachte Helligkeit bekoiuint und
den Vorteil bat, dass iu der Xiihe des Brenupunktes das Bild
£s, wie die Uitl.ertlieorie zeigt, stigmatisch ist.
llowi.AND'') ist der Itadiusvector der I'ocalkurve
r^ __. . _-^''.^°'''_^ (1)
Ji {cos fi -j- COS y) — p COS" 5-
Ursprang in der Mitte des Gittcrs gewahlt wird, Ea bedeuten
IE and Pascuen, Uebsr die BerieuBpeotra der Elemente Sauerstoff,
ind Selen. Wied Ann. Bd. 61 p. G41. 1897.
r-AND. Phil. Mag. Vol. IG. p. 197, 1883.
IVEITEUES ZUR UNSYMMETRISCHEN AENDEKUNG, U. S. W. 2*^9
in dieser Forinul, ^ der AVinkel zwischeii r und dem Kriimmungsradius
p des Gitters ; R und y siud die Goordinaten der Lichtquelle.
Bei der Anordnung von Eunge und Paschen ist /f = qo, also
p COS^ (/,
COS fi -\- COS y
Die Halbliiuge c des astigmatischen Bildes ist *)
(2)
,. = _,, + ,1/"'- (cos y + cos A*) _1 ^g^
\roselbst z die halbe Sehne ist eines Durchschnittes des Gitters mit
einer Ebeue, welche durch den Kriinimungsniittelpunkt, die Mitte des
Gitters und parallel den Purchen gelegt ist.
Es wird (3) fiir 72 = oc
.=-.+.1 Al^i^+^y) (4)
^ p
oder nach (2)
c = — z-\-z cos /t* (5)
cr kanii also Null werden und zwar fiir ^ = 0, d. h. falls man in der
Norinale des Gitters beobaclit^^t.
•3. Eni grosses RowLAND'sches Gitter von 15 cm. Uurchmesser und
etwa f5.5 M. Radius habe icli in der angegebenen Weise aufgestellt.
13as eiufallendeLichtbiindel wardadurcli parallel gemacht, dass der Spalt
iiii Brennpunkte eines Ilohlspiegels angebracht wurde, ^) wodurch die
chromatischc Aberration und die Absorption beseitigt wird. Als Hohl-
spicgel dieute ein Teleskopspiegel von 15 cm. Oettnung und 2.20 M.
Kadius. Man muss dafiir Sorge tragen, dass das Licht mciglichst normal
den Spiegel trifl't sodass das vora Spiegel rellectirte Licht genau parallel
wird. Abweichungen von der Parallellitiit machen sich gleich in einer Ver-
schiedenheit des Pocus fiir horizontale und verticale Linien bemerkbar.
*) Mitchell. Johns Hophins Un. Circulars. Nr. 13;"). p. 57. 1898.
*) Paschen. Wied. Ann. Bd. 48. p. 272. (1893).
240 p. ZEKUiN.
Es ist ein Nackteil dieser Aaordimng, dass Gitter und Camera nicht
mehr fest verbunden sein konneii, Man muss fiir jeden Teil des Spec-
trums die richtige Position der Camera von Neuem aafsacbeD.
i. Sehr interessant ist es mit der beachriebenen Aufstellung eine
zwischen den Magnetpolcn befitidliche uml sich ausscrhnlb des Zwischen-
raumes fortsetzende Natriumflumme zu bcobacliten.
Sehr geeignetdazu ist die Gas-Bauerstoffflamiiie, welclie bei sehrgerin-
geii QuerdinieiisionencinegrosseLiiuge uuddoch grosse Stabilitiit haben
kann und worin man die QuantitJit des Natriums Icicht durch Einfiih-
rung eines gliihendeii Cilasstabs regtilirt. In verschiedener Hiihe des
Gesichtsfeldes sieht man die verecliiedeucn I'hasi'n des Pliiino mens bei
Anderung der FeldstJLrke. Nacb Beseitiguiig der mittleren Linien des
Quadruplets der Linie Di durch eiuen Nicol kann man die Intensitat
der ausseren Linien vergleichen. leb babe bisweilcii gegiaubt eineu
" ' -schied der Componeiite iu der vou der Theorie geforderteu Bicli-
direct beobaehten zu kiinnen. Es ist nun aber allbekaunt wie
man bei iilinlicheu Beobacbtungen fSelbsttauschungen au^eseizt
eh Iiatte noch keine Oelegeiibeit Negative der D-Linien uiiterden
riebenen Unistiiude aiizufertigen.
Ausser Flammen eiguen sicli audi Metallddmpfe in GEissLERschen
tn vorziiglicb zu unserem Zweck. Ich babe Versuclie mit evacuir-
ohreii angestelU, worin sich ein Tropfen Quecksilber befaud uud
Kapillarc ctwa S cin Lunge hatte Bei Lrbitziing mit einer kleinen
me gebeu diese l^»hren -whr lichStirke Specira, die baiiptsiichlieh
ner blaueu, einer grnnen uud zwei gclben Linieu besteben.
I blaue Liiiic (ti>') A V) liabe uIi '■ehr leidit pbotographiren
sn. Lei der aber firidet die VoioTsehe Theorie darauf keine An-
aug weil die Liiiie m sehr complicirter Wcise durch das Magnetfeld
Busst wird. ')
Versuche mit Cadmiumriihreu siud im Gauge. Schrlange t^iuiien
hen Cadmium uud Zinkelectroden kounte ich nicht erhalten ohne
iicher Zeitdie Quenlimerisiouen grilsser als die Ausdehnung meiues
tuNOt: u. Pasciikn. Phy»k Zeilixhr. 1. p. 480. 1900.
MTEITERES ZUR UNSYMKETRISCHEN ABNDERUNG^ U. S. W. 241
M agiietfeldes zu machen^ wodurch die gewiluschte Homogenitat des
Feldes ill einer bestiinmten Bichtuiig stiireiid wird.
Wohl aber gelingt es die ruiikenliiuge hiiireichend gross zu wiihlen
uiii verschiedeue Treimung der Componeiiteu beobachten zu ktiuneu.
Xach Beseitigung der mittleren Coinpoueute durch einen Nicol
g:eliii^ es dann bei den blaueu mid griineii Ziuk- uud Cadmium -Linien,
die ich in eiuer Note zu meiner vorigeu Mitteilung iiamite ^), direct
eiiie IHssymmetrie der Intensitiit zu beobachten. Eine Ausmessung der
>^egatiTe muss noch stattfinden.
*) Proc. Kon. Ak. v. Wet. Amstenlam. p. 301. 1899/1900.
ARCHIVES NKBRLANDAISES, SKKIE II. TOME Y. 10
TOUPIE MAGNl^TOCINfTIQVE;
JSTRANT LES PHi::NOMf:NKS PARA- ET UIAMARMStiQIES
H. DU BOia
steiice de corps diamngiu'tiqucs avnit ete mise en doute par
lER et M. Ddhgu; or M, SiEitTfiEMA a pii demontrer, en partis
de raisoniiemeuls dfls i M. Lorkkt/,, qu'en preuant la tliTOrie
WELi, comme point de depart, t'ou u'arrivait plus i d^uire
it« d'uue aimaiitation negative des corps. ') Ce pnrodosc ecart<^,
ignctisrne, fait ex jwri mental au-dela de tout doute possible, )ie
s done plus en contradiction avec les lois de la thermodynainique,
I d'ailleura que TelFet magnet o-optique de FAirAiiAV, egaleiuciit
e |>aradoxe par quelqnes physieiens. ')
diffieulte surmontee, on re^te en presenee d'un phenomene
neral qu'il est singulier; on ne aaurait prelendre qu'un lien
t6 etabli enire le diainagnetisme et les autre? elfets magnelique^.
theorie bien eonnne de W. Wrukr ne ))aratt gu^re ^atisfaisante
hui, nu tnoins daiif la forme qu'on doit il son auteur; n'iiisisloii!!
iHKF5n,Phil. Mag. (ri)27 p. 4(K{, 1883; 30 p. 124, laSKI; 32 pp, 192,253,
0. J. LowiK, Phil. Mag. (5) 30 p. 201, 1890. — P. Dchf.m, de I'aioiaiiti-
inflnence. These No. 042, Paris 1888; Compt. Rend. 106 p. 736, 188;*;
M2, 1HH9; m^m. ilea fac. de Lille 1889 ; Leiions snr I'Electr. etf. Paris
JouiMN, Compt. Rend. lOG p. 7;J5, 1888. — J. KoKNifiSBKRuER, Wied.
p. 728, 1898. — L. H. SiKHTSKHA, Verb. Kon. Acad. v. Wetensch.
1896.
WiKN, Wied. Ann. .'>2 p. 143, 1891. — Voir par centre M. Plasck,
ntsch. pbjBikal. Gesellschaft 2 p. 20C, 1900.
TOUPIE MAGNETOCINBTIQUE, CTC. 248
pas sur la question de savoir si Ton pourrait la rendre plus vraisem-
blable en la modifiant sous certains rapports.
Nos connaissances exp^riraentales a ce sujet sont des aujourd'hui
assez completes, h Texceptiou des proprietes therraomagnetiques des
gaz diamagnetiques, diflBciles h dtudier.
J'ai essaye recemmeut de r^sumer les rapports entre les proprietes
dia-, para- et ferromagnetiques de la matiere ponderable *) ; une genera-
lisation s'impose surtout, que j'ai propose de designer comme la loi de
Curie. EUe exprime le fait experimental que pour certaines matieres
la susceptibilite specifique varie en raison inverse de la temperature
absolue, c'est ii dire de Tenergie cin^tique translatoire du mouvement
thermique desordouue. L'oxygene liquide et gazeux par exeraple paratt
suivre cette loi dans Tintervalle considerable entre — 182° C. et
4" -l'52° C. Par contre la susceptibilite des substances diamagnetiques,
solides et liquides, diniinue en chauffant h. un degre bien moindrc,
quelquefois meme d'une maniere presque insensible. Du reste il s'agit
probablement d'une loi limite que tend h suivre Failure de la suscepti-
bilite specifique de toute substance paramagnjStique ; et en outre, lorsque
la temperature est suffisamment elevde au-dessus de celle de la transfor-
mation, celle de tout corps ferromagnetiqae.
La tlieorie de ce dernier groupe de substances, egalement due a
W. Weber, et dont G. Wiedemann, Maxwell, Hughes, et demiere-
ment M. Ewing ^) ont marqu^ revolution, fournit une image generale
assez exacte -des phenomenes ferromagnetiques, relativement tres com-
pliqu^. Les magnecules ^) preexistantes, qu'admet cette theorie, doivent
pouvoir tourner autour d'axes differaut de leurs axes magnetiques, afin
de presenter le phenoraene essentiel de Talignement dans le champ.
M. Ewing a pu ecarter les couples directeurs quasi-eiastiques ainsi
que le soi-disant frottement moieculaire, qui encombraient la theorie,
mais il retient les couples mutuels intermagneculaires et insiste sur leur
grande importance pour Texplication des principaux faits.
0 H. DU Bois, Rapp. Congr. internat. de physique, Vol. 2, Paris 1900.
») J. A. Ewing, Phil. Mag. (5) 30 p. 205, 1890.
*) L'Emploi de ce diminntif de „magnes" presente Tavantage de ne point
prejager la q^uestion tr^s delicate de Tidentite des pins petites particules aiman-
tines individnelles avec les molecules (diminutif de „moles"), qu'admet la
chimie. Plnsieurs auteurs ont pr^conise Tidee d^une gemination, voir meme
d^nne polymerisation de ces derni^res.
16»
244 H. Dx; Bois.
En . somme cette theorie promet de rester trcs satisfaisante au point
de vue ferromagnetique ; il y a lieu de se demander si elle ne sauniit
expliquer aussi les propiet^s para- at diamagnetiques bien plus simples
de tant de substances solides, liquides et gazeuses. Leur susceptibilite
^tant presque incomparablement plus faible, le role des couples iuter-
magn^culaires s'efFacera dans leur cas, ce qui simplifiera la question.
Mais d' autre part, le cot^ cinetique des ph^nomenes gagnera une im-
portance qu'on ne lui a pas assignee jusqu'ici; en effet il ne fut guere
question que de T^quilibre magn^tostatique qu'atteint finalement uii
systeme de magn^cules. En v^rit^, meme pour le modele macroscopique
qu'a constmit M. Ewing, quoique assujetti h> des r&istances assez consi-
derables, il se passe un temps tres-appr^ciable avant que les vibrations
des petits aimants se soient entierement dissip^es.
On voit bien qu'en somme, la question reste encore assez compliqu^;
car meme pour une seule magnfoule elle constitue le cas particulier
magnetocinetique du probleme generalise de rotation, modifie ainsi qu'il
suit : Determiner le mouvement non translatoire autour du centre de
masse d'un corps rigide- polarise, soumis h Taction directrice d'uii
champ uniforme.
Je vais d'abord tenter d'attaquer une partie de ce probleme en exami-
nant comment se comporte un aimant invariable dans un champ uni-
forme, lorsqu'il pent tourner autour d'un pivot, fonnant avec I'axe
magnetique ainsi qu'avec la direction du champ des angles quelconques.
Quoiqu'il suffise d'appliquer les precedes ordinaires de la mecanique a
la question ainsi posee, j'ai crA devoir chercher en outre a realiser le
cas en construisant un appareil modele, qu^on pent appeler une
toupie magnetocinetique.
Le barreau aimante consistait d'acier au tungstene h champ coercitif
de 75 C. G. S.; il va sans dire que Taxe magnetique coincidait avec
Taxe principal du moment d'inertie minimum.
Le pivot principal ainsi que son volant equatorial ^taient construits en
nickeline et perc^s d'une fente m^ridienne laissant intacte la jante toroi-
dale; Taimaut pouvait tourner autour d'un pivot transversal en traver-
sant la fente. La toupie ctait montee dans un systeme annulaire de
Cardani h la fa^on des gyrostats de Bohnenbergkr; le champ sensi-
blement uniforme etait d6 h deux bobines egales et coaxiales montees
selon la methode de Gaogain, modifiee par Helmholtz ; generalemeut
sou inteusite ne depassait guere 15 C. G. S.
TOUPIE MAGNETOCINETiqUE, ETC. 245
On pou vait faire filer le volant k I'aide d'un electromoteur ; sou ener-
gie cin^tique est ') alors donn^ par Texpression
L'iucreinent / d'energie poteutielle fleet romagnetique selon que la
direction de Taimant est ^gale ou inverse h celle du champ est,
3Ji etant considere entieremeut iudependaut Ae '^ ei de d^ j d T.
PRINCIPAUX RE8VLTATS«
Je ne saurais resumer soininairement que quekjues cas particuliers,
surtout ceux oil les vecteurs 6, ^ et 9S? coincident on forment des
angles droits; distinguons pour plus de clart^ les differentes configura-
tions les plus simples :
I. L'aimant n'est soumis k aucune conlraiiite, autre que celles, qui
^'ensuivent du mecanisme decrit.
1. L'aimant est „polai re'^ ; il coincide done au debut avee le pivot
[(3)?, €) = 0 ou ;r]. Mais comme son mouvement rotatoire manque de
stabilite cinetique, Taimant tend a se detourner de la position axiale et
occupera bientot celle qui est dirigee dans le plan du volant, de sorte
que son axe principal stable coincidera avee le pivot et A* egalera
son moment d'inertie maximum. Sans autres precautions on se trouvera
done bientot en presence du cas suivaut :
2. L'^aimant est Equatorial, c'est h dire perpendieulaire au
pivot [(3J?, 6) = 7r/2] ; dans le champ le probleme est des b. present
*) Notations: ip. intensite du champ; Tt, moment magnetique; a»^,com-
pomnte moyenne ^induite'^ parallele au champ; S, vitesse angulaire du volant
(le vecteur ^ indique aussi la direction du pivot, relativement k laquelle le
volant tonrne dans le sens positif; Tangle entre deux des vecteurs est denote
comme (3», ip) par exemple. A', A'\ „moment d'inertie polaire" du volant et de
I'aimant autour du pivot; E,J, energies cinetique et potentielle; T, temps.
analogue il celui du petidule compose couique; ou pent encore dislin-
guer deux cas simpler :
J. Le phot co'i'ite'ide atvc le damp [niouveTneat du pendule dit cen-
trifuge, (@, ^) = 0 ou ff] ; daus uu champ infiuiinent faible on a d'abord
{9R, ^) ^ it/ 3; lorsijue rinteusite augmeute I'aimant deviu eu dehors
du plan du volant. Eu renfor^ant de plus eu plus le champ la direction
do I'ainiant se rapproche peu i peu de ccUe du vecleur ^ et la valear
dc 3)?H de sa limite asyiuptotique + W; tniit que le volant touriie elle
ue saurait atteiudrc cette deruifere que dans un champ d'inleusiti; iiifinie.
A vilesse angulain; coustaute Tangle [?SRj -^) ne varie pas; la eomjxi-
saute iiiduite est done conslanle; on a
^„ = sSSi,, = ^ cos {^, ^).
Tant que (3R, ^) ne dirtere que tres peu de «■/ 2 le cosinua [wsitif de
cet angle est projKirtionncI it I'intensite du champ, mais en raison in-
verse du carre de la vilesse nngulaire, dont le sigue est done indifferent.
Ou voit bien qu'il y a reciprocity entre les deux variables inde])cndaule9,
J^ et A'. Le quotient SRh/^O, ioupuya pott fi/', correspond ilunepolaritp
paniniagnetique ; il est indeitendnut de ^, du moins au debut ') , et en
raison inverse de I'cuergii' tiuetique rotatoire, pour autaut que 3R ne
depend point de eelte deruiere
On a 1^ tout au inouH une analogie avec la loi de Curie, dont on ne
saurait dcs ik present due si elle ii'est que superficielle. Pour de plus
grander deviations de I'aiinant ces relations deviemient plus compliqu-
ees, niais on peut les rcpresenter par des fonctions trigonoiiietriques,
li. Le pivvt eat perpi-iiiiiculatre a« damp [mouvemeut du pendule
plan (6, ^) = t'2], I'aimant reste toujoura dans le plan du volant,
cout«nant la direction du champ
t que I'iutenaite reste inhinincnt faible, Tangle (3)J, ^) varie d'une
e uniforme, Tinit^alc /" 3)J cos (5R, ^) df entre leslimites
ipres les essais prnvisoires avec la toupie celte indepnilanee du champ
insd'aMeilarjfeslimitts; il parait fncile d"affaiblir I'aimBnt oiid'awelerer
:se angulaire de faijon a I'elendre vers la limite exiH'rimentale ctablie
'bui, c'est Jk dire WKtOO C. G. 8. environ, en sopposant tonjuurs I'aiman-
eadue ab&olunient „rii^ide,''
TOUPIE MAGNETOCINETiqUE, ETC. 247
d'une periode, et partant la valeur de 3R//, ne diff&re pas de zero. Lors-
qae I'iiitensite augmente, la rotation est retardee aux alentours de la
position labile; les elements correspondants de Tint^grale ont une va-
leur prepouderante et Tintegration etant ^tendue h, la durde d'une p^riode,
on obtient une valeur negative de 50?//. Tant que la rotation ne d^vie
que peu de T uniformity cette composante induite varie en raison de Tin-
tensite et en raison inverse du carre de la vitesse angulaire. Le quotient
50? // / J^, negatify correspond done apparemment ^ une polarite diamag-
netiq^ue; il est independant de J^, du moins au debut; il varie aussi en
raison inverse de Tenergie cinetique rotatoire, pour autant que 50? n'en
dej>end point. En outre ce quotient varie en raison de 9)?^ et par con-
sequent dans un iutervalle geometriquement double de celui de la varia-
tion du moment magnetique 50? lui-meme; en admettant done que
celixi-ci augmente legerement avec Ey on aura dejS. une deviation con-
siderable de la relation
on A denoterait une constante positive.
Lorsque S^ et par la J atteignent des valeurs plus considerables,
?0J// augmente en convergeant vers la valeur maxima negative — 50?; car
la difference K — / devenant infiniment petite, Tainiant restera dans sa
|>osition labile pendant un temps illiinite. Dos que Ton a / > ^' la
rotAtiou fait place au mouVement de va-et-vient; pour certaine ampli-
tude entre 2 ;r et ;r la composante induite passe par zero et gagne ensuite
des valeurs positives d'autant plus grandes, que Tamplitude se resserre
pins. Lorsque ce mouvement se transforme peu a peu en des vibrations
d'amplitude infiniment petite, 50?// se rapproche de sa limite asymptotique
positive -f- 50?, qu'elle ne.saurait d'ailleurs atteindre que dans un champ
d*intensite inlinie. La relation generale entre 50?// et J^ peut etre ex-
primee par des fonctions elliptiques.
11. L^aimant est caie par rapport au volant: au moyen de vis
Taimant pouvait etre contraint ti former un angle quelconque (50?, S)
avec le pivot; le tout se comporte alors comme uuseul corps rigide
ayant trois degres de liberte.
1. L'aimant est „polaire", et coincide done avec le pivot
(9)i, 6) = 0 ou t] i par rapport au cliamp on peut encore distiiiguer
plusieurs cas particuliers :
A. Le pivot coincide avec le champ: Ijorsque (9)Ij fy) ^ 0, la con-
figuration est toujours atablc, soit au rcpos soil en rotation, et Ton a
; + 9R. Pour (9R, ^)^ it elle est labile, inais des que le volani
mce i filer, la stability gyroatatique devient predominante; des
Le piwt est perpetidieulaire au champ [(3R, -^} ^= s-^'S] ; il execute
mvemeut de precession plan, dout la vitesse angulaire varie en
de rintensit^ du champ et en raisou inverse de la vitesse angu-
lu volant; il change done de signe en meme temps que celle-ci.
;ut d^montrer que le sens de la pn^cession \i&i rapport fk la direc-
u vecteur ^ est toujours I'inverse de celui de la rotation par
•t il la direction du vecteur ttR. Comme (5)t, ^) reste toujours
indant la precession — ponrvn qu'il n'j ait ]>oinf de frottcment —
i])osante ?Wir= 9M cos (9K, ^) ne dift'^rera jamais de zero.
Le pivot est iucliue par rapport au ehamp [(9)?, ^) entre 0 et s-];
serve une precession conique directe ou n^trogradc selon le sen?
line par la regie qu'on vient d'enoncer. ') La composaiite SRh
ent done in van able men t la valeur positive on negative, qu'elle
avant I'uxcitation du champ et ilu. mouvement de precession,
ii est d'ailleurs leute et la toupie ne prcscntait nucune trjice de
n\; le cilne epicycloi'dal correspondant ii ce mouvement se cou-
onc sensiblement avee uu cone droit.
IS tou3 ces cas oil les poles de Taimaut coincident avec ceux de
i)ie et la composante cquatoriale s'evanouit par consequent, il u"y
; guere lieu de parler d'une composante „induite".
L'aimant est equatorial, c'est i dire perpendiculiure au
it unique cas particulier fut realist d^jil par M. A. Crova (Jonni. df
w (2) 1 p. 271, 1882) au raoyen il'un gyrostat magnitique, qni dn rpEte
msaoumis h un u ha m p uni forme, maisiil'action „UDipolairB"d'anbaTTeaa.
TOUPIE MAGNETOCINBTIQUB, ETC. 249
A. Le pivot cdincide avec le champ [(95?, ^) = 5r/2] ; des que Ton
excite celui-ci le pivot commence i d^crire uu cone droit autour de sa
direction originate (au fait il est legerement elliptique i cause de Tiuer-
tie des anneaux de Cardam). Le sens et la periode de ce mouvement
rapide etant les memes que pour la rotation principale de la toupie, cela
revient i dire que Taxe instaiitanee de celle-ci est veritablemeiit perma-
nente et forme un angle tres aigu avec Taxe de symetrie geometrique,
qu'est le pivot. II s'ensuit une faible composante induite toujours po-
sitive et variant au dftut en raison de Tintensit^ et en raison inverse du
carre de la vitesse angulaire; elle diminue en outre lorsqu'on augmente
le „moment d'inertie Equatorial" en apposant des masses polaires.
B. Le pivot est perpendicidaire au champ; ce cas correspond h, I, 2 B.
Notons enfin un cas plus complique, qu'on realise par un ,,experi-
mentum crucis'**, au moins qualitativement; on croise un barreau polaire
avec un aimant equatorial, ce dernier etant coupe en deux. On obtieut
par la un 3R resultant incline par rapport au pivot sans pr^judicier la
symetrie des masses et la stabilite cinetique. En inclinant le pivot par
rapport au champ on realise une combinaison du cas II, 1 C avec II,
2 k et cette fois on observe par consequent une faible nutation super-
pose; II la precession.
Com me il fallait Mter la construction de la toupie on n'a pas encore
reussi i\ ^carter toutes les difficultes experi men tales; le frottement, la
r&istance de Tair, le fl&hissement et Tiuertie des anneaux, I'impossi-
bilite de rendre TEquilibre statique absolument indifferent sont autaiit
de causes d'erreur. Cependant Tallure generale du mouvement permet-
tait de couclure, sauf pour les configurations compliquees, qu'une toupie
ideale donnerait les rcsultats purs et simples, tels qu'on les d^duirait
des lois de la mecanique. Je m'occupe des corrections i apporter a
Tappareil et de la continuation des experiences au point de vue quanti-
tatif. Jusqu'ici aucune hypothese nouvelle n'a Ete introduite: il a suffl
de ue tenir compte que d'actions magnetiques et mccaniques parfaite-
inent connues et precisfes. Envisageons enfin le probleme au point
de vue plutot sp&ulatif ; des lors il presentera necessairement un aspect
bien plus vague.
Xon seulement la toupie founiit une illustration inacroscopique de
Tidee qu'on est tente de se faire d'une magnecule; elle pent encore
I
I
250 H. DTT BOIS.
servir d'image rt^dnite, assez exact*, de la terre. L'axe mognetique terres-
tre est iiiclinu de 20° environ par rapport fu Taxe de rotation; cela
correspond si une compoaante (rnimantation equatoriale assez eoiiside-
rable. La discussion preceilent« peniiet de dcter-miiier Teffet qii'eser-
ccmit un champ perturbateur solaire ou cosinique sur le mouveineDt
de la terre; si de pareils eifets existent ils ne sauraient d'ailleure etre
que tres faibles.
En somnie I'cbauche qu'on vient de fire se rpstreint il des cas parti-
culiers relativement simples; ellc aineue k peuser qu'une etude plus
approfondie de I'ancieune tlieorie niagneculaire s'impose, surtout an
point de vue niagnetocinetique. En abordaut le problenie general pour
une substance isotrope on se trouverait vis-il-vis d'nn tres-grand nom-
bre dc niagiiccules, dont les energies cinetiques rotatoires seraieut dis-
tribuees selon une certaine loi, analogue peut-ufre a celle de MiXWEi.i,.
II n'y aurait point d'orientation privil^giee, les ases de rotation seraient
dirigos dans I'espace d'uue maniure uniforme ; cela revient i dire que le
noinbie d'axes d'une certaine incliuaison (€, -&) varierait couinie le
sinus de cct augle, independaniment du champ et de toute precession
<]u'il pourrait eugenitrer en agissant sur dea composantes d'aimantation
polaires de la fai;ou decrite plus hant.
Pour un certain nombre de niagnccules, sinon [Kiur toutes, Tangle
(3R, 15) devrait avoir une vaieur finic ; car sans composante equatoriale
Texplicatioii des principaux fnita devient illusoirc. Jugeaiit d'apres cette
discussion bien incomplete il ue paratt point impossible qu'uu tcl as§em-
blagc de niagnceulea — cousiderees coinme des const-ellations quasi-ri-
gidcs — aurait des proprietes faiblement para- on dianiagnotiques selon
que la rotation eflt lieu antour de leurs axes stables d'inertie niu\itna ou
minima. On pourrait cu rapproclii-r la relation qui ae dessine entre la
susceptibilite des clenicnta et leur volume atomique iV I'etat solide. Pour
des magnccitlea plus aimantines on ne saurait negliger les couples direc-
teuTS intcrmagneculaires ct on rcaliserait ainsi la transition continue
aUN substances fortcment ferronutgnetiques.
On a tentu h diveraea reprises de rattachcr les phenonienes inagoe-
tiques ct surtout magnet o-optiques a des ell'ets gyrostatiques, en adinct-
taiit taeiteincnt Tidentitc des axes d'aimantation et de rotation; il s'agis-
snit Anjxc des cas particuliers considerea sous II, 1, realisables en supjK*-
! volant parsenic dc charges elcctriques. Ot ee sout precisenient
1, on ii n'y a ni aligncmeut par le champ ni composante induite;
TOUPIE MAGNBTOCINBTiqUlS, ETC. 251
on n'j saurait admettre une action directrice qu'en supposant un milieu
done d'un monvement rotatoire autour du vecteur J^; les axes de rota-
tion des magnecules tendraient alors h s' aligner selon cette direction h
la fa^ou du gyroscope de Foucault. Quoique Ton pense d'une pareille
hypothesCj il est certain qu'en ce moment elle n'entre pas dans le cadre
des faits experimentalement demontres.
Quant h. la cause immediate de Taimantation des magnecules on ne
Tattribuera plus guere ^ des courants circulant par des circuits infiui-
ment conducteurs tels quails furent imagines par Ampere. Beaucouj) de
physiciens leur substitueront aujourd'hui des courants de convection
comcidaut avec les trajectoires des ions; c'est Tidee qu'a d'abord preci-
see M. EicHARz, en soumettant les orbites des ions electrochimiques
ainsi que leurs effets magnetiques h des calculs approximatifs '). Or plu-
sieurs decouvertes capitales, surtout celle de M. Zeeman, out depuis
rendu probable Texistence d'ions, dont la masse est fort petite, sinon
negligeable par rapport i celle du noyau moleculaire, h Tentour duquel
planent ces satellites, selon Tidee preconisee par M. J. J. Thomson.
M. Pkeston et M. Larmor ^) out ebauche une theorie des perturba-
tions orbitaires dues au champ ; c^est du reste un probleme du domaine
de la raecanique generale des ions, dont M. Lorentz a etabli les bases,
et dont on connait ses heureuses applications h la theorie du pheno-
mene de M. Zeeman et des effets qui s'y rattachent. ^)
') F. RiciiARz, Wied. Ann. 52 p. 410, 1894. — cf. R. Lancj, Ann. der
Physik (4) 2 p. 483, 1900.
*) J. Larmor, Phil. Mag. (r))';44 p. 505, 1897; T. Phkston, Phil. Mag. (5)
47 p. 165, 1899; dans ce travail, on trouvera certaines idecs, suggerees en
partie par M. Gr. Fitzgerald, dont I'application aux problemes enonces plus
haut parait tout indiquee.
') H. A. Lorentz. Rapp. Congr. internat. de physique, Vol. 3, Paris 1900.
[
LA THEORIE DE LORENTZ ET LE PRINCIPE DE REACTION
PAR
H. FOINCABE
On trouvera sans doute etrange que dans un monument eleve h, la
gloire de Lorkntz je revienne but des considerations que j'ai prtfeentees
autrefois com me une objection h sa tli^orie. Je pourrais dire que les
pages qui vont suivre sont plutot de nature h attenuer qu' h aggraver
cette objection.
Mais je dedaigne cette excuse parce que j'en ai une cent fois meil-
leure. Zes bo?mes theories sont souples, Celles qui out une forme rigide
et que ne peuvent la depouiller sans s'efFondrer ont vraiment trop peu
de vitalitc. Mais si une theorie nous revele certains rapports vrais, elle
pent sliabiller de mille formes diverses^ elle resistera Jl tons les assauts et
ce qui fait son essence ne cbangera pas. C'est ce que j'ai ex])lique daiis
la conference que j'ai faite dernierement au Congres de Physique.
Les bonnes theories ont raison de toutes les objections; celles qui ne
sont que spccieuses ne mordent pas sur elles, et elles trioraphent nieme
des objections s^rieuses^ mais elles en triomphent en se transforinant.
Les objections les servent done, loin de leur nuire, puis qu'elles leur
permettent de d^velopper toute la vertu latente qui etait en elles. Eh
bien la tli&rie de Lorentz est de celles-lS., et c'est lik la seule excuse
que je veuille invoquer. »
Ce n'est done pas de cela que je demanderai pardon au lecteur, mais
d^avoir expose si longuement des idees si'peu nouvelles.
§].
Rappelons d'abord rapidement le calcul par lequel on etablit que dans
la theorie de Lorkntz le principe de Tegalite de Taction et de la reac-
tion n'est i)lus vrai^ du moins quaudon veutTappliqueriilamatiereseule.
LA THBOBIB DE LOHENTZ BT LE PftlNClPE DE niACTION. 253
Cherehoiis la rcBultante de toutes les forces pond^romotricea appli-
queef' h tous les ^leclrous situes & Tiulerieur d'uu eertiiiii volume. Cette
resultante ou plutfit aa projection sur Tnxe des x eat represeiitue par
riiiUjgrale :
pdr\ w~^^+
^1
oil 1' integration est etendue h tons les elements ij t du volume cottsidcre,
et oil f , tf, !^ repr^nteut les composantes de la vitesse de I'electroii.
A cause des equations :
' = <-
dx
et eii ajoutfliit et retraiichaiit le teriiie ;
« d^
4jrrfj-'
jo puis e'crire ,
-- X, + A', + .Y. + A-.
^'-th4
dj
L'int^ratiou par parties (lomie:
f*" „ I ,3^ 1 (''■' /dx d0 dr\
-It'
^54- H. POINCARE.
oh les iutegrales doubles soiit i^tendues il iotis les eleineut^ tin de ia sur-
face qui limite le volume considere, et oh I, m,n designent les co^inns
dirccteurs de la nonnale i eet eMmeiit.
Si I'ou observe que
on voit que Ton peut eerire :
TrausformoiiP maiutenaut X, .
L'iutegratioti par parties donne :
J'appelle A'^' et A'/ les deux iiitegrales du second meinbre desorte que
A* =A',' — A,".
8i I'oii tietit compte des equations:
if in , A", <lr
us pouvons iScrirc :
df_dh K,dp
dz dx i^di
A'," = y + z
r =
-ni'l^'t^O
7,=
On trouve ensuite :
Y
^B
.-Z=l-JdrWi-n).
i
nnr
LA THEOUIE DE L0REXT7, ET LE PKISCIPE DE REACTION. XOj
On a done enRn :
m -V - 1 /* (/Si-ri + ft + A-,) + (X-. - )•),
oil A'l -|- -Vj est doiiue par In formule (1), tandis que Ton a r
A-,--l-=/^'[/(/>-!,>-/i-) + S».A+2»/<].
Ce terme (Xj+'^'a) repreaente la projection aur I'axe des j- d'une
preasion s'exer^aiit sur les difTereiits Elements du tie. la surface qui liiiiite
le volume conaidere. On reconnait tout de suite que eette pression n'ent
autre chose que la preMioit magitcliqne de Maxwkll, introduile j)ar cc
savant dans une th&rie bien connue.
Uc mt'ine le terme {.V, ■ — J') reprusente refFet de \nj»-es«ioH c'/nclro-
ttatique de Maxwell-
Sans la presence du premier lerme :
jJ<iT{i3r,^n)
la force pond^romo trice ne aerait done pas autre chose que celle qui resulte
des pressions de Maxwell.
Si nos int^j^rales sont eteudues h tout I'espace, les iiitt'gralcs doubles
A'j, A'j, y\ et }" disi>araisseut et il reste siin|)leirieiit :
.V = |/*((3/,-w).
Si done on appelle .If une des masses matcriellea envisagces, J-;^, f',,,
f\ les composantes de sa vitessc, on devralt avoir si le principe de
reaction etait applicable :
V M V.r = const. ; £ M Vg = const. ; S M V- = const.
On aura au coutraire :
S M y.e +j dr [yg — 0/i) = const.
S M Vy + J rt'T {xh — yf) = const.
2 M V: -\-jdT (^ — xg) = const.
2o6 H, POISCAUK.
Bemarquoiis que
rg—iV', i^fi~7f, 0f—^g
soiit les trois composaiites (!u vifcleur radianl Jc Po^ S'
Si Ton pose :
Sir ^ K, ' •
r^iuatioii de PovSTiso nous donse en effet :
La premiire iut^grale du second meinbre reprfeente, comiue oq le sail,
ia quantity d'energie ^lectromagnetiijue qui eutre daiis le volume coii-
sid^r^ par radiation i travers aa surface ct ie second teriiie represente
la quautite d'euergie elefitroinagnetique qui est creee a rinterieut du
volume par transformation d'energie d'autres especes.
Nous pouvona regarder I'^nergie dleetromagn^tique comme un fluide
fictif doiit la densite est A'^/et qui se deplace dans I'espace confonuemeiit
aux lois de Poyntino. Seulement il faut admettre que ce fluide n'lal
pas indestructible et que dans I'elemeut de volume (/t il s'en detruit
pendant I'unite de temps une quantite — pdrZf^ (ou qu'il a' en en*
une quantite egale et de signe contruire, si cette expression est negative);
c'est- ce qui empeche que nous puissious assiiiiiler tout fi fait dans nos
raisonnenients notre fluide fictif i uu fluide reel.
La quantite de ce fluide qui pas!i« peudaut I'uiiite de temps a travers
une surface, egale & 1 et orientee perpend iculairement il Taxe des f, on
I'axe des ji, ou k I'axe des 2, est egale h :
Uj:, Ui„ U- etaut les composautes de la vitesse du fluide. En couipa-
raut avee la fonnule de PoYNTi.vti, ou trouve:
K^JU^ = 'yg — &h
K^J U,j = xk — Yf
LA THEORIE DE LORENTZ ET LE PKlNClPE DE REACTION. 257
de sorte que nos formules deviennent :
S M Vx + j Kq J Ux dr = const.
(4) Z M Fy + j A"o J(/ydr = const.
ZM Vz-\-j KqJ (/zdT = const.
Elles expriment que la quantite de mouvement de la matiere propre-
meut dite plus celle de notre fluide fictif est representee par un vecteur
constant.
Dans la Mecanique ordinaire, de la Constance de la quantite de mou-
vement on eonclut que le mouvement du centre de gravite est rectiligne
et uuiforme.
Mais ici nous n^avons pas le droit de con dure que le centre de gravite
du systeme forme par la matiere et notre fluide fictif a un mouvement
rectiligne et uniforme; et cela parce que ce fluide n'est pas indestructible.
La position du centre de gravite du fluide fictif depend de Tintegrale
/
J) J dr
etendue i tout I'espace. La derivee de cette integrale est:
Or la premiere integrale du second membre devient par Tintegration
par parties :
IjUx
dr
en designant par C la constante du second membre de la premiere equa-
tion (4).
Representons alors par il/o la masse totale de la matiere, par A'o i o>
^0 les coordonnees de son centre de gravite, par M^ la masse totale du
fluide fictif, par X,, Y^^Zy^ son centre de gravite, par J/j la masse totale
AUCUIYSS NEERLANDAISES, S£KI£ U. TOME V. 17
1
■I" sjstu;'i(; (inatiere plus iluide fictif), par A'l, i'l, Z^ Bon centre de
tfitii, de telle fa^on que Ton ait ;
M, = U„ + M„ ,¥, .V, — M, .V„ + M, A'l ,
J ('/,, V„) = X l/f,, K,LjJ-r=M,X,-
{o\cA coiiiiiieTit on |)oiiiTitit liiioiirar rc(|Uiitioii (•')) daus le laDguage
iiiaire.
i'il iiy a nuUf [lart m^iition oil (letslnii^tioii dViiergie elect roinagne-
le, Ic (icrnier ti-rme disparai tr ; alors le centre de gravite du svsteme
ne par la niaticre et par Tcnergic eliTtromagneliiiiie (regardoe conime
fluide fidif) a iiii iiionvenir.ul recliligne ct uiiiforme.
Supitosuns nminleiiatit (|[i'i] y iiit en cerloinpi )>oiiits destruction ile
crgifi elr.i^lroinagni'tiqne qui s'v transfonne en linergie non eleclrique.
andni alors considcrer le sjstenie rorme non-seulciiient par la matiiTO
'energie electromngm'tique, mais par JMnergie nou elcL'triqnc prove-
it do la transform nfinn de 1 energic olertrnniagiitliqiie.
llais il t'aiit eonvcnir que cette enevgic iion t'lec^triqup reste an poiiil
s'esi (ipmT la triinsformiilioii i;l n'est pits onwiiito entraiiu'e jrar la
li<'n! oh on la iiicalise d'ordinaire. II n'y a dans cette convention rien
doive noiiH clioqucr puisqn'il ne s'agit qne d'une fiction mathe-
li(|ue. Si Tim adopte cette convention, le inouvemcnt dii centre ili"
vite dn Nysti'mc e^t encore rectiligne ct uniforme.
l*onr clemire I'eiionce au caa on il y a non seuleinent destruction,
is craition dVnen^ie, il snflit dii snpposer on nliaque point une eer-
ie ])r()\ isiori d'onergic non-ciectriqni', aux dcpens de laquelle se forme
lergie cieclroniagnetique. On coiiw^n'cra alors la eonveiititni prew-
tc, c'cfit a dire qu' an lieu de loc.aliser I'energie non-elect rique comme
Ic fait d'ordinaire, on la regardera eoninie immobile. A c^lfe coii-
011 le c.eiitrt! de gravite se mouvra encore en ligne droile.
licpi'enons niaintciiani I'eqiiation [i] en sii]ipo»int les integrales elcu-
» ("i nn volume muine intiiiimeiit ]>ctit. Elle ^igniiiera alors que la
ullanti; des pressions de Maxwke.i, qui s'excrcent sut la surface de cc
nnie fait cqnilibre:
LA THEORIE DK LORKNTZ BT LE PRINCIPE DE REACTION. 259
1°. aux forces d'origine uon electrique appliquees h la matiere qui est
siluee dans ce volume.
2°. aux forces d'inertie de cette inatirre.
*3\ aux forces d'inertie du tluidc fictif renferme dans ce volume.
Pour definir cette iuertie du tluide fictif, il fait convenir que le fluide
qui se cree en un point quelconcjue par transformation de TeiuTgie, nait
(I'abord sans vitesse et qu'il emprunte sa vitesse au tluide deja existaut;
si dcmc la quantite de tluide augmente, mais que la vitesse reste
constante, on aura neaumoins une certaiue inertie a vaincre parce que
le tiuide nouveau empruntant de la vitesse au fluide ancien, la vitesse
de Tensemble diminuerait si uue cause quelconque n'intervenait pour
la maintenir constante. De memc lorsqu'il y a destruction d'energie
electroniagnetique, il faut que le fluide avant de se detruire, perde sa
vitesse en la cedant au fluide subsistant.
L^wjuilibre ayant lieu jwur un volume infiniment petit, aura lieu pour
un volume fini. Si en eflet nous le decomposons en volumes infiniments
petits, Tequilibre a lieu pour chacun d'eux. Pour passer au volume fini,
il faut considerer Pensemble des forces a])pli(juces aux diflcrents volumes
infiniment petits; seulement parmi les pressions de Maxweli, on ne
conservrra que eel les qui s'exercent sur la surface du volume fini total,
mais on supprimera eel les qui s'exercent sur les elements de surface (jui
separent Tun de Tautre deux volumes infiniment petits contigus. Cette
su])ression ne cliangera rien a Twiuilibre, puisque les pressions ainsi
supprimees sont deux h deux egales et directement oj)j)osees.
L'equilibre aura done encore lieu pour le volume fini.
II aura done lieu ))our Pespace tout entier. Mais dans ce cas, on n*a
a envisager ni les pressions de Maxwell qui sont nulles a rintini, ni
les forces d'origine non electrique (jui se font equilibre en vertu du
principe de reaction aj)plicable aux forces envisagees dans la ]VIecani(iue
ordinaire.
Les deux sortes de forces d'inertie se font done equilibre, d'ou une
double consequence :
1^. Le principe de la conservation des projections des quantites de
mouvement s'applique au systeme de la matiere et du fluide fictif; on
retrouve aussi les equations (4).
2°. Le principe de la conservation des moments des quantites de
17*
i
260 H. POINCARE.
mouveinents ou en d'autres termes, le principe (ks aires s'applique au
systeme de la matiere et de fluide fictif. C'est Ih une consequence nou-
velle qui complete les donnees fournies par les Equations (4).
L'^uergie ^lectromagnetique se comportant done an point de vueqai
nous occupe comme un fluide done d'inertie, on doit conclure que si
un appareil quelconque apres avoir ])roduil de I'energie electromagne-
tique, Tenvoie par rayonnement dans une certainc direction, cet appareil
devra recukr conime recule un canon qui a lance un projectile.
Bien entendu, ce recul ne se produira pas si Tappareil producteur
envoie egalement de Tenergie dans tons les sens; il se produira au con-
traire si cette syinetrie n'existe pas, et si I'energie electro magnetique
produite est renvoyee dans une direction uni(iue, ainsi que cela arrive
par exeinple si I'appareil est un excitateur de Hertz place au foyer
d'un miroir parabolique.
II est facile d'evaluer en chifl'res Timportance de ce recul. Si Tapjia-
reil \ une masse do 1 Kilogramme et s'il a envoy^ dans une direction
unique avec la vitesse de la lumiere trois millions de joules, la vitesse
due au recul est de 1 cm. par seconde. En d'autres termes si Tenergie
produite par une machine de 3000 watts est envoyee dans une seule
direction, il faudra ])our maintenir la machine en place, malgre le
recul, une force d'une dyne.
II est evident qu'une force aussi faible ne pourrait pas etre deoelee
par rexperience. Mais on pourrait s'iraaginer que si, par impossible, on
disposait d'appareils de mesure assez sensibles pour la mettre en evidence,
on aurait ainsi demontre (jue le principe de reaction n'est pas applicable
fl la matiere seule; et que ce serait la confirmation de la theorie de
LoRENTz et la condamnation des autres theories.
II n*en est rien, la theorie de Hkrtz et en general toutes les autres
theories prevoient le meme recul que celle de Lorentz.
J'ai pris tout a I'heure Texemple d'un excitateur de Hertz dont les
radiations seraient rendues parallelcs par un miroir parabolique. J'aurais
pu prendre un cxemple plus simple emprunte fi Toptique; un faisceau
(le rayons lumineux parallelcs vient frapper normalement un miroir et
apros reflexion re vient en sens in vers. De Tenergie se 2)ropageant d'abonl
de gauche Ji droite par exemple est renvoyee ensuite de droite a gauche
par le miroir.
Lc miroir doit done reculer et le recul est aist? a calouler par les con-
siderations qui pr&edent.
k
LA THEORIE DK LORKNTZ ET LE PRINCIPK DK REACTION. 261
Or il est aise tie reconnaitre le problenie qui a dejh et^ traite par
Maxwell aux §§ 792 et 793 de son ouvrage. II prevoit aussi un recul
ilu rairoir tout pareil i celui que nous avons deduit de la theorie de
Si en elfet nous penetrons plus avant dans T^tude du niecanisnie de
ce recul Yoici ce que nous trouvous. Considerons un volume quelconque
et appliquons lui I'equation (•2); cette equation nous apprend que la
force d'origine clectromagnetique qui s'exerce sur les electrons, c'est h
dire sur la maiiere contenue dans le volume est egale h, la resultante
des pressions de Maxwell augmente d'un terme correctif qui est la
derivee de Tintegrale
/
(It {(3/i — rg).
Si le regime est ^tabli, cette integrate est constante et le terme cor-
rectif est nul.
Le recul prevu par la theorie de Lorknt/. est celui qui est dft aux
pressions de Maxwell, Or toutes les theories prevoieut les pressions de
Maxwell; dmic iouies les iheorles yfrevoieni le meme recuL
§2.
Mais alors une question se pose. Nous avons prdvu le recul dans la
theorie de Lorentz jjarce que cette theorie est contraire au principe de
reaction. Or ])armi les autres theories, il y en a, comme celle de IIhrtz,
qui sont conformes a ce principe. Comment se-fait-il qu'elles aussi con-
duisent au meme recul ?
Je me hCite de donner Texplication de ce panuloxe, quitte i\ justifier
cnsuite cette explication. Dans la theorie de Lorento et dans celle de
Heutz I'appareil qui produit de Tenergie et Tenvoie dans une direction
recule, niais cette energie ainsi rayonnee se proj)age en tra versa nt un
certain milieu, de Tair par exemple.
Dans la theorie de Lorentz lorscpu* Fair ret/oit Fenergie ainsi ray-
onnee, il ne subit aucune action mccaniquc; il n*en subit pas non plus
lorsque cette energie le quitte apres Tavoir traverse. Au contraire dans
la theorie de Hertz, lorsque Fair re^oit Fenergie, il est pousse en avant
et il recule au contraire quand cette energie le quitte. Les mouvemeiits
de Fair traverse par Fenergie compensent ainsi au point de vue du prin-
cipe de reaction, ceux des appareils qui ont produit cette energie. Dans
la theorie de Lorentz, cette compensation ne se fait pas.
■ Itevenons eu elfet i la theorie do Lorent/. et h iiotrc equation [i] el
appliquons la h, un dieIe(;tri([Uf' homogene. Oil sait comment Louksti
sc repi'es(!;it« un milieu dicloctriciue ; ce milieu renferincrait des electrons
suBceptibles dc petifs di'pliiwinents, I't «:es deplacements produiraient la
polarisiition diiloctriquo dont PefTet viendrait s'ajout^r, il certaiii points
ii celui du depliicement electrique propreineiit dit.
t .V, ) , / Ips composautes de cette ]K)larisatian. On aura:
,//''"=-^"- ,n'^^=~^'' df'^^=-'^-
oniinations iloa sewuids niombirs sont t'tendues a tous les elec-
pjitcnus u I'iiiterieur de leiement ih ot cis equations ptuvent
irdws comiim la dclinition nifime de In jiolarisation dieleetriquc
l'e\pression de la resnltnnte des forces |ionderonio trices (queje
lie plus par A' afin d'^viler toutc confusion avec la ]Kilaris:tlion)
)ns Irouve riiilvgrule:
/,.,[,,_,,+-/]
Bux premieres iuU'sjmles iwuvBiit rtre remplacee^ par
L des equations (5). Quant i la troisieniP, elle est niille, parcf
■liarge totale tVnn uleinont di- dieloetrique conteniHit un cerlsiiL
d'electrons e^t nulle. Notre force poiideromo trice se ntliiit
W'lr
o-
designe alors par n la force due aux diverses pressious de Slix-
z sorte que
n = (X + A-.) + (.r,-r)
LA THBOBIE DE I-ORENTO KT l,K PHISCIPK DK KEAfn'lON.
alors notre equation (2) devieiit:
On ii d'ailleurs uiie relation Idle que celle-ui
oil a et // soiit. deux constaiites cnrai:teristi([ues du milieu ; on e
ai$einent :
(U) \ = {n-'—])f
H etaiit I'indice de refraction de la couleur consideree.
On peut I'trc conduit i reinjilacer ia rekfion (A) par d'aulres plua
comjiliquees ; par exeiii])le xi I'on doit ^uppuser des ions complexes.
Peu importCj puis (|u'on semit toujours conduit a I'equatioii (B).
Pour aller plus Inin nous allons supposer une onde plane se propa-
geant dans le sens de Taxe des x vem les x ])ositif3 par exeniple. Si
I'onde est jwlaris^e dans le plan des x:, on aura
En t«DBnt comple de tonic's ces relations, (2 bh) devient d'abord
oil la premiere integrate represenfe la force poiidcromotrice. Mais si
Ton tient compte des proportions
H. POINCAttE.
Equation devieiit
Is-
«(-/
-4t"'+'l4',''^+'f4>-
lis |H)nr tirer quclque chose i\e cette fornmle, il iinporte de bien
comment se partiige et se propagfi I'ciiergie daua un milieu diclec-
^. LYnergie se divise en troia parties : 1° Teiiergie electri(|ue, 2°
gic inagueti<|ue, 3° I'tsuergic mcciiiiiijue due au mouveinent i&
Oes trois parties out respect iveme ill potir expressions
ly. :^... -./.
IIS Iw ctis d'uue onde plane, dies sent eutre elles comnie
1, «^ «»— 1.
ins raiiiilyse qui precede nous avoiis fait jouer un nMe a ce que
avonx appele la (juanlilc de mouveinent de lonergie electromag-
ue. 11 est clair que la densitu de notre Huide lictif sera proportion-
il la souiine des ileux premieres parties (elcctrique et magnetiquf)
inergie tolale et que la Iroisieme partie, qui est pureinent inccanique
I ctre laissce de cot*?. Mais quelle vitesse convient-il d'attribuer a ct
J? Au premier abord, ou pourmil croire que c'est la vitesse de pro-
1
V'A'
:hat|Ue point it y a ])roportionnalit<i eutre PtSnergie electro ma gne-
: et Penergic mccanique ; si done en un point I'lSnergie electroroag-
uc vient it dimiuuer, Tcnergie meeanique diminuera ^galement,
j\ dire qu'elle se transformera partiellement en energie electromag-
ue; il y aura douc cn^ation de fluide fictif.
■signons pour ini instant par p la dcusite dii fluide flctif, par 5 sa
se que je suppose parallele it I'axe des j-; je suppose que loutesaos
ions ne de])eiideiit. que de x ct de /■, le plan de I'onde ^tant pe^
iculaire a l'a\e des x. L'e'quatiou de continuity s'ecrit alors
tip _,'h^ S|)
LA THEOKIE DE LORENTZ ET LE PETNCIPE DE REACTION. 205
oh ip etant la quantity de fluide fictif cree pendant le temps df. Or
cette quantite est egale a la quantite d'^nergie mecanique detruite, la-
quelle est & la quauHte d'energie eloctromagnetique detruite, c'est i\
dire h — dp, comine n^ — 1 est a ?/^ + 1 ; d'ou
Sp dp
de sorte que notre equation dcvient
di 71^+1'^ 'dx
Si § e^t une constante, cette equation nous niontre que la vitesse de
propagation est egale Ji
?
2«2
1
Si la vitesse de propagation est ~~7T~ on aura done
u\ Aq
Si Tenergie totale est /', Tenergie electromagnetique sera J= — — - J'
hi 7t>
et la quantite de mouveraent du fluide fictif sera:
(7) K,JH=K:^-^-r^.=^-'^'^'^-
puisfjue la densite du fluide fictif est egale li Fenergie inulti])liee par / q-
Or dans T^quation (6) le premier terme du second membre represente
la force ponderomotrice, c'est u dire la derivee de la quantite de mou-
vement de la matiere du di^lectrique^ pendant que les deux deruiers
termes representent la derivee de la (piantite de mouveinent du fluide
fictif. Ces deux quantites de mouvcment sont done entre elles comme
»2— let2.
Soit alors A la densite de la matiere du dielectriquej W xy ^f y, ^f^z les
composantes de sa vitesse. Eeprenons les equations (4). Le premier
terme 2 M F,jr repr^sente la quantite de raouvement de toute la matiere
266
H. POINCARE.
reelle; nous le decora poserons en deux parties. La premiere partie que
nous continuerons h. d&igncr par Z Jf Fj- representera la quantite de
mouvement des appareils producteurs d'energie; la seconde partie repre-
sentera la quantite de mouvement des di^lectriques ; elle sera egale &
/
A. ir.rdT
de sorte que requatioM (1) deviendra
(UU)
2 'U y., -\-j{^- ff''> + A'o -^ ^■'•) '^T = CODS'*
D'aj)res ce que nous venous de voir, on aura
A.ir... KoJlf.r
n
1
1
2
D'ailleurs, designons par •/' comme plus haut Tcnergie totale; dis-
tinguons d'autre part la vitesse reelle du fluide fietif, c'es^t ^ dire celle
qui resulte de la loi de Poyntino et que nous avons designee par 6'^,
Utj, Uzy et la vitesse apparente de Tenergie, c'est in dire eelle que roii
deduirait de la vitesse de propagation des ondes et que nous designerons
par U\r, U'yy U'z. II resulte de Tequation (7) que:
On pent done ecrire Tequation (4 bis) sous la forme :
2: M Va- + |a. Wjc + KqJ' U'a) dT = const.
L'^quation (4 bu) raontre ce qui suit : si un appareil rayonne de Teiier-
gie dans une direction unique d.vis la vide, il subit un recul qui est
compense uniquement au point de vue du principe de reaction par le
mouvement du fluide fictif.
Mais si le rayonnement au lieu de se faire dans le vide, se fait clans
un di^lectrique, ce recul sera comj)ense en partie par le mouvement du
fluide fictif, en partie par le mouvement de la matiere du dielectrique
LA THEORIE DE LORKNTZ ET LE PRINCIPE DE IlKACTION. 267
et la fraction du recul de Tappareil produckur ([ui sera ainsi corapeuse
par le raouvement du dielectrique, c'est h dire par la mouvement d'une
ii^ — 1
veritable inatit*re, cettc fraction dis-je sera „ , ,.
ji* -\- 1
Yoilii ce qui resulte de la theorie de Louknt/; coinineiit passerons-
nous maintenant li la theorie de Hkii'i'z.
On sait, en quoi consistaieiit les ideesde Mossorrr sur la constitution
des dielectriques.
L(*s dielectriques autres (|ue le vide etaient formes de j)etites spheres
coiuluctrices (ou plus general e men t de petits corps conducteurs) separes
les unes des autres par un milieu isolant impolarisable analogue au vide,
(■omment est-on passe de li auK idees de Maxwkll? On a imagine que
le vide lui-meme avait la meme constitution ; il n'etait pas impolarisable,
nuiis forme de cellules conductriees, separees ])ar des cloisons formees
d*une niaticre ideale, isolante et impolarisable. Le pouvoir inducteur
?pecifique du vide etait done j)lus grand (jue celui de la matiere ideale
impolarisable (de meme ([ue dans la conception ])rimitive de Mossotti,
Ic pouvoir inducteur des dielectricpies etait plus grand que celui du
vide, et pour la meme raison). Et le rapport du premier de ces pouvoirs
au second etait d'autant plus grand que res])ace o(U!upe j)ar les cellules
conductriees etait ))lus grand jwr rapport a I'espace occupe ])ar les
cloisons isolantes.
Passons enfin h la limite; en regardant le j)ouvoir inducteur de la
matiere isolante eomme in liniment petit, et en meme temps les cloisons
isolantes comme intiniment minces, de telle facon (|ue Tespace occupe
par ces cloisons etant infiniment petit, le pouvoir inducteur du vide
reste fini. C^ passage a la limiie nous coitduii a la ihvorh ih Maxwell.
Tout eela est bien cpnnu e^t je me borne il le rappeler rapidement.
Eh bien, // y a eiilre la theon<* dr Lorknt/ el cfdlc de. Ilr.iiT/ la mniie
relation fjuenlre celle de Mossoiti (d crlle d^ Maxwkll.
Supposons en effet que nous attribuions au vide la meme constitution
que LoRENTZ attribue aux dielectri({ues ordinaires; c'est a dire (jue nous
le considerions comme un milieu impolarisable dans lequel des electrons
peuvent subir de ]jetits deplaceraents.
Les formules de Lorentz seront encore applicables, seulewenl K^ ne
representera jtbis le pouvoir h/ducleur du imh^ mals celui de noire milieu
impolarisable ideal, Passons fl la limite en supposant Kq infiniment
petit; il faudra bien entendu pour compenser cettc hypothese, multi-
J
268
H. POINCARB.
plier le iiombre des Electrons de fa^on que les pouvoirs iiiducteurs da
vide et des autres dielectriques restent finis.
La theorie oii conduit ce passage h la limite n'est autre (jue celle de
Hertz.
Soit V la vitesse de la luiiiiere dans le vide. Dans la theorie de Lo-
1
RKNTZ primitive^ elle est cgale i^ ,. , ; mais il n'en est plus de meme
dans la theorie modifiee, elle est egale a
1
m
?/q etant riudice de refraction du vide par rapport au milieu ideal im-
polarisable. Si u dcsigne Tindice de refraction d'un dielectrique par
rapport au vide vulgaire, son indice i)ar rapport a ce milieu ideal sera
n Uq et la vitesse de la lumiere dans ce dielectrique sera
/
it
tl 71^^ V Kq
Dans les formules de Lorent/, il faut alors remplacer n par // z/^.
Par exemple Tentrainement des ondes dans la theorie de Lorkntz est
represente par la formule de Fresnkl
Dans la th()orie modifiee, il serai t
r
V " ^ n^u\)
Si nous passons a la limite, il faut faire K^^ = 0, d'oil //^ = ^j ; done
dans la theorie de Hektz Tentraiuement sera r, c'est h, dire qu'il sera
total, ('ette consequence, contraire h Texp^ricnce de Fizkaii, suffit pour
condamner la theorie de IIkrtc, de sorte que ce^ consideratioiis n''ont
guere qu'un interet de curiosite.
Reprenons cependant notre equation (4 bU). Elle nous enseigne que
la fraction du recul qui est compens^e par le raouvemeut de la matiere
du dielectrique est egale h
^
LA THEOIUE DE LORENTZ ET LE PRINCIPE DE REACTION. 269
Dans la theorie de Loreniv. modifiee, cette fraction sera :
;^^2;/2,— 1
n^u\ -1-1
Si nous passoiis a la liraite en faisant ^Iq = ^ , cette fraction est
egale a 1, de sorte que le recul est enliereifient compense par le mouve-
ment de la maticre des dielectriques. En d'autres termes, dans la the-
orie de Hertz, le principe de reaction n'est pas viol^ et s'applique h. la
matiere seule.
C'est ce qu'on verrait encore a Taide de Tequation (4 bis); si i la
limite K^^ est nul, le ternie/A'of/' llj dr qui represente la quantite de
mouvement du fluide fictif devient nul aussi, de sorte qu'il suifit d'envis-
ager la quantite de mouvement de la matiere reelle.
D'oii cette consequence: powr demottfrer experifnentalemeut que le
Itrineijie d^ react ion est bien viole dans la realile conime il Cesi dans la
theorie de Lorentz, il ne sujjisait pas de vhonlrer que les appereils jn'o-
duchurs d'energie subissent uu recul, ce qui serait deji assez difficile, il
faudrail encoi'e vionlrer que ce recul iiest pas compense par les mouve-
menls des dielectriques et en particulier de Vair traverses par hs ondes
electromagnet 'uiues. Cela serait evidemment beaucoup plus difficile
encore.
Liie deniiere remarque sur ce sujet. Suuposons que le milieu traverse
par les ondes soit magnetique. line partie de Teuergie ondulatoire se
trouvera encore sous la forme inecanique. Si (jl est la permeabilite
magnetique du milieu, renergie magnetique totule sera :
U-"
(It
mais une fraction seulement, h, savoir :
.sl/^^
2r/T
sera de Tenergie magnetique proprement dite; Tautre partie
■It
i
270 II. VOINCARE.
sera de Tuiiergie ntecaiiiqit^ emplojee h, nipprocher les couraiits parti-
cuUires d'uiie orientation cotnmuQe ])er)>eii(]iculaire au champ, a I'en-
coiitre de In force elastiqiie qui tend i niiiieDer ces courants & I'orieti-
Mion d'cquilibre qu'ils rcjtrenDent eu I'abiience de champ magiietique.
On pourrtiit nlors apjiliquer h, ces milieux iiue analyse, tout ii fail
pareiilc ^ celle qui |)n'ccde, etr oil I'cnergie mi'caniqne — I S x-ii',
joueniil. le mcine ri'ili; que jouail I'l'nergie mccaniqiie " I ^A/'/rdan?
le cas dcs dielecfriques. On recoil nait rait aiiisi que s'il exislait dcs mi-
lieux niaj^nctiques uoii dicleelriques (je veux dire dont le jKiuvoir di«lec-
triqiie ncrait le lucmc que eelui du vide) la matiere de ccs milieux subi-
rait une action mt'canique par suite de passage des oiides de telle ^orie
que le recul d(;s ap|)jireils produeteuris iserait en partie coinpeusc par
les mouveuients de ces milieux, coininc il Test par ceux dew dieleetriquw.
*ortir d« co cas que la nature ne reaJiise pas, supposons uti iiiilicu
dicleetriqiic et iiiagnetic|ue, la fraction du recul coiiiijensce par
lament <lu inilieit sera plus forte que pour uu milieu iion-mag-
Ic nn'inc poiivoir divScctriqtie.
5 •■).
uoi le j)nnr.i|Hr dc reaction s'inipose-t-il iV iiotre esprit? 11
de sen reiidre coinptR, afin de voir si les [wradoxes qui pruce-
iveut ctre n'^llenieiit eoiisidi'ri» comme uue objection ii la thi'
jORKNTK.
princi])e, dans la plu|)art des cas, s'ini])oae a nous, c'est quest
eouduiniit au inouveineiit perptituel ; cu eat-il de niume ici ?
A et I! deux corjis quelconques, agissaut I'un sur Tautre, iiiais
< u fonte action exlcrieure; si I'uclioti de I'mi n'etait pas egaJt;
etioii de i'autre, on pourrait les atladier Tun fi I'autre par iiue
Ic lougitcur invariable de fa^on qu'ils se wimportcnt eomme
:;orps solide. Les forces appliqut'-es ii ee solide ne se faisant ]a*
;, le systeine se meltrait en nionvenicut et cc mouveinent irait
V. en s'ae^^ek'rant, ii ime niuililiuti tuutefoh , cVat que Taction
de.< deux corjis ne depeiide quo dc leiir jiosition rr.latice et di;
issc ri-luiirr, niais soit indepcndautc de leur position iit*f/«^i't
,ite.-;se alimlii''.
L'l'tiiTn lenient soil iin si>luiuu conservatif qnelconqiie, V wii
Li TIIEOKIIi: DE LUKBNIZ Bt LB PKINCIPK
energie poteiitielle, m la masse d'uii des points du syateme, j:',/, --' l(w
com|H)saiites de aa vitesse, on aura I't^ualion des forces vives:
Kapportous mainteuarit le sy.-iti;iiie u des avi's mobili- amines d'une
Vitesse nonslniitc de t rnrisliitiori e |)aralele il I'axe des j somt j-' /,:',
lot composaiitas de la vitesse relative par rapport \ (e-. a\e-, on aum:
et par const'quent :
^ "[(*,■+')■+,'/,••+-■■,')] + i/-«.ii.t.
Ell vcrtu (lu itriiini)e. du viuu.ecir.eid re.lalif, U lie depend que de la
[Kwition relulii'fi des points dii systeme, les lois du iiiouvemeut relatif ne
different pas de celles dn monvement abaolu ef I'l'qiialion des forces
vives dans le inouvement relatif s'ecrit
Ell retranciiant les deii\ ('(juiitioiis Tune de I'aiifre on trouve
{S} '-Swj-,'-}-'' 2w = const.
{9) vh/.j^,' = eonst.
ce qui est I'exprevsion analjtK|ue du pnni ij e de n,artion
Le pnncipe de reaction noiiv appirait done ronime iiiu, con^LqutnLC
de celui de 1 encrgie et de celui du inouvLnient relitif Ce dernier pni
ci^* lui mt me s impose impi neu-^-ment u 1 e-pnt, quand on 1 appliqi
!t un systeme I'-oli
Mus dans le eaf. qui nous ou.\i\n., il ne v agit pas d nu -^sIliiu isol
puisquc nous ne coiisidtrous que la niatu re proprciiient dite en delm
de Iw^uelle il y a encore Ktlier Si tons le objets iiiatuieK -ont ei
tramt-. dan- une tianslalion coiiutiuuc, (oiiime jiar e\emple dans I
272 H. POINCARE.
translation de la Terre, les phenomeues pen vent differer de ce qu'ils
seraient si cette translation n'existait pas parce que Tether peut ne pas
etre entraine dans cette translation. Le principe du mouvement relatif
ainsi entenda et applique h la matiere seule s'impose si peu a Tesprit
que Von a instituc des experience's pour inettre en evidence la translation
de la Terre. CJes experiences, il est vrai, ont donne des resultats negatifs
mais on s'en est plutut etonne.
Toutefois une question se pose encore. Ces experiences, ai-je dit, ont
donne un resultat negatif, et la theorie de Louknt/ explique ce resultat
negatif. II semble que le principe du mouvement relatif, qui ne s'im-
posait pas a priori, est v^rifie a posteriori et que le principe de reaction
devrait s'en suivre; et cependant il n'en est pas ainsi, comment cela se
fait-il ?
C'est qu'en realite, ce que nous avons appele le principe du mouve-
ment relatif n'a ete verifie qu'imparfaitement comme le montre la
theorie de Lorkntz. Elle est due h une compensation d'eflet* , mais :
1°. Cette compensation n'a lieu qu'en negligeant i?^, k moins de faire
une certaine hypothese complementaire que je ne discut^rai pas pour le
moment.
Cela toutefois n'a pas d'importance pour notre objet, car si Ton
neglige v'^, Tequation (8) donnera directemeut Tequation (9), c'est & dire
le principe de reaction.
2°. Pour que la compensation se fasse, il faut rapporter les pheuo-
menes, non pas au temps vrai /, mais h un certain fefnps local /' defini
de la fa^on suivante.
Je suppose que des observateurs places en diffcrents points, reglent
leurs montres a Taide de signaux lumincux; qu'ils cherchent a corriger
ces signaux du temps de la transmission, mais qu'ignorant le mouvement
de translation dont ils sont animcs et croyant par consequent que les
signaux se transmettent egalement vite dans les deux sens, ils se bornent
ik croiser les observations, en envoyant un signal de .7 en jB, puis un
autre de B en J, Le temps local t' est le t>emps marque par les mon-
tres ainsi reglees.
1
Si alors f' = rrrr est la vitesse de la lumiere, et ?' la translation de
LA THEORIB DE LORJS.NTZ ET LE PRINCIPE DE REACTION. 273
la Terre que je suppose parallele h. Taxe des x positifs^ on aura :
* — ' yr
3°. I/energie apparente se propage dans le mouvement relatif sui-
vant les inemes lois que Tc^nergie reelle dans le mouvement absolu,
mais Tenergie apparente n'est pas exactement egale h Tenergie reelle
correspondante.
4*°. Dans le mouvement relatif, les corps producteurs d'euergie elec-
tromagnetique sont soumis h uue force apparente complemeutaire qui
n'existe pas dans le mouvement absolu.
Nous aliens voir comment ces di verses circonstances resolvent la con-
tradiction que je viens de signaler.
Imaginons un appareil producteur d'energie electrique, dispose de
telle sorte que Tenergie produite soit reuvoyee dans une direction unique.
Ce sera par exemple un excitateur de Hiairz muni d'un miroir para-
bolique.
D'abord au repos, I'excitateur envoie de Tenergie dans la direction de
Taxe des .r, et cette energie est preciseraent egale h. celle qui est depen-
see dans rexcitateur. Comme nous Tavons vu Tappareil recule et prend
une certaine vitesse.
Si nous rapportons tout h des axes mobiles lies a Texcitateur, les
phenomenes apparents devront etre, sauf les reserves faites plus haut,
les memes que si Texcitateur etait au repos; il va done rayonner uue
quantite d'energie apparent fe qui sera egale h Tenergie depensce dans
I'excitateur.
D'autre }>art il subira encore une impulsion due au recul, et comme
il n'est plus en repos, mais a deja une certaine vitesse, cette impulsion
produira un certain travail et la force vive de Texcitateur augmentera.
Si done Tenergie ele(itromaguetique rcril/e rayonnee, etait egale a
Teuergie electromagnetique apparente, c'est Ji dire comme je vieus de le
dire, h Tenergie depensee dans Texcitateur, Taccroissement de force vive
de Tappareil aurait et^ obtenue sans aucune depense. Cela est contraire
au principe de conservation. Si done il se produit un recul c'est que
Tenergie apparente n'est pas egale h Tenergie reelle et que les pheno-
menes dans le mouvement relatif ne sont pas exactement les memes que
daiLs le mouvement absolu.
AECUIVES NEBRLANDAISES SKJUE II. TOME V. 18
274
H. POINOAEG.
"k.
Examiiions la chose d'un peu plus pres. Soit v la vitesse de Texcita-
teur, V celle des axes mobiles, que je ue suppose plus lies a rexcitateur,
V celle de la radiation j toutes ces vitesses sont parallcles ^ Taxe des x
positifs. Nous supposerons pour simplifier que la radiation a la forme
d''une onde plane polarisce, ce qui nous donne les equations :
/= /* = ^ = |3 = 0
A^^^_^y 1 dy ^ dg y^'y x^^ ^€\
dt dJ 4t V^ dt dy dx "^ dt
d'oA :
y = 4 T /'^
L'dnergie r^elle contenue dans Tunite de volume sera
Stt
-\-27rV^g^=iyrng^'.
Voyons maintenant ce qui se passe dans le mouvemeut apparent par
rapport aux axes mobiles. On a pour las champs electrique et niagne-
tique JipparentvS :
V
/ = <7— j-^^^r, 7 =y — 4^Tvg
Nous avons done pour Tcnergie apparente dans Tunite de volume
(en negligeant r^ mais non v v) :
7
8
3+2x;v^=(^^-.,,)+.w-(,-^.,)
ou bien
4;r V'^g^ — %vgy = 4t ^"^9^{} — ^^
Les equations du mouvement apparent s'ecrivent d'ailleurs
4t^'= — ^^^'
dt' dx^
1 dy _ dg'
4t V^ dt' dx
ce qui montre que la vitesse apparente de propagation est encore /'.
LA. TKBORIt HE LORENTZ £T LE PRI!4CIL>E DB H^ACTION. 275
Soil 7" la ilut^ de I'^missiou; quelle sera la loDgueur r^ellemeut oc-
cupee par la perturbation dans I'eapace ?
La tSte de la perturbation est partie an temps 0 dn point 0 el elle se
tronve au temps I au point VI; la queue eat partie au teu)])8 T, non
paa du point 0, mais du point v '/', parce que I'excitateur d'oil elle
^maoe a marelie pendant le temps 7'avec une vitease o, Cette qneue
est done i rinstant I- an point v T -\- V (t- — T). La longueur teelle
de la perturbation eat done
£=r/ — [/''7'+ r(/— 70] = (/■—"') ?'■
Quelle eat maiutenant la longueur apparente- La tele est partie au
temps local 0 du point 0; au temps local t' son abseisse par rapport
aux axes mobiles sera V I'. La queue est partie au temps T du point
B f doiit I'abscisse par rapport aux axes mobiles est {e — r) jf'; le temps
local correspondant est
Au temps local /', elle est au point x, x claiit donne par les equa-
tions :
1 = 1- y, x = ,/T+V{l-T)
J'ou , en negligeaut e^ :
x_[,-y+r(c-r)](i+^).
L'abscisse de ce point [tar rapport aux axes mobiles sera
,- ,( = (,• T~ fT) (l + i) + >- f.
La longueur appareute de la perturbation sera done
i'=>'C-(.-,0 = (f-,,')?'(i+J,)='.(i+^)-
L'^nergie reelle totale (par unit* de section) est done
276 H. POINCARE.
et r^nergie apparente
Si done J (U repr^seiite Tenergie reelle rayounee pendant letemjw///,
Jdt ( 1 -^ representera T^nergie apparente.
Soit J)dt Tenergie depensee dans Texcitateur, elle est la meme dans
le mouvement reel et dans le inouveinent apparent.
11 reste h, tenir compte du recul. La force du recul multipliee par di
est ^gale ^ Taccroissement de la quantite de mouvement du fluide fictif,
c'est ii dire a
dlKoJr='^dl
puisque la quantity de fluide creee est Kq Jdt et sa vitesse V, Le tra-
vail du recul est done :
v'Jdt
r
Dans le mouvement apparent, il faut remplacer v par v — v et / par
Le travail apparent du recul est. done :
Enfin dans le mouvement apparent, il faut tenir compte de la force
complementaire apparente dont j'ai parle plus haut (4°). Cette force
CO m piemen tai re est egale a
vJ
VI
vv
et son travail en negligeant v^ est — J dr.
k
LA THBOBIE DE LORENTZ fcT LE PRINCIPE DE REACTION. 277
Cela pos^, Tequation des forces vives dans le mouvement reel s'ecrit:
(10) /_/;_''_f=0.
Le premier terme represente Tenergie rayonn^e, le second la depense
ei le troisieme le travail du recul.
Xi'equation des forces vives dans le raou vement apparent s'<5crini :
(.1) ,(,-;)-/;.|.v(-";+ ;+•;:)_;»;/=«.
Le premier terme represente Tenergie apparente rayonuc^e, le second
la depense, le troisieme le travail apparent du recul^ et le quatrieme le
travail de la force apparente complementaire.
La concordance des equations (10) et (11) dissipe I'appareuce de con-
tradiction signalee plus liaut.
Si done, dans la theorie de Lorknt/, le recul pent avoir lieu sans
violer le principe de Tenergie, c'est que T^nergie apparente pour un
observateur entraiue avec les axes mobiles n'est pas ^gale k T^nergie
reelle. Supposons done que notre excitateur subisse un mouvement de
recul et que Tobservateur soit entraine dans ce mouvement {v' = t; <;^0),
Texcitateur paraitra immobile ^ cet observateur et il lui semblera qu'il
rayonne autant d'^nergie qu'au repos. Mais en realite il en rayonnera
DQoins et c'est ce qui compense le travail du recul.
J'aumis pu sup|)Oscr. les axes mobiles invariablement lies i\ Texcita-
teur, c'est li dire v = v, mais mon analyse n'aurait pas alors mis en
evidence le rule de la force complementaire apparente. J'ai dA pour le
faire supposer v beaucoup plus grand que r de telle sorte que je puisse
negliger v^ sans ndgliger i^ «''.
J'aurais pu aussi montrer la necessite de la force complementaire appa-
rente de la fa^on suivante :
Le recul r^l est -ft; dans le mouvement apparent, il faut remplacer
J par jfl rr j de sorte que le recul apparent est
278 H. POINCARE. LA THEORIE DE LORENTZ ET LB PRINCIPE, ETC.
II faut done pour completer le recul r^el, ajouter au recul appaient
une force compl^mentaire apparente
(je raets le signe — parce que le recul, comme Findique son nom, a
lieu dans le sens n^gatif).
Vexistenee d^ la force cofnjjlementaire apparente est done wte conse-
quence necessaire dti phenomhie du recul.
Ainsi d'apres la thforie de Lorkntz le principe de reaction ne doit
pas s'appliquer h, la matiere seule; le principe du monvement relatif ne
doit pas non plus s'appliquer h, la matiere seule. Ce qu'il importe de
remarquer c'est qu*il y a entre ces deux faits une connexion intime et
necessaire.
II suffrait done d^elablir experirne.ntalement Vim des deux jtour que
f autre se trouvdt eMli ips7 facto, II serait sans doute moins difficile
de demontrer le second ; mais c'est deji ^ pen pres impossible puisque
par exemple M. Lienard a calculc qu'avec une machine de 100 Kilo-
watts la force complementaire apparente ne serait que de - -— de dyne.
De cette correlation entre ces deux faits decoule une consequence
importante; c'est que Texperience de Eizkau est d^ji elle-meme con-
traire au principe de reaction. Si en effet, comme Tindique cette expe-
rience, Tentrainement des ondes n'est que partiel, c'est que la propaga-
tion relative des ondes dans un milieu en monvement ne suit pas les
memes lois que la propagation dans un milieu en repos; c'est a dire
que le principe du mouvemeut relatif ne s'applique pas £i la matiere
seule et qu'il faut lui faire subir au moins une correction &. savoir celle
dont j'ai parle plus liaut (2°) et qui consiste i tout rapporter au „temps
local". Si cette correction nVst ])as compensee par d'autres, on devra
conclure que le principe de reaction n'est pas vrai non plus pour la
matiere seule.
Ainsi se trouveraient condamnees eu bloc toutes les theories qui re-
spectent ce. principe, a moins que nous ne consenlions a modifier prof on-
dement toutes nos idees sur V electrodynamique. C'est li une idfe que j'ai
d^veloppee plus longuement dans un article ant^rieur. (Eclairage Elec-
trique Tome V, W 40).
ENERGY ACCELERATIONS. A STUDY IN ENERGY PARTITION AND
IRREVERSIBILITY
BY
G. H. BBYAN, Sc. D., P.R. S,
In the Philosophical Magazine for January, Lord Rayleigh advan-
ces the view that the time-averages of the energy components of a
single dynamical system are distributed according to Maxwell's Law
of Partition provided tliat the system satisfies certain conditions. These
conditions appear to require that the system shall at some time or
other p'ass through every possible distribution of coordinates and velo-
cities consistent with the equation of energy.
It is certain that the majority of systems occurring in ordinary dyna-
mics do not satisfy any such condition. It seems to me that our know-
ledge of the properties of matter tends to make us disbelieve that such
a condition may be assumed as necessarily holding good in any systems
of molecules except those systems of perfectly elastic colliding spheres
or rigid bodies which are proved by Messrs Watson & Burbury and
others to represent the properties of an ideal perfect gas. The tendency
of atoms to form chemical compounds and to arrange themselves in
crystalline groups, the phenomena of change of state, the coexistence
of a number different phases all appear to indicate that the molecules
of matter instead of passing through all possible configurations consis-
tent with the energy-equation tend to distribute themselves about cer-
tain configurations and to entirely avoid other configurations.
In the problem now considered, the probability that the coordinates
of a system shall lie between assigned limits is supposed to be given,
2S0 fi. R, BRYAN,
anil from this it is required to investigate the distribution of velociiies
in order tliat, the stivt« of the system may be stationary.
The ]>rub»bilil)' that the coordinates of the molecules of a body shall
lie between given limits is of course a fuuetiou of tlie eoutroUable
coonliuates, such as the volume of the body, and further depends on
ate of t)ie body, its chemical uomposition, crystalline structure,
' forth. The distribution of coordinates at any instant is not theo-
ly really independent of the distribution of velocities at tlist
t, and we may imagine that with the aid of Maxwki.l's „demons"
lid be possible to utilise the relation between the two distributions
ain ])erpetua] availability iVs however it is physically impossible
ntrol or obsi'rve the motions of individual molecules, we rasT
e that the proper measure of the probable distribution of coordi-
estimated according to the best of our knowledge of the stale of
y is one whioli dues not dc|)end on the motions of the molecules
iraaiiis inde|>endent of the time so long as the energy and control-
coordinates of the system are constant. This iissumption is conve-
for mathematical calculation but (he properties of systems in
it doea not to hold good are also capable of theoretical invest!-
I an'l discussion.
5 method which it is now proposed to apj)ly to this problem con-
n obtaining expressions for the vco/td dilTeri'ntial coefficients with
•.t to the time of squares and products of velociiies such us enter
he expression for the kinetic energy of the system. I propose to
hese second differential coefficients the acahralioHs of tlie enerej
jnents in <iu(;9lioTi from their analogy with the accelerations rcpre-
1 by the second diU'crential coefficients of the coordinates. "Hiis
;lolatu^».^, 1 find, makes it easier to think clearly of the effects under
leratiou. From the expressions thus obtained, equations of ene^
bnura are found, as well as conditions of stability for the statio-
state, and these have so close an analogy with the temperatute
tion of thermodynamies as to suggest that they may possibly
the true clue to the partition of energy problem, while the limi-
IS rec|uired by these conditions may not improbably explain the
e of Maxwbll's Law of Partition of Energy to account for many
cal phenomena. The method has the further advantage of su^^es-
a djnamiciil basis for the phenomena of irrerer»>bUify , which is
ncompati!>le with the assumption that any motion of the sys-
ENERGY ACCBLKRATIONS, A. STUDY IN ENERGY^ &C. 281
tein is equally probable with the reverse motion. In this paper it is pro-
posed to apply the method to a few of the simplest possible illustrative
examples, leaving a more general solution of the problem for future inves-
tigation. The present exemples will sufficiently indicate the characte-
ristic features of the results to which the method leads.
Example I. lif*etilhtear viotion of a iii/igle particle. Consider a par-
ticle of mass m moving along the axis of .r in a field of force, the poten-
tial energy of the particle due to the field being /' a given function of
/. Then the rate of increase of its kinetic energy is given by
d /I A do ^. dV
.//U"V = "%// = '"^ = ^'I^
where A' is the force on the particle.
Suppose now that the actual motion of the ])article is unknown and
we require to find out what we can about the probable motion from pro-
bability considerations. Let the assumption be made that for any given
position of the particle -the probability of its moving with a given velo-
city is equal to the probability of its moving wuth the reverse velocity.
In other words the probability of v lying between q and q-^-dq is assu-
med to be equal to the probability of its lying between — q and — q — dq.
Then it is clear that the estimated average rate of increase of kine-
tic energy is zero since the probabilities of this rate of increase having
equal positive and negative values are equal. Now let us form the second
ditferential coefficient of \ mv^ We get
fP /\ ,\ ^do , dX A 2 , (IX dx
ltAr''') = ^dt + %U=^.n-^'lUdl
?n djr m \ dx J dx^
Now let f[x) dx be the probability that the coordinate rajiy lie be-
tween X and x-^dx^ and (p (c) do the probability that the velocity may
lie between v and v -\- di\ Multiply the last equation by /{x)dxCp{v)do,
and integrate. Then using square brackets to denote mean values
we have
2S2 G. H. BRYAN.
The left hand side denotes wliat wb shall call the mMii iicceleruliim
of the kinetic eiif^ryi/ of the partielc. The significance of tlie meau values
will be more easily realised if we think of a, vuinber of particles distri-
buted according to a sUitiouary law, the probability of ^ven coordinate's
and velocities being proportional to the «»ra6?r of particles having those
coordinates & velocities.
The conditions fur u stationary distribution require that the raeau
acceleration of energy shall be zero just llie same as conditions of equi-
librium in statics rii(|uire that the accelerations of the bodies of the
system shall be zero. The equations representing these conditions ve
shall call equafioi/s o/ f-wrgu ftfuiliimnm.. I'or the present case the eqna-
tioa of e.iiet^y equilibrium gives
* L nip J (8)
We see at once that energy- equilibrium is impossible unless ilie mean
value of tP^'j^j-^ is positive. But even if the particle is moving in a
region in which tPf'lt/j:^ is everywhere negative this comlitjon may stilt
be brought about by supposing the region bounded by perfectly clas-
tic walls the effect of the forces called into play during impact being to
increase the mean value of e^rj/lj-^ by a finite amouut.
The condition of stability of energy equilibrium is obtaiaed by
putting
where '/'„ is the mean kinetic energy determined by the equation of
energy e<[uilibrium, and f is a small variation in the kinetic energy which
may be due to initial disturbance. We thus obtain
^^ _ _ 2 f'Pf'l
ability the variations in f must be periodic, and this condition
latisfied if \d'^Vi<ljp''\ is positive. Thus the condition of energy
im involves in this iustance the condition of stability. If the
EHBROY iCCELREiTIONS, A STUDY IN ENERHY, &C. 283
initial mean kinetic energy is T^ -{- a and its initial rate of change is
zero then on the hypothesis that the coefficients remain constant in tlie
equation of energy acceleration we have at any succeeding instant
and the time average of the mean l(inetic energy from time 0 to
time / is
an expression initially equal to /'„ -|- u but whicli soon approaches the
hmiting value '/'„ when the time-interval contains a considerable number
of periods. In this way the mean energy of the system lends towards its
e^juilibrium value, and the tendency is moreover unatTected by the rever-
sal of the initial velocity. In a system with one degree of freedom this is
as far we can get in reconciling irreversible tmnsfornm lions of energy
with the equations of motion of ii reversible dynamical systemj but
when there are a large number of degrees of freedom, and the corres-
ponding periods of energy oscillation are iiicnnint^.muTufjle, it is clear
that the initial deviation from the equilibrium distribution will never
recur, and we may be sure that the energy at any instant will only
floctuate slightly about its mean value.
If the total energy of the particle be given to be E the equation of
energy requires that
This gives on multiplying by /[r) dx ${*') f^'' '•D'' integrating
E =- [] /«f^] -h [ H where r /■] =j F:p{x)dx
whence a necessary condition for. energy equilibrium is
._M1
at' J
284p a. H. BttVAS.
and tile law of probability of distribuliou of coordiiiatea must be such
as to satisfy this cotiilitiou. This law of distribution thus depeoiJs on
the energy E, affording an analogy with tlte thermodynatnicHl projtertj
that the slate of a body depends on one variable (energy or temjjeratuiej
besides the controllable coordinates of the body.
If we assume a known relation to exist between the distributions of
coordinates and velocities, the freijuency function instead of being
/■(j:) <p ((■) <lx th) must be taken to be F{j; v) tir ih and in the equation
of mean acceleration of kinetic energy (1), [t^'] [rf^ F/i/.r^] must be
replaced by [v"^ ifiJ'\iU''''\. The conclusions will probably be of some-
wliat the same gcuernl character na in the case considered, but will not
admit of such simple mathematicnl discussion.
For iimple AuTinoiiic atolio)i, the ei^uation of energy -equilibrium may
be easily verified, for we have j- = n ahi uf, r = an com uf, 1 = ^ «- tnr
dV^dx = n^ mx, d^Vlilr'^ ^ n'^m, tAea f [x) the probability function
oo 1/d 3C [a^ — x'-] ~ \. Hence the formula gives
e iulegmls being taken over a half period or quarter }>eriiHl) a
greeing with that found by calculating the time average of
r i a-n'mco»hd.
p[.E 2. 7W itarlicleg in a slraighl. line atlracting or repelling
er.
wo particles w, and m^ at points Jc^ and x^ be moving with
3 f, and Pi in a straight line under a field of external force,
arce between them which is a function of theit distance apart
lotential energy of the system is /' ^ f, + ^j + /^, ,
'j ^ potential energy of ot, due to field, a function of x,
\ = potential energy of m, due to field, a function of x^
u = mutual potential energy, a function of Xj — a:,.
ENERGY ACCELIIILATIONS, A STUDY IN ESERGY, &0. 285
Then
•II Vs ' " y 'Ji, '\(Ij:, ^ (h,J
Hence
dif V2 '"' '' y * rf*, ^ "' V ' fir, + '= rfx, J rfj
= i(0'
'fir, (ib,
Assaming y (jr,, j;,) f/j, rfj^ io represent the probnbility of the two
particles lying between the poiots x,, x^ and j-, -\- ilx,, a;, + lifj
respectively, we proceed to replace the expressions by tbeir mean values
as in EMample 1.
Now
'Ix, ih-., i/x, <lx., dr. ^ 'hJ'
showing that [fPf'jtlr^dx^] is uaunlly different to zero, and the mean
product [W| /■j] enters into tlie equations of energy etjuilibrium unless
for some reason its value is zero
(a) // fAu happeiiK to l,f llie eauf the equations of energy equili-
briiim give
rl ,-| \\A^) J , rl ,-] LU^/ J
il«6 u. H. bbyaN.
(fi) IffuHker the poietitial energy is icholly mutual, then A', ^ Tj = 0
aud ?"= K, 3 giving in this ease
Hence
or Maxwell's Law of Partition of Energy holds good-
This will notj however, he the case as a general result if the potential
energy of the field be different from zero.
There are, however, certain conditions under which the result still
holds good. One case in which these conditions ai-e satisfied is when
f{xy, j^j) =,/'(-'^i, J^i) and Vy is the same function of j;, tliat V; is of
x^; in other words when the probability of any given position of the
particles is e([ual to the probability of the ]>osition obtained by iuter-
changing the ]iarticles, and the forces on the two particles are equal for
equal values of their coordiuales.
In the fields of force commonly considered in Theoretical Dynaiuits,
tlif force on a particle for given values of its coordinates is proportional
le mass of the j)article, not independent of its mass as the last
itions a
ut the question now arises. Does the mean product [cj rj] neces-
y vanish? To answer this question, we must form the second dilfe-
ial coetficient of [c, p,] with respect to the time. We find
r- ^"^ "'^ ~ m, ?«j (tr, <lx^ \tf/5 "'" m, ) rfj-, dx^
1 order that [ti, c^] may always vanish, its second differential
Icient with respect to t must vanish^ and therefore also
ENKKOV 4CCKLKEATIOS3, A STUDY IS ENEKOV, &C. 287
This condition is a necessary consequence of the other two 13) if
there it no pxlertial Ji-eM of f»ree, for in tliis case
dl di _ fd}\
tie, lis.
wJ \ic,v
Hence it follows that in the case of binary encounters in one dimen-
sion between molecnies in the absence of an external field of force
Maxwell's Law of Partition nf Energy holds good and there is no cor-
reiation of velocity.
Let us now investigate the general conditions of energy equilibrium
when the field of external force docs not vanish. I'or this purpose write
A',, A', for the forces on the particles due to the field A", for llicir mutual
rtactiou, so that
dr, „ df, „ dP\, , dF,,
also let
*'"■ ~d^,~ dj:,^'^^~ Vh-^~ dx~^' ^~~dj-;^~~iU\~ d^idx^
Then we obtain
-,'^, [-^r] = [( JT, - itn - «-. [•',] [f. + f] + »= [», ».] w
-[f,",]("=B,+f] + »,B,4
288
G. H. BRYAN.
Whence by determinants the condition that the accelerations of [ir, ^]
[i^2^] *^^ [^'i ^^2] should vanish gives
[w, r, 2].
= [m>^V2^]:
[(X. + m .
2[(J, + /0(X,-70],
[(X, + m ,
2[{x,+m{x\—it)],
0 , ««iW I
[?2 4- /)] , ««» [c]
0 , w-j [p]
= b>t Pj] :
[(X.+A)2] -[?,+p], 0
= 1
-[?.+p].
0 , «t, [p]
[/>] , — '»J [Cl + p] — «'l [?J + p] ,'
(-t)
Tf we write these equations in the abbreviated form
[m^ t;,2] ^ [m^ t;^2] ^ [^^ vj ^ 1
.^ ^ 7/ 6^
then for any vahie of A we obtain
[(///, Vi -\->^m^t\y]
and since the left hand side is essentially positive the condition for
energy-equilibrium to be possible is that the right hand side must be
essentially positive. Hence
(I) A and B must be of tlie same sign as T,
(11) AH^niyW^m,
lb.
KNEROV ACCELERATIONS, A STUDK IS BNEHOY, &C. 28
The conditions may otherwise be expressed bj saying that for a
values of A, the espi
nx,-m , 0 ,
tl{X.+JtHX,-JDl M ,
and
0 , », [,]
H ,«.,B.+f]+»,B
+p]
-B,+rf, 0 ,
0 ,-B,+ri,
->»,B, + rf--,B, + f]
shall be of the same sign.
The concHtioDS of stability may be obtained by assuming that the
Tallies of [",*], [fj^], [i'lfj] differ from their equilibrium value by har-
monic functions of the time of period 2 tt/jo. We thus obtain
-B,+rf. 0
",W
0 ,i/%-B,+rf,
».W
[f] , W ■/»,«,
— ,B,+rf-»,B.+f]
as the equation for determining p^, and the condition for stability is
that this equation must have real roots. The condition of stability the-
refore now differs from the condition that energy-equilibrium may be
possible.
Example 3. — ^ tingle particle moving in any field of force in a
plane.
Let r be the potential of the field, and to aToid introducinj; the c—
stant m into the equations suppose the particle to be of unit mass. .
1, p be the velocity components and let
^. dF rfr ^,^fPf^ s='^- t=—
dx' dy' dx'- ' dxdy' dy^
290
G. H. BRYAN.
A-2 2
wr
= 1-2
— v^t.
uv»
uv»
d'fi
{^ut^ = 2Xr—u^t—v^» —uvir-\-t)
The equations of energy eqailibriam give
[«2] :
= [t.2] :
[ut^] :
[2jrr]W[r+<]
[^Y2] [r] W
[r2] 0 w
[2 XT] W [r + ^]
[X2] [r] 0
[72] 0 W
[ZXF] w w
= 1
0
W
0 w
[0 W
(5)
We notice the following results.
(1) The mean value [uv] does not necessarily vanish. The condi-
tion of its vanishing reduces to
W 1 W [^'] + ['•] [i-^] i - 2 [r] [<] [XV] = 0
This is satisfied in particular by
[XY] = 0 and [s] = 0
as we should expect from general considerations.
ENBRQY ACCEI.BRAT10M», A STUDK IX ENEKOY, &0. 291
(2) The mean vaines [«*] and [k^] are not eqnal unless the following
condition is satisfied:
[.V] [(]' -[!-'] [rP + [X' ~ r'] ! M ['] - 2 W I
+ ;![j;y]lM-[']jW = 0-
This is satisfied in parti cnlar by
Prom these two results we raaj saj that [a^] = [u^] and [an] ^ 0
if the probable field of force be isotropic but not otherwise except when
certain complicated conditions are satisfied. The ordinary trausforma-
tioD formulae however show that there is always one pair of axes for
which [kp] = 0 and [«^] and [i>^] are a maximum and minimum res-
pectively.
(3) The fourth determinant in equations {5) reduces to
This vanishes if [r + '] ^ ^> *'^'' '^ '^ ^''^ mean value of d^Vldji^
-^- t^Fjd^^ = 0. It follows that if the field of force is kuown to satisfy
Laplace's Equation, we shall have a failing case in which the distribu-
tion of squares and products of velocities may be expected to assume
an altogether exceptional character.
Even in the corresponding problem in three dimensions, the pro-
perty that the Newtonian potential satisfies Laplace's equation in free
space cannot fail to produce some modifications in the equations of
enei^y equilibrium when the law of force is that of the inverse square,
bnt whether such modifications have any physical interpretation in
cosmic phenomena must be regarded, at any rate for the present, as a
matter of pure speculation.
I have formed the determinant for the three dimensional problem cor-
responding to that just considered but it does not appear that the mea
»alne of v^ ^ is in this case a factor of the determinant.
Summarj/. — (1). Considering the matter as a problem in puredynii
292 (;. H. RRYAN.
mics, it is now obvious that a study of the accelerations or second diffe-
rential coefficients with respect to the time of the squares and products
of velocities of a dynamical system, will enable us to determine the law
of partition of energy in that system, and to find the mean values of
these ■ squares and products in order that the state may be stationary, if
we know the law of probability of distribution of the coordinates of
the particles or bodies forming the system.
(2) The present method enables us to account for irreversible phe-
nomena in a system the elements of which satisfy the equations of rever-
sible dynamics. According to this hypothesis, the property that „heat
always tends to flow from a hotter to a colder body" would have the
following dynamical interpretation: „When two systems A and B
are brought within each other's influence, then if a certain inequality is
satisfied, energy will be accelerated from one system to the other and
the sign of the inequality will determine whether the acceleration takes
place from ^ to Z? or from B to ^." The inequality involving, as it
will, only squares and products of velocities, its sign will be unaltered by
reversing all the velocities of tlie system, hence the difficulties encoun-
tered in connection with the study of the kinetic theory when the ques-
tion of reversibility isint roduced in connection with Boltzmann's Mini-
mum or //.-Theorem, will be obviated.
(3) We have seen (Example 2) that in the case of binary encounters
in one dimension in a field of external force. Maxwell's Law of Partition
of Energy does not necessarily hold good. From the nature of the
mathematical reasoning it should be evident that what holds good in
this case, where the field of force is supposed to be due to a fixed distur-
bing body, is also true in the more general case when the disturbing
body is moving. Without examining more complicated cases, we can see
how it may happen that in the case of a polyatomic gas, in which the
intermolecular forces are finite, the partition of energy between the
various atoms of a molecule may not necessarily follow Maxwell's Law.
(4) The consideration (Example 3) of a single particle moving in a
field of force leads us to generalise for the case of a particle in a field
due to the action of other particles. The results discussed above afford
evidence for the possibility tliat in a non-isotropic solid, the mean squa-
res of the velocity components of an atom in different directions may
be unequal, and the mean products of the velocity components may
not vani^sh unless the axes of reference are chosen in certain direction?.
T5NEBGY ACCELERATIONS, A STUDY IN ENERGY, &C. 293
(5) We have seen that the law of distribution of coordinates must
be such that certain conditions are satisfied in order that a stationary
distribution of squares and products of velocities may be possible.
Moreover certain other conditions, which may or may not be identical
with these, must be satisfied in order that the distribution may be stable.
These properties naturally suggest a physical interpretation in the
phenomena of change of state.
If a distribution of energy is unstable, and a slight disturbance be
given to the system, which causes one portion of it to have slightly less
than its equilibrium share of energy and another portion slightly more,
.then from the general properties of unstable equilibrium we should
infer that energy will be accelerated from the parts with lesser to the
parts with greater energy, thus increasing the unequnl distribution of
the energy. Now this is very like what happens in the phenomena of
liquefaction of a gas or solidification of a liquid, when energy in the
form of latent heat passes from the portion of the substance in the lower
state to that in the higher state. Instability may also lead to an in-
crease in the mean kinetic energy of the system at the expense of the
potential energy or vice versd and this may possibly find an interpre-
tation in certain chemical phenomena.
(6) In the simple examples already considered we have been led to
a study of the mean values of products of velocity components which
do not enter into the expression for the kinetic energy, and we have
found that these mean products do not necessarily vanish. This result
is practically identical with that put forward by Mr. Burbury in many
recent papers, and in particular in his treatise on the Ki7ietic Theory
of Gases, in which he finds that the velocities of neighbouring molecules
become correluM, In the most general case of n particles each having
three degrees of freedom, there will be "6n velocity components, and if
the correlation is of the most general character possible we shall have
to examine the mean values of the \ S/t (3?/ + 1) squares and products
of velocities; the number i S/i (3« + 1) will therefore represent the
number of rows and columns which will enter into the determinants
required for the investigation. From tliis will be readily realised tlie
difficulty of a general investigation, or indeed of the investigation of
any but the simplest cases.
(7) On the other hand even if we pass from the case of a system of
particles to a dynamical system of the most general character satisfying
. G. H. BRYAN. ENEllGY ACCELERATIONS, A STUDY, &C.
ange's equations it is always theoretically possible to write down
ssious for the accelerations of the sqnares aad products of the
alised velocities, or momenta, or both,
then the ether be assumed to be amenable to the fundaraenUil
ions of dynamics the doctrine of energy accelerations enables us
etieally to discuss the partition of energy and correlation e^isliog
itationary state between the molecules and the ether.
If we pass from the case of finite intermolecular forces to Ihe
of a system of colliding molecules modifications will have to be
in the equations similar to those made iii ordinary dynamics in
ig from a system of finite forces to the limiting ease of impulsive.
). This will bring us back to the ordinary metliods of the Kinetic
ry of Gases.
le theory put forward in the present paper is of course of a so-
lat tentative character, and it roust be left for future investigaiion
ml with its applications to more complicated systems approachiog
nearly to the systems with which we have to deal m molecular
ics. Itut I cannot help thinking that the present method may help
ear up many of the difficulties associated with dynamical iuter-
tions of thermal phenomena,
personal opinions are of any use in such discussions, I can ouly
rliat for some years past the problem of accounting for irreversible
omena on dynamical principles has seemed to me to be of in-
■able difficulty, now the main difficulty appears practically removed
I find it perfectly easy to form a clear mental conception of a
mical system reproducing the irreversible heat properties of matter,
le study of energy accelerations cannot fail to lead U> interesting
ts in connection with any attempts that may be made to formulate
ic theories of solids and liquids corresponding to the Kinetic
ry of Gases, or to account for divergences from Maxwell's La*
trtition of Energj- between tlie degrees of freedom of a polyatomic
ir between the molecules of a gas and the ether.
Baagor, August, 1900,
UEBKR DIE BESTIMMl'NG
DER ARBEIT, WELCHE DIK VERWANDTSCHAFT LEISTEN KANN
EBNST COHEN
(nach gemeinschaftlicIieD Versuchen mit Herni A. W. ViBser.)
1. "Unter der gleichimmigen Aufschrift fiiidet sich in van 't Hofkh
Etudes de dyiiamique Chiraiqne ') ein Knpitel, in welchem er die
Arbeit berechnet, welche geleistet winl, wenn ein Salz, z. B. FeSO^^.
6 H^O sich des Kristallwasaera eiiies anderen wasaerhaltigen Salzea,
z. B. des MgSO^. 7^jO bemiichtigt.
Der dort gegebenen lU^clmung Hegen noch die Ulteren Q. Wiede-
man>»)Chen Dampfdnickmessungen an kristallwasserhaltigen Salzen zu
Grunde; dieselben waren bereits iin Jahre IH74 ausgefiilirt worden ^).
^un hat aber bekanntlich Fhowkin ') iiachgewiesen, dass die Eesul-
tAte dieser Messungen den Thatsachen nicht eutsprecheu.
Serechnet man niimlicii unter Zugrunde]eguiig der bekannten
Gleichong *)
•^^YT-fJ-J; '''
die "Werte von q bei verschiedeneo Salzen aus den zugehiirigen Dampf-
*) Siehe vak 't Hoff — Coubn, Stodien lur chemiscben Dynaraik, Amaterdt
r,ejpzig 1896. S. 242.
') Jonm. Kr pract. Chem. N. F. 9, 338 (1874).
*) Dissertation, AmBterdam 1887. ZeiUchrift fiir phys. Ch«m. 1, 1 and '<
(1887).
•) 1. c.
ERNST COHEN.
lessuDgen und vei^leicht diese Werte mit den kalorimetrisch
[OMSEN erhaltenen, so eolsteht folgeiide Uebersicht:
Werthe von Q
icken bereelinet.
ael des Salses.
Kalorimetrisch
Ausd.Darapfdr
bestimmt.
Aeltere Baton, | y^„„|,„
.. 5 U,0
3410
2310
3340
,. S //,0
.3S30
7260
3S15
>,.7B,0
3700
106
3990
,.1 11,0
3417
—21
3440
,.eH,o
2178
—
2280
TTO,.12//,0
2240
—
224S
3lcher sich einerseils aufs dcutlichste ergicbt, dass die iilteren
muiigcii unrichtig siiid, aodrerseits aber anch dass die obige
dynamische Gleichung deii Tbatsacbeii etitsyricht. Dieselbe hal
audi apiiter schon in verschiedencn Palleu Anweadung ge-
■ ')
grosse Vorteil dieser Gleichung liegt darin, dass dicselbc ge-
expenmeutcll bestimmte Ditmpfdnicke kristallwasserhaltiger Saize
risch-zu kontrollieren ; diese Kontrolle ist sehr erwiiuscht, d»
a bei den betreffenden Messungen, wie riiowKiN gezeigt hat,
it grobe Pehler einschleicheu kuiiuen.
A'ir habeu nun das Gleichgewicht :
, .& ll.fi -\-MgSO^ . iHfi ^ FeSO^ . THfi+MgSO^ . QN^O
studiert. Warum wir hier die Gleichung in dieacr Form, und
B. VniKNS, Zeitschr. fur phys. CLemie, 7. IM (1891). nnd
iwEN, ibid, m, 3J (18tt7).
zur chem. Dytiamik. 1. 1'.
DEREK DIF. BESnUHUMG DER ARBEIT, U. S. W. 297
FeSO^ . TH^O-\-MgSO^ . 6H^0^FeS0i . 6i/jO+ AfffSO, .lE.fi.
schreiben, wird aich zeigen nach Mitteilung der betrelfenden Versuchs-
ei^bnisse.
]ils handelte sich also in experimenteller Hinsicht darum die Dampf-
drncke des MgSO^.IBfi und FeSO^.lEfi bei verechiedenen
Temperatnren zu bestimmen und die erhaltenen Zahlen mitteUt der
Gleichung (1) zu kontroUieren.
Tbowein hatte schon das Magnesiumsulfat uiitersuchtj seine Er-
geboisse lassen sich in nachstehender Tabelle zusammenfasseu :
Tabelle 2.
Werth
von tj.
Temperaturintervall.
Apparat A.
Apparat 5.
14,95—31,00
404.0 Kal.
3970 Kal.
14,96—30,75
4010
3930
20,05—30,75
4000
39S5
25,75—30,75
4020
3960
Im Mittel
4020
3960
SchlussergebuisB 3990 Kalorien.
Das Reaultat ist ziemlich befriedigend : Thousbn fand kalorimctri
3700 Kalorien.
"Wie man sieht, {vergleiche Tabelle 1), ist bei diesem Salz die Abi
chung {290 Kal.) grosser als bei den auderen, van Frowein un
SQchten Salzen.
Wir haben uns demzufolge eiitsdilossen^ die Bestimmungen
Magnesiumsulfat zu wiederholen. Wie Fhowbin, welcher seine Te
meter in einem Heewigschen Wasserbade erwiirmte, betout, war
298 F-RNST CUHEN.
damale eeht schwet die Temperatur der benutzten grossen Wasaermasse
langere Zeit innerhalb '/lo Grades koQStant zn erhalten.
Inzwisehen sind zur Zeit die lechuiBchen Hilfsmittel bei derarligen
Versuchen selir vici verkommnet; meeliaiiische Riihning durch Klein-
motoren ermoglicht es ja auf unbestimmte Zeit koustaate Temperaturen
zu erzielen, eine Bedingung, welcher hier Gcniige geleistet werdeo
innss, da sich das Gleicligewicht nieisteiis ziemlich langsam einatellt.
Wir komiten sorait hoffen, die bestehende Diskrepanz unter An-
wendung dieser besseren Hilfsmittel zum Verschwinden briugen m
kiiimen.
EXPEEIMENTKLLES.
Ke Salze, d.b. das MgSOt . 7 H^O und /MO, . 7 H^O warden
'sser Sorgfalt hergestellt.
fliciies Magtiesiumsulfat, als purissimuni bezeichnet, wurde drei-
nkristallisiort, selir feiii gepulvert uud sorgfiiltig zwisclien Lei-
lern get rock net.
I'errosulfat wurde aua Blumendraht bereitet. Uerselbe wutde in
ir-flaschen mil Kautschukretitil unt«r Abschlusa der Luft in ver-
f Schwefelsiiure geliistj die nach Abkiihlung auageschiedenen
ie wurdeii in luftfreiein, eine Spur Schwefelsiiure eiitlialtendem
gelcist, und durch mehrraaliges Umkristallisieren unter Ah-
der Luft gereinigt, dann in Lcinentiiehero getrocknet uacbdem
;inem feiiien Pulver verriebeu waren.
lie Dampfdruckmessungeu wurden rait dem Bheher — IW
:hen Teusimeler, in der voii van 't Hoff angegebeueii I'onn ')
ihrt; als Measfliissigkeit wurde Queekailber heuutzt. Tuoweis
war mil Oliveniil gearheitet, indess arbeiteten wir bci so hohen
raturen, dass die beohacliteten Urucke auch in Queekailber eiiieu
len Wert erhalten, so dass die unvermeid lichen Tehler in der
(ig der Qnecksilbcrsiiulen iiicht zu sehr ins Gewieht fielen. Die
iig geschah kathetometrisch.
idieu zar Chemiachen DynamJk, S. 193.
UEBEE DIE BESTIMMUNG DSR A
Das Quecksilber war durch Schiitteln rait Merkuronitrat uiid uach-
heriger Distillation in vacuo gereinigt worden-
Es wurde stets mit zwei Tensimetern zugleich geatbeitet; das Mit-
lel der Beobachtungen wurde als Endwert in Bechuung gebracht.
Die Zeit, wiihrend welcher die Tensinieter auf koustanter Temperatur
erhalten wurdcii, war weniga(«ns 21 Stundeii; auch Nachts wurde also
die konstantc Temperatur erhalten.
In dem benutzten Heewigschen Wasserbade ') wurde ein unter
Wasser befiudiicher Eiibrer mittclst eines Wassermotors angetricben.
Die Riihrung war so intensiv, dnss Teraperaturunterschiede an ver-
schiedenen Stellen des Bades mit den in '/lo Gnid geteilten Thermome-
teni, n'elehe sich in verschiedeneu Tiefeu befandeUj nicht iiacbgewieseu
werden konnten.
^mtliche Thermometer waren mit einer Normale von der Physika-
lisch-Teehnischen Beiehsanstalt in Charlottenburg verglichen worden.
Die Temperatur wurde mittclst eines elekfrischeu Regulators konstaut
gehaltcn; die Schwankuiigeii betrugen nicht melir als 0,03 Grad.
Diu Ergebnesse.
1. Die nachsteheudeu Tabellen euthalten die A'crsuclisdaten.
Es bedeuteu darin :
( die Temperatur.
//, und //j die beobachteten Kohen der Quecksilbersaulcn.
7/ das auf 0° C reduziertc Mitlel dieter Hiihen,
^ die Teusion des Wasserdampfes ") bei der Temiwratur (.
') Siehe "Wfli.LNEH, Lehrbnch der Experimentalphysik, 3, 759 (1885;
V. 't Hoff, Vorlesungen iiber Bildung nnd Spaltang von Doppelsalien, (Leip
rig 1897) S. 47.
') Lanuolt d. Bornstein, Physikalisch-chemisclieTaMlen,2o AQflage(1894
S. 25 ff.
EENST COHEN.
Tabelle 3.
MgSO,. 7E,0
1
H,
B,
H
A
19,0
19,0
18,96
32,89
38,0
38,0
37,90
54,9S
42,0
41,9
41,89
59,17
4H,4
48,6
48,37
65,67
64,5
64,5
64,31
80,90
eclinet man unter ZugrundeleguDg dieser Daten den M'crt vi
■teht folgeiide Tabelle :
Temperaturinteivall.
q bereehuet.
30,76 — 40,02
30,75 — 41,42
30,75 — 43,40
30,75 — 47,45
3691 Kalorien
3670
3725
3755
Ira Mittel I 3712 Kalorien
Thomses kalorimetrisch 3700 Kalorien gefunden hat, ')
mochtm. Untersuchnngen III, i;-ir>.
UE8F.B DIB BES1
! DER AEBEITj U. I
Die Uebereinstimmung ist jetzt sehr befriedigend : es verschwindet
somit die Diskrepanz von wetcher oben die Rede war.
3. Die Messutigen am Ferrosulfat filhrten zu den folgenden Zahlen-
werteii.
FeSO,.T H,0
t
«,
"i 1 I'
h.
30,67
21,S
21,H 1 21,76
32,71 ■
•59,90
10,0
10,0 39,9t
51,75 J
n,ib
53,0
53,0
52,.16
19,30
46,13
59,8
59,8
59,63
70,80 ^
Berechiiet man nacU Gleichung (1) den Wert von q, so findet r
Tabelle 6.
Temperaturiiitervall.
q berechiiet. 1
30,67 — 39,90
30,07 — n,tr,
30,67 — 16,13
1907 KiJorien
1916
1914
Im Mittel
1912 Kalorien
302 KUNST COHKS.
Kalorimetrisch ist dieser Wert bis dahin, so weit mir bek&nDt, nie-
mals beBtimmt worden, so daas von dieser Seite eine KoutroUe iiicht
miiglich ist.
4. Vergleichen wir nun in erster Linie die Ergebnisse unserer Dampf-
druckmes$!uagen mij derijenigen Wikdbhanns, welclie in nachstehen-
der Tabelle eingetragen sind,
Tabelle 7.
Temperatur.
Dainpfdruck des
FeSO.IH.O
Dampfdmck des
BO",*
122,5 „
ir daraus, dass unterhalb 50°, 4, wo die Dampfdrucke der
einander gleich werden, der Druck des MgSO^ . 111^0
Is derjeoige des FeSO^ . 7H^0 wabrend uusere Daten, wie
elle zeigt, zu dem entgegengesetzten Resultat fiihren.
Tabelle 8.
Dampfdmck des
FeSO^.m^O.
Temperatur.
Dampfdmck des
21,76
52,86
J9,fi.3
30,75
40,02
18,96
S7,90
L'EBER DIE BESTIUUUNO DEB &BBGIT, U. S. W. 3D3
Bei 40° wird also in eiuem Gemisch von FeSOf . IM^O irnd MgSO^ .
tiff,0 Ueberfiihrang von Dampf stattfinilBii nach der Seite des MgSO^ .
dH^O und sorait FeSO^.&H^O uud MgSO^.TH^O entstehen, walirend
WiEDEMANNs Messungen zu dem umgekehrten Ergebiiiss fiihren.
Wir schreiben deshalb die Gleichung der Umwandung :
5. Wir wollen jetzt die Umwaudlungstemperatur der in Gleichung
{%) vorg(»teIlten Beaktion berechneu, und wiihlen als Ausgangspunkt
Gleichung (1).
Fiir das Ferrosulfat gilt :
2y,7'i , fF,
111 denelben Weise fiir das Magnesiumsulfat :
Bel der Umwandlungstemperatur Ty ist fF, = „,/',; es ist dann
- 2 y. r, , ,„I'',
2 r, y, , „,F^
Oder')?,-, fc-r-/fL»:'--.
') Di«ae Qleichnug ist identiach mit derjenigen, welche sich in den Stui
nr chem. Dynamik, Seite 247 findet, uod welche lautet : / . -^-^ ^ - ', -
304 .
ERNST COHEN.
Berechnet man nun unter Verweadung der gefundenen Zahlen bei
40^^,02 den Wert von 1\, d.h. setzt in Gleichung (3) ein:
qm—qt = 3712—1912 = 1800 nach den Tabellen 4 und 6.
F^ 40,11
fur ^.?- =
/»(
t\ 37,90
; fur T^ 273 + 40,02.
so findet man fiir die Umwandlungstemperatur T^
T,=
1800 X 31'%2
1800—313,2 I.
40,11
87,90
y, = 319,5 also l«°,5 C.
Legen wir der Rechnung die betreffenden Zahlen fiir T = 273 -\-
44,45 zu Gruiule, so findet man:
Tt =
1800 X 317,45
1800—317,45 ;.
52,86
51,81
y, = 819,7 also 46°,7 C.
welclic Zahl mit der erstberechneten in guter Uebereinstiramung ist
6. Bringen wir die geleistete Arbeit in die Form *).
-<-/>
..(4.)
WO A die Arbeit in Kalorien ist, q die Wdrmetonung, welche die Um-
wandlung begleitet, P die Umwandlungstemperatur, T die Temperatur,
bei welcher die Umwandlung stattfindet,
') Studien zur chem. Dynamik, S. 247.
k.
UEBEK DIE BBSTIMUUNG DEE ARBEIT, U. S. W, 305
SO Siiden wir im Allgemeinen die betreffende Arbeitsleistung ans der
Gleichung:
A = ISOO— 5,632 T.
Auf daa Studium der hier eriirterten Urawandlnng inittelst eines
UmwandluDgselemeDts hoffe ich bald zuriictczokommen.
Ama(erdam,
ClieniiscliesUiiiversitiitsIaboratoriutn
iin XuPeiiib^ 1900,
A&CHIVBS n£ EH UN DAISES, S^BIE U. TOUB V.
MIXTUltES OF HYDHOCHLOmC ACID AND METHYLETI1EH
J. P. KUETTEN.
n 1875 Pbiedel ') discovered that methylether {B. P. — 23'.5C.i
hydrochloric acid wheu brought together below zero produce a
id which boils at i" C. ; this liquid was not a chemical compoimd
he usual sense: the proijortion in which the two substances are pre-
ill the liquid was not always the same and moreover did not cones-
d to a simple molecular composition (about fi jiarts of ether against
arls of acid}. At llic same time the formation of liquid at lemiiera-
18 far above the boiling-point of the ether and Ihe strong coutrae-
of the vapour- mi \ture iihove the Iwiliiig point which be observed
'ed that the two substunces display a strong mutual affinity. He
'efore concluded that the molecules of the acid and the ether miite
jrm a dissociable molecular compound : these double molecules occur
I in Ihe vapour — hence the abnormaUy high vapour-density, —
es[)ecially in the liquid. The hitter is a mixture of double- uiolccu Its
single molecules of the components.
'rom bVn-;i>BL'M observations it follows that mixtures of Ihe sub-
cesin question iiavc the cumpanttivcly rare peculiarity of a mnximuni
heir boiling-points and therefore a minimum in their vapourpressu-
The object of the investigation described in this paper was to trace
mhiimun] uj» to the critical region and to obtain a complete prcs-
i-temjierature diagram for thes<i mixtures. The theory of miitute
eloped by van dhii Waalh ") makes it very probable that mixtures
Compt. Reinl.81 |). ir)2.
K[iF.NKK. riiJI.Mag. 44p. J
307
with a niinimum-va pour- pressure combine tliis wit)i u muximum iu the
critical leraperatures. They belong therefore to a type wliich so far has
not been fully investigated.
It was of first importance during the investigation to keep iu view
the possibility of irreversible chemical action, as this would naturally
entirely alter the character of the mixtures. Frikoki. had not observed
chemical action, but this did not give any warrant with regani to the
behaviour of the mixtures at higher temperatures.
In the course of the work it was found that even below 100° C. a
cliemical action lakes place which increases in rapidity as the tempe-
rature rises. The chief products of the action are methylchloride and
water. As the critical lemiwratures of the majority of the mixtures lie
above 100° nii important part of the research became impossible and it
appeared that the combination of methylethcr and hydrochloric acid is
unsuitable for the purpose of exploring the complete diagram for the
type to which it belongs. At the same time there are so very fewr epre-
sentations of this ty|>c which lend themselves to an investigation in the
critical region, that one cainiot afford to reject the combination altoget-
ther. It is proposed shortly to undertake the investigation of mixtures
of acetone and chloroform.
At lirst no chemical action had been noticed: it is possible that the
action depends upon the presence of moisture or other impurities which
happeued to be present in smaller quantity in the first experiments than
later. It is more probable however that the difference is due lo Ihe first
mixtures containing little acid the later mixtures gradually more aud
more. The velocity of thp chemical action must have been correspon-
dingly smaller aud the results above 100° obtained with these mixtures
need therefore not he completely rejected, although no great value
must be attacted to the actual numbers. It is possible that the e.\istence
of chemical action at high temperatures may give rise to some doubts
M to whether the phenomena observed by Friedkl and myself, even
those far below 100°, may be astiribed to pure mixing or whether thest
two are influenced by the same forces. I believe these doubts to be un-
founded. Whatever we may think the molecular condition of the mix-
tures to he, — whether we assume Ihe formation of double molecules oi
not, — the essential differoice between the progressing chemical reaction
fliich gradually changes the condition and the character of the mixtures
00 the one side and the forces which bring about the immediate equili
ou the other cau not be Aeuied. An equally distiuct coutrast eiift
!en formation of liquid in a single substance even with nsaocialioD
olecules, and irreversible polymerisation. At the same time it is
ble that there may be some connection between the strong affinily
V and the action at high t«m|)eralurGii.
le chief results arrived at are the following :
. The mixtures have a minimum vapour-pressure in accordance
wliat could be derived from Fhikiikt,'s ex|)erimeiits. This minimum
I up to the critical condition.
. Addition of hydrochloric acid raises the critical tcmpemture of
ylether. For the reasons explained above the complet« relation be-
I crilical temiKrature iind pressure could not l)c obtained.
e resultsare represented in the figure page 309, The curves were cora-
1 in the part of the diagram where observations were impossible bj
theticat pieces. The general charneter of tlie diagram seems beyond
t. It shows how the mixtures as expecte<l combine a niaximuro
a) temperature {at ./) with the minimum vajxiur- pressure and in
manner the minimum curve meets the plaitpoiiitciirve at B. As
proved by VAN ueh Waals ') the two curves touch each other at
id the plaitpointcurve is continuous at .-/. According to principles
lown by me before ") the mixtures will have retrograde condensa-
)f the 1"' kind, between C, and fi, of the setiond kind between B
■t, and of the I" kind between A aud C.y
e diagram agrees generally with one obtained a priori for a mixture
minimum vapour-pressure by IIaiitmam ^). It bears to a high degree
nteriial evidence of correctness and it can hardly l)e doubled will
nfirmed when a dillereiit representwtive of the type without chemi-
;tion is examined,
lolher jjeculiarity of the figure worth noticing is the broadness of
of the condensation loops of which the loop in the tigure for a
ire of 7 % ether to 113 % acid shows a striking example. Near ilie
num the loo|)s are necessarily very narrow and therefore also br-
1 B and (\ : this is not the case with the mixtures between H and
i'an per Waals. Kon. Ak. Mei 25 1895.
tuENBN. Communi cations. Leiden n". 13, 1804.
Iarthan. Dissertatie. Leiden 1890.
FIXTURES OP HYDROCHLORIC ACID AND HBTHYLETHER.
309
_-5
'""*'*"^>
'>» fV»
1
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CN
310 *. P- KUENEN.
Cj) at least not willi tliose some distance away from H. For a mixture
like the one in tiie figure the two cHlicnl pointB /' and R must be far
a^uirt from each other and from the critical point (not shown in the
figure) which the mixture would have if it did not separate into two
pliase^ of different composition, but l>ehave<l like n single suiwtance ').
With mixtures of nuu-imum. vapour- ])resau re and mhilmum critical tem-
perature, such as ethane -f- nitrous oxide, which were discovered some
time ago, the loops between B and the critical point of ethane were
broader than the others but even there reuiained relatively narrow and
it was natural then to suppose that this fact had greater generality
(hnn now appears lo be the case. The shape of the plaitjwint-curve and
the great distance between li und <\ in this case might have sui,^steJ
the probability of broader loops, even without the conlirmation by
experiment.
If is unnecessary to indicate the sliape and changes of the plait on
the ^-surface for mixtures of hydrochloric acid and methylether, as we
can refer the reader to Haktman's thesis quoted above.
As regards the ex|)eriinents themstdves 1 will only mention that the
melliylether was prepared from pure metliylalcohol and sulphuric acid,
and aljsorbed in sulphuric acid from which it waa afterwards liberatetl
by water. I refrain from communicating all the numerical data obtained
as no value can be attached to the results except qualitative value. Mr.
W. G, RiiiisoN assisted me during the whole of the investigation.
The question what is the molecular condition of the mixtures seems
as yet hardly capable of satisfactory solution. The criteria which are
applied for this purpose with regard to single substances fail with mix-
tures. It was lately pointed out by Kameki.inhh Onnf.s ^) that the law
of corresponding states cannot without further consideration be applied
to mixtures and van dkk Waai.h' e(|uatiou deviates too much from the
truth to be able to use it as a test for the existence of double molecules-
The formation of liquid above the hoi ling- )K)int of melhylether does not
prove that association has taken place; a somewhat high value of the
ipare van ded Waals, Kon. Ak. 27 November 1S97.
tERLiNni[ONNF.s. Kon . Ak. van Wet. 30Jani 1900. In this paper mii-
tliout mutual asBooiation are called „ideal" miitares: „nonnal" mixtares
ire io accordance with thecomnioo ase of the two words.
MIXTURES OF HYDROCHLORIC ACID AND METHYLETHER. 311
mutual attraction -constant a,2 in van der Waals' equation will give
a iniuiinuin in the vapourpressures and the phenomenon may therefore
occur with nonnal mixtures. The abnormal vapourdensity naturally
suggests the formation of double molecules in the vapour and therefore
a portion in the liquid (compare the case of acetic acid), but again we
need a trustworthy criterion to decide between high attraction and asso-
ciation. However probable the association in Friedel's mixtures may
apj)ear, one cannot decide between the two possibilities with the same
sharpness as for single substances.
THfeORIE DE L'INDUCTION ^LECTRIQUE.
PAR
G. BAKKEB.
Iraaginons un circuit qui se meuve dans un champ ^lectromagn^tique.
Soieiit Fj G eti/ les composantes d'un vecteur, dont Tintegrale prise
le long du circuit multipliee par Tintensitc du courant, doniie reuergie
poteutielle par rapport au champ electromagnetique et J^j. JP)^ S^-. les
composantes d'un vecteur, dont I'integrale ctcndue i\ Taire d'une sur-
face passant par le contour du circuit puisse remplacer Tint^grale sus-
dite, on ])eut exprimer les composantes P, (i et R d'un vecteur, dont
rintegrale prise le long du circuit donne la force ^lectromotrice d'induc-
tion, par les equations :
"-^-l-
- (Iz
dF d^
if. da
-^■'df-
df. dy
"-^•i-
-fy '^i-
ill d^
M dz
(1)
Comme en g^n^ral on deduit d'une fa^on incomplete ces Equations
importantes et que forcemeut Maxwell lui-meme ajoute les demiers
d^ d\b d'lf
termes ;— , =-, ^ aux autres, je veux donner ici une deduc-
d^ dy dz '^
tion directe complete.
Si Ton exprime toutes les grandeurs en unites ^ectromagnetiques, il
faut multiplier les forces electrostatiques — etc. par F^ (^'signifie
(tip
THEORIE DE l'iNDUCTION ELECTRIQUE. 318
la proportion entre Tunit^ d'electricit^ dans les system es ^lectromag-
n^tique et electrostatique).
Soit qu'on se base sur les tlieories de Neumann, de Maxwell ou de
Helmholtz la deduction du systeme (1) se reduit h la differentiation
d'une grandeur, interpret^ par Maxwell comme un moment ^lectro-
cinetique et par HELMHOL'ra comrae energie potentielle du circuit (si
Ton fait circuler un courant dont Vintensite soit Tuuite). Cette grandeur
s'ecrit comme une integrale prise le long du circuit ainsi que le quotient
differentiel. Le vecteur de Tintegrale, qui represeute ce quotient diffe-
rentiel, donne alors par ses composantes P, Q et Ji,
On a deja fait tant de reflexions concernant la relativity des id^es;
energie potentielle et energie cinetique, que je ne m'y arrete pas. ^)
Puisque le circuit pent changer de position et de fonne, x^i/eiz aussi
bien que F, (r et II sont consid^res comme des fonctions du temps. La
differentiation donne :
Les composantes de la force dlectromotrice des actions electrostatiques
sont ajoutees tout simplement ti ces trois termes.
Soit que Ton convolve Tenergie du courant comme energie poten-
tielle, ou comme energie cinetique, on voit immediatement pourquoi les
expressions pour P, Q et It devaient etre incompletes : car si le circuit
est mis en mouvement par une force exterieure dans un champ ^lectro-
maguetique, le travail des forces de resistance se compose, pour des
courants variables, de forces electrostatiques a^issi bien que de forces
electrodynamiques.
Soit jy Tenergie electrodynamique et U T^nergie electrostatique, on
aara^
,,,__d[W±U) ^^^
dt
au lieu de
Fi- ^^
*) D^ja Secchi (Die Einheit der Naturkrafte) y fixe Tattention par son exemple
des taureatix combattants. Voir aussi : Max Planck „Da8 Princip der Erhaltung
der Energie" Pg. 113; et J. J.Thomson „Applic. of dynamics to Phys. and Chem.".
Pg. 13. Barker et Preston aussi etaient d'avis que T^nergie potentielle n'estque
de Tenergie cinetique.
314 O. BAKKEK.
Appliquoiis 1' Equation (2) h des circuits h trois dimensions. Soient
A'l, 1\ et Zi les composantes de Taction electrostatique, par unite de
volume, sur un conducteur. D'abord on aura:
Or, r^nergie ^lectrostatique s'exprime par Tintegrale :
U=lj^prh (4)
d'oil
En dgalant les deux expressions (3) et (5) trouvfes pour — :
/'f*-M* <»)
Soient u, i^ et w les composantes de la density du courant, on a :
(ip ^^ du ^. dv ^,4w
(H^Tx'^~dy'^dz~
La variation de Tenergie dielectrique de Tether s'exprime done ainsi :
(voir la relation 6)
dt J^ Ida^d^^dz) ^
*) Aussitot que les conrants deviennent stationnaires, --- H 1 =0, d'oii
dx dy dz
il s*ensait: — =0. L'^nergie des d^placeraents di^lectriqaes reste invariable ct
par consequent il n^y aura pas de courant de d^placement dielectrique.
TH^KtB DE l'INDUCTION iLECTRIlJUE. 3
ou en integrant par parties :
L'espression pour I'^iiergie du courant continu se traiisforrae
rocilemeiit. Soieiit le^ compo^ntes des forces ^lectrodyiiamiquesj
unite de volume,
.Vj, r, et ifi
alors la loi d'Ainp^re doiine;
X.,= j(^:V- .%jw)dT etc.
Le travail de ces forces devierit :
[/-^ dx , -.^ dff , „ dz\ , dW
-\
ds liy dz
Jl df-di.
dx dg ds
Tt'dtJ't f
dT=—j
La gomme dea composaiites dotiue : X^ A', -|- Xj et on aura i
Les composaiiles d'un vecteur dont I'integrale le long ducircuitd
la force ^ectromotrice sont expriinees par P, Q et Jt. Done:
jii=jip.
- Rw) dr. .
L'^uivalence de (7} et (K) doi
et c'est iL ces formules que le systems (1) se r^duit lorsque le champ ne
depend pas du temps.
En cas que le conducteur est immobile de sort* que le champ ne
depend que des iiitensites des courants, respression pour H':
W = U( Fu + Gv + Rw) dr
doniie imm^diatemeiit:
Or, maintenant /'', <r et //ne dependent jxiur un jwint d^termin^
coiiiposaules des densitos de couraut dans les autres puints
lin&ireinent d'oil il suit que les deux iiit^grales sont egnles;
i^W
^7— J!"^/+".V+'^>Ti'''"-
i g^n^ml donnem ainsi pour P, Q et /i:
termutation touriinTit* des coordorin^es x, g, : on trouvera les
.res relations de memc forme pour Q, et R.
KURCBS PONDKROMOTRICES.
)rce ^iectromotriue d'induction depend de la constitution du
lectromagn^tique et du mouvement du conducteur. Les forces
notrices dependent il leur tour des courants et des d^placements
.es causes par les forces electromotrices, tandis que les courants
it de !a conductibilit^ sp^cifique. ') I! doit done etre possible
ler les forces ponderomotrices dans leur rapport avec la consti-
t les chaiigements du champ, le mouvement du eourant et sa
bilite speciflque.
s BQpposona que lea cunductenrs saieat isotropes.
THEOaiB DB l'iNDITCTIUN ^LBCTHIQUK.
-117
Je considere d'abord les circuits liu&ires saiis tenir coinpte des cou-
tauts transversaux- Soient P, Q et K les comnosaiites de la force ^lec-
tromotrice d 'induct ion et, x, j3, y lea angles, qu'un eMmeut du circuit
fait avec les axes des coordouu^s, on aura pour la force ^lectromotrice
dam la direefiou de F element d$ du couraiif:
(Pcoix + Qco»^-\- Rcoty)di (9)
et I'intensit^ du courant devierit:
,■ = y {pco,x -I- <ico»^ + Rco^-y)d:o {10)
si q signiiie la conduct ibilit^ sp^cifique et i:<i la section droite du circuit.
Considerons un eMment du circuit. Soit S Tangle entre la force mag-
netique et cet element, alors on aura pour Taction du champ sur lYM-
ment du circuit :
q^*iH&(Pco»a + Qcoi^-\- Iico»-y)du<U
(11)
La direction de cette force est perpend iculaire i I'el^ment et&la
force magu^lique d'aprcs la regie couime.
Les composantes de la force ^lectromo trice pcuvent etre divis^es en
trois parties. Pour /* on a t
i«'r*.*i+(-5D+(-'"S)
Irouve pour la
et de inenie pour Q et It.
En substituant ces valeiirs dans lenuation (9)
force elect romotrice dan;; la direction de I'^lenient:
«, «„ «,
M(t CM/3 tO»-/
dx ftj/ dz
dl dt dt
d,—
La premiere parlie de cclle expression s'ecrit aussi:
d^. dg (
si dx, dg, dz expriiiieiit les projections de releiiieut sur les ases.
Ce determiimrtt exprime Ic notnbrc des unites de volume d'uu paral-
lelopipede, dout troia ariites coiicourauts representeiit la force magn^
tique, I'^lenieut et la vitesse de I'elemerit.
Imagiaotis qu'uii circuit ait uu mouveineut de trautilatioii dans uii
champ uiiiforme, la force electromotrice d'induclion totale sera nulle.
En effet, pour tons lea poiiits du circuit. ^ et v out la meme videm,
tttiidis que les elements jwuvent etre pria deux & deux de telle mauicre
que les projections correspondantci; out des aigues contraires et se de-
truiaent.
Les composantes de [-O-rf*]') soiit:
(«..
«j')rf«etc.
done les coinjiosantes des forces |)ond^roinotrice8 quaut \ la premiere
partie, peuvent s'exprimer par:
X,-,,\S}..co,Si-
dx dg dz
L'equivaleut m^canique de la clialeur correspondaut avec la force
Electromotrice
[.■■■S>1
par unite de volume devieiit
c'est-i-dire eette qnanlite s'exprime par le carr^ du volume d'un
parallelopiptKlc, que nous avous consid^re tout k I'lieure, multiplie par
la con ductibi lite sj>^citique.
Je dois remarquer que le valeur de W change de signe aelon eelui du
pede. Oes considerations ne diseut done rien de la localUalwi
«^
«.
■&=
twa
CO, IS
wj-
»*-
',,
f;
ina une s])lierc dont le rayon soit I'unite et dout le centre
TKEOUIE DB L INDUCTION BLECTRIQUE.
319
coincide avec le point auquel se rapport«iit les grandeurs que nous
VGDODS de consid^rer. Soiont K, e, v et ^ resiwctivemcnt les points
d'iiilersectiou de la sphere et des ligiies
qui repr^ntent la force ponderomotrice,
la direction de relemeut, la vilessede celui-
ci et la force niagiielii[ue et soit ^ Tangle
entre la direction de A' et de v, eK et fyK
seroni des ares de UH", parce que A' est
perpeiidiculaire h. I'eleinent et & la force
inagn^tique. (Voir la figure). L'arc qui
joint V et A' est done perpendiculaire &
e^ et par consequent kN^W — <p,
Dans le triangle sph^rique rectangulaire
^'^ =
vfyX»"'<v^^
ou sin d cos (fi = sin r :& X ^» ^ X sin <! w ^ i\. (j'ai dejil desigue
Tangle entre I'^^inent et la force mugnetique par S)
Or, le membre gauche de I'equation ci-desus repnSseule en eflet Tani-
plitude du triangle spheriqne [e ^ b)
Done sin S cos (p represente aussi egalemeut rani])litude, Ensuite nous
avous trouve pour la force ponderomotrice : •
K = qS?°-v »Ih 0 X amplitude {e ^ e)
et I'equivnlent mecauique de la clialeur:
);'=,«2.«XJ.implilude(»«„)("
Le travail A prodnit ])ar A' sur I'unite de volume pendant I'unite de
A=^Kvcoi4> = q J&s v'- liii 6 con ^ X amplitude (e ^ c)
00 puisque : sin 3 cos ij) = amplitude {e ^ v)
,./ = y^3,i3X jamplitude(^^c)j*;
done, comme il faut :
A=n'
La consideration des autres parties des composantes de la force pomle-
romotrice offre peu de difficult^. Soient i*9l raccroissement du potentJel
vecteur et f Tangle entre <'31 et I'element, les expressions (IJ) et (12)
donnent pour la force ponderomotrice produite par le changement du
champ par rapport au temps :
ft ■ .^31
— q^ 9m 0 -^ cos t
oti cette force eera per|Jendiculaire ii ^ et i Teleinent con forme ment i
la regie conuue. Eiifin le dernier terme de (12) donne:
Si I'el^meut consid^re &.'. ineut perpendiculairement ^ la force mag-
n^tique et que la dii'ection de I'^l^meut ae trouve perpendiculairc a la
vitease ou si nous considerons des couninls k I'inti^rieur des conducteurs
(il trois dimensions) de sorte que Ton considere le courant Mai, d'od il
suit que la direction du courant est celle de la force ^ectromotrice, on
aura:
u = qP v = qQ w^^qR
Dus supposons que le cbamp ne varie pas avec le temps, les cxpres-
)our les composaiites de la force poud^ronio trice par unite de
; seront :
e Tangle entre la force magnelique et la vitesse v et soient f, if,
ngles, que la force maguetique fait avec les axes des coordoimees,
que A, fi, u sent les angles de direction de la vitesse, on aura:
THEORIE DE 1,'lNDL'CTION ^LKCTKIQUB. 321
Par permutation tournaut« des eoonlonii^s x, y, z on trouve les
autres coin])OMintes.
On voit par Ifk que la force pond era motrice peut Stre consideree comme
la resultante de ces forces :
1°. une force q^^v cos e dans la direction de lo force niagnetique.
2°. une force q ^* v dans uue direction opposce il celle de la vitesse,
c.-h-d. unc force de resUtance,
8*. une force q f ^[4>-7i] (/^^ force elcctrostatique) tandisque, si le
cliamp depend du temps, il faut ajouter.
■4°. une force y J&. . .
AKCinVES N^BRLjUIDAtSBS Sf.RIK n. TOUE T.
DEUX m£tHOI)ES OPTIQUES
POUR L'ifiTUDE 1>E I,' ELASTICITY I>ES COUPS SOI.IDKS
A. COBNU.
etude rigoureuse dea pcoprietes elaatiques des corps solides, surtout
ux qui par leur raret^ (comme les cristaux oaturels) ne s'obtienneni
I petits litihatitillons, presente d'extn'mes difficultes.
est aux proprich-a les plus dulicates des ondea Itimineuses que je
uis udressc pour tficlier de les vaiiicre : ii cet effet j'ai essaye d"in-
ir deux muthodes opliquea, eii appareuce tres difl'creutos, mats qui,
ud, aiusi qu'on le veira plus loin, soul oquivaleules tlieoriquement
raissent ideiitiques coinrne precision.
\ premiere, que j'avais cru d'abord At; beaucoup sup^rieure i
re, a tte decrite en 1S69, dans lea Gomptes reudus de I'acadeinie
«iences (t. LXIX p. 333); la secoude a seulement etc indiquee
IDC nole au bas de la page 336 de la m^me communicatiou qui
it connaitre le priiicipe.
lutcs les deux sont fondecs sur la variation dea plienomenes optiques
produit la deformatiou d'une surface polie taiUee sur le corps
que.
I surface plane d'une lame parallel^ pi pede ?st la forme qui offre
nre d'observations les plus faciies.
s modcB de deformation employes, sout
. la Jlexian dilp. cireitlaire: la lame est posce liorizonlalement. sur deux
is parailelea et Heebie par deux poids cgaux et symetriques: des
isitifs simples permettent d'efTectuer la flexion eouvejce et la flexion
. la tortiiin : la lame est jjosee sur uu ajjpui d'un cole el sur uoe
0FnqUE8, ETC. 32S
poiate de Tautre et tordue dans un sens ou dans I'autre ^ I'aide de
leviers symetriques per]>endiculaires ii I'axe de torsion. Les niotles de
flexion et de torsioD inverses et symclriques out Tavanlage d eliminer
plusieurs causes d'erreur, et de doubler la pr^uisiou.
Les deux inutliodcs optiques employees ])our determiner la deforma-
tion de la surface primilivement plaue vuritient le theoremed'EuLKUsur
la loi de variation des courbures de la surface autour d'uri point. On
Tccounait iinmediatement lea deux sections principalea rectangulaires
dout les courbures f r,)et f , J soiit presque toujours de signe con-
traiie: lea mesures micrometriques verifieut eusuite la relation
utilisable toutes les fois qu'on a besoiii de raesurer la courbure - d'u
section normale faisant Tangle os avec la section priucipale de coi
jKFiK Mktiiodk
foitdee »ur I'emplui ilfit aiiiieaux de Newton.
On observe avec une lumifTe monocbromatique les amieaux produits
par la lame d'air situce entrc la surface elastique deformee ct la surface
le plus aouvent plane d'une Iciitille convergente de 40 ii 50 cm. de
distance focale portee sur trois pointes it vis.
Le plienomene optique, observe quasi uormalement avec la luinicre
jaune de la soude (suivant le dispositif de Fize.yit) est tri's friippant par
son elegance georactrique. Lik surface plane defornice par flexion
on torsion ctant i courbui'es o|)posi'es determine un systi'nie d'an-
neaux liyperboliques ayant mrmes asymptotes: on vcritie done in-
tnitiveraenl d'une jwrt la rectangularite defi sectiojis princip
(parallellea au\ axes principaux des hyjierboles) et d'aulre |
la loi de variation des courbures du tliuori'me d'Kri.Kit; les
perboles realisent en effet les liidical rivet de Cn. Dupis, auxquelle
rwluisent les sections de la surface par des plans [mralleles i un \
tangent it des distances ttes petites du poi nt de contact, car ce.s distsDces
sont ^gales il unedemi-longueurd'onde, soit- 0,''5S9 ou un tiers de
micron.
Ce systtiiue d'hyperboles peint en meine temps aux yeux la forme de
la surface suivant le mode de representntion io^xigraphique, Tochelle des
hauteurs des sections horizontales etant prccisemcut i;gale ft nne demi-
lougiieur d'onde. ')
Le relevu de ces nuneaux pent se faire au foyer d'une jwlite lunette
d 'observation inuiite d'un micrometre h til : mais la pnicisiou des [X)int«i
devieiit beaucoiip plus grande en faisaiit ap]»el fi la pliotographie.
A cet eH'et, In tiiiielle est i-emplacoe par mi ap|)aretl photograph ique
visnnt presqne normnlement la surface de la lame d'air oil se foruieut
les auneaux; la source lumiueuse est une etincelle d'induction jail-
lissant entre deux ])oles tie magnesium. L'etincelle est placi'« daus une
direction iegcrement oblique sur I'axe de la leiitille preeilee de roaniere
(pie sou image coiijugui* reflechie par les surfaces interferentielles se
fasse sur I'objectif photographique.
Eu quelques seconder on obtient un cliche des anneaux (cliche uegatif)
car la radiation la plus intense est sufiisaniment monocliromatique : eu
r^littt c'est un iriplet ullraviolet dont la longueur d'oude moj-enne est
On pent a loisir mesurer ces clichi'w qui sii|)porterit de forts grosisse-
nieuts il I'aidi; tl'iin microscojie ii chariot micrometrique.
La precision des pointes pent aller tri-a loin ct atteindre au moins le
de la largeiir d'un anneau, ce qui correspond a 0,f383^0,M0(H>5
oil ft un centieme de micmii dans i'tippivciation des di'fornialious
relalives normalement I'l \» surface.-)
') I a surface inf^nenre de la lentille peat etre cboisie non senlement plane
maiB Ugerement rnnvexe od concave on obtient alors tontcs les formes dUn-
dicatrnes decntes par DiriN, ellipses, sistemes de droites paralleles et bj-
perboles
*) Avec rertaiiies plaques an gplatino bromure loTsque 1 ^tincelle d'indactioD
n'est pus convenable, la radiation \iolette ^ = 448 saperpose un Bvsteme d'an-
neaux qui altere la poretedesioiirlieipu Itur donnaDtun aspect periodiqne H:T:
on ^limine cette radiation k I aide d ane couche de collodion avec --^ de
chryso'idine qu'on elend sar la surface la pins plane de Tobjectif pbotographique.
DEUX METHODBS ()PT1QURS, KTC. 325
L'eniploi Acs auneaux de Newton a Tavantage de foumir une vue
d'en^mble (le» deformations siinultanees de tous les ]>oiiits de la surface
elasticjue, indejtendainiiient de la flexion des appuis, ou du support de
la lentille auxiliairc servant ik la production des annenux.
La irraudeur rcelle des anneaux s'obtient iV I'aide d'un quadrillage
rectaiigulaire, de dimension dt^termiQee, trace au diamant ou h I'acide
fluorhjdriijue sur la surface i)lane de la lentille auxiliaire. L'imnge
photograph i que de ee quadrillage permet eu outre dc corriger I'efTet de la
l^re obliquite des faisceaux.
Meture* microiiie/.ri'/un/i. On se coutente en general de mesurer les dia-
m^trea des anneaux de meme ordre suivant les deux sections rectangu-
laires principales. Comine les rayons de courbure sont trcs grands par
rapport ^ I'epaissenr e de la Inine d'air corrospondant au milieu de dia-
metre c de Tanneau consid^re on a pour cliaque section principale la
relation bien conuue
{2) c^=8Re et c'^ = iiR'e'.
Si I'oa doune k chaque aniiean un nunn'ro d'ordre i en commen^ant
par 1= 1 pour le premier il partir du centre, le diametre Cj correspon-
dta & I'epaisseur e^ : or e^ est ^gal h un nombre entier i plus une fraction
9 de demi- longueurs d'onde. Done
expression de la forme
(4) C|^^n/ + /y, en posant
Les observations donnent i et cr, il s'agit d'en deduire a et b. Oi
naturellement ii employer la m^thode des moindres carres, car le nor
dediametres a raesure estle plus sou vent assez grand. Soit« cenoml
OD aura la condition
(6) Mai + 6-,,')'
laquelle se ramfene en ^galant iL zero les coefficients de ffa et <i6 obt<
rentiant I'equatioii ci-dessuB, K deux Equations lin^ires en a et
Sterminent ces deux parametres :
I a-Li + nl) — Sc,* =0.
lommes E etant prises de I ii «; { , , ,,,, , ,,-
lues par rapport k a et /} ces Equations donuent
; Ei£,=— (7^+ VyLe^ _ (2»+l)£e,'— 3zic,
1 1'appliciitiou iiumertque de ties formules on rencontre quelt|iies
catious (jui en reiident I'usngc triis simple.
'h.a'i:i}i f/eg errfiirs forluiles d>' juiiiile. Pans rfiquation (o) lea
Ts ci entrent par leiirs carres de sorte qu'mie erreur fottuite So
; par le product 2c,3e,j ce qui semble exagererl'influencede I'er-
s diam^tres croissants.
s^rie d' observations directed m'a monire que C erreur moyennf <U
sur les anneanx est s«iisibleraent proportioiinelle il la largeur de
alle moyen des aniiejiux consecutifs; on a done In condition
e.~ (c,,, c,)— ^^^^_|_^_ ~2J((Ti + ,— c,)'
mc bien par leurs carres que les diamttres mesur^ doivent entrer
^ualion de condition pour donner ik toutes les observations le
|ui leur convient.
it bien entendu que ebaque mesure de c^ est une moyenne de plu-
mesures rc|H;f('es pour attenuer les erreuts fortuits de poiute: le
DEUX METHODES OPTiqUES, ETC. 827
calcul des coefficients a ei b par la m^thode des moindres carr^s a pour
but d'eli miner leur influence.
Erreurs s^sfemufiques, Les valeurs ci, avant d'etre trait^es comme
on vient de Texposer, ont besoin d'etre corrigfes d'une erreur syst^ma-
tique dout voici I'origine. Lorsqu'on observe au micrometre & fil on est
in^vitablement conduit li pointer le milieu des deux bords de Tanneau
(sombre ou clair) au lieu de pointer la position du minimum ou du
maximum d'intensite, toujours indecise; la dissy metric de chaque au-
neau rend d'ailleurs cette appreciation exacte presque impossible. II
faut done calculer la position de ce minimum ou de ce maximum d'apres
le pointe qui correspond au milieu des bords visibles de Tanneau. La
discussion g^om^trique de cette condition conduit a la regie suivante.
On corrigera le carte de chaque diamefre apparent [defini par les mili-
e^ix deux a deux des quatre bords de Va7ineau) en ajontant le carte de la
largenr appare^ife {ou dislance moyenne des bords conii^us) de Vanneau.
Ce sont ces valeurs corrigees ci^ qu'onintroduit dans les equations ci-
dessus (7) et (8).
Calcul des deux courbures princijiales. On opere ainsi qu'il vient d'etre
dit dans les deux directions principales c. i\ d. suivant les axes principaux
du systeme d'hyperboles ; on en conclut les valeurs a = \^Rx suivant
Tun des axes et a' = 4 R* A suivant Tautre ; les valeurs b et b' servent
de verification, car on doit avoir la relation (J) + (J)'= 1, la s^rie des
hyperboles conjugu^es de part et d'autre des asymptotes correspondant
h, la succession des ^paisseurs de la lame d'air qui varient d'une ma-
niere continue suivant la s^rie des nombres en tiers.
On calcule ainsi les courbures ^^ ~ko qui entrent dans les formu-
les de la theorie de Tclasticite.
Si par suite d'une dissym^trie quelconque, les axes principaux ne coin-
cident pas avec les aretes de la lame parallelepipede, on mesure Tangle
a de deviation, et le theoreme d'EuLER permet de calculer les courbures
dans les plans de sym^trie de la lame, ou dans les sections designees
par la theorie; ainsi dans le phenomene de la torsion les sections int^-
ressantes sont Ji «= ± 45° de Taxe de la lame, tandisque dans la fle-
xion 6; = 0 ou 90°.
328 A. COBNU.
SuhsiUufion d^ime mrthode imremeitt opfiqus an rehire micromelrique
des anneaux, Les cliches photographiques des anneaux forment de v^ri-
tables resiiaux de diffraction susceptibles de former des ifna^es focakf
lorsqu'on les interpose sur le trajet d'un faisceau de rayons paralleles ').
A cet effet on dispose un collimatenr dont la fente usuelle est remplacee
par un tres petit trou cclaire par une lumiere tres vive a I'aide d'une
lentille collective.
Le cliche interpose transforme le faisceau parallele en deux series de
faisceaux astigraatiques formant des foyers lineaires paralleles aux axes
principaux des hyperboles. La distance h la surface du cliche de ces ima-
ges focales est precisement proportioniielle an rayon de courbure de la
section principale correspondante et en raison inverse de la longueur
d'onde de la lumiere cclairante.
La niultiplicitA3 des images focales n'^entraine aucune arabiguite
parce que ces images se distinguent tres aisenient les unes desautres;
d'abord par Icur direction qui est toujours perpendiculaire h, hi section
principale dont on cherche la courbure ; ensuite par leur distance a la
surface du cliche qui est proportionnelle i la serie des nombres entiers
le sigue -(~ correspond aux foyers convergent s^ le signe — aux foyers
divergents^ c. tl d. situes au-deld de la surface diffringente ; d'ailleui?
elles se reduisent le plus souvent ik deux, correspondant li — 1 et -f" 1
par suite de reffacement des autres.
Je n'insisterai pas sur Temploi de cette methode qui serait d"une
elegance et d'une simplicite merveilleuse si elle n''etait pas un peu dif-
ficile h, mettre en oeuvre praticjuement. Les difficultes proviennent de
plusieurs causes:
1°. Les cliches doivent etre obtenus sur des glacesi\ faces bien paral-
leles pour que la refraction ne trouble paS la raarche des faisceaux dif-
fractes et non sur les plaques photographiques du commerce qui sent
desvitres communes.
*) Comptes-rendus de TAcademie des Scieaces. Tome LXXX p. 645. 1875.
Association frangaise pour ravancement des Sciences, Congres de Nantes p. 376.
DEUX MBTUODES OPTIQUES, ETC. * 829
2°. La lumiere emise par le collimateur doit etre a la fois tres intense
et sensiblement monochromatique.
3°. La mesure des distances focales convergentes est tres directe et
tres facile; mais celle des foyers divergents (necessaire pour eliminer
certaiues causes d'erreur) exige des dispositifs optiques complexes dont
la precision est incertaine.
Toutes ces conditions, bieu que realisables dans un laboratoire con-
fortablement installe, sont, en definitive, plus compliquees que les
simples observations micronietriques qii'on fait h loisir, sans aucune
manipulation additionuelle.
II etait cependant utile de signaler ce mode syntlietique de mesures
qui, dans certains cas, abregerait d'une manii^re notable la determination
des elements principaux d'une surface elasticpie deformee dont on pos-
sede la rf*presenfaf'ion lopograp/tique.
La seconde methode optique que je veux dccrire remplit le meme
but d'une maniere plus directe mais, en revanche, elle ne conserve pas,
comme la premiere, Timage g^ometrique de la surface dtudiee.
Tons les details que je viens d'exposer ne sont pas seulement le resultat
de recherches theoriques: ils derivent d'un tres grand nombre de deter-
minations experiment ales.
Je dois avouer cependant que je n'ai jamais ete entierement satisfait
et c'est ce i\\x\ m'a empech^ de publier les chifllres obtenus dans les nom-
breuses mesures effectuees sur des lames de substances supposees isotropes,
verres conimuns, crown et flint glass, acier, cuivre et de substances
cristallisees (fluorine, sel gemme, alun et ([uartz).
Outre la difficulte iuhereute li robteiisiou de materiaux convenables,
ou se trouve plac^ entre deux ecueils: si les dimensions trans versales
relatives des lames sont tres j)etites comme Texigent les formules de
la theorie de r^lasticite, les surfaces deformees sont si etroites (jue le
nombre des anneaux utilisables est trop faible, an moins dans le sens
transversal, pour obtenir une precision suffisante. Si pour accroitre le
champ des anneaux visibles on elargit les lames par rapport h. leur
epaisseur, on risque de n'etre plus dans les conditions simples od les
equations de T^lasticite ont ete integrees. C'est ce qu'on pent reconnaitre
d'une maniere un pen grossiere, il est vrai, mais tres suggestive, en
ployant ou en tordant des lames de diverses largeurs d^coupees dans
une plaque de caoutchouc de 10 a 15 millimetres d'epaisseur: les sur-
Q A. CORSU.
es e\t«rieures prennent des formes iiicornjiatibles avec les previsions
ioriques.
Je ne considere pas toutcfois ccs difliculf^ comme insunuontahle? : ')
'. clierch^ fl diverses reprises il perfectionner raes jiremiers essais,
Iheurensement le temps et surtout 1" assistance in'ont. fait d^faut');
ist impossible de niener seut ii bonne fin des travaux aussi minutieni.
J"ai done du me contenter de discut<'r les metbodes e>;perimental«
1 (le preparer la voie au\ observateurs (|ui dispose raient, en materiel
|)etsonnel, des resources n&essaires jiour les mettre en oeuTre,
gftnK Methouk
fondle *ur ffrnphi des images /'oca/et par refexi&n.
La mi^tlioile fondee sur I'observation des anneaux de Nkwton m'avait
■u, au debut, d'nuu precision si merveilleuse par suite de la pelitesse
i longueurs d'onde ultra -violettes employees "} que je n'avais pas
:it^ ^ Ini attribuer a priori une superiorite iacoutestable.
} Ainsi on peut aagmenter le nombre d 'anneaux en rempla(ant la snrfict
ne de la lentille convergente par une surface conveie on concave de row-
e connne. Les anneaux deviennent circulairea, elliptiqaeK, rectilignes, sniTiol
les les varietea A'inilicalrirei' et penvent donner daua de meillenres randi-
LB les variations de courbure de la snrrare d^formee.
) Je dois toatefois menlionner le ik\e et I'habilite avec laqnclle un jemr
'sicien russe, Mr. Woiii.k, depois profrsseur de minfralogie i Tarsovieabiei
lu m'aider h, trnvailter celte mSthode pendant ks quelqnes mois paswsd»i
J Ittboratoire de rE<oIe PoUtechnique : il a atcompli en particulier avec m
1 entreme non seulement la revision des proctdea de calcul, mais cnton
t&che an pen injjrate de verifier I'exactitude de la mftbode en determinant
les anneaux la valeiir de la coarbure de plitsieurs surfaces convexes et con'
es ddtennine'^s directement soit par les images focales, soit par I'emploi dc
» levier i, reflexion (Journal de Phjeique 1" Serie tome IV. p. 7),
[u'il me soit permie de lui adresser ici I'expression de mes remerciments bien
;6res.
) Avec une lentille de quartz et nn objectif phoUigrapbique quarta-flnorin*
peut ntiliaer la raie quadraple altravioletle A = 280 qui donne des arniMM
jre plus serreB et par suite accroitre sensibtement la delieatesse de la melhodf ;
irait certainement encore plus li>in en prenant certaines pr^autions dansit
ix de la source actinique.
DEFX METHODES OPTIQUES, ETC. 331
Aassi suis-je reste jusqu'en 1890 saus chercher i developper la m^-
thode des images focales produites par reflexion sur la surface plane
deformee des lames elastiques indiqufe dans mon travail de 1869.
C*est h la suite d'etudes d'un tout autre genre que j'ai aper^u claire-
ment la precision de ce mode d'exploration qui ne le cede en rien, au
moins thforiquement, h, Tobservation des anneaux Newtoniens et qui
a Ta vantage d'etre plus direct. J'ai done etudie un dispositif qui per-
mette de faire couramment les mesures analogues h celles de la premiere
methode.
On opere comme precedemment sur une lame parallelepipede hori-
zontale dont la face superieure est plane et polie, par flexion ou par
torsion ; au dessus de cette lame et h une tres petite distance repose sur
trois pointes a vis un objectif achromatique de 25 h 30 cm. de distance
focale.
Le mode d' observation est comparable ti celui que les astronomes em-
ploient pour observer le nadir sur la surface plane d'un bain de mer-
cure, ou celui que les physiciens nomment parfois an/ocollimafio?/,
Vn point luniineux place au foyer ])rincipal de Tobjectif donne au-de-
la un faisceau de rayons paralleles; ce faisceau se reflechit normalement
8ur la surface plane de la lame non encore deformee, se refracte de
nouveau h travers Tobjectif, et va former dans le plan focal principal
uii point lumineux, image de la source et place h cote d'elle. Si main-
tenant on vient par flexion ou torsion h deformer la surface de la lame
^astique^ le faisceau reflechi devient asfigviafique] le foyer ponctuel
unique se transforme en deux foyers lin^aires rectangulaires, mais sepa-
res, conformement au theoreme de Malus.
C'est de la position et de T orientation de ces deux images focales re-
lativeraent & leur position oil elles forment une image ponctuelle unique
qu^on d^duit a la fois la valeur des courbures principales de la surface
deformee et la direction des sections principales qui leur correspondent.
Pour bien comprendre comment ces deux genres de mesure pen vent
s'effectuer il est necessaire de decrire succintement le dispositif experi-
mental qui foumit la source lumineuse et qui permet d'observer ses
deux images r^fl^chies.
Comme source il est tres commode de choisir une ligne lumineuse
2
entre deux lignes sombres formee par un fil de verre de de milli-
metre eclair^ par transparence ^ Taide d'une lentille coUectrice renvoyant
tS82 A. CORNU.
la luraiere vers Tobjectif dans la direction de Taxe principal de cet ob-
jeclif. Lefil est tendu au centre d'une alidade crcuse mobile sur nn cercle
divise. En arriere de ce fil on dispose dans la direction de Taxe princi-
pal deTobjecti fun microscope glissant longitudinalement sur un chariot
b, Taide d'une cremaillere et d'un pignon *). Lorsque Tappareil est con-
venablement regie, Timage reflechie du fil lumineux vient se j^eindrea
cote du fil materiel avec uhe grande nettetc lorsque la direction de cefil
est ])arallele h Tune des sections principales de la lame deforraee. Si
cfttte condition n'est pas rem})lie, la nettetc reste defectueuse malgre la
variation de w<w<? aupomi du microscope, mais en toumant Talidade dans
un sens on dans Tautre ^) on trouve une orientation du fil pour laquelle
rimage reflechie pr&ente une nettetc admirable; c'est la direction d'une
des deux sections ])rincipales. L'autre section s''obtient immediatement
en tournant Talidade d'un angle droit. On verifie ainsi la premiere partie
du theoreme d'EuLER.
Quant h. la determination des courbures on Tobtient ^ Taide des ope-
rations suivantes :
.1°. On determine avec soin la distance focale principale / et la posi-
tion des points nodaux de Tobjectif avec un focometre approprie (voir
Journal de Physique l*^'' Serie. Tome VI, p. 276 et 308).
2°. L'objectif etant place siir ses trois pointes, on remplace la Isaie
dlastiquo i\ dtiidier par une glace parfaitetnenl i)lnne\ on d^t-ermine alors
la position du ])lan focal principal de Tobjectif par la condition quele
fil et son image soient an polut simnltanement dans le plan focal dn
microscope. C'est un reglage qu'on effectne une fois pour toutes et dont
on conserve la trace en lisant sur le chariot qui porte le microscope la
graduation correspondant \ cette position.
*) En rdalit^ le faisceau eclaireur du fil ct le faisceau qui fournit Timage
reflechie de ce fil forment un petit angle qu'on ponrrait annuler par Tartifice d'one
glace sans tain; mais cette glace introdnirait nn pen d'astigmatisme Stranger
dans les images, defant qu'il vant mienx ^viter.
\) On est guide dans cet essai par qnelqne partie dissym^trique de rimage
qui parait estomp^ dans la direction cherchee de sorte qne le tfttonnement en
direction est pour ainsi direnul: il faut natnrellement faire varier en meme temps
la mise au point pour obtenir le maximum de nettete.
DEUX MtmiODBS OFriQtlES, ETC. S3S
Si maiiiteuaut on substitue h la glace plaut; uue lame elastique d^for-
meCj Timage du 61 mainteuu dans la positiou prec^ente ae feta dans
on autre plan focal : la dtfTereiice de position de cette image se mesurera
par le deplacement du microscope mis au point sur Tune axe ou I'autre
des images lineaires pr^citees. On determine, par un double tillonne-
ment, les deu^ azimuts rcctsngulaire!i du fil qui donnent les images
les plus iiettes et on lit sur la graduaiion du chariot les jiositioiis cor-
respondanles du microscope.
La surface de la lame (%stique eat presijne en contact avec la surface
exterieurc de I'objectif, on peut presijue toujours la considcrer comme
en coincidence avec le |ioint nodal cxterienr. Nous commencerons nean-
moins par supposer que la distance de cettc surface est finie et dgale k d.
Soient p la distance du Kl lumineux au (il nodal interieur,
ji - - - du foyer conjugue par rap])ort il I'objectif eomp-
tee fh partir du point nodal cxlericnr et duns b meme sens :
On anra
m i~UV
P P f
Soieut » et »' les distances des images conjuguees de la surface
T^Qechissaute de rayon li supposee en coincidence avec le point nodal
eiterieur et compt^ dans le meme sens; on aura
Enfin q et q les distances analogues a ]i et // pour le retour des fais-
ceaux refl^his A travers I'objectif, on aura de meme
Les conditions de liaison des images conjuguecs sent:
(1!) .=y + rf , ,■--/ + *
L'^limiuation de « et «' se fait aisement et Ton trouve
(13)
2 f—IL L /-« _
SSI A. CORSD.
equation qui fouruit la courbure de la lame dans la section chosie.
Mais le plus souveut ou cuustatc que les produits d{f — f),
d(f — q) sout o^gligeablea devant les termes/}) et/'y, car (i est ii«
petit et d'autre part ji et q aont voisins de/'; il en r^ulte qu'ou peut
supposer (2 ^= 0 et alors Tequation se ruduit &
qu'on ubtiendrait directemeut. en ajoutant nipiabre a. meinbre (9), (10)
et(ll) CQ faisaDtrf = 0 dans (12).
B'ofl Ton conclut ce resultat trea simple.
Daus les conditions precit&s du dispositif optique, le systume fonne
par I'objectif ct la surface reflecliissaute lo long d'une section princijwle
de rayon de courbure R ^quivaut iV uu miroir coaxial en coincidence
avec le point nodal intorieur dont la courbure serait
Imaginons qu'on modifie la deformation de la lame saus changer la
position II du fil, source lumiueuse; son image conjuguee passers a la
distance y, par suite du cbaugement du rayon de courbure It devenu
U^ : on aura done la condition
P <h V ^1-^
diant membre il membre jiour elirainer p ce qui elimiiie
temps/, il vient
foiidameiitnle de la metbodc, ear elle determine les varialiori:>
rn qui entrent dans la furmulc de la tiieorie de I'elasticile.
vation donne directemeut q et y, pjir la lecture de IVcLellc
laquelle se meut le cbariot du microseojie lors(|u'oii pointe
plan focal principal tel que p = (/,
plan focal ^, de I'tmage lineairc aprf'S la (k'formatiou.
OEVTi UETHODES OPTIQUES, ETC. 335
La meme equation s'spplitjue h deux ou plusieura deformations quel-
cooquea, sous I'iiiflueace de deux ou pluaieurs mouients de flexion ou
de torsion succesaifs et iu^gaux ; pour cliaque section principale on a
pour deux deformatioua successives uiie coudition de la forme
(18)
iudepcodanles de la valeur de la distance focale prindpaic/de I'objectif.
Dana la loi de la flexiou de lauiea isotrojiea le rapport de ces variations
de courbures donne precise me iit le coefflcieut de Poissox a- {rapport de
U contraction IraiiHversale il la dilatation longitudinale ')).
Dans le cas de la torsion des lames isutropes Ics sections principales
sont a ± 45^ de Taxe de In lame et les variations de courbure aout
egnles et de aigne coutraire (hy|ierboles e(|uilalcres comme indicatrice,
{lepointements des images focalesegauxetdesigne coutraire). La gran-
deur du depointement des image-" focales [>ermet de calcnier le coefli-
cient (I de la theorie de Lauk^).
II [Kut se presenter de legeres dissymetries dans rorieutatiou des
sections principales par suite d'uii defaut daus la faille ou d'inegalit^
dans les appuis.
Le cercle divise sur leijucl se meut Talidade qui porte le fd de verre
donne le mojen de niesurer Tangle « qui h. Taidederequationd'EttLKii
(ournit la valeur des courbures dans les sections principales : il n'est pas
besoin d'insister sur les corrections un pen minutieuses qui pratique-
ment n'olTrent aucune difliculte.
Cette methode des images focales m'a servi surtout i etndier la valeur
du coefficient de Poihson sur des lames et des tiges de verre. Ce coeffi-
cient, d'apres mes determinations, a toujours etc voisiii de '/,, mais le
plus souvent legeremeiit inf^ricur a cette fraction.
■T'aurais bien desire elucider la cause de cette divergence qucje
peraiste il croire, jusqu'a nouvel ordre, accideulelle : je I'attribue soit &
i'heterogeneit« des matiijres vitreuses employees, soit i la difficulte
deja signal^ plus haut de remplir les conditions d'cxiguitc des dimen-
aions transversales exig^s par la tlieorie. L'h^terogeneite des lame? de
') St. Venant. Torsion des primnes, (tome IV, Savanls etrangers).
'j Lam^. LegoDB ear de rElasticite et St. Venant, Torsiun des prismi
^
336 A. CORNU.
verre est indiscu table ; la luiniJre polaris^e la met en evidence; d'autre
part le sciage ou polissage introduisent dans les couchea saperficielles
un ^tat moleculaire force que les observations iuterf^rentielles m'ont
permis de coustater avec certitude.
La divergence signalce ne depend pas du mode d' observation; car,
grdce an concours de Mr. Woulf j'ai pu montrer que la meme tige
offre la meme valeur du coeflBcieut o- par la methode des anneaux
aussi bien que par celle des imag&s focales.
Bien que je n'ai pas eu Toccasion d'effectuer de mesures precises par
cette secoude methode sur des lame>s cristallisecs, j'ai constate sans peine
que la petitesse des dimensions des ecliantillous sous forme de lame
s'accomraode aussi bien de Tobservation des images focales que de cdles
des anneaux Newtouiens de sorte qu'au point de vue des facilites experi-
mentales les deux muthodes sont equivalentes. On va voir qu'en ce qui
concerne la precision des resultats T^qui valence se poursuit tlicoriquement
avec une tres grande probabilite.
Kqui valence d^ft detu vielhodes au jmnl de tme de la precUiou
d^s niesures,
Malgre la difference, en apparence esscntielle, des deux dispositifs,
on pent montrer que leurs chances de precision sont sensiblement equi-
valentes lorsqu'on les emploie dans les memes conditions geometriques.
Les deux mctliodes out en efl'et pour but de mesurer la fleche e dun
arc circulaire de rayon II correspondant i\ une corde c\ entre ces trois
elements cxiste la relation (SJ) qu'on met sous la forme
SR
Nous aliens demontrer que Terreur commise sur cette flechef est exac-
tement du meme ordre avec les deux modes de mesures.
Avec les anneaux de Newton e= , correspondant au diametrecn
du w*^'^"' anneau, Terreur absolue commise sur n est comprise entic
DEUX UKTUUDES OPTIQUES, ETC.
TfT ^^ "STT ^^ '* largeur d'uu aimeau ; adoptona uu — pour le i
plu9 favorable
i Ton admet que A= 0f,38 (etiucelle du
magnesium)
5 = 0M9X.,^„ = 0M095,
soit 0,01 de microu.
Avec la methode des images focalen e se calcule aisoment d'aprus le
dcpotutemeut 'y, — f/„ pr<Nliiit par la substitution de la surface de rayon
^ i la glace plane observee avec I'objectif do distance focale/1
On a d'aprea la formide (IS), en y faisant i^^^f^ R^ = <J■.t^,R^R^
1 1
-|,.«„-,.=«'M..
Or q^ ^f et q^ eii differe pen; on pent done pour revaluation ap-
prochee de I'erreur remplaeer qf,q, par/i, U'auire part soit m le rap-
port de la distance focale / de I'objectif d aon ouverture libre c
f = 711 e, d'oft q„ </, = /^ = ///*<-5.
On en conclut
■"-'"— ^'^ e. .^;;^^!'.
Or oil obtient, dans de bonnes conditions, la mhe au /joiai h - de
millimetre; 3(^o — 1i)^~^ mm.; d'aiitre part lefacteur tii est voisin
de 12 (le pied jKiur ponce, suivunt la regie des optieien.«) done
16;//" = 16X11"I' = 2;J04;
par suite
^ 2304
" gjtn.i'^ ^^0 ^1' 9ii V '>-!(iJ, AR n
sfiaiE n. TOME 1
33a A, CORNU. DEUX MBTHODES OPTIQUES, ETC.
Ainsi r approximation est tout h fait (le meine ordre dans les deui
m^thodes; elle peut atteindre le y— - de micron en valeur absolue dans
les conditions les plus favorableSj conditions d'ailleurs difficiles k
realiser.
II faiit en clfet u'etnployer que des dispositifs optiqiies d'nne perfec-
tion complete; surfaces planes, leutilles et objectifs sans aberration!,
reglages currecls etc . . . L'addilion d'lin large miroir & 45° pour ramenei
I'obaervation dans iine direction borizontale, beaucoiip plu^ commode
pour rexiMirimentateur, risque d'apporter des troubles d'astigmati^me ^i
la surface n'est pas rigoureusement plane.
Au Kiiut de vue dc la thcone dea ondes lumineuses reqiiiValence
demoutrce uuincriqueinent ci-dessus est loin d'etre inattendue. C'est, en
etfet, la meme oude qu'on observe eu deux regions differentes de son
parcours; la constitution mecaTiiqiie et g^onielrique de sou inouveineat
est definje \mt des elements equivalents dans tout I'espace oii ellese
propage; il ne serait done pas difficile de montrer par des niisounenieDls
analogues & ceux inaiigurcs par Fiiesnel que toute variation dans les
conditions dii monvement vibratoire initiate sur la surface oii Ton peut
j>rodiiire des aiuieaux entraine une variation correspond ante dans la posi-
tion du centre reel on virtuel de I'onde qui en derive.
Je ne m'arreterai pas a cette demonstration ; Tiudication de sa valeiir
tbeorique m'a paru ajouter un interet de plus k ces deux inetliodes et
les recommauder ii rattentinn des experimeiitateurs.
ON A NEW METHOD OF CALIBRATING T1IERM0-K[,ECTRIC ELEMENTS
FOR USE IN THE MEASUREMENT OF Hlfill TEMPERATlItES.
E. L. NICHOLS.
Exhauj<tive studies at the liauda of Lk OHAiKUKit '), of Babus»}, and
of HoLBORN and Wien '), and others have led to the coiiclusiou that
wheuever thermo -elements consisting of platinmii on the one hand, and
of the alloys of that metal wilh iridium, rhodium or any other metals
of tlie platinum group on the other, are to he used in the measurement
of high temperatures, it is necessikry to make a thorough calibration of
the iiulividual thermo elements involved, or at least of the set of elements
manufactured from any given sample of metal. IIoluan, Lawrknck and
Uaiir *}, for example, obtained an electromotive force of .U^iO;! volts
from a platinum, platirium-rhodiuni (10 %) element at the temperature
of lueltiiig platinum, whereas a similar cleiiienl constructed of wire fmm
■> Lk CiiATKi.iKli; Comptes Rendua. ClI, 18H6 p. 8Iil; Joui-ual <lc l-l-j^i-iuc
(2) VI p. 21; (1887); also Mcmre dm Tempci-aluras Btevcex, (Paris, 1900)
Chapter VI.
') Baki's; BuIleCiu of the U. S. Geologieat Sur-oey No. 54; also American
Jour,ial of Science XLVIII p. 336.
■) Hof-BOHN and Wikn; Wiedkbann'b Annatea, XLVII p. 107 (18'JJ); LVI
360. (1895).
*) Uoi-HAN, Lawrknck &ml Bahh; Am. AfaJ. of Aria and &iences, (189
p. -J IS.
3a»
340 E. L. NICHOLS.
Hereaus gave iu the hands of the present writer .01826 volts at the
same temperature. Sikmrns '} and later, Callknoak ^), and his co-
ders have shown the same to be true in platinum thermometry.
0 this end, numerous more or less complicated methods iuTolring
use of various forms of the gas tlierinometer ha\e beeu proposed,
carrjiiig out of which involves the use of special apparatus wliich
ifDcult of construction and so laborious in operation, as in maiiv
1 to involve a far greater expenditure of time Ihan is neccssarj for
investij^ation in which the therm o-eleni en ts are to be employed. Bv
IIS of such apparnhis in the bands of the investigators already men-
jd, and bj the independent methods em|>lnyed by Viui.i.k '), the
iug points of copper, silver, gold, palladiuui, an<l platinum have
L observed witli a fairly satisfactory degree of accuracy ; so that we
now ill position to use these melting tem|ieraturt!S as reference
its upon a calibration scale. Wide diirerences of o|riiiion still exist
:eniing the absolute values to be assigned lo them, but a provisional
! of tem|>eratures at least may thus be eslablished for any thermo-
lent for which the electromotive forces produced when liie hot
tion is brought to the temperature of these metala at their poiufsof
m can be determined.
I the course of a recent series of studies ') on the acetylene flame,
ve shown that this source of radiation possesses a lcm|>erature above
melting poiiit of platinum and that it may be used for the delermi-
>n of the, electromotive forces of platinum platinum -rhodium, or
ilium platinum-iridium elemont.s, corresponding to any desimi
leratnre up to the melting point of that metal. This method po-<-
:s the advantage of extreme siinplii^ity and it alTords indications the
.racy of which leaves little to be desired.
he acetylene Hame employed in tiiis method of calibration is of ihe
il dat form produced by the union of two impinging jets, Therean'
e distinct stages observable in the form of ?uch a flame, depending
fiiKMKNS W.Pror. "(the Roynl .S,iri>fy {Lomlon) XIX, p. 351. (l«71)alM
iv/K a( Ihe Brilhh Asuocialion. (1874) p. 242.
C*i.rKND.Mi; Fhilos. r.wta. (1888) p. ICO; (1892) p. 119; alw PInlOf. Hog.
til, p. 104, (1891); XSXIII, p. 220 (1892).
Violle; CompteaRendus,LSXXV,543; LXXXIX, p. 702.
NiciroLS ; />/,-/-;™f Jieeie.-, X, p. 234 (1900).
ON A NEW METHOD OF CALIBRATING, &C. 341
upon the pressure at which the gas is supplied to the burner. In the
Fig. 1.
Hn«t, we have two separate cylindrical jets of snjallsize (Fig. la) which,
with increasing gas pressure meet without uniting; each being deflected,
by iinj)inging upon the other, into
a vertical plane (Fig. \6). At still
higher pressures the actual union
of the two jets takes place, giving
tlie flame the structure shown in
(Fig- Ic), in which the two cylin-
drical jets of gas in the process of
combustion unite to form a single
flat yeiii or envelope which con-
stitutes the luminous portion of
the flame. When this third stai'e
is reached, there is great stability
of form and position. Such a flame
responds with a sharp lateral mo-
tion to air waves such as are pro-
duced by the slamming of a door,
but is comparatively unaHected by
slig'lit drafts. Even in a room not
essentially free from air currents
the lateral motions of the flame,
which may be accurately observed
by throwing an enlarged image of
it, viewed edgewise, upon a screen,
rarely amount to more than .1 mm. j^ tw. ?//. ^ //t?/i. g m ni
and in an especially protected Fig. 2.
Pf
melts.
-~ — —j_ c ,
1500'
1300'
-
1100"
900'
700"
\
34.2
E. L. NICHOLS.
^tMUt""**"**"
place, these lateral movements become entirely imperceptible. The
temperature gradient in the layer of air bordering upon the luminous
envelope of such a flame is very steep but it is capiible of definite deter-
mination by exploration with suitable thermo-element«; and so long as
tlie flame remains undisturbed by lateral drafts its stability is surprising.
Fig. 2 shows the range of tamperature near the flat face of an acetylene
flame determined by a method already described in the paper to which
reference has just been made *). In this diagram abscissae are distances
„„.ii"""«i«„„, in millimeters, measured from the median iJane
of the flame, and ordinates are tem])eraturescen-
trigade. The vertical dotted line indicates the
position of the luminous mantle of the flame;
the horizontal dotted line shows the melting point
of the platinum.
The line along which these measurements were
made passes through the flame at right angles
to the median plane; cutting the luminous mantle in the region of
maximum brightness. This region is indicated a])proximately by the X
in rig. 3.
Fig. 3.
Description of the apparatus.
The burner used in the method to be described is of a well known
form, (Fig. 4), and is made from a single block of steatite. It is mounted
upon a horizontal bar of steel (Fig. 5) along
which it may be moved by means of a micro-
meter screw. The bar is set u)) in an inner
room without windows; being opposite a cir-
cular opening in the wall through which the
flame may be observed from without. In this
opening is placed the lens of a micro-camera. Fig. 4.
upon the ground glass screen of which instrument, at a distance of
about two meters, an enlarged image of the flame is focussed. The pla-
tinum and platinum-rhodium or platinum-iridium wires to be tested are
*) Nichols; 1. c.
ON A NEW MKTHOO OF CALIBRATING, &C.
343
drawii down to a small size (diameter about 0,01 cm.) and a thermo-
element is formed by cutting pieces of the platinum wire, and of the
z
7
Fig. 5.
wire of the alloy to be used, about 70 cm. in length and binding
these to the opposite faces of a rectangular block of wood about I cm.
in thickness. Beyond this block the wires project about 3 cm. They
are bent toward each other until the free ends are in contact, forming
a /', and these ends are then fused in the oxy hydrogen flame, forming
a junction which is subsequently trimmed down to the form shown in
Fig. 6. This figure shows* the completed junction
as it appears under the microscope. Tlie apex
of the /' is cut away until the arch of fused metal
joining the two wires is considerably less in thick-
ness than the diameter of the wires themselves;
the face of the junction forming a smooth plane
surface.
The formation of such a junction becomcvs,
with practice, a simple matter and can be performed, as it is necessary
to do after each observation, in a few moments. The junction is rigidly
mounted U])on the steel bar with the plane passing through the wires of
the /' vertical and the plane surface of the metal which forms the
face of the junction parallel to the flat face of the acetylene flame.
To the free ends of the wires are soldered the co})per terminals of the
galvanometer circuit and the junctions are placed in a bath of melting
ice. The support carrying the thermo-eleraent is mounted in such a
position as to bring the face of the hot junction as nearly as possible
into the center of the field of view of the camera where it is clearly
visible under the illumination of the acetylene flame; which should,
at the beginning of the operation, be about 1 cm. from the junction.
34 i
E. L. NIOHOTiS.
-r C
R
[l
y
J
\.
The micrometer screw, by means of which the flame is moved along the
bar, is operated by means of a long handle with a universal joint, not
sliown in Fig. 5, so that the flame can be shifted by an observer sitting
op})osite the ground glass screen.
For the measurement of the electromotive forces by the heating of
the junction a potentio- €b
meter the arrangement
of which is shown in
(Fig. 7) is employed. It
consists of a sensitive
form of d'Arsonval gal-
vanometer, {g) a resis-
tance box of 100,000
ohms (/]?) and a standard J V
cell, [p). A slide wire Fi^^. 7.
arrangement may be used in connection with this box in ca:!«s in
which it is desired to carry the bahinciiig of the })otentiometer beyond
the point reached by the insertion or removal of the 1 ohm coils,
but for most purposes the adjustment is sufficiently accurate without
this addition to the apparatus. Tlie electromotive force of the junction
J is balanced against that between the point [a) and the variable
contact point {b) in the usual manner. The metals the melting tem-
peratures of which are to form points upon the calibration curve,
are worked into thin foil and from this foil strips about .03 cm. in
width are cut. Such a strip is looped into the angle of the V and drawn
snugly into place; the free ends being cut away until they project only
about 1 mm. beyond the face of the junction. To hold this minute loop
of metal in its place, it is only nec^^ssary to press the foil carefully
together around the junction. The thermo-junction carrying the loop
having been mounted in the manner just described in the focus of the
camera, will be clearly seen upon the ground glass screen, the ends of
the loop of metal projecting towards the flame.
The determination of the electromotive force corresponding to the
melting point is made as follows. The observer seats himself in a position
where he can watch closely the image of the flame and of the thermo-
element and moves the former gradually toward the junction, by means
of the long handle, balancing the potentiometer approximately from time
to time as the electromotive force rises with the increasing temperature.
ON A NKW METHOD OP CALIBRATING, &C. 345
At a detinite distance from the luminous tMivelope of the flame, which
dis^tance depends .upon tlie character of the met-al under investigation,
the projecting ends of the loop will be seen to melt. So quiet is the
flame^ and so well fixed the tempeniture gi-adient from its surface
outward when a proper burner is used, and when the flame is placed in
a locality reasonably free from air currents, that the fusion of the
successive portions of the metal loop may be brought about from the
end inward with the greatest nicety; and the electromotive forces may
be determined at each stage until the fusion has progressed to the plane
coinciding with the face of the junction. Even then in many cases, those
portions of the loop of metal which lie within the angle of the junction
will remain unfused although thoir distance from the melted portion of
the loop is only a fraction of a millimeter.
The delicacy of this o])eration under favorable conditions is very
great and the agreement of the successive readings of the melting point
of a given sample of metal is excellent. Tt is desirable to make a series
of readings, leading up to the true melting point for the reason that
when the fusion of the metal loop has progressed to that portion which
lies in contact with the platinum, an alloy is almost immediately formed
between the fused metal and the junction itself, which affects the thermo
electric indications of the couple. For this reason it is not possible to
get consistent readings by repeating observations with a given junction.
The proper procedure is to cut the wires back 2 or 3 mm. from the
apex of the V after each set of readings and to make a new junction of
the proper form from the free ends thus produced. This requires but
little time after the operator has gained a reasonable degree of familiarity
with the method.
When the metal, the melting point of whicii is desired, is platinum
itself, the platinum wire of the junction begins to fuse at the same time
as the loop, the platinum rhodium or platinum-iridium side remaining
unmelted. The precise point at which this fusion of the platinum oc-
curs, is, however, quite as definite as in the case of metals of lower mel-
ting temperature. In calibrating thermoelements constructed from the
platinum and platinum-rhodium obtained from Heraus in Hanau from
the same stock as that used by Holbokn and Wien ^) in their well
') HoLBORN and Wien. 1. o.
346 E. I,. NICHOLS.
known resynrclies, I obtiiiiiml for Hie electromotive forces of my thermo-
couple as statod in n previous piiragmph. 01H2fi volts, wlieu the plati-
num side of the junction was in fusion. This agrees almost exactly irilh
the value obtained by extrapolation of a curve plotted from data given
by Hoi.BoiiN and Wien in their paper. The coincidence served to esta-
blish at once the identity of the melals used with those employed by
them, and the delicacy of tlie method of calibration under considera-
tion. Tliis method has the advantage of avoiding the use of the air
thermometer and of furnaces in which ihe fusion of the metals taVes
]>lace. The amount of metal which it is necessary to nieit is almost inti-
nit«simal. The loops used in each observation weigh only a fraction of
a milligram, and the operation may be nqwated time after time, at the
will of the observer, with the greatest ease. On the other hand it should
be noted that the method is applicable oidy to such metals as will fuse
before oxidation in the hot outer layers of the acetylene flame.
It is not ajiplicable lo such metals as magnesium, aluminium, 7.inc,
or iron, since thesi; oxidize under the conditions of the ex]»eriment ia-
stead of fusing. ¥ot such of the metals of the platinum group as have
a melting-point below that of the junction itself, and for gold, silver
and copper, the method is a convenient one and its accuracy is, I be-
lieve, fully equal lo that of any other method which has thus far been
employed. As a mrans of calibrating thermoelements of the kind used
in high temperature work, ite convenience is obvious when we consider
that the usual procedure frequently requires months of continued labor,
skill of Ibe highest order and extended experience on the part of the
physicist. To gunrd against the deleterious influence upon the thermo-
junction of the vapors of the flame, it is important to bring the laller
lip gradually by the slow action of the micrometer screw in the manner
which I have already describeil. The atmosphere with which the jniiclion
is surrounded under these conditions contains au excess of oxygen and
even where the metal lo he melted is platinum itself, fusion occurs
before the luminous portion of the flame, the action of which upon ihe
thermo-electric pro|iertics of the junction is to be feared, has been
d. It is well known that a junction, the performance of which
ien vitiated by exposure to the vapors of a flame or furnace, can
:ored to its original condition by immersion in an oxydizing flame.
i method of calibration the junction is contimially subject to sncli
;ion as is necessary to preserve it. Thus one of the sources ot
ON A NEW MRTHOD OF CALIBRATING, &C. 347
error which it has been found most difficult to guard against in the use
of the furnace is altogether avoided.
SUMMARY.
Te method briefly outlined in tliis paper possesses the following ad-
vantages over methods hitherto practiced for the calibration of thermo-
elements and for the determination of the melting points of certain metals.
(1) The use of the air thermometer is avoided.
(2) The cumbersome and laborious procedure of fusing the metals
in considerable masses within a furnace is rendered unnecessary and the
difficulty of bringing the melted metal and the junction of the thermo-
element to precisely the same temperature is eliminated.
(3) The elaborate precautions necessary to prevent the vitiation of
the junction by the action of fumes, which constitutes one of the chief
difficulties of such work when a furnace is used is avoided.
(4) The amount of metal which is necesary to use in determining
melting points or in calibrating a thermo-element is much smaller in
this than in the methods usually employed.
The accuracy of the methods described is believed to be fully e([ual
to that of other known methods of calibration.
Physical Laboratory of Cornell University.
Oct, 1900.
sun LKS ONDES ELEGTROMAGNh^TIQUKS D'UN ION VIBRANT
PAK
AUGUSTB BIGHI.
On sait que lorsqu'on a trois fonctions IT,, U^, U^ ie iP^z I , telles
que les relations :
soient satisfaites, A rtant Tinverse de la vitesse de propagation des
perturbations ('Qectromagnetiques, les valeurs :
— yl* — : —
^1/ \oy dx y d /*
^ \ dx + di + 'dfj' (^)
dx \ dx djf
<♦ ^dllj dU.,
^'-'^dl\dl—dz}
pour les composantes X Y Z de la force electrique, et LMN A& la force
inagnetique, donnent une solution des equations de Hertz ') :
*) VOttica (lelle Oscillrtzioni eleltriche^ Bologna 1897, pag. 198. — Die Op-
tik der elektrischcn Schwingungen^ Leipzig 1898, p. 218.
sua LES ONDKS ELKCTROMAONETIQUKS d'un ION VIBRANT. 849
dimity da'
dt~'dz >^'
Ainsi, en preiiant:
n, =0, nj = o, n, = ^''^nn[iTf/(f—Ar)]
(ou r^^^j-' -)-y^-|-r^), on obtient la solution jiarticuliere doniu'e par
Hektz, et qui fait coniiattre les forces produites pnr un petit osciltatcur
placr Ek rorigine 0 des cootdonni^cB, dirigi' suivant Taxe des z, et dont
la longueur / est supposi'e petite pat rap|>ort & r, inunie lorsque r est
petit par rapport & la longueur d'oiidc.
Je me propose de doniier les fonctions II, Fl^ n, qui peuvent servir
pour trouver les forces produites dans I'espace k un instant quelconque
par uiie cliarge i^ectrique animee d'un mouvement pendulaire d'ampli-
tude trca petite.
n.
J'ai demoutn' autrefois '} que la iiicine solution donni'e par Hkiitz
peut ctre interpretee ausoi d'uue autre maniere.
Au lieu de supposer Texistance des deux charges variables
— A'w'ji (2 ^ H t), et + /C»i/i (iTut) placi'va sur I'axe des z & ilea distances
fixes '/j / et ■ — 7i ' ''^ ^t 1"' I'quivaleni a un petit oscilliituiir, on peut
sdtnettre que pres de I'origine se trouvent deux diarges iuvariables — /'J
et -|- A' anini(«s d'un mouvement pendulaire, et pn'cisi'mcnt qu'i Tiu-
stant I la charge — /;' est sur I'uxc des .; a une distance 'jj/jiiiii^TTiif)
it I'origine, et la charge + A' est sur le nienie a\c u la distance
~ 'l^Ui« (■i.TTu I) deO.
Or il eat facile de voir qui! y a encore d'aulres iulcrpri-tatious pos-
sibles des formules, par lesquellesHnKTzarepn'seutc leselfelsproduita
jiar le petit oscillateur. On peut, par exemple, supposer, que les dei
cha^jes — A' et -\- E vibrent encore sur Taxe des z, mais avec des an
•) L'Onha eU:, pag. 202. — Die Oflik -■(.■., \i. 2-ja.
352 AUGUSTE RIGUI.
IV.
II s'agit h present de trouver les formules relatives au ion — j^ seul,
valables^ non pas seulement pour de grandes distances^ mais ponr une
distance quelconque.
II suffit pour cela d'ajouter i, la solution qui reprt^ente les effets dfis
au petit oscillateur, celle qui, au moyen des formules (L) et (2), peut
repnfsenter les efl'ebs produits par une charge — 7s' immobile a Torigine.
De cette mauiere la charge vibraute — 7tJ restera seule, et les formules
que Ton trouvera, seront valables pour toute valeur de r.
Preuons les fonctions suivantes:
rij = — ki Elog (r + ^) ,
n^= — hElog[r + z).
Les (2) donneut alors
T T T
pourvu que Ton ait ky-\-k^-\' k^^=\. Avec ces trois fonctions n,, ITj,
n^, on obtient done precisement les forces produitcs par une charge
— t] immobile i Torigine des coordoiinees. Par const^quent il suffit de
prendre les trois fonctions suivantes :
n, = — >t, A'%(r + ;/0.
n.^ = — k^ Elog{r +y) ,
n., = — /'., Ehg (r -|- c) + - - sin [2 7r7i{f—J r)],
T
pour que les formules (2) donnent les composantes des forces produitcs
par un ion de charge — f^J vibrant sur Taxe des 2 avec Tamplitudc /
autour de Torigine.
Gomme les constantes ^j, k.^, k^, en dehors de la condition
^i ~h ^i ~h ^'3 = I^ ^^^^ arbitraires, on peut donner u deux d'eutre
elles toute valeur; par exemple on peut prendre :
El
SUE LES ONDES El.EOTUOMAONBTIQUES d'uN JON VIBKANT, 353
V.
II est il pr^nt facile de geu^raliser cette solution pour arriver i, celle
qui repr&ente les ondes produitt's par un iou, doiit le mouvement vibra-
toire dans I'espace a pour composaiites suivaut les trois axes des vibra-
tions pendulaires de meme periode, mais de phases et amplitudes ditle-
rentes.
Posant 5 ^23-«(/ — Ar) et a])|)elant /, /, /, lea amplitudes des trois
vibrations composautes et x, x^ X3 la valeur aiigulairu des phases, il
sutfira de prendre pour les fonctions auxiliiiires les expressions sui-
V antes :
11, = - i, >;% (r + ^) + '^■- .!„ (<-«,),
-i,«to)(r+j)H — ^ <.■«(< — »,),
pourvu que Ton ait i, + i, + i, ^ 1.
Les L-quations (i) doDiient nloi^
r
Km
^'■-1[-I.]''
(»-
!['-„v]-<«-
ABCHtVES Kf.EBLANDAISES, SKKIE ir. TUHE V. S!
AUGOSTB EIGHI.
Ces expressions devicniient plus simples pour lea valeurs tris graude!
(le r. On ii alors en eflet :
-ft^»"(»-^.)-'. "»(«-«,)],
33 tkrnierea valeura verifient les relations suivantes:
X^ -\~ 1> -\- Zi = 0,
Lx -I- M^ + jV; = 0 ,
XI. 'V i'M-\- y-N= (I,
montreiit que la force ^Icctrique et la foi-ce inagiietiquc sout entie
a angle droit, et [>erpeu<liculnires u la droite qui va de la position
uilibre du ion au point (.e_y-), auqnel dies se rapportent. On a
: (les oiides tniusversales, qni ]>euvent represtinter les oiidc8 lutui-
e3, ee qui est uaturel, vu que si Ton pose /, '=/, =0, 1^ ^/, les
lilies (5) devienneut iilentiques n celles, que Ton deduit pour r tre?
d diis forinules (lounees par IIerti^ pour son petit oscillateur.
\\ est done iibrc de consideret l(;s vibrations d'une, particule dans
source hiinineuae, soit coninie des oscillations electrique? dans un
lateur liertzioii trcs petit, soit coiunie des vibrations mecaniqucs
couple (conaidere dejil dans le % 11) dc deux points ajaiil dcs clmr-
egalcs et eontraireji, soit enfin coininc des vibrations d'un sim-
on.
A charge dc ce ion pent etre suppos^e soit positive soit negative;
. il n'eu est plus de mcnie lorsqu'on atlmet la conception, [jar la-
SUR LB9 ONDBS BLRCTRUHAGNETlQtrES d'uS IOS VIBKAXT. 8o5
qoelle M. Lokentz a pa ptevoiret expliquer le phi^noinSnede Zeguan.
CoDsid^rons en effet le caa particaliet /, ^ 0 , /, ^ ^j ^ /, m^ ^ 0 ,
.*, =^ — '/i ^- ^^ * *"'^i ^i* ''^" ^^ charge — A' doue d'une vibration
circuliiire, et precis^ment dq ion, qui parcourt une circouference dans
le plan y; ayant son centre en O et un rayon /. Si on observe de r vera
0 le mouvement du ion est l^vogjre.
Or les formules (5), appliquees i ce caa particulier, montrent que
ponr tout point de I'axe des x assez ^loigu^ de I'origine les deux forces
ont des valeurs constantes et tounient uni forme me lit k gauche auiour
du dit axe avec unc iwriodc 1 : n, et Ton a ainsi I'equivalent d'un raynn
Inmineux h polarisation circujaire levogyre.
Si la charge du ion est aupposee positive, le rayon resle levogyre. Le
sena de la polarisation ne depend done pas du signe de la charge du ion.
Mais si Ton tient compte du sens dans le quel le phenoinene de Zeeuan
se pniduit, et Ton admet que la cause de ce pheiiomene est bien celle
que M. LoKENT^. lui a assigne, on est oblig^ d'admettre, comme on I'a
fait dej& remarquer, que le ion, dont le mouvement produit le rayon it
polarisation circulaire, a une charge negative.
II serait facile de tirer des formules donnees de nombreuses conse-
quences; mais je men abstiendrai, d'autant plus qu'elles sont analogues
a celles qui se lapportent aux ondes prodnites par un couple de deux
charges electriques de signes contraires, <'tu<lii'es dejti dans I'ouvrage
cite plus haut.
-ES ON THK REFRACTIVrrrES OF THE INACTIVE GASES
WTLLIAH BAUSAY, V. B. S.
le course of a research on the properties of argon. Lord Ray-
(froceedings of Ihe Hojal Society, volume 69, p. 203), devised
e apparatus by means of which it is possible to coin|)are the
'ity of argon wttli that of air. Hince that lime I have been fre-
eugageil in determining the different refract ivi ties of the inactive
ents of the atmosphere; and I have pleasure in giving a short
(if these ex]ieriment3 in order to present a tribute to my friend
ir LoRENTZ, which may be of interest to him, and to those who
IowihI his lines of research.
II be seen on consulting Lord Raylbioh's paper, that the refrac-
measured in the following manner: Light from a paraftinlamp
lirough 11 line slit, cut with a razor in tiu-foil pasted on glass,
im is made parallel by passage through an achromatic plano-
ifus of about 1 foot local liMigth. It then divides; the upjter
passes through air, and, after extraneous light is cut off by
through two wide slits, it is brought to a focus by a lens similar
rst, and the bands produced are viewed by a cylindrical lens of
irt focus. The lower portion of the beam traverses two tubes Si
ig and 2 mms. in diameter, placed close together and closed at
d with plates of optically worked glass. Each of these tubes
i one of the gases to be examined and each is connected with a
^CITBS ON THB UKFJ(A<TT[Vir(BS OK THK INACTIVt; OASES, 357
manometer and a movable reservoir with otjiillikrv tubing. So that on
mising or lowering the reservoir Ihe pressure of the gases can be so adjusted
that the interfere nee- bands formed in the lower of tlie field cnii be accurately
broug)it into line with the Hlationarv bands in the u])|>erhalf. Readings
of pressure are taken on both manometers at pressures not differing
greatlv from that of the atmosphere; then, on lowering the reservoirs,
readings on both manometers are taken at lower pressures, the bands
being again made to coincide in position with the upper fiducial bands.
The ratio of the refraclivities is inversely as the differences of pressure
in the two gases. The iiiflneuce of lemperature does not appear, for
the tubes of the manouieler lie side by side, and may be regarded as
equally affected by variations of lem|)erature.
The aecnraey of the mefhod varies with the value of the refractivity
of the gas. For, if the gas has a low refractivity, then a great difference
of pressure (iroduees the passage of fewer bauds across the lield tlian if
it has a high one; and, as the accuracy of reading may safely be taken
as the twenty-fifth of a band, and as between thirty and forty bands
passed the field witli such gases as oxygen, nitrogen, and argon, the
error may be taken in such cases as from 1 in TTjO to I in 1000.
The tubes containing the gases to be examined were connected with
a TopLBii's pump; and before admission of gas each tube was pumped
empty, so that in an attached Pi.iicKUK's tube there was brilliant phos-
phorescence. The tubes were then washed out with the gases to be
admitted, the ap{>aratus again evacuated, and the final quantity of
allowed to enter by a contrivance a description of which is to be foi
in the „Trans. Ghem. Soc.", vol. 67, p. fiSO.
Tn determining the refractivity of such a gas as helium or ne
hydrogen was used as a standard of comparison ; in order to ensure
parity of the hydrogen it was made by warming a tube containing \
Indium -hydrogen which had been prepared by admitting hydrogen m
from pure zinc and sulphuric acid into contact with spongy palladii
The tube was pumped empty in the cold and then geutly warmed;
was again allowed to cool and again pumped empty. The hydrogen ■
then collected, passing slowly through a tube, filled with phospht
anhydride, into the experimental tube. For the refractivities of
heavier gases the comparison was made with air.
Determined in this way, the refractivity of the inactive gases ct
pared with air waa:
358
WILLIAM RAMSAY.
Helium.
Neon. Argon. Kr)'pton.
Xenon.
0,1288
0,2345 0,968 1,449
2,364.
These figures are proportional to the quantity {/ct — 1); and on divi-
ding by the densities of the gases, or what comes to the same thing,
their atomic weights, a series of figures is obtained which expresses the
retardation of light by equal quantities of matter.
These quantities are given in the following short table.
0,1238
4
0,2345
20
0,968
40
1,449
81,76
2,364
128
= 0,0309
= 0,0172
= 0,0242
= 0,0177
= 0,0184
Tt will be noticed that these figures may be divided into two classes;
helium and argon are both higher than neon, krypton, and xenon, and
the last three yield almost the same number. Whatever be the reason
of this, it appears that the molecular structure of the last three offers
less opposition to the passage of light than that of the first two; it is
curious to notice such a variation of behaviour of gases- which on all
other grounds must be pronounced to possess a similar character.
Somewhat similar relations are found with neighbouring series of
elements of their refractivitiea, ascertained, for the most part by mea-
surements of that of their compounds, are reduced to the scale of air
as unity. The numbers are far less certain, and must be accepted with
caution; but they are:
Hydrogen.
Fluorine.
Chlorine.
Bromine.
Iodine.
0,475
0,05 (?)
0,075
0,048
0,048
Lithium.
Sodium.
Potassium.
Bubidium.
Caesium
0,15
0,048
0,051
0,036
0,048
NOTES ON THE REFRACTIVITIES OF THE INACTIVE GASES.
359
Here, too, it will be noticed that the quotient of the first and third
element of eacli series is a higher number than that furnished by the
other three elements; and this affords a strong proof of the periodicity
t .u
6.0
•
r,/cs
y
/
o 0
//
aS
>■
5 3.0
•
/^
/
^
^
fa
^^
2.0
/>■
^x--""'"^
^^^
-^xe
/A
^_^
--^
1.0
U .
kl
^^
Kr
^^
A
^
J[fe— '
^e
0
20
40 f50 80
Atomatic Weights.
100
120
140
of all three series of elements. The analogy is also seen in the accom-
panying diagram, where ordinates are atomic weights, and abcissae,
refractivities compared with air as unity.
JUlI-IBItK DE CnrSTAUX MIXTES AVEC LA PHASE VAPEl'R
H. W. BAKHUIS BOOZEBOOM
ric dea equiiibres tie deux ou plusieurs jthases — qui n'aurait
B le developpement, que j'ai pu lui doniier, sails le seconrs
aitre et ami Loiiestz — - lie s'est occupe jusqii'ici que rare-
^quitibrea dans lesquels entreiit comme phase solide des cris-
«. II y a lii encore beaucoup de parties i diivelopper.
leiite notice a pour but de doiinor une courtc esquisse de
entre les cristaux raixtea cl leur jihase vapeur, aiiisi que des
itre cet equilibrc et d autres, oil ces cristaux peuvent prendre
Jusqu'i present, dans IMtude dcs cristaux mixfes, Ics equi-
ibles avec dc la va]>eur n'avaicnt pas ele considi^r^, Je me
! traiter a present le cas le plus simple, savoir celui oil deax
A et B sont miseibles en toute proportion ft. I'etat soHde.
jareil cas, lea deux substances seront assnr^niciit aussi com-
miscibles i Tetat liquide; la meme chose est efablie pour I'etat
tions des trois phases entre elles ou deux & deux se d^uisent
plemeat en partant de I'eqnilibre entre liquide et vapeur. Sup-
ur commencer une temperature aa-dc.ssus du point de fusion
itance le plus diificilement fusible. Nous admettrona que ce
jstance B, et en outre (]ue, compar^e avec A, elle ait la t«ji-
apeur la plus faible. Dans la fig. 1 on porte sur I'axe dcs
r
SUH I, EQIJILIBttK DK CKISTAUX MIXTE», ETC.
•■mi
abscisses .■IB tous les rapports de melange eiitrt! .1 et /i, tiinJjs que les
onlonnees expriment les pressioiis. C.I est done la tension de va|)eur de
A, DB celle de /J tl la tcrii[>ei'nlure (liitermiu^e; VW rcpreacnie les ten-
sions de vapcur cles divers melanges
li(}uid«i, el. Cg D les melanges gazeux
corrcspondants. Le liquide et la vapeur
qui se correspondent mutuellement ont
la ineine prcssioii, et sont done repre-
sentes par les extremites des horizontales
^ /) de junction nieiiccs entre les deux courbea.
La figure represeiite rageneement lo plus
simple de ces droites ; il se presente quand
les tensions de vnpeur diminnent graduel-
P'K- 1- lemeut, en meme temps que la teneur en
la substance la moins vulatile H augmeiite.
On i»eut maintenant faire une construction analogue pour les tempe-
ratures plus basses; dans ces conditions, les courbes sont situeesde plus
en plos bos. On pourra ensuite porler ces
figures sur un axe des tern i)^r»tu res, cf
qni fera prendre naissance a une
surface courbc fk deux nap|>cs
{fi|^. 2), Isqnelle du cut^ droit
vient tomber sur
lurbe de tensii)n de vaj
It'DO du liquide B, du .
gauelie sur la courbe correspond!
C'Cl' du li(|uide .'/.
362
ir. W. BAKHUIS ROOZEBOOM.
Continuous a present jusqu'aux basses temperatures. Alors, da cote
de B, ainsi que nous I'avons admis, c'est la temperature du point triple
0 qui sera tout d'abord atteintc; i\ des temperatures encore plus basses,
e'est le point triple P qui sera atteint.
Admettons que le depot des cristaux mixtes se fasse suivant le type
le plus simple, dejti anterieurement indiquc, notamment celui oi le?
points de fusion des cristaux mixtes de la serie de melanges toutentiere
sont compris entre les points de fusion des substances A et B.
l^renons une tenii)emture legerement inferieure li O. Dans ce cas on
ne saurait prolonger les courbes CI I) et 6'// /> jusqu'au contact de
I'axe B, attendu que la substance B n'existe plus t\ Tetat liquide au-
dessous de 0, quand nous ne considerons ([ue les equilibres stables.
Au contraire, la figure devra se rattacher au ])oint de la ligne OF
qui exprirae la tension de vapeur de la substance solide B pour la tem-
perature choisie. La maniere dont cela se realise est facile h. comprendre
quand on se rappelle les relations existant entre la concentration des
cristaux mixtes et du liquide, pouvant coexister aux tem|>cratures in-
ferieures h, 0. J'ai deji\ montre anterieurement que, si la courbe de
fusion des cristaux mixtes descend de 0 vers P, les cristiiux mixtes sont
tou jours plus riches en B que le liquide, avec lequel ils sont en equilibre.
Si done la concentration des cristaux est exprimee par c, cclle des
liquides par ^, , on aura c^c, .
Dans le voisinage du point O, les deux
valeuis seront encore voisines du point
//, fig. 3. D'autre part, il rcsulte de la
fig. 1, que, representant par c.^ la con-
centration de la phase gazeuse, nous
aurous f, ^c^. D'oii il suit que <?><•,
>^2. Elevons en ces points desperj)en-
diculaires representant la tension d'*equi-
libre commune; nous obtiendrons les
points JT [K. Le systeme liquide- vapear
sera seuleraent possible entre A et 1«
concentrations c^ et c.^, exprimees par les courbes G [ pour la phase
liquide et GH pour la phase gazeuse.
Quant aux cristaux mixtes, c exprime la concentration qui pent
exister en presence de liquide. Des cristaux ^ teneur plus considerable
en B ont toutefois pris naissance a des temperatures plus ^levees au^
M
A
Liquide.
Fig. 3.
i'
SUR L EqUILIBRG DE CRISTA IJX MIXTKS, KTC.
363
depens de liquides plus riches en R, lis doivent done necessairement
etre capables d'exister independaranient et par suite aussi avec leurs
vapeura respectives ^ la temperature coiisideree, de sorte qu' il y aura
un courbe K L exprimaiit les tensions de vapeur de cette serie pour
les concentrations comprises entre c et B pur.
Cette courbe doit necessairement descendre. Le point K en effet est
situe ^ la meme hauteur que les points // et /. Si Ton pouvait pro-
lonarer les courbes (IH m\, ('// jusqu'ii Taxe H, alors le point exprimant
la tension de yapeur du liquide B serait situe plus bas que HI^ Or
Z/ repr^nte la tension de vapeur de H solide, qui est encore plus faible,
de telle sorte que le point /> est situe au-dessous de H IK,
L#a courbe exprimant la composition de la serie de vapeurs capable
d'exister en presence de la serie de cristaux mixtes^ doit necessairement
commencer en H, attendu que // est la phase gazeuse coexistant egale-
ment bien avec le liquide / et avec les cristaux mixtes K, De plus,
cette courbe doit egalement se terminer en L,
La courbe II L de la figure represente done les pressious et les com-
jjositions de la phase gazeuse appartenant \i la courbe A' L des cristaux
mixtes. Les points correspondants sont done naturellement situes de
nouveau sur des droites de jonction horizontales.
Lia courbe de vapeur II L va rencontrer en H la courbe de vapeur
GHy appartenant aux phases liquides. Ce fait resulte dej^ necessaire-
ment de ce que dans la phase vapeur tons les rapports de melange sont
possibles. Toutefois, au point de rencontre H des deux courbes, il y a
une brisure. Le sens de cette deniiere se degage inmediatement de
la consideration, que la courbe Gil pro-
Ion gee irait rencontrer Taxe 5 en un
point situd au-dessus de L.
Passons II une plus basse temperature.
Alors les points (7 et L descendeiit, et
les points H I K se dcplacent da vantage
vers A. Non loin du point P, la figure
prendra done Taspect de la fig . 4. Les
courbes GT et G'H' sont beaucoup
diminue de longueur, les courbes K'L' et
^I'l/ au contraire se sont considerable-
ment allongdes. Au point P, les points UIK coincident entre eux et
avec I'axe A.
M'
f
N'
Liquide
Solide.
K'
»'\.
\^
Vapeur. ^"'"'--^^^
B
Fig. 4.
364
FT. W. BAKHUIS IIOOZEBOOM.
Ficr. 5.
Prenons des temperatures inferieures h, F, la phase liquide dis-
paraitra, et il ne restera que Tequilibre eutre les cristaux mixtes et la
vapeur. Cela sera exprim^ par les deux
courbes KfffF et EffF fig. 5, dont la
premiere s'applique aux cristaux mixtes
et la deuxieme h la phase gazeuse. Les
points K et F representent les tensions
de vapeur de A et Ji solides.
Aux temperatures successivementdes-
cendantes ces courbes relient done dans
Tespace les courbes de tension de vapeur
des constituauts solides FF et OF. Cela
fait que prend naissance une surface
courbe ^ deux nappes, expriniaut Tequi-
libre eutre les phases solide et gazeuse, surface qui sous tous les
rapports est analogue a la surface k deux nappes, s'etendant au-dessus
de 0, et exprimant Tdquilibre des phases liquide et gazeuse.
Les deux parties de la nappe relative a la phase gazeuse vont se
rejoindre suivant la courbe dans Tespace FNO; la nappe liquide est
limitee vers le bas par la courbe dans Tespace PfO, la nappe des cris-
taux mixtes est limitee vers le haut par la courbe dans Tespace PKO.
Un troisieme svsieme do deux nappes est copendant encore possible.
Les courbes F/0 et FKO representent en effet les cristaux mixtes et
phases liquides coexistant sous tension de vapeur. EUes pourront etre
toutes les deux ei\ equilibre sous pre^sion plus elevee; elles modifieront
alors plus ou moins leur composition. Dans ce cas, dans les coupes
figs. 8 et 4, de / et K pourront etre menees vers le haut deux autres
courbes IM et KN, qui exprimeront sous j)ression croissante les phases
liquide et solide coexistantes. A cause des faibles modifieations subies
par les compositions, ces courbes out etc menees vertic>aleinent Elles
peuvent, ou Tune d'cntre elles, ou les deux, se dinger aussi bien vers la
gauche que vers la droite. La jonction de toutes les courbes MI dou-
nera de nouveau une surface liquide; les courbes A'JV^reunies forraeront
la surface des cristaux mixtes coexistants. Les deux surfaces se rejoin-
dront h. droite et h gauche suivant les courbes FQ et OR, qui repre-
sentent les courbes de fusion de la substance A et de la substance B.
Le graphique ainsi construit exprime done les relations des Ajuili-
bres: cristaux mixtes -f" liquide, cristaux mixtes -f- vapeur et liqoide
suit l'eQUILIBKE DK CKISTAUX UIXTR8, STC. 365
--{- vapeur. 11 doniie une representation des rapports les plus simples
aiiisi qae de lequilibre des trois phases, prenaut naissance par la coiiici-
dence des trois systeines de deux phases.
DaDs la Kgure, les variations de tension des courbes PIIO, FIO et
PKO sont representees s'abaissant de P vers 0; I'inverse est ^gale-
meiit possible, et de ineme I'apparition il'uu maximum ou d'uu
minimum.
D'autres complications peuvent prendre naissance par i'apparition
d'uu maximum ou minimum dans Ics courbes Kf ou par le fait que les
substances iie sont pas completement misoibles i I'etat solide. 1 1 ue sera
pas difficile de changer les figures pour ces cas pnrticuiiers On aura
plus de peine il trouvcr des 6semplfs des divers tj'|)es, attendu que les
tensions de vajwur de melanges solidfes sont le plus souvent tres petits,
et que la delerminatiun de ces tensions sera frequemment troublee par
la lenteur avec laquelle s'otablissent les equilibres, auxquels prenueiit
part les cristaux mixtes.
Afitsferdam, 31 octobre I9fl0.
UEBEH DAS ELECTRISCHE ANALOGON DES ZEEMAN-EFFECTES
VON
W. VOIGT.
Die iiberraschende uud schone Erkliirung, welche Herr Lorentz mit
Hiilfe seiner allgemeiiien Theorie der Electrodynamik fiir das direcU
ZiEEMAN'sche Phanomen gegeben hat, fiiidet in meinen Untersuchungen
iiber den inverse7i ZEEMAN-Eflect eine Art von fonnaler und inhalt-
licher Ergiinzung. Wiihrend Herr Louentz, von einer ganz bestiinmten
Vorstellung iiber den Mechauismus des Vorganges ausgeheud, fastaus-
schliesslich die Veninderung der MmUsiou einer Lichtquelle durch die
Einwirkung eines Magnetfeldes behandelt, bcschiiftigen sich meine
Arbeiten unter alleiniger Heranziehung allgemeiner Ueberlegungeii mit
der Absorption und Doppelbrechuf/g in magnetisch beeinflussten Korpem.
Durch den KiRCuiioPF'schen Satz steht ein Theil der auf dem einen
und der auf dem anderen Wege erhalt^nen liesultate in directer Be-
ziehung, und die hierbei hervorgetretene Uebereinstimmung der beider-
seitigen Ergebnisse mit einander, wie andererseits aller mit der Erfahr-
ung, erweckt das Vertrauen, dass in jenen Ueberlegungen das WeseutHche
des so merkwiirdigen Vorganges richtig aufgellasst ist.
Bei dem niichst verwandten Problem der eleclrischeii hluwirkuug auf
Kmissiofi unci Absorption fehlte bisher eine solche Zusammenwirkung
der beiden Methoden. Es liegen hier nur erst die Formeln vor, welche
von mir in erneuter Anwendung der in der Magnetoptik benutzten all-
gemeinen Principien gewonnen sind '), und welche als mit der Erfahruug
ira Einklang bezeichnet werden diirfen.
Ereilich liegen in diesem Gebietc zur Zeit Beobachtungen nur allein
') W. VoiGT, Wied. Ann. Bd. 69, p. 297, 1899.
UEBER DAS ELECTUESCHE ANALOGON OES ZEEMAN-EFVECTES. 367
iiber die electrische Doppelbrechung fast durchsichtiger Korper im
electrischeii Felde vor; die Priifung konute somit gerade auf die iuteres-
santesten Vorgiiuge, welche die Theorie in der Niihe scharfer Absorptions-
streifeu fordert, nicht erstreckt werden. Vou diesen zog besonders ein
electrisches Analogon des iiiversen ZEEMAN-Etrectes die Aufmerksamkeit
auf sich, das sich in den beiden Hauptfjilleu kurz so darstellt.
Eiii Korper mit feinen und hinreichend getrenuten Absorptions-
streifeii in seineni Spectrum zeigt fiir natiirliches Licht, welches ihn
parallfil zu den Kraftlinien des Feldes (und zwar hier ohue Doppel-
brechung) durchsetzt, sine Venschiebimg dieter Sfrel/en ohue Zerlegung^
fiir Liicht, welches ihn normal zu den Kraftlinien (und zwar hier mit
Doppelbrechung) durchsetzt eiue Verse hiebung wit begleUender Zerlegung,
Dabei iiininit im zweiten Falle die eine erzielte Componente des Streifens
dieselbe Lage ein, wie im ersten der unzerlegt verschobene Streifen
Fiir die Lage der anderen Componente giebt die allgemeinste Theorie
keiue Bestimmung; eine sehr plausible speciellere Fassung dagegeu ver-
lan^ fiir dieselbe den dtelfacltHu Betnig der Verschiebung der ersteren.
Die Verschiebungen sind de!n Quadrat der wirkenden Feldstiirke pro-
porti iial.
Mit den Grundlagen der Theorie zusammen konnte dieses Resultat
als aehr wa/irsc/ieittUc/i der Wirklichkcif e/nfaitrccheud bezeichnet werden,
weniigleich bislang mehreren Forschern, die sicli mit dem Aufsuchen
eiuer VVirkung eines electrischeii Feldes auf die Lin ion eines Oasspec-
trunis (also mit dem elektrischen Analogon zu clem dlrecten Zeeman-
Effect) beschiiftigt batten, der Nachweis einer solchen nicht gelungen war.
Diese Warscheinlichkeit wird nun verstiirkt durch den Umstand, dass
die LoRENT7/*d7/<9 elet/ietdare Theorie dss direct en YiJ&KMA^-Uffecles in
einer nafiezu selbsfversfdudlicheji AusgeataUung bezilglich des direcfen
eleetrooptischen Effectes zii genau demelbeit ResuUaleu fiihrt^ welche die
roil mir bemilzle Behandlangsweise des iNversen Phdtf omens bei Anwen-
dung des Kmcnwoi^Y schen Sa/zes liefer t.
Den Xjicliweis hierfiir zu erbringen und damit die Fruchtbarkeit der
von Herrn Lurentz vertretenen Theorie von einer neuen Seite zu zeigen
ist der Ilauptzweck dieser Notiz. Daneben wird eine Schiitzung der
Grossenordnung der durch die Theorie signalisirten Veriinderungen der
Spectral- resp. Absorptionslinien mitgetheilt werden, welche begreiflich
machtj dass das iiberaus feine Phiinomen der Beobachtung bisher ver-
borgen geblieben ist.
868 w. voioT.
1) Die LoiiKNTZ-WiBCUEiiT'sche Joueutheorie der Electricitiit be-
trachtet die in den leuchtenden Ktirpern schwingenden electrischen
Theilchen oder Electronen von der scheinbaren Masse m durch eine Art
von elastischer Kraft an (in Wahrheit ilirerseits relativ langsam bewegte)
Gleichgewichtslagen, etwa die ponderablen Molekiile ilf selbst, gebanden,
und setzt fiir eines von ilinen die l^ewegungsgleichungeii demgemiiss
folgendermassen an :
(P-X , (P'U - (P-z _ ,,,
ni ^^^2 = — kx, ^» yifi = -' kh ^^'^'=-' ^^> (^ '
worin k eine positive Constante bezeichnet. Man darf es als selbstver-
stiindlich bezeichnen, dass das vorstehend angenommene Gesetz der
wirkenden Kriift/C X= — /'^ u. s. f. nur eine ersfe A^iuaheruttg daretellt;
denn fiir wachsende Entfernungen muss schliesslicli die wirkeude Kraft
abnehmen und verschwinden. Wir fassen demgemiiss den gemachten
Ansatz A'= — kx als das erste Glied einer TAYLOR'schen lleihe auf,
die nach Potenzen der Coordinaten x, y, z fortsclireitet und deren hcihere
Glieder bei der gewolmlichen Betraclitung vernachliissigt werden diirfen,
aber bei anderen Vorgiingen gelegeutlich Bedeutung erhalten. Discutirt
man diese hoheren Glieder der resp. Ausdriicke fiir A', J', Z, indem mau
(wenigstens iin Mittel) das Kraftfeld als uni das Molekiil M von kugeli-
ger Symmetrie ansielit, so gelangt man zu dem Resultat, dass die Glie-
der zweiter Ordnung verschwinden und diejenigen dritter die resp.
Factoren rV, r^y, r^z haben miissen^ wobei
^.2 _j_ ^2 _|_ ^2 _- ^2
gesetzt ist. So gelangt man zu den erweiterten AnsiWzen
A' = - {k + k' r'-) X, Y = - (/t + k' ,-2)^, Z=-{k+k' r') z, (2)
in deneu Ic eine Constante ist, welclie nach dem Ausdruck
fiir die resultierende Kraft sich anschauiich durch die fieziehung
6 dr'
bestimmt.
= k' (4)
UBBEK UAS KLEC'iaisCHE AKALOOON UKS ZtEMAN-EPPKCTES. 369
Die Ucwegungsgleichmigen (1) nehmen hiemach (lie Gcstalt ail:
5-~{i- + iV)«. (5)
VTir wolleu uuu aimehmeri, dasa das betrachtete Electron ausscr der
Kraft A" noch eiuer coiistanteEi elect ristheii Felilstjirke 11, welche parallel
2ur ^-Axe wirkt, ausgesetzt sei, uiid dass dadurch seiue Gleichgewiulita-
lage uin emeu Betrag Xq verschobeii werde, welcher gross ist gegeri die
Sehwiiiguiigsamplitudeu und somit gegeii die ausserhalb des electrisclieii
t'eldes erreichten Werthe x,g, z. Setzeu wir daiiu
J' = ?, y = W. 5 = So + ^ CJ)
und bescliruiiken mis in Bezug auf £, >j, ^ auf die niedrigslcii Glieder,
BO erhalteu wir:
-§--'''+*■-'-■ -£?=-('-+''-\v),.
»j> = «ii-(i + i'J.=),'.-(i+ :ii\VK.
Da >,, die iieue Gleicligewiclitslage des Electrons beatiinineii soil, so
ergiebt sicli dafiir:
r.ci + iW)-'". c)
oder in erster Armiiherung:
;„ = eA,'i{-. (9)
Diese Aiinulierutig darf in die kleiricn in /■' inultiplicirtcii Glieder der
Glcichmigen (7) eingefiilirt werdeii, wodurcii dieselbeu die Gestalt er-
halteu :
ABCUIVES KtKKLAN'DAISKS, StRIK II. l-OMi: V. 24
370 W. VOIGT.
Hieraus folgt, dass die drei A^erriickuugscomponeiiten nach den
Coordinatenaxeu, welche nach (1) urspninglich dieselbe Periode r be-
sassen^ gegeben durch:
\t y m
iiunmehr im electrischen Feld die Perioden r,, Tj, t-, besitzen, gegeben
durch :
:) =© =K^+^^'>Ca'=^*+^'-')- "^'
Wegeu der Kleinheit von k' folgt hieraus auch
_ _ _ _ h'e"^ R^r^ _ _ S^^K^t^
oder bei Einfiihrung der ilinen in Luft oder auch im Vacuum eiit-
sprechenden Wellenliingen A/, = t/, y :
Beriicksichtigt man, dass nach der LoiiENTz'schen Theorie sich iu
grossere Entfemuugen von dem leuchtenden Theilchen aus nur die
Schwingungscomponenten normal zum Radiusvector als Lichtschwin-
gungen geltend machen, so erkennt man, dass nach den vorsteheuden
Entwickelungen ein von Natur einfarbig mit der Periode r leuchtender
Korper im electrischen Felde paralkl zu den Kraftlinien wieder ein-
farbiges Licht aber von etwas geiinderter Periode r, aussendet, dagegen
normal zu den Kraftlinien zwei Farben von denen die eine der Periode
r,, die zweite einer anderen Periode r^ entspricht. Dabei ist
T^—T = 3 [T,—r\ A3 — A = 3 (A, —A). (15)
Die Schwingungen, die sich parallel zu den Kraftlinien fortpflanzen,
stellen naiiirlickes Licht dar ; von denen, die sich normal zu den Kraft-
linien fortpflanzen, siud diejenigen mit der Periode r, nach dem Meri-
dian resp. Hauptschnitt, diejenigen mit der Periode T3 normal daza
polarlsirl.
UEBBR DAS BLECTRISCHE ANALOGOX DBS ZEEMAN-EPPECTES. 371
Diese Kesultate entsprechen siimintlich genau deui, was die obencitirte
Theorie des inverseu Vorganges, und zwar beziiglich des Vcrhaltnisses
von T| — r zu r^ — r dem, was die Theorie iu der speciellen Fassung
geliefert hat. Man wird hierin, wie schou eingangs ausgesprochen, ein
neues Argument fiir die Wahrscheiulichkeit der friiher signalisirten
Kesultate linden diirfen.
2) Der Umstand, da^ die molekulare Theorie sich gerade mit der
speciellereu Fassung der von mir friiher gegebenen iibereiustimmend
erweist, hat eineu einfachen Grund, der ein gewisses Interesse erregt.
In jener speciellen Fassung der Theorie wurden die Grundgleichungen
mit Hiilfe der Erweiterung des gewohnlichen Ausdruckes fiir die elec-
trise he Energie durch Hinzunahme von Gliedern mit hoheren Potenzen
tier electrischen Vectorcomponenten gewounen *); dies hat die Folge,
class bei electrostatischen Vorgiingen an die Stelle der DielectricitUts-
constanten B eine Function der Feldstarke R tritt von der Gestalt
I>^ -f- Dy li^ tritt, in der D^ und />, Constanten bezeichnen. Die oben
entwickelte Yorstellung fiihrt aber, wie leicht erkennbar, zu dem aua-
losren Besultate.
In der That ergiebt die Formel (8) bei, wie angenommen, sehr kleinem
k' fiir die Verschiebung ^q der Gleichgewichtslage der Electronen im
Feld von der Stiirke R bei niiherungsweiser Auflosung
eR /^^ k'e'^R'^\
Hieraus folgt fiir ein Medium mit nur einer Gattung von Electronen
bei Einfiihrung von deren Anzahl x pro Volumeneinheit dasspecifische
electrische Moment (jl nach der Formel
f^ = oi^oe=- ^- [\ ^3- J, (1/)
Die Electrisirungszahl oder electrische Susceptibilitiit vi ergiebt sich
hieruach zu
') W. VoiGT, I.e. p. 314.
24^
372 w. voiGT.
die Dielectricitatsconstante I) zu
2> = 1 + 4t)^ = J9o + Dy R^, (19)
wobei gilt
/?o = l + i^'-, 7),=_(i)„-l)*^; (20)
dies ist aber in Uebereinstimmung mit dem obeii Gesagten.
Bei Eiiifiihrung des Ausdruckes (11) fiir k fiiidet man auch
Bezeichuet man nun als relative Zerlegung p der fiir das Mediam (mit
nureinerArtElectronen) characteristischen Spectrallinie den Quotienten
(;., — ^^3)/^, unter a deren urspningliche Wellenliinge verstanden, so
hat man nach (14)
also fiir die der Eeldstiirke Eins entsprechende Grcisse p,
i'e^T^ ..
Vergleicht man dieses Resultat mit der gefundenen Formel (21) so
ergiebt sich
A=-(A-l)/'u (24)
was fiir das vorausgesetzte einfache Medium einen merkwiirdigen Satz
ausspricht.
Dem Ausdruck (20) fiir Dq kann man unter Heranziehung des Wer-
thes I = xM fiir die Dichte der Mediums (unter M wieder die Masse
des ein Electron festhaltenden Molekiiles verstanden) und unter aber-
maliger Benutzung von (11) die Formgeben
^0 = 1 H i/=l+C-) lu -' -^)
IT mm \my M x
Fiir Media mit mehreren Art en von Electronen und demgemiiss mehr
UEBEB DAS ELECTRISCHE ANALOGON DES ZEEMAN-EFFECTES. 373
Spectrallinien sind die entsprechenden Formen minder einfach, aber
gleichfalls leicht aofzustellen.
3) Wir wenden uns nunmehr zu einer Abschiitzung der Grossen-
ordnnng des electrischen Analogons zum ZEEMAN-Effect. Hier bielet
sich als iiachstliegendes Hiilfsmittel die Benutzung der Forrael (24)^
die, wenngleich Medien mit einer Electronenart nicht existiren, doch
zu einer Frage der blossen Grossenordnung herangezogen werden darf.
Aber so einfach der aus ihr folgeude Werth der relativen Zerlegung
wobei (=) die Gleichheit der Grossenordnung anzeigt, auch ist, so
giebt er nun wenig Aufkliiruug, da die Griisse /?, == dD j dJi^ iiber-
haupt und gauz speciell fiir die hier in Frage kommenden Korper so
gut wie anbekannt ist.
AVir miisseu demgemiiss zur Beantwortung der gestellten Frage auf
das einzige gut beobachtete electrooptische Phiinomeu, namlich auf die
elect rische Doppelbrechung zuriickgreifeu.
Aus den gelegentlich der Entwickelung der allgemeinen Theorie von
mir mitgetheilten Formeln folgen fiir die complexeu Brechuugsiudices
v/i der beiden Wellen, die sich in dem electrisirteu Medium normal zu
deu Kraftlinien des Feldes fortpflanzen, die Ausdriicke
Hierin ist S* fiir T/2 7r gesetzt, 0/^ bedeutet ^-^ -f- ian^ — hii und fh>
fl/,, i/j sind Constanten des Korpers, die eine bestimmte Absorptionslinie
[h) charakterisiren ; e^y eh messen speciell den ihr zukommenden elec-
trooptischen Effect. <?/, liefert die erwiihute specielle Theorie gleich 3 <?//.
V, bezieht sich auf die nach deu Kraftlinien, v^ auf die normal dazu
polarisirten Schwingungen. Ausserhalb des electrischen Feldes liegt
(kleines au vorausgesetzt) die Absorptionslinie {k) sehr nahe an der
durch 9-3 =6/1 gegebenen Stelle des Spectrums; w/;/6Jr/5a/6 des Feldes
dagegen fiir die beiden Wellen an den Stellen 9-^(1 + R^^'u) = */» u^id
S'''(l + R^Ch) = d/t d. h. an den Stellen, wo
374 w. voiGT.
Vergleicht man diese Formeln mit (12) und zieht die Eelation en = 3^//
herau, so erkennt man^ dass e^ in der frilhereu Theorie dem Ausdruck
Ic e^lP in der netieu molekularen Theorie entspricht.
Die Beobachtungeu iiber electrische Doppelbrechung siud an merk-
lich durchsicht'tgen Korpern, d. h fiir Farben weitab von Absorptions-
streifen vorgenommen, was sich dadurch ausdriickt, dass das in au mul-
tiplicirte Glied in dem Ausdruck fiir 0/i vernachlassigt warden kann.
Hierdurch werden v, und Vj zu den reellen Brechungsindices ;*, und ?/i,
fiir welche nunmehr gilt :
DieKleinheit des in !& multiplicirten Gliedes erlaubt die Entwickluug
der Briiche, so dass resultiert;
wobei
den Werth des quadrirten Brechungsindex Mq ausserhalb des Feldesdar-
stellt. Beriicksicktigt man wieder die Eelation ff^ = 3 ei,', so wird
«,*-«,^ = 2a^/^3^;_^^^^.. (31)
Um die Grossenordnung von en zu beurtheilen, wollen wir anneh-
men, dass der uiitersuclite Korper nur ei?ie^i Absorptionsstreifen besitze.
In diesem Falle ist:
«o ^ = 1 + ^^^^ , und /J = 1 + .„ (32)
die trewoliiiliche statisctlie Dielectricitiitscoustante. llier kaun man daiin
sclireiben :
„.2_ „..2=.~^"^";:" = -:!::-"'„:--»,---' . (33)
UBBEK DAS ELBCTRISCHK ANALOOON DKS ZBBIIAN-EFPBCTES. 375
Messuiigeii iiber electrische Doppelbrechmig liat Herr Quincke ')
angestellt untl die von ihm bestimmte Constaute B eatapricht, wie mir
seheiiit, dem Ausilmck 100 (», — «J//^^ = 100{/;/— «i=)/2 w/^s, unter
« einen mittlereii Wertli des Brechuiigsiiitlex, etwa w^ verstandeii; d.h.
es wiirtlo seiii
and mail diirfle schreibeii, iiidi^m man [u^^ — 1) uud w„ [J) — 1) als von
gleicher Grosseiiordiiuiig aiisieht,
if(=)10l)/„(«o3_i), (35)
wo (=) wie<ler (iie Gleiclihciil der OriisseHvrihnuig andeutet. Bei Riick-
sicht auf die Bedeulung von h,,' folgt danu aucli
if H) lOOi' «'(«„*— 1)/P (36)
Erweitert man deii reclits stelicndeii Ausdruck mit m und benutzt
wieder die Bcziehuug (li), welclie i/w =^ (^jt/t)^ crgiebt, so cHiiilt man
Die Combination dieses Resultates mit (22) giebt schiesslic
einfach
^A,— J., Bit' B _
^ h ^ 'ioo(//„2— 1)' ^'^ MOO(v— 1)
Herr Quincke findet bei Vorausisetzung absolufer electrostal
Einheiten fiir ScliwefetkolilenstoH' B rund U.IO^'"; bei Beiii
dieser Zabl wiirde somit
Oder bei Einfuiirung von Volt'snls Kiiiheit, was durch die Vertaus
von R rait P ausgedriickt seiu mag, audi
'i G. Quincke, Wied. Ann. Bd. Ill, p. 740, 1883.
376 W. VOIGT. UEBER DAS ELECTRI8CHE ANALOGON, U. S. W.
Unter Voraussetzuiig des bei Gasen ungefahr zutreffenden Werthes
a/(«o^ — 1) = 10"" * und einer Teldstarke von 300 Volt wiirde hiernach
p(=)4.10-« (41)
werden. Ura die Grosse dieses Wertlies besser zu ubersehen, fiihren wir
nocli den Abstand A der J\^«-Linieu D^ und J\ als von der Grossen-
ordnuns: A.IO"^ ein und erhalten dann
^^^^^(=)4.10-^ (42)
Das llesultat der vorstehenden Ueberlegungen geht also dahin, dass
selbst unter der Annahme der griissten bekannten elektrischen Doppcl-
breclmng und des in einem Dampf keineswegs leieht herstellbaren
Potentialgeftilles von 300 Volt pro Centimeter die Emissions- oder Ab-
sorptionslinien eines leuclitenden Dampfes in der Richtung normal zu
den Kraftlinien des Feldes nur etwa um den 20000 ten Tlieil des Abstan-
des der beiden 7^-Linien verbreitert werden wiirden. Hierdurcli ist die
Ergebnisslosigkcit der bisherigen Versuclie zur Auffindung eines elec-
trischen Analogous zum ZEEMAN-Eflect vollstiindig erkliirt.
Got tinge fly Augusl 1900.
RELATIONS NOIVKLI.KS KNTRE LA RKFI.KXION ET LA RKFRACTIOX
VITRKVSKS l)K LA LCMlftRE
a. 8AONAC.
On sait comment la tlit^one t^ynnmique de la reflexion Ac la lumiere
etablie par I'kessel a ete mise pins tard sous une forme differente par
Mac Cn.LAciH et par Xkumans. On sait ansa! comment oea deux types
lie theories djnamiques out ete inlerpretes par la tlieorie clectromag-
netique de Maxwem, que le Prof. \i. A. Luhkm/, a approfondie, il y
a aiijounrhui vingt-ciiiq ans, dans sa These de Doclorat, aussi bieu
daus le cas de la reflexion metallique que dans celui de la reflexion
vitreuse et de la nianierc lu plus geiierale. ') Dnns ees theories, on consi-
dere en definitive les milieux materiels comme eonthins.
Je me suis propose d'introduire directement, dans la question de la
reflexion vitreuse, la notion tie dkcoiitinuife lie la maliere, corame je
i'ai d^ji fait pour la question de la propagation de la lumiere dans lea
milieux en mouvement. ') Sans prijlcndre trailer ici Ic probleme dans
toute sa generality, je chercherai i\ expliquer, aussi dirrctemeiit que
'■| H. A. LORENTI. Siir la llieorie de tii reflcrion et de la refraction i
lumiere. The>e de Doctoral. Amheim. Van ^kr Sande, (lfl75). — Zeiisc
fitr yiathematik u-iul Phijaik r: ScWimilch (1877), — Beibtiiller zu den Ana
der Fh<j<!ik und Chemie, t. I, p. 92 (1877).
') G. Sagnac. Journal de Phijaiqiie, Auril 1900. — Depais que j'ai pnbl
traviil dont I'origine remonte k raon^e 1890, je me snis apergu qn'il y a dee pi
Fommnng & mes hypotheses et & celles qui ont servi de hase k la theorie du ]
H. A. LoRENTz etpoeie dans les memoires suivants; La Ih^orie electromagnet
de Maj^metl et ton application aitrfur/w mourants. Leiden.E. 3.Bnil,Let:Arci
Seerlamlaiaei. t. XXV, p. 363 (1892). — Versuch einer Theorie der eleetrU
378 G. SAGNAC.
possible, quelques unes des relations coiinues de la reflexion et de la
refraction vitreuses, et, en nieme temps, j'etablirai de nouvelles reIatioiL<»,
que Tobservation m'a permis de coutroler.
I. Hypotheses et coNSEquENCEs generales.
1. — Hi/poiheses fondamenialfH, Je considere les vibrations lumi-
neuses ti. Tinterieur d'un corps comme s'y propageant par rinterinediaire
d'uu mlUfu idenfique a V ether dn vide, Je ne suppose pjis que la presence
des particules materielles altere les proprietes optiques de Tether du
vide qui les baigne. Mais je fais intervenir directement la dlscontinmte
de J a viafler^. sous la forme suivante :
Chaque particule on atorae du corps renvoie en fous sens une certaine
proportion des vibrations qui Tabordent. Je compare cette rejlexion-
diffraction des vibrations lumineuses })ar une particule materielle ii la
rejlexio/i'diffracliou de vibrations electriques de Hertz par un petit
co/idu<;teur plonge dans le vide, de dimensions tres petites vis a vis des
longueurs d'oudes des vibrations <51ectriques incidentes. Mais je erois
interessant de ne preciser le mecanisme de Taction des particules qu au
moment on il sera necessaire d'apres la nature du probleme etudie, de
maniere i ne faire dependre la solution de chaque question que du
nombre minimum d 'hypotheses.
2. ReJleAoii regnUere, Quel ([ue soit le mecanisme de la reflexion en
tons sens par une particule nous pouvons pre voir immediat^ment les
rt?sultats suivants:
Une suite indefinie d'ondes planes, se propageant dans le vide, abor-
dent sous Tiucidence /' la surface plane V d'un corps trans])areiit.
Quel est Teli'et produit par les ])articules du corps dans le vide ambiaiit
uml optisc/ten Ersrheinungen in bewegten Kiirpern ; Leiden. E. J. Brit.l (1**^95).
Ma theorie optique elementaire et la theorie a la fois ^leotrique et optiqne dn
Prof. H. A. LoRKNTz, presentent des formes extremement diifi^rentes Tune de
I'autre. Aussi ai-je ete tres frappe du fait suivant que le lecteur constatera trfs
aisement. La loi tres simple de re/fel de tnouvetnent qui constitue lapaitieessen-
tielle de ma theorie elementaire est, en definitive, equivalents au principe qui fait
le succes du changement de variable introduit par le Prof. H. A LoRtNTz au §4,
p. -429 de son memoire: Simplified theory of electrical and optical Phenometm in
niovinij Systems; Akadeniie v, Welenschappen te Amalerdam^ 2o Avril 1899.
RKLATIOSS S0UVELLB3 KNTRE LA RKKLEXION, ETC, 37'.l
a utic distance de I" graiidc par rapport aux longueurs d'oudc de la
lumiere iiicidente?
Xous pouvons imaginer les parttcules distribuees par couches planes
snccessivea paralleles a la surface plane i* du corps. Sur cliacun de
ces plans successifsj on peut consid^rer le regime vibratoirc coinnie
uuifonne dana toute I'eteuduc du plan. En vertu du principe de
HcvGESs — Fkkssel, on peut prevoir que chatjue plan de partieules
rcHechit les vibrations uuiquement dans la direction de reflexion r^guli ere
et que, par suite, il eu est de meine pour Tensemble du milieu limite i
F. Ce resultat n'est ipi^aj,j)rocAe. Chaque particule reH^cIiit et dilfnicte
^11 (tms sens les vibrations lumineuses qui I'abordent. Mais, comnie il y
a un nombre considerable de partieules du corps dans un petit cube
avant pour cote une longueur d'onde ?., les vibrations envoyees pariesdi-
verses partieules se combiueat presque de la nicme inanicre que les vibrati-
ons envoyees par des Elements infiniment voisius ; deux partieules voisinea
eiivoient en un meme point des vibrations eiementaires differaiit Tune
de I'autre par un retard qui ne depasse paa Tordre de grandeur de la
distance '/ com))rise entre les deux partieules, c'est-fi-dire une trcs petite
fraction de longueur d'onde, ■ par exeniple. Cl'est gHice ^ cette
circonstance que les vibrations eiementaires, euvojees en lous sens par
Ira pariieules, se detruisent en dehors de la direction de retlcxiou regu-
licre presque aussi exacteinent que si la structure du corps solide etnit
continue. Pour la meme raisou, il est perrais de remplacer une sonnne
de vibrations element aires, issues des partieules d'un certain lieu de
I'espjice, par une iut^grale ^tendue aux liinitcs de cet espace; nous
supposerons que, sur chaque plan de partieules, il y a ^V^ ^ -^ parti-
eules dans cbaque unite de surface du plan ; Tclenient de surface dS du
plan emettra ])ar ses partieules une vibration d'amplitude proportion-
nelle ik jV^flS; de incme I'element de volume df^ Emettra jMir ses
partieules une vibration d'amplitude proportionuelle h N^df'.
3. Limi general eiitre la rcjhxlon el, la rt'fracliuit. Voici niainteiiai
oil apparatt le lien entre la reflexion et la refraction : L'etat vibratoii
d'une particule du corps est defini par la vibration de I'ether ambian
[tar la vibration dite refractee. Pour conuaitre les vibrations eleinei
taires que les diverses partieules envoient ii travers la surface P, poi
380
6. SA.ONAC.
d^finir par leur r^sultaiite, calculi d'aprfes la regie de Friw.nel, la
vibration r^flechie k grande distance de P, il est done n^ccssaire de
savoir comment varie la vibration r^fract^ en un point de Tether inte-
rieur an corps quand la distance de ce point an-dessous de P varie.
Or la vibration refractee qui anime uu point M de Tether int^rieur au
corps pent etre regardee comme resultant de Tinterf^rence des diverses
vibrations elementaires qu'y envoient les diverses particules en meme
temps que des vibrations incident's transmises par les couches de parti-
cules comprises entre M et la surface P, Nous pouvons considerer
chaque plan de particules comme separant les vibrations qui Tabordent
en vibrations transmises et en vibrations reflechies vers la surface P.
Les vibrations qui out subi un nombre impair de reflexions Elementaires
reviennent b, la surface d'entree P, La resultante de ces vibrations
en un point de Tether au-dessus de P definit la vibration reflechie en
ce point par le corps. De meme, les vibrations directement transmises
sans retour ou reflechies un nombre pair de fois sur les particules dcfi-
nissent par leur resultante en un point de Tether int^rieur au corps la
vibration refractee en ce point.
Ici se presente une question nouvelle : Un plan S de particules suppose
isole dans Tether du vide refli^chit k grande distance une vibration qui
se propage avec une amplitude constante et une vitesse defiaie; si nous
exprimons ce fait en considerant la vibration reflechie par le plan de
particules comme la resultante des vibrations envoyees dans des direc-
tions seusiblement paralleles par les diverses particules du plan, nous
pouvons en deduire que certainement ') chaque particule rayonne i
') Le parallelisme des vibrations envoyees en O' par les diverses particnks
M du plan 5 (fig. 1) est realise en particulier
si la distance r dn point 0' au plan 5 est tres
grande par rapport k la largeur de la zone de
$ voisine de 0' sur laquelle les vibrations inci-
dentes peuvent Itre regard^es comme prove-
nant d'nn mSme point de la source qui produit
Vonde incidente. Supposons pour simplifier,
cette onde incidente plane parallele k S. La
vibration s (r, l) en O' est la somme des vi-
brations telles que la vibration p {x^ t) envoyee
par la particule Mk\& distance 1/0'egale a x.
LVUment dS de surface du plan 5 renferme
iV* d S particules et envoie en 0' la vibration
.V* /) (j:, t) dS. Nous avons : Fig. 1.
S MUUVBLLES ENTRE LA R^KLEXJON, ETC. 3S1
graiiJe distftiice une vibration d'amplitnde iuversemeiit proportionnelle
, (r, 0 = f Ja" p (x, 0 d S = 2 t irjp (x, t)xdx (1)
NoQB poDvoDR, BA effct, femplaccT dS par I'aire de la coaronoe 2rydy, en
appelant y la longueur OM, on encore par 2irxdx paisque y* = x' — r' et que r
est one constante.
La condition ponr que la vibration « (r, t) reflechie en 0' se propage unifonn^-
ment le long de 00' eat que, en appelant n la vitesse de propagation, la vibration
en 0', k la distance d r au-delii de O' soit, a I'instant I, la memo que la vibi'ation
en 0' k I'ipoqne anterieare i .
On a done
.(,-+*,i) =■('■,
Or I'expression (1) de s (>■, l), difinie par une int«grale dont la limite inferieore
e^ r, donne :
La caodition (2) s'^rit done:
- « lit'-
tA-p(.',0'-
La vibration p (r, t) imige par one partjcale r^flecbissante k nue distance r de
cette particnie est done de la forme :
Elle varie bien en raison inverse de la distance.
D'ailleuTB d'apiis la condition (2), r et I n'interviennent dans s (r, () que par
la combinaison (t \
Dans le cas d'un systlme de vibrations periodiquea simples, s {>; i) est de
forme c sin '^''(~Z~~) *" appelant i la periode et a la longueur d'onde c'est
dire le produit a I. Alors :
Hons ignorons n priori comment a entre dans la valeur de c. Hail nous voyi
382 G. SAGNAO.
(le vibration est necessaiieraent cclui qui detinit la vibration rayonntSe
h une graiide distance par uric |jarticule et il u'est pas besoin pour
raffirmer de preciser en aucune inaniere la nature des retlexions sur les
particules. Mais la demonstration de ce resultat'n'est plus possibles
priori quand la distance est quelconque ; nous ne savons pas alors si le
type de vibration en - subsiste seul, ni si un plan de particules reflechit
une vibration de propagation uniforme, h, une distance par exemple
inferieure a une longueur d'onde.
La question etant ainsi posee, j'ai trouv^ que pour expliquer les
faits connus, il est necessaire d'admettre que la vibration * (r, f), reflecliie
en 0' (fig. 1) par les di verses particules M d'une couche plane S, subit
une propagation anomale au voisinage du plan 8 : La phase ct Tam-
plitude de la vibration reflcchie en 0' ne peuvent etre indepeudantes de
la distance r de 0' au plan 8, — Cette propagation anomale ne se pre-
sente pas pour la vibration ni pour la condensation sonores reHechies
par un plan que recouvrent uniformement des spheres pulsiintes, ')
Mais nous aliens la trouver satisfaite pour la force electrique refl&hie
par un plan de petits oscillateurs hertziens.
IL Reflexion {l petite distance et mkcanisme de la ukfractiox.
4. Propagation anomale des vibrations rejiechies par les parficales.
11 convient maintenant d'introduire la coinparaison d'une particule
que la vibration elementaire j) (r, t) que la particule situde en O envoie en O' est en
avance de -j sur la vibration resultante en ()'. Cela tient a ce que les divers retards
(r — r) des diverges vibrations issues des diverses particules Af fonrnissent, pour
la resultante en O' calcul6e par (1), le retard -r.
') Gouy. Ann. de Ch. et de Phys. (6), t. XXIV, pag. 27—30. Du principe
de HuYGKNs. — La thcoreme que nous ^nongons n'est d'ailleurs soumis a
aucune des difficultes du principe de Huygkns parce qu^il ne s^agit pas de
remission par des elements cCotide^ mais par des particules; le principe de la
superposition des petits ebranlements emis par les particules est seul necais-
saire comme pour le theoreme demontre ici (pag. 4, note 1); remission par
un plan de particules a lieu indifierenient au-dessus et au-dessous du plan;d'uii
cute elle fournit Tebranlement reflechi ; de Tautre, elle s'ajoute k Tebranle-
ment incident pour definir Tebranlement tranamis.
RELATIONS NOUVeLLES BNTRI: LA IIKFLEXION, KTC. .^83
retlfcliipsantf' avuc nn jwlil coiiducteur, pinue diins uri cliiim]>ele<triqu(;
osoillanl iKiKlidairement, doiit. nous 8ui)i)0»rroii8 l<^s (timciisioiis negli-
^kbles vis tL vis tie iu distance d ties imrticules voisiiies. Uiie \is,t-
ticuki se comporte alore comme un petit oscillateur liertzien, c'est fi
dire coinuie I'eiiseinble de deux niasses ^iectriques (+ m) et ( — m) de
distance mutuelle p iiugligeal>le ))ar rapport k d aussi bien que par
rapport u uue longueur d'onde >., et telles que le moment {m p) du
double poiut clettrique oscille sous I'iatliieiice de la force electriiiiie
auibiante. Heutz ') a dt-rnoiitre que bi vibnitiaii ^lectrique uniise par
uu tel sj9t«me ^ une distance r est la rcsultante dc trois vibrations jHiii-
dnlaires de types diHerents, la premiere en — ^ ladeuxieme en — , ta
d'cmission, qui fait I'aagie x avec I'equateur de 1' oscillation ulcctrique,
(tcvsx . , //■ r\ ,, -
a pour expression: jBj = — j— «;?i2jr(-; 1; n desigue le mo-
ment maximum de roacillateur ^). La coinposant« lougitudinate ilia
direction d'emission est pour la vibration en — , : //, ^= ~- ^ —
till i ■^ (- \ La vibration en est purement trtinsvcrsalc et de la
c'eat-il-dire que: ^ ( j .
') HEnT7.. ef en portituliev : Les foixea <les oavitlalionn elect rif/iies ilSentiin,
•I'api-es la IMorie de Maj-iivll {Ait-li. dcs Sr. pliye. el nut. de Cext're, t. XXI,
519, et A nn. d. Phytik. (2), t. XXXVI, p. 1, 1889).
'j DsDs nn corps trampan-nt, la periode i d«3 vibrations incideutea i^taot s
Gwrnment eloign^ dea pcriodes d'oso illation propres ies particuks, nous pouvi
snppoBer que i* varie peu avec la periode 3 des vibrations iucideutes; en inS
temps noas pouvons n^lif^er le changement de phase special ^ue la r^sonat
introduit entre U vibration incidente et la vibration d'nne particule.
384 G. SAGNAC.
La vibration en-, dout nous avons deia vu la necessite a priori, (^3,
r
pag. 4, note 1) subsiste seule qand la distance r est sufiBsammeut grande
par rapport & — . EUefoumitalors pour remission d'un plan departicules
une vibration *j de propagation uni forme. Mais aux distances de rordre
de - ou inferieures, Tamplitude de la vibration en -3 devient compa-
rable i celle de la vibration en - et augmente rapidement en importance
h, mesure que la distance diminue; elle devient, par exemple, quelques
millions de fois aussi grande, quand la distance r est comparable a la
>.
distance d de deux particules voisines, en admettaut que -^ est de quel-
ques milliers dans le corps solide ^tudie. Les formules de Hertz,
supposees ici applicables meme ^ une distance aussi faible que rf, per
mettent de calculer Taraplitude de la vibration reflechie par un plan de
particules h. une distance de Tordrc de d\ ce calcul tient compte de
rinfluence de Tobliquit^ x de remission variable d*uneparticulei\ I'autre.
On trouve ainsi une amplitude y plus grande, dans un rapport de Tordre
de - y, que Tamplitude c reflechie h, grande distance ou a une distance
de Tordre de A.
5. Caliches opfiqtuis de reffxion et de refra/iiion vitreMes. Ainsi
ramj)litude vibratoire produite par la reflexion sur uu plan de particules
devient quelques milliers de fois plus petite, quand la distance a laquelle
elle est produite ^ partir du plan ])asse de Tordre de ^ i Tordre de a.
Considerons maintenant la reflexion par la serie de plans de particules
qui forment un corps transparent. Nous pouvons calculer la vibration
reflechie par le corps vitreux soit a une grande distance de sa surface
(vibration reflechie de Fuksnel), soit &, une distance de Tordre de '/
(vibration reflechie a la surface), ou enfin la vibration transmise dans
Tetlier interieur (vibration refractee). 11 faut tenir compte des reflexions
et des transmissions successives par les plans successifs de particules.
La valeur du moment electrique wp pris par une particule dans un champ
electrique donne est inconnue a jyriori ; mais, sans qu'il soit necessaire
de faire la theorie complete, la valeur de Tindice n d'un corps trans-
RELATIt)NS NOrVELLES ENTRE LA REFLEXION, ETC. 385
parent tel que Teau, le verre, exige que I'amplitude c de la vibration
emise h grande distance par un plan de particules soit de Tordre de
d . .
-J 1 amplitude de la vibration electrique incidente etant prise pour
/•
unite; h cette condition, Tarnplitude y, einise par le nieme plan do par-
ticules £t une distance comj)arable h d, est une notable fraction de
I'unite. U'autre part des deux cotes du plan de jmrticules, dans le
voisinage immediat du ])lan, la vibration d'araplitude y est de sens
oppose a celui de la vibration incidente. Par suite, la traiismission h
travers chaque plan de particules li une distance de ce plan comparable
a d ajoute une vibration de signe op]>ose h celui de la vibration primi-
tive et d'araplitude egale a une fraction notable de Taraplitude primitive.
Alors Tamplitude emise d'abord librement par un plan de particules, h
une distance de quelques /'/, est considerablement reduite, si remission
3 lieu ensuite i. la meme distance h travers quelques plans de particules.
Si nous ajoutons que Tamplitude emise par chaque plan diminue rapi-
dement, comme nous Tavons dit, quand la distance augmentc, nous
voyons que les premieres couches de particules out une importance
relativenient considerable dans le phenomene de la reflexion h la surface
et dans celui de la transmission interieure. Au contraire, les vibrations
reflechies h grande distance h, travers la surface i^ du corps trans-
parent out une amplitude emcore notable ^ une profondeur comparable
h X au-dessous de la surface P,
Pour savoir maintenant a partir de quelle epaisseur du milieu trans-
parent sera atteint le regime definitif pour les vibrations reflechies ou
transmise, il convient de remarquer, avant tout developpement de for-
inules, que le retard des vibrations transmises et reflechies & travers
quelques plans de particules est de Tordre de Tepaisseur de ce systeme.
Alors les vibrations, envoyees en un meme point de Tether exterieur ou
interieur au corps par chacun des plans successifs, presentent des retards
relatifs qui varient d'un plan t\ Tautre de quantites comparables h, d.
D en resulte imra^diatement que les vibrations reflechies ou transmises
par le corps transparent provienneut d^epaisseurs efficaces *) du corps
qui ne peuvent depasser une valeur comparable ^ -; cette epaisseur li-
*) Les variations des epaisseurs efficaces avec Tincidence ii'en cbangent pas
I'ordre de grandear tant que I'incidence n'est pas extr§mement rasante.
ARCHIVES NEBRLANDAISES SERIE II. TOME V. 25
386 G. SAGNAC.
mite - jor.e ici le role de la largeur de la Zone efficace d'uno onde daiL*^
la theorie de la propagation rectiligne de Frksnel. Pour le phenoinene
de la reflexion i grande distance, les amplitudes emises par chaque plan
varient lentement avec la profondeur du plan au-dessous de la surface
P du corps, et I'epaisseur efficace e conserve I'ordre de grandeur de
-p. Au contraire, pour la reflexion 5, la surface et pour la transmission
a Tinterieur du milieu, il est permis de negliger, en premiere approxi-
mation, 1 'influence des plans de particules compris entre la profondenr
e et une profondeur s faible vis-a-vis de <?. Ainsi la vibration transmise
dans Tether interieur n'atteint son regime definitif qu 'au-dessous de la
profondeur e\ raais dejil ^ la profondeur s ce regime est tres approxi-
mativement atteint. L' influence des vibrations en - de la formula de
r
HEura se trouve ctre n^gligeable ^) dans I'epaisseur s et s'ajoute
presque tout entiere entre f et <?; la faible part pour laquelle elle inter-
vient est variable avec la longueur d'onde et interesse la disj)ersioH du
corps transparent.
Ainsi, appro ximativement h. partie de la profondeur € et d^finitivement
a partir de la profondeur e, la vibration transmise dans Tether interieur,
la vibration r^fractee, presente une vitesse de propagation definie rehii-
veirieni a la phase et par suite, d'apres Tapplication du principe
d'HuYGKNS — EiiESNEL, uu iudicc de refraction d^fini. La propagation
rectiligne sans dissemination par Tensemble des particules du milieu
resulte des considerations deji exposees au § 2.
La valeur de Tepaisseur efficace f, relative a la valeur principale de
Tindice n de refraction, est definie, nous avons vu, par les valeurs de ilti
de Tamplitude y emise par un plan de particules a une distance com-
') Cela tient k ce qne Tinflaence de Tobliquite de TtoissioTi par rapport a Taxe
du moment electrique d'une particule, d'apres les formnles de Hertz (cf. § 4, pag.7),
pour les vibrations en — , est telle que la resultante des vibrations en — r^flechies
r r
par un plan de particules a une distance de quelques d est qnelques— fois on quel-
ques dizaines de fois plus petite que la vibration refl^chie a grande distance par
Ic meme plan.
RELATIONS NOUVELLES ENTUE LA REFLEXION, ETC. 387
parable {i d. D'ailleurs y depeud surtout des vibrations en —3 des
fommles de Hkutz et celles-ci ont des amplitudes sensiblement indepen-
dantes de la longueur d'onde a. La valeur de s est plus lentement
variable que A, tandis que la valeur de Tepaisseur « de la couclie
efficace dans la reflexion h, grande distance est sensiblement propor-
s
tiounelle a A. Le rapport - est ainsi d'autant plus faible que la longueur
d'onde est plus grande. Les diverses consequences qui seront obtenues
en negligeant la valeur de - vis ti vis de Tunite sont done susceptibles
d*une grande exactitude pour les plus grandes longueurs d'onde et
seront d'autant moins precises que la lumiere employee aura une longueur
d'onde plus courte.
Comrae e est comparable i\ "', la valeur de s sera generalement com-
parable a quelques d, on quelques dizaines de d c'est-5,-dire de Tordre
A
1(30
de — - dans le spectre visible pour un corps solide on liquide transpa-
rent. Effectivement Tindice n d'une lame mince se montre ^ - - pres par
exemple independant de Tepaisseur de la lame, meme quand cette epais-
seur descend a — r de longueur d^onde *).
IIT. Reflexion vitreuse de la lumiere polarisee.
6. Reflexion sur ime surface large et continue. Nous allons etablir,
d'apres les resultats precedents, une relation entre les polarisations par
reflexion on refraction vitreuses. Les particules comprises entre les pro-
fondeurs f et <? au-dessous de la surface P du corps transparent d^ter-
*) Of.: les experiences de Reinold et Ruckek 8urle8bullesdesavon(1877 a
1893); les experiences sur les couches d'iodure d'argentde Wernicke {Pogg,Ann,
Ergb, t. VIII, p. 70, 1877 et MonaUhev. d. Akad. zu Berlin, p. 673, 1875) et de
Drude ( Wied. Ann,, t. L, p. 606, 1893) ; enfin le fait indirect que les methodes
optiques de Fizeau et de Wiener donnent les memes resultats pour la mesuredes
petites epaisseurs {(j. Vincent, These de Doctorat, p. 87, § 77, Paris Gauthier-
VUlars, 1899).
25*
388
G. SAGNAC.
raineiit sensibleinent h elles seules la vibration reflechie h une grande
distance de cette surface. A.ussi ne nioditierous nous pas notablement les
resultats, en supposant que, jjonr le phefiomene de la rcjhxion a (jran^e
distance y tout se passe com me si la direction de la vibration refractee,
sensiblement acquise au-d(5ssous de la profondeur £, ctait deja brusquement
etablie dans la couclie f elle-meme. Cette vibration refractee induit dans
les particules une oscillation electrique de mcme sens, qui produit au
voisinagvi iramediat de la particule, vers Tequateur de Toscillation, une
vibration de sens oppose; *) ce changement de signe se retrouve a tji-ani''
distance pour la resultante des vibration retlcchies au voisinage de lin-
cidence normale. 2) Entin les formules de Hertz (§ 4) niontrent que la
vibration en - emise par chaque particule est toujours j)erpcndiculaire
j\ la diro:;tion d'emission et proportionnelle h, la projection de la vibra-
tion de la particule sur le plan perpendiculaire \i la direction d emission.
Cette loi, dejti etablie par Sir G. Stjkks ^) dans sa Thcorie df/uamique
de la diffraction^ se retrouve encore dans les travaux de Frksnkl qui
Ta netteuierit formulee au cours de la Controverse aiyc Poisscm *); on
*) La fi;^. 2 moiitre, en eff'et, que, dans la nVjon de I'equateur M E^ la iTsultanlc
tn
r
VI
/•^ des actions electriques/'= , et /', = , des deux mas-
i\
ses du double poiut electrique est de sens oppose au sens
du deplacemcnt electrique de ( — rn) a (+ m). Or la vibra-
tion en -i pieponderante au voisinage du double point dlec-
trique, c>t precise ment definie par la f)rce electrique F
dont le calcul est d'ailleurs tout a fait classique.
*) D'apres les formules de Hkrtz rapportees au § 4 la vibration elementaire]*!
en — est de sens opposee a celui de la vibration elementaire i\ en -i mais cette op-
r r
position de signe disparait pour la resultante des vibrations en — a grande distance;
on a vu, en effet, que la combinaison des vibrations en — issues d'un plan 5 de
r
^ /t> o
particules introduit le retard y, (§ 3, pag. 4, note 1); I'integration en profondeur en
introduit un autre, soit, en tout, un retard de — qui change de nouveau le signe.
') G. Stokes. Scientific luipcrs^ t. I, p. 280. Transact ions of the Cambridge
Phil. Nor., t. IX, p. 1 (1851).
*) Ocuvres de Fresncl^ t. 11, p. 222.
RELATIONS NOUVELLES ENTRE LA. REFLEXION, ETC. 389
peut, crailleurs, la raraener li ce simple enonce que la composante de la
vibration longitudinalement a la direction d' emission ne se propage pas
dans Tether li graude distance De la il suit quo : La vibration rcflechie
h grande distauce de la surface d'un corps transparent est la resultante
(les vibrations envoyees par des sources reparties dans une couclie super-
fieielle d'epaisseur e, d'une notable fraction de longueur d'onde, chacune
de ces sources etant animee de vibrations, paralleles et proportionnelles
a la vibration refractee, mais de signe oppose, et qui interviennent
seulement par leurs composantes perpendiculaires h la direction de
reflexion.
Supposons la vibration incidente rectiligne. Soient a et d les ampli-
tude:? de la vibration rcllechie a grande dii?tance et de la vibration
refractee, quand la vibration incidente est perpendiculaire au plan
d'incidence. Soient a' et b' les amplitudes ([ui remplacent a et b quand
la vibration incidente est dans le j^lan d'incidence. D'apres ce qui
precede, a et a sont proportionnelles aux composantes transversales de
H et hy qui sont 4'cos x et b, en designant par x Tangle que fait la
direction de la vibration refractee dans le plan d'incidence avec la
direction do reflexion reguliere. On a ainsi :
— = —COS X. (1)
a 0
Cette relation est confonne aux lois experimentales et aux formules
de Fresnel. On a, en effet:
x = i-\- r,
en apj)elant i et r les angles d'incidence et de refraction, et :
a cos [i -\- r) b' 1
a cos (?' — r)^ b cos [i — r)
On sait comment on demontre que — et - sont les tansjentes trigo-
a b ^
noraetriques des angles 5) ct a; que fait le plan d 'incidence avec la
vibration reflechie (h, grande distance) et avec la vibration refractee,
quand la vibration incidente est il 4")° du plan d'incidence, en sorte
q^u'on a les formules bien connues verifiees par Texperience :
-;-- = cos (/. - - r\ ifj^= -—- - -{. i'Z)
890 G. SAGNAC.
La premiere de ces deux formules fournit la relation eutre les polari-
sations par reflexion et refraction vitreuses. Elle decoule imin^diatement
de la formule (1).
Les raisonnements qui nous Tout fait retrouver nous en out donn^, en
meme temps, V erplication. direcfe. En particulier, la loi de Brewster,
c'est-&.-dire le fait que <$ = 0 pour Tincidence / definie par fgl=Hi
tient k ce que, Tangle » etant alors droit, la composante de la vibra-
tion refractfe situee dans le plan d'incidence est loiigifudlvah au rapn
rejlechi et ne pent se propager tl grande distance dans cette direction.
Si la vibration incideute est dans le plan d'incidence, il n'y a pas de
lumi^re reflechie sous Tincidence /; mais, si Tincidence varie, une com-
posante de la vibration refractee apparatt sur la perpendiculaire au rayon
r^flechi, et cette composante change de sens quand Tincidence passe par
la valeur brewsterienne /. La vibration reflechie situee dans le plan
d'incidence eprouvc le changcment de signe par reflexion, quand Tiuci-
dence i est inferieure ^ /; quand i est sup^rieur i /, elle nVn eprouve
plus; la vibration reflechie perpendiculaire au plan d'incidcnce eprouve
toujours un changcment de signe par reflexion, parce que le rayon
rcflechi est toujours dans le plan (Equatorial de Toscillation des parti-
cules (Cf. § G, pag. 388, note 1).
7. liejlexioii-diffraciion vli reuse par une mrf ace plane eiroife on dls-
coH/i/iue. Supposons maintenant la surface plane du corps vitreux
suffisamment r(Etrccie, de uianierc que la lumiere est maintenant rcfcckl^-
dlffraclee dans dcs directions telles (jue M D (fig. 3) difl'erentes de la
direction ML' de reflexion regulicre. L'amplitude de la vibration
emisc suivant M J), d'apres la loi generale indiqu^e au debut du § 6,
est proportionnelle a la composante de la vibration refractee sur le plan
perpendiculaire h. MI), — Nous nous bornerons ici aucas ou les direc-
tions de difl'raction sont dans le plan d'incidence; c'est leseulcasa
envisager, si la surface reflechissante est limitee a une ou plusieurs
bandes etroites K bords rectilignes perpendiculaires au plan d 'incidence.
Les relations etablies preccdcmment se generaliscnt alors immediatement.
Soient ^d et ^^y/ les vibrations rcflechies-diffractees dans la direction
3/ I) correspondant i une meme vibration incideute d'abord perpendi-
culaire puis parallcle au plan d'incidence. La vibration.-source en My
parallele et proportionnelle fl la vibration r^fract^e Mp (fig. 3), inter-
RKLATIONS NOITVEIXES KNTRE LA U^Pt.EXION, ETC,
391
vient seulement par m composante ,¥^3 perpendiculaire il MS. Celle-ci
fait avec M p I'angle xd ^j -\- r, en appellant^ Tangle du rayon dif-
fracte .W /) avec la normale MN^Xa surface PP', compt^ positivemeut
du tnume cote de la normale M iV que le rayon r^fl^chi Jf L', et
n^gativement de Tautre cot^. Les relations (1) et (2) se trouvent rem-
plac^ par le suivantes od $>;) designe I'aiigle que fait avec le plan
d'incidence la vibration reflechie-difTractee dans la directiou .1//Jquand
la vibration incidente est it 45° du plan d'iiicidence:
(!■)
\
--'
i
' ', 1
p
A)
■D
D'od Ton deduil encore, d'apre^ la valeur (2) de I g^, la relation
qui definit au moj-en (le 5: la rotation (^o — ^) diiplan de [to]ari«itim
392 o. SAGNAi;.
quaiid on passe de la direction Ml! de refleNion regidiere i la dircclion
MD de n; flexion-diffraction, ')
De mt'ine que les lois de la polarisalioii par n^flcKion sur une surfai^e
large et coiilinue coinpreuiient la loi de BrewsteKj de menie les lois
plus gi^u^rales de la jiotarisation jKir reflex ion-ditfroction, cxpriinees par
les fonnules (!'), {2') ou (3), eompremieiit la loi suivante qui est une
generalisation de la loi de Bhewhteu: Quand un faisceau lumineux
YJbrant dans le plan d'iiieideiice tombe sur une surface trausparente
plane, etroite on discontinue, la luinicre refl^cliie-diff'ractee h I'luiiDi par
cetle surface s'eteint necessairenient dans la direction MQ {fig. 3) per-
pendiculairo au rayon refracto MIt. La relation brewsterienne lijl^u
est reuiplacee par la loi plus generale sin I ^ n cos /, qui relie I'inci-
deuce / et Tangle / de reflexion -diffraction correspondant jiour le<|uel
il y a extinction necessaire de la vibration situi^e dans le plan d'iiieidence.
Si Ton observe dans la direction fixe ^[<^ et qu'on fasse varier I'iuci-
dencc /, ou bien qu'on biisse / fixe et qu'on observe i droile ou a
gauche de Md, la vibratiou rullL'cliie-difl'ractee reparait en meine ieiups
que la composaute de la vibration refract^ Mf iwriwndiculaireinent a l;i
direction d'observation, et nous voyons qu'elle change dc signe en passaui
par Textinction. Comnie la vibration-source en M est de sens oppose ii la
vibration lefractee (cf. ^ 6 pag. .'tS8, notes 1 et 2), la vibration
situee dans le plan d'incidence t:|)rouve ou non un chaugemeut de signe
par reflexion-diffraction, suivant que la direction d'observation M H est
dans Tangle obtus (IMP qui com])rend la direction de la noriuale MS
ou bien dans Tangle aigu UMP'. Xous voyons que /y^oest suiH'rieur
iL Tunite, c'cst-i'i-dire que la ruflexion-difl'raction polarise dans le nu'nie
sens que la refraction di^s que la direction MO de reflexion-diffraeiioii
]M^netrc dans la region (IML {liacburce anr la fig. 3, faitc pour / <C D
telle que Tangle (JMN soit cgal il {i — 2/-). En jwirticulier /y»2« et^i
') Nous avons snppo!^ dans toate cetle theork que, dins TepaiGS^ar c da
milieu, la direction de la vibration-source en ur point quelconque M a la nirme
direction M i que si la surface plane du milieu vitreux etait illiniitee. Rerl
lement la diffraction intericure an milieu altere la direction M i pour \n
its ,U voisins des borda de la surface libre du milieu; mais, dans une ^■p»i^-
: e comparable a ---, Timportance de la perturbation que en resalte u'mI
rcciable que si la largeur de la surlace libre du milieu descend an-dcssous
IIELATIONS NOUVELLES ENTRE LA REFLEXION, ETC. 393
inaximam, po'ii^ ^^6 valeur constante de i, si la direction de reflexion-
diffra<;tion Tient en JII^^ sur le prolongement du rayon refracte liM;
la reflexion-diffraction suivant MRq imprime alors au plan de polarisa-
tion la merae rotation qne la refraction elle-meme. La reflexion-diffrac-
tion agit, au contraire, dans le meme sens que la reflexion sur une
surface large et continue quand la direction d'observatiou est dans
Tangle GMP, qui comprend la direction d' extinction Mil de la vibra-
tion parallele au plan d 'incidence, ou bien dans Tangle LMP,
8. Verifications experimentales, ') Yoici les experiences faites avec des
reseaux sur verre a sillons rectilignes perpendiculaires au plan d'inci-
dence, pour verifier les lois {%') et (3) de la polarisation par reflexion-
diffraction, la lumiere iucidente etant polarisee a 4r>°. On observe Jl
I'infini en luraiere parallele et Ton note Tazimuth du iiicol analyseur
qui amene Tiinage £k Textinction. L'angle r de refraction est calcule par
• ■
S171- I '
la formule sifi r= r, en appellant 1 Tincideucc principale pour
arc tg I
laquclle la vibration parallele au plan d'incidence est eteinte dansTimage
directement reflechie sur la partic nue du verre du reseau. Mais, en
employant ainsi un reseau sur verre, il faut avoir le j)lus grand soiu
d'eliminer 1° la reflexion sur la face poster! eure de la lame de verre qui
porte les sillons du reseau sur sa face anterieure et 2° la reflexion par
les sillons du reseau. Sans ces ])recautions les rotations (cp/j — CD) du
plan de polarisation comptees li partir de la direction de reflexion
reguliere sont souvent tres inferieures (de 5° on 10°, par exeinple) a la
rotation calculee par les forrnules theoriques. Ces ecarts disj)araissent
sensiblement. si Ton a soin d'adosser le reseau ft, une petile cuve remplie
d'un melange d'huiles qui ait Tindice du verre du reseau et dans lequel
on a delay^ du noir de fumee (melange anti-halo de M. Cornu), et 2°
de remplir les sillons du reseau au moyen d'un noir de fumee tres fin,
ce qui se fait par un tour de main facile &. acquerir' Les experiences,
qui demandent ^ etre reprises, out ete faites en eclairant un reseau d'un
centimetre carrd de surface seulement, au — ~ de ram. ou au - de
1) Ces experiences ont ete faites en 1896 et 1807 au Laboratoired'Enseignement
de la Physique de TUniversite de Paris. Les rechcrclies thdoriques datent de 1895.
^
394 G. SAGNAC. RELATIONS NOUVELLES, ETC.
ram., avec la luiniere de Tare ^lectrique tarnish par des ecrans colorfe.
Les directions de reflexion-diffraction faisaient jusqu'&. 90° avec la
direction de reflexion reguliere, et les rotations {(po — $) qui s'elevaient
par exemple dans le cas de Tincidence Brewst^rienne jusqu'i 48° s*accor-
1
daient avec les formules theoriques a - degr^ pres, liraite de Terreur
possible d 'observation. JusquYi prdsent, les lois de la reflexion- diffraction
de la lumiere paraissent exactes au merae titre que les lois eorrespoii-
dantes de la reflexion reguliere dout elles constituent la generalisation.
IIBER F:INEN DRKHKOMPARATOn ZUR
VEROLEICIIUNG TNI) AUSDEHNrNGSBESTIMMIJNG VON MASSSTUBEN
VON
J. PBRNBT.
Bei genauen Vergleichungen von Strichraassen in horizontaler Lage
haben sich bisher Transversalkomparatoren am besten bewiihrt, weil bei
diesen die Beobaclitungen an beiden Euden desselben Stabes nahezu
gleichzeitig vorgenommen werden konnen, und ferner sehr rascli die
Langsaxcn der zu vergleichenden Stiibe, successive in die durch die
optischen Axen der Mikroraetermikroskope bestimmte Visirebene ge-
bracht werden konnen.
Urn dies zu ermoglichen, werden bei der ersten Form der Transver-
salkomparatoren z. B. bei dem REPsoLi/schen Komparator der Kaiser-
lichen Normalaichungskommissibn zu Berlin *), die Mikroskope auf
eiuem Wagen montirt und dieser senkrecht zur Lungsaxe der Stiibe
hin und hergeschoben, wiihrend diese in ihrem Troge an dei-selben Stelle
bleiben. Diese Anorduung schliesst die Mciglichkeit nicht aus, dass bei
der Yerschiebung der Mikroskope von einem Stabe zum andern, durch
Temperatureinfliisse, durch Druck oder Zug, oder durch eineu noch so
geringen Zwang in der Fiihruug, iiusserst kleine Aenderungen in der
Entfernung der beiden Mikroskope eintreteu. Diese kcinnen zwar durch
zweckmiissige Konstruction auf ein Minimum beschiiinkt, aber nicht
wohl vollstiindig beseitigt und nur durch eine passonde Variirung der
Beobachtungen unschiidlich gemacht werden. So ist z B. beira Rep-
soLD'schen Komparator die Transversalverschiebung des kriiftig gebau-
') Wissenschaftliche Abhandlungen der Kaiserlichen Xormalaichungskom-
mission I. Heft Berlin 1895, pag. 56.
396 J. FERNET.
ten, prismatischen Mikroskoptnigers eine freie, lira Deformationeu des
Wagens zu vermeiden, uiid femer siiid die etwas fedemden Zugstangen
mtiglichst in dcr Ebene der Rollen und Ansclilage angebracht, uni eine
Yerbiegung zu verhiiten. Trotz dieser T'orsiclitsmassregeln erhellt aus
den Untersuchungen der Herren Pensky und Dr. Stadthagex *) iibcr
die Ergebnisse der Liingenniessungen von der Lage der Stiibe, dass
(wohl lediglicli in Folgc eines nicht voUkommenen Parallelisraus der
Axen der Laufrollen) Verbiegungen des Wagens eiutraten, die systema-
tische Messungsfehler von ± 0,45 /c* zur Eolge batten, die durchWieder-
holung der Messungen nach Vertauscluing der Stiibe eliminirt wurden.
15ei der zweiten Form der Transversalkoniparatoren sind die Mikros-
kope auf Pfeilern montirt, und es ist somit die Ebene der optisclien
Axen festgelegt. Die Stiibe dagegen werden vermittels eines auf
Schienen rollenden Wagens transversal verschoben, und bei den BeobiU-h-
tungen ihre Liingsaxen successive in die Yisirebene gebracht. Iliezu
bedarf es bei der Vergleicliung von Stiiben bei gleicher Temperatur iiur
einer serinfiren A'erschiebunj^, weil beide Stiibe uebeneinander in dem-
selben Tros^e liei'en. Bei den absoluten Ausdebnunsrsbestimuuiniren
dagegen, befindeu sich die Stiibe in getrennten Tnigeu, so dass der Wa-
gen einen Weg von 0,5 — 1 Meter zuriicklegen muss.
Gcgen den Transport schwerer Massen in borizontaler Rich tuug sind
Bedenken erhoben worden, und es muss im Principe zugegeben werden
dass durch Yeriinderungen in der Belastung audi Neiguugsiindenin-
gen der die Mikroskoj)e tragenden Pfciler eintreten konnen, wenn diese
niclit geniigend fundirt und vollig von dem den Wagen tragenden
Mittelpfeiler isolirt sind, oder niclit auf einera und demselben, hiurei-
chend grossen Cementblock rulien, wodurch relative Neigungsiindenin-
gen ausgeschlossen werden -).
Bei dem Komparator von Bruxxer ') im Bureau international des
poids et mesures, welcher der zweiten Form der Trans versalkompara-
*) Loc. cit. pag. 59 und 108.
*) So konnten z. B. auf der enormen Cemeutplatte, welche das Fundament
des Gebaudes der I. Abtlieilunoj der Phvsikalisch Technischen Reiclisanstalt
bildet, selbst bei Verschiebung grosser Lasten keinerlei relative Neigungsiinde-
rungen mittels ausserst empfindlichen Libellen wahrgenommen werden.
*) Travaux et memoires du Bureau international des poids et mesnres. Tome
IV. B. Comparaisons des metres a la temperature ambiante.
iiBER EINEN DREHKOMPARATOR ZUR VERGLEICHUNG, U. S. W. 397
toren entspricht, waren urpriinglich die Mikroskoppfeiler iiad der
Mittelpfeiler gemeinsam fuudirt. Auf Grund der genannteii Befiirch-
iimgen wurden die Fiindameute getrennt. Die Folge davon war, dass
sich der Mikroskoppfeiler K mehr uud inehr gegen den Pfeiler //' neigte, so
dass eine Wiederherstellung der Verbindungzwischenden Fundamenten
notwendig wurde, urn rait Erfolg der Pfeilerbewegung Einhalt zu than *).
Einen Einfliiss der Lage der Stiibe auf die mikrometrisch gemessene
l^^Dsre derselbeii ha be ich wohl zuerst 1879, und uanieutlich zu An-
fang des Jahres 1 8^50 mit Sicherheit beobachtet. Differenzeii zeigten sich
jedocli nur bei kriiftigeu, unvollkommenen, zu wenig eng begrenzten
Strichen, oder bei etwas verschiedener Art der Beleuchtung. Da diesel-
ben aber auch bei der Ausmessung von Hiilfsiutervallen mit den beiden
Mikroskopen E und Jr auftraten, so sind sie lediglich einer Aenderung
der Strichauffassung 2) zuzuschreiben, und nicht etwa auf die, nur
wenige Centimeter betragende Massenversehiebung zuriickzufiihren.
Ob bei thermischen Ausdehniiugsuntersuchuugen in Folge der gros-
seu Verschiebungen der Troge, wirklich elavstische Neigungen der Mi-
kroskoppfeiler eintreten, ist meines Wissens nicht speciell untersucht
worden; denn bei diesen Bestimmungen ist eine Ye rtauschung der Stiibe
nicht ohne Stiirung durchfiihrbar und daher auch nicht iiblich. Die
Frage liesse sich ubrigens, durch KoUimationsbeobachtungen an den
Mikroskopen bei den extremen Stellungen der Troge leicht entscheiden.
Diese Fehlerquellen fallen vollstiindig weg bei einer, seinerzeit von
Herrn Staatsrat Dr. H. v. Wild in Petersburg construirten, dritten
Form des Transversalkomparators ^), bei welcher, behufs Yermeidung
von Biegungsfehlem, die auf der Oberfliiche getheilten Strichmasse, nach
den Yorschlagen von Govi uud F. E. Neumann "*), wiihrend den Ver-
gleichungen auf die hohe Kante gestellt werden. In diesem Komparator
mit Vertikalbewegung befinden sich die Stiibe iibereinander in einer
') Loc. cit. pag. 106.
') Loc. cit. pag. 114,154 und 1G3.
') Memoires de rAcademie Iinp^riale des Sciences de .St. Petersbourg
VII. Serie Tome XXIII N°. 8. Metrologische Studien von H. Wild 1877.
St. Petersburg.
*) F. E. Neumann's ilethode zur Vermeidung aller von Biegungen hermhren-
den Fehlern bei auf der Staboberflache getheilten Strichmassen mitgetheilt von
H. Wild. Bulletin der Petersburger Akademie, Band VIII. Poggendokff, Ju-
belband 1874, pag. 61.
398 J. PERNBT.
Vertikalebene. Der Eahmen, anf dem sie aufliegen, kann durch 4 Hebel
vermittels eiiier Kurbel iind Zahnstauge gelioben oder geseukt werden,
so dass der Schwerpvmkt des Systems nur in einer Vertikaleu sich be-
wegt. Die Ablesemikroskope sind horizontal auf einera besondeni pris-
matischen Trilger verschiebbar montirt, der gegen Ternperaturschwan-
knngeu durch eiuen Trog geschiitzt ist.
Solange es sich nur um Vergleichungen in Liift handelt, bietet dicser
Komparator, gegeniiber den audem Systemien, somit entschiedene Vor-
teile. Sobald jedoch die Vergleichungen in einer Fliissigkeit stattfindcn
sollteii, so wiirde dies die Einfiihrung planparalleler Glasplatten in die
alsdann anzuwendenden Tnige erheischen, und erst eine besondere I ii-
tersuchung wiirde zu entscheiden gestatten, ob die beim Yisiren dnrcli
diese Flatten zu erwartenden Fehler nicht grosser sind als diejenigen.
die bei einer horizontalen Massenverschiebung eventuell durch ela^ti-
sche Neigimg der Mikroskoptrager eintreten konnen. Ueberdies wiirdeu
Vergleichungen bei Temperaturen untcr derjeuigen der Umgebung, in
Folge des dann eintretenden Beschlagens der Flatten, besondere Schwie-
rigkeiten bieten.
Infolge meiner Studien zu einem Universalkomparator, fiihrte eiu
Iksnch der Werkstatte von Prof. l>r. Amslkr und Dr. Amsleu JiiN. in
Schaffhausen im Friihjahr 1S96 raich auf den Gedankeu, die Vertau-
schungder Triige unter den Mikroskopeu durch Drehung ura l.S0°um
eine vertikale Axe, vermittels eines reibungslosen, drehbaren Cylinders
zu bewerkstelligen^ iihnlich denjenigen, die bei den Zerdriick und Zer-
reissmaschinen Vervveudung finden. Ein von den genannten Herren be-
reitwilligst vorbereiteter Versiich zeigte, dass in der Tat, selbst bei
mehreren Centnern Belastung, Drehungen mid Hebungen ausserst sauft
und leicht sich ausfiihren lassen. Fernere Ueberlegungen, in betreff der
Konstruction eines „Drehkomparators/' ergaben gegeniiber den bisher
gebrauchlichen Transversalkomparatoren sofort eine lleihe von Vor-
teilen, (namentlich auch in Bezug auf die Vertauschung der Stabe) auf
welche ich zuerst am 24. September 1896, in der letzten Sitzung der
physikaliachen Section der Naturforscher-Versammlungin Frankfiuta-M
aufmerksam machte, und ebenao spiiter in der Ziiricherischen natnrfor-
schenden Gesellschaft, in der Sitzung vom 1 November 1897 *). Die
*) AnmerkuDg. Inzwischen waren, einer miiiidlichen Mittbeilnng von Hcrrn
Regierungsrat Prof. Weinstein zufolge, anlasslich der Vorberatangeniiberdie
ilBER EINEN DREHKOMPAllATOR ZUR VERGLEICHUNG, U. S. W. 399
Publikation unterblieb mit Riicksicht aiif die bei der Ausfiihrung even-
tiiell sich ergebeiiden Abandenmgeu, und daiui iu Folge langerer
Krankheit.
Die seitherige Durcharbeitung fiihrte jedoch bisher zu keinen princi-
piellen oder auch nur erheblichen konstruktiven Aeuderungen. Ich
glaube daher mit der Veroffeutlicbung der Principien nicht zuwarten
zu sollen bis alle Details festgestellt. und die Ausfiihrung gesichert er-
scheint, damit die bisher nur miindlich im Kreise der Fachgenossen
hervorgehobenen Vorteile, die der Drehkomparator zu besitzen scheint,
allgeraeiner bekannt werden. Ich bin iiberzeugt, das selbst bei einfacher
und daher relativ billiger Ausfiihrung dieses Universalinstrument fiir
Liiugen- und Ausdehnungsbestimmungen in physikalischen Laborato-
rien sich als recht brauchbar erweisen, und bei sorgfiiltiger Konstruk-
tion sogar sehr hohen Anspriichen geniigen wird.
Handelt es sich urn Liingenmessungeu, oder Ausdehnungsbestim-
mungen, bei welchen eine Genauigkeit von 0,001 mm als ausreichend
erachtet wird, so kann der Drehkomparator ohne Wei teres auf einem
gut cementirten Fussboden montirt werden, da ja wahrend jeder Be-
obachtungsreihe die Belastung genau an derselben Stelle bleibt. Wird
Eonstraktion des neuen geodatischen Eomparators der Kaiserlichen Normal-
aichangskommission zu Berlin, Fachmanner and Mecbaniker iibereingekommen,
die Vertauschung der Stabe, sowohl bei diesem Komparator, als auch bei dem
Im Kom para tor, dnrch eine Umdrehung der Wagen mittels einer, in der Mitte
des Komparatorsaales befindlichen, Drehscheibe zu bewerkstelligen, wie aus
dem fur die Pariser Ausstellung ausgefuhrten Modell, sowie aus der kurzen
Beschreibung in dem Sonderkatalog der Deutschen Kollectivausstellung fiir
Mechanik und Optik pag. 11 hervorgeht: ^Die Mikroskope sind auf unabhan-
,gig und mit Sandsteinplatten abgedeckten Mauerpfeilern fest angebracht. Die
„za vergleichenden Masstabe werden mit den sie aufnehmenden Trogen nach
^einander unter die Mikroskope gefiihrt. Die Troge ruhen auf Wagen und
nkonnen von diesen von aussen her in der Langs-, Quer- und Hohenrichtung
„mikrometrisch verstellt werden. Vollig neu ist die Einrichtung zur Vertau- .
„schang der Massstabe. Die durch elektrischen Antrieb bewegten Wagen laufen
„auf Scbienen, welche in der Ruckverldngerufig zu einer in der Mitte des
^Komparatorsaales atigeordneten Drehscheibe fiXhren, Durch Drebung derselben
flUm 180*^ wird die Lage zweier auf ihr befindlichen Wagen vertauscht."
„Alle Bewegungen konnen automatisch von aussen bewirkt werden. Ein be-
„sonderer elektro magnetise her Streckenzeiger zeigt dann die jeweilige Stellnng
„der Wagen, und Signalapparate verkiinden deren richtige Einstellung/^
400 J. PERXET.
jedoch eine grossere Genauigkeit angestrebt, so diirfte es zweckmassig
sein die Mikroskoppfeiler von dem den Drehkomparator tragendcD
Mittelpfeiler zu isoliren, daun aber audi sehr solide zu fundiren.
Weil der Apparat audi zu absoluten Ausdehnungsbestimmungen von
Meterstiiben dienen soil, so muss die Distanz der Pfeiler 170 cm. be-
tragen, damit noch 2, um je 30 cm. von der Urehaxe auf derselben
Platte montirte, 30 cm. breite und 120 cm lange Troge zwischen deii
Pfeilern um 180° gedreht werden konnen. Die Pfeiler sind alsdann rait
geniigend starken Deckplatten zu versehen, die beiderseits um circji 30
cm. ausladen. Auf diesen werden die Mikroskope in der Entfenmug
von 1 m. so befestigt, dass ihre optischen Axen vertikal gerichtet sind.
Senkrecht zu der dadurch bestimraten Ebene und symmetrisch zu den
Axen, sind auf dem Fussboden zwei starkere eiserne Schieneu festzule-
gen, auf welchen vermittels eines Rollwagens der darauf befestigte
Drelikomparator erst von Hand, dann, nach der Bremsung, mittels einer
Kurbel genau in die gewiinschte Stellung gebracht werden kann.
Der Drelikomparator besteht im Wesentlichen aus einem gusseiser-
nen Dreifuss mit Stellschrauben, in welchen ein grosser Cylinder sich
reibungslos um seine Axe drehen lasst, welclie genau vertikal gerichtet
werden kann. Dieser Cylinder triigt eine lemuiskatenformige ^), giitab-
gedrehtc Tisdiplatte, auf deren Lappen bei den Ausdehnungsbestim-
mungen, in I und | ihrer Lange unterstiitzt, die Troge moutirt werden
konnen, walirend fiir den zu den Vergleichungen dienenden, nicht
gleichzeitig zu beniitzenden Trog, eine Montirung in der Eichtung der
Liingsaxe vorgesehen ist.
Die Troge sind mit den notwendigen Einriclitungen zu versehen, ura
ihre Axe in passender Ilohe horizontal und symmetrisch zur Drehungsaxe
der Platte stellen zu konnen. Sie sind ferner doppelwandig und iiber-
dies noch durch eine schlecht leitende Iliille gegen iiussere Temperatur-
variationen geschiitzt. Die Temperatur in den iiussern mit Wasser ge-
fiillten Tnigen wird vermittels eines continuirlich circulirenden \Vasse.^
stromes, durch eine passend angeordnetc, serpentinformige, geschlossene
Leitung konstant gehalten. Der innerc Trog kann ebenfalls mit AVasser
gefiillt, und dieses, wie auch das der tiusseren Troge, durch rasch roti-
*) Diese Form wurde gewahlt, damit der Beobachter bei den Ausdehnnngs-
bestiramuDgen zwischen den Trogen zu den Mikroskopen gelangen kann.
J
ilBER EINEN DREHKOMPARATOll ZITR VERGLElCHUNG, U. S. W. 401
rende kleiiie Schueckeii in kriiftiger StWimung erhalteu werden, bis kurz
vor den jeweiligeu Ablesungen '). Auf der Bodenfliiche des iniiern Tro-
ges befinden sic-h die Justirvorrichtuiigen, urn die Liiiigsaxen der Stiibe
geiiau in die Visirebene und in derselbeu audi in die richtige Hohe zu
bringeu. Enipfehleuswert ist hiczu die Auordnung, welche die Gebriider
Brunner bei ihrem vortrefflicheu Koniparator getroffen haben ^).
Handelt es sich uur um Vergleicliung zweier Stiibe, in Wasser oder
in Luft, bei einer und derselben Temperatur, so ist der, zur Aufuahrae
beider Stiibe bestimmte Trog in der Liingsaxe des lemniskatenformigen
Tisches- so zu montiren, dass seine Axe parallel zu der Ersteren, in pas-
sender Hohe sich befindet und durch die Drehungsaxe geht. Die Stiibe
wurden alsdann parallel zu einander und syminetrisch zur Drehungsaxe
so gut wie moglich justirt, nachdem diese durch die S Stellschrauben
genau vertikal gestellt ist. Dann wird der Drehkomparator verinittels
des Kolhvagens verschoben, bis die Visirebene mit der Liingsaxe des
ersten Stabes ./ Ai zusammenfiillt und mittels der Feinbewegung die
Endslriche in die deutliche Sehweite und symmetrisch zu den optischen
Axen justirt.
Angenommen der erste Stab liege so, dass der Strich A unter dem
Mikroskope 1 sich befindet, der zweite Stab vorn und derart, dass dem
Strich A des ersten Stabes der Strich // des zweiten Stabes gegeniiber
steht, so wird nach einer Drehung des Troges um genau 1S0° nunmehr
der zweite Stab in der Visirebene liegen und «war so, dass an Stelle von
A nun B, unter dem Mikroskope I, und an Stelle von A^ jetzt B unter
dem Mikroskope IE sich befindet. Nun wird der Stab /y^ B nivellirt
und auf deutliche Sehweite eingestellt.
*) Durch eine abnliche noch etwas einfachere Konstruktion erzielte ich ira
internationalea Mass- und Gewichtsbureau, z. B. bei 2\ und 35 Graden eine
solche Konstanz, dass wabrend den Vergleicbungen des Wasserstofftbermome-
ters mit den Quecksilbertbermometern, die Temperaturdifferenz zwiscben der
ersten und der letzten, 20 Minuten auseinander liegenden, Ablesung desselben
Thermometers oft nicbt einmal mikrometriscb messbar war, und selten 0,01**
iiberstieg. In Folge dieser giinstigen Versuchsbedingungen stimmten die ausge-
glicbenen Gangdifferenzen der in alien Kombinationen verglicbenen Quecksil-
bemormalthermometer so gut mit den beobacbteten iiberein, dass der maximale
Febler nur ± 0,0011 betrug.
*) Travaux et memoires du Bureau international des poids et mesures.
Tome IV. B. Comparaisons des metres h, la temperature ambiante.
AKCHTVES N^BRLANDAISES, 8EEIE U. TOME V. 26
402 J. PKllNET.
Sind uach dem Zuriickdrehen in die AiifangsstelluDg die Stiiche von
A uiid A^ rioch scliarf eingestellt und in der Mitte der Gesichtsfelder,
so ist die Justirung vollendet; anderufalls fiihrfc eine zweite Anniihe-
rung sofort zum Ziele. Nach Fixirung der Anschliige, welche die
Drehung urn 180° raarkiren, kann die Beobachtungsreihe durchgefulirt
werden, ohue dass hiezu neue Justirungen notwendig werden, \i'enn nur
fiir geniigende Sicherheit in der Fiihrung gesorgt ist.
Durch die Art der Beobachtungen werden bei Anwendung des Ureh-
komparators die absoluten Neigungen der Mikroskope in keiner Weise
beeinflusst. Relative Neigungsanderuugen in Bezug auf die LaugsaTten
der Stabe, die bei unvollkommener Justirung der Drehungsaxe auftre-
ten, sind von vornherein durch die Justirung der Stabe kompensirt. Es
geniigt hiezu, dass bei der Pointirung die Entfemungen der Striche
von den Objektiven dieselben seien, und diese Bedingung wird bei der
Feinjustirung durch die scharfe Einstellung auf deutliche Sehweite nach
dem von Herrn Cornu augegebenen Verfahren strenge erfullt ').
Der Drehkomparator gestattet nun ferner behufs Eliminirung der
oben besprochenen Strichaufl'assung eine relative Vertauschung derStiibe
vorzunehmen, ohne dass hiezu ein, den Temperaturausgleich storendes
OefFnen der Troge und das Umlegen der Stabe notvFendig wiirde. Ver-
schiebt man namlich nach Schluss der ersten Beobachtungsreihe den
Rollwagen um die Entfernung der beiden Stiibe in der Bichtung nach
den Mikroskopen bin, so befindet sich alsdann der Stab B B^ in der
Visirebene, aber so, dass nun der Strich B sich unter dem Mikroskope I
befindet, wiihrend nach der Drehung des Troges um 180** der Strich A^
an seine Stelle tritt. Die Stabe liegen also in der neuen Versuchsreihe
genau so, als wiiren sie in der urspriinglichen Stellung des Komparators
um ihre vertikale Queraxe um 180° gedreht worden; und es kann ohne
wesentlichen Zeitverlust die zweite Beobachtungsreihe durchgefuhrt,
*) "Werden bei den Vergleichungen iiberdies nach dem Vorschlage der Herren
Qeheimrat Prof. Dr. Forster und Direktor Prof. Dr. Hirsch Hulfsintervalle
diesseits und jenseits der Hauptstriche gemessen, und daraus der Schraubenwert
abgeleitet so wird der Fehler einer etwaigen unvollkommenen Einstellung auf
deutliche Sehweite in aller Strenge eliminirt. Vergl. Annexes V et VI, der
Proems- Yerbaux des Stances du Comity international des poids et mesures es
1878. Paris.
J
UBER EINEN DREHKOMPARATOR ZDR VERGLEICHUNG, V. S. W. 403
und SO der Mittelwert von einem allfjilligen Fehler iu der Auffassung
der Striche befreit werden.
Ein weiterer bei Vergleichung von SUiben in Luft nicht zu unter-
schiitzender Vorteil des Drehkomparators besteht darin, dass dem Beo-
bachter abwechselend die eine und andere Seite des Troges zugewandt
wird, wodurch die Temperaturbeeinflussung durcli Strahlung bei beiden
Stiiben in gleicher Weise sich vollzieht, und nicht einseitig wirkt, wie
bei den bisherigen Transversalkomparatoren *). Deshalb wird beim
Drehkomparator die Vertauschung der Stabe in Bezug auf ihre Lage
gegeniiber dem Beobachter unnotig, wenn nicht die hochste Priizision
erreicht werden soil.
Nach dem Vorstehenden konnen wir uns in Bezug auf die An wen-
dung des Drehkomparators zur Bestimraung von absoluten Ausdeh-
nungskoeffizienten sehr kurz fassen. Der Unterschied besteht lediglich
darin, dass die Stabe in zwei verschiedeuen Trogen liegen, von denen
der eine wiihrend der ganzen Dauer der Versuche auf konstanter Tera-
peratur erhalten wird, wiihrend die Temperatur des andern von Be-
obachtungsreihe zu Beobachtungsreihe systematisch variirt wird ^),
Die Justirungen und die Beobachtuugen geschehen genau in dersel-
ben Weise, wie bei den Vergleichungen. Auch hier kann lediglich durch
eine einmalige Verschiebung des BoUwagens um die, alsdann circa 1 m.
betragende Entfernung der beiden Stiibe die Vertauschung herbeigefiihrt,
und durch eine zweite Beobachtungsreihe nicht nur die Genauigkeit der
*) "Welche Langendifferenzen zwischen zwei Staben bei lange andauernden
Beobachtungsreihen in Luft durcb den Einfluss der Strahlung des Beobachters,
selbst durch einen mit einer rubenden Flussigkeit gefiillten ausseren Trog hin-
durch, herbeigefubrt werden konnen, wenn nicht durch grosse Kupfermassen
fur den Ausgleich der Temperaturen und die Aufhebung der indirekten Be-
strahlung gesorgt wird, habe ich im IV. Bande der Travaux et m^moires nach-
gewiesen. Loc. cit. pag. 124. Anderseits fallt die Fehlerquelle nach den Er-
fkhrungen des Herrn Direktor Dr. BenoIt weg, wenn beide Troge mit Wasser-
circulation versehen sind. Yergl. Travaux et m^moires Bd. II. u. III.
*) Uiezu dienen einerseits die oben beschriebenen Einrichtungen der Troge
and femer ein geniigend grosses Wassergefass mit Temper aturregulator. Zweck-
massig ist es dabei nach dem Vorgange von Herrn Prof. Dr. Thiesen das
Wasser aus den Trogen durch Turbinen wieder in das temperirte Reservoir
zurilckzatreiben, wodurch die Regulirung wesentlich erleichtert wird.
26*
404 1. PEIINET.
Ausdehnungsbestiraniung erhoht, sondern zugleich die Gleichnng der
Stiibe einwurfsfrei erraittelt werden.
In den physikalischen Laboratorien fiir wissenschaftliehe Untersu-
chiingen raiissen Anelfach die Fehler von Theilungeu ermittelt, und be-
liebige Intervalle ausgemessen werden, wobei allerdings meist niclii die
hochste Genauigkeit erforderlich ist. Fiir diesen Fall diirfte sich cine
ahnliche Disposition empfehlen, wie icb sie bereit« im Jahre ISSS, an-
lasslich eines Projektes fiir einen Universalkomparator fiir die Plivsika-
lisch Technische Reichsanstalt vorgeschkgen, aber bisher nicht publicin
habe.
Statt die Mikroskope an den Pfeilern zu befestigen, werden sie auf
Schlitten montirt, welche auf 2 abgedrehten und geschliffenen Stahl-
cylindern gleiten die parallel zu eiuander in passender Hohe und Ent-
fernung die Pfeiler iiberbriicken, uud an ihren Euden durch Fassungeu
verbunden sind. Wiihrend die eine derselben auf deni einen Pfeiler sich
fest aufstiitzt, gleitet die andere auf dem zweiten Pfeiler mittels Rollen
auf einer glatten, fiihrenden Unterlage, so dass das System bei Terajje-
raturanderungen sich frei ausdehnen kaun. Wiirde es gelingen ohne
allzu grosse Kosten die Rohren aus der von Herrn Dr. Guillaimk
gefundenen, fast ausdeliungslosen Nickclstahllegierung herzustellen, j^o
wiirde dies ausserst wertvoll sein, da alsdann der Einfluss wechselnder
Temperaturen auf die Entfernung der Mikroskope verschwindend
klein sein wiirde.
Schwieriger ist es, die Durchbiegung der Rohren naraentlich bei ver-
schiedenen Belastungeu, bei einer Spannweite von 1 m. 70, zubeseitigen.
Hiezu diirfte es sich empfehlen, wie damals bereits in Aussicht genomineu
war, die Rcihren raittels passend vertcilter, veratellbarer Stiitzeu, die auf
starken doppelten T Triigern ruhen, justirbar zu machen, und die Mi-
kroskopschlitten nur mit einem Bruchteil ihres Gewichtes auf den
Rohren aufliegen zu lassen. Zur Kontrolle der Justirung ist auf dem
Schlitten ein Niveau in der Richtung der Rohren, und eines seukrecht
dazu montirt. Auf die Details, die seinerzeit mit Unterstiitzung seiteus
der Herren Dr. Richard WririYEL, Prof. Dr. JaoEii und Prof. Dr.
GiiUMLicii ausgearbeitet worden sind, kann hier nicht niiher eingetreteu
werden.
Dagegen diirfte ein damals schon von mir gemachter, und seither
nicht unwesentlich verbesserter Vorschlag von allgemeinerem Interesse
sein, wouach zur raschen Bestimrauug der Theilungsfehler eines Mass-
UBER EINEN DREHKOMPARATOR ZUR VEROLEICHrNd, U. S. W. 405
i^tabes mehrere Mikroskope auf einein Schlitteii oder Wageu parallel zu
einaiuler und in bestimmteu Abstiinden zu befestigen wiiren. Zweek-
miissig diirfte es sein, auf eineni Schlitteu von 7 Dezimetor Liinge im
Abstande von bezw. 1, 2, 4 und 6 Dezimeter von einein Bande 4 Mi-
krometerniikrosskoj)e justirbar zu montiren. Dann ist es bei passender
Stellung des Wagens moglich, Inter valle von 1, 2, S, t und 5 Dezi-
meter ') sehr rasch und uuabhungig von einander auszumessen, wenn
die hiezu erforderliclien Einstellungen in passender lleiheufolge so oft
als uotweudis: wiederliolt warden. Die zu verschiedenen Zeiten erfol-
geuden Einstellungen desselben Mikroskopes auf denselben Teilstrich
dieuen zur Koutrolle etwaiger Verschiebuugen des Schlittens, und geben
ilberdies ein Mass fiir die Einstellungsfehler.
Bt^ginnt man die Messungen in der Stellung des Schlittens woselbst
das zweite Mikroskop iiber deni Nullstrich des Meterstabes sicli betindet
und verscliiebt dann den Schlitten von Dezimeter zu Dezimeter, bis das
zweite Mikroskop Uber dem Endstrich steht, so konnen verhiiltnismiissig
rasch alle zur Berechnung der innern Theilungsfeliler der Dezimeter der
einzelncn Jliilften (0-50) und (50-100) nach der von Herrn Prof. Thiesen
und flerrn Maruk zur Kalibrirung der Thermometer angegebenen Me-
thode und zugleich die zur genauen Vergleichung der beider Iliilften
erforderliclien Beobachtungen gewonnen und die Theilungsfehler auf
das Intervall O-lOO bezogen werden-).
Dieses Yerfahren diirfte nach den inzwischen von Herrn Dr. GriL-
LAUME am Starke' sc'hen Universalkomparator des internationalen Mass-
und Gewichtsbureaus bei Heobachtungen iihnlicher Art gemachten Er-
fahrungen zu reeht guten Kesultaten fiihren, und daher demjenigen
noch vorzuziehen sein^ welches ich in Erweiterung der von Herrn
Staatsrat Direktor Dr. H. v. Wild in seinen metrologischen Studien
veroffentlichten Methode entwickelt habe ^), und welches fiir die meis-
ten Zwecke bereits vollstiindig geniigt.
*) Die Konibination erlaubt das Intervall von 2 Dezimeter zweimal mit ver-
schiedenen Mikroskopen zu inessen, wmin dies von Wert erscheinen sollte.
'■ Cvui/s Repertoriuni fiir Experimentalphysik, XV Bd. Travaux et memoi-
res, Tome 11, pag. 35-40. Tome IV, pag. 18—52.
^} Vergl. Travaux et meuioires Tome IV. pag. 99, woselbst auch das Schema
der Berechnung fiir den obigen Fall angegeben ist.
406 J. PEENET. ilBBE EINEN DK.EHKOMPAKATOR, U. S. W.
Zur Beurtheilung dieiit die behufs Eliminining des Temperatur-
einflusses iu umgekehrter Reihenfolge zu wiederholende Messungsreihe.
Ferner bietet der Drehkomparator die Moglichkeit, nach einer Drehung
um 180°, den Einfluss der Strichauffassung zu eliminiren.
Die vorstehenden Ausfiihruiigen diirften geniigen, um darzutun,
dass der Drehkomparator wirklich alien billigen Anforderungen an ein
Uuiversaliustrument fiir Langen- und Ausdehnungsbestimmungen ent-
sprechen diirfte.
Zurich,
sua LA RELATION ENTRE LES MODIFICATIOxNS,
SUBIES PAR LE VOLUME SPECIFIQUE DE LA VAPEUR SATUR^E
ET CELUI DU LIQUIDE COEXISTANT
SOUS L'INFLUENCE DES VARIATIONS DE TEMPERATURE
PAR
J. D. VAN DEB WAALS.
Dans la deaxieme partie de mon memoire: „Continuitiit des gasfor-
migen und fliissigen Zustandes", j'ai donne au paragraphe §4 page 101
UDe regie relative aux modifications que subit la courbe binodale d'un
melange quand on modifie la temperature. Supposons h, une tempera-
ture donnee, pour -chaque valeur de ^, dessines les deux volumes, savoir
celui de la vapeur saturee et celui du liquide coexistant avec elle. Nous
obtiendrons deux branches, qui, suivant les valeurs de r, pourront ou
rester coinpleteraent separees, ou s'etre confondues en une courbe uni-
que. Quand la temperature s'eleve les deux branches se rapprochent
Tune de Tautre, par un mouvement simultan^. Soit un point sur la
courbe binodale, que Ton choisit comme premier point, et soit comme
deuxieme point celui qui exprime Tetat des phases coexistantes, de telle
sorte que r, et u?, soient les coordonnees du point choisi, r^ et j?2 celles
du point conjugue. AIots le mouvement du point choisi, sous Tinflueuce
des modifications de temperature, sera determine par Tequatiou de la
page 104:
*''-"''i5,.,>*'+s;::i;;'^'i+
408 J. D. VAN DEll WAALS.
Pour arriver a la couclusion que Ics deux branches se rap])rochent
I'une de I'autre quaud la temperature s'eleve, et que par suite, chez les
melanges de substances normales, il nV a jamais deux courbes conno-
dales, correspondant ti des temperatures diff'erentes, qui se coupeut, il u
suffi (p. 105) de montrer que (f.>,),. et (fjn)^ ont le merae signe, et sont
negatifs. De la signification de ces grandeurs, j'ai deduit dans mon
mdmoire :
et par suite aussi:
Or, comme la valeur de A", -{- K^ — 2 A'j^ permettait de couclure
qu'elle est positive.
(f.
.)«
i^n)"
«'l
-t']
(^.
,)-
et
(^.
o/r
est positif, ou
sont negatifs.
Si Ton veut reellemeut ramener (^21)" ^ 1*^ forme — r., (A'j -f"
A'^ — 2 AT, 2), il faudra etablir que si une substance homogene augmente
de volume, Taugmentation de Tenergie potentielle pent etre en eifet
representee par le produit de la pression moleculaire et de Taugmenta-
tion de volume; ou bien, si la pression moleculaire est fouction de la
temperature, par ( 1— r .-. ) fois cette quantite.
Si lors de raugmentation de volume le groupement moh'culaire se
moditiait aussi, et qu'il passat d'un dtat de plus grande h un t*iat de
moindre complexite, raugmentation d'l^nergie ne se retrouverait pas sett-
lement dans le travail de la pression moldculaire, et ne pourmit pas non
plus etre representee en multipliaut ce travail par un facteur d(5pendaiit
uniquement de la temperature.
Ces considerations conduisent a soumettre au controle de Texperience
les consequences de Tequation ditlerentielle donnee. S'il y avait des
observations nous permettaut de deduire et de mesurer la valeur nuine-
rique des conse([Ucnces directes, nous aurions fait un pas de plus vers
sua LA RELATION ENTRE LES MODIFICATIONS, ETC. 109
la solution d'uue question talle que la suivaute : L'attraction inolecu-
laire d'une substance est-elle reellemeut telle qu'elle conduit k une
pression superficielle, peu importe que cette derniere soit une fonction de
la temperature? Ou bien les substances qui r&lament pour la pression
moleculaire une fonction de la temperature ne se conduisent-elles ainsi
qu'en apparence, et Taugmentation d'rnergie qui vient s'ajouter li celle
resultant de la pression moleculaire non en rapport avec la temperature
ne doit-elle etre attribuee qu'i une modification du groupement mole-
culaire ? Je ne connais toutefois, en vue du probleme general pour
un melange, aucune observation qui puiase servir ik cet effet. Mais pour
les composantes elles-memes Tequatiou differentielle conduit h des con-
clusions susceptibles d'etre control^es par Texperience, ou qui tout au
moins pourraieut etre sans de grand inconvenienta directement etudiecs
par des obsejrvations expressement faites.
Pour une substance unique Tequation differentielle se simplifie et
devient :
(''2 — ''i ) ^72 ^^''1 = ''-2 ( A', + A', — 2 ^, j) — .
Or comme on a
a ,^ a ,^ a
A I — ,,, A 2 — " ,yj A|2 — y
I ^2 ^1^2
on pent egalement ecrire:
("^ -"')(- 5 0>=''-^"C^~'D'"
h
T
(1)
et Ton trouve pour la phase coexistante:
^ 5/;N ^1 ly^/r
(2)
Soieiit i\ le volume du liquide et v., celui de la vapeur; alors i\^ i\
et nous trouvons que pour une valeur positive de dr, d'\ est positif et
di\ negatif.
On deduit plus simplement ces equations d^une maniere directe. En
effet, de T -if- =p-\ ~ — on tire :
ar V2 — 1\
410 J. D. VAN DEE WAALS.
et^ consid^rant que Ton a :
on obtient :
VSt^j/T d^ t\ — v^
Jusqu'i present Texpression a ^te completement ddduite de regies ther-
modynainiques. Posons maintenant s = \-(p (t), ainsi qu'il ri-
a
suite de Thypothese d'une pressiou raoleculaire de la forme -^; nous re-
trouvous les Equations (1) et (2) ci-dessus. Si toutefoisla pression mole-
culaire doit etre multipliee par un facteur de temperature, tel que / (t),
il faudra multiplier les deuxiemes membres des Equations par/^r) \ 1 — ^*— j.
Dans Tun et Tautre cas toutefois on arrive i Tequation (3) snivante:
-^''G^)>=^'*(sf;)/''^
(3)
1 "9
Or \S^) Gxprime ce qu'on appelle le coeflBcient de compres-
sibilite ; representant ce dernier par le signe /3, alors Tequation (3) se
laisse simplifier comme suit :
/3, /3,
(^)
C<;tte forme plus simple ne sera toutefois pas obtenue si s possede
un plus haut degre de complication que ne le reclame une pression mol^-
culaire, proportionnelle au carre de la densite. C'est ainsi que, si Ton
afij)
[v + 4
ecrit avec Clausius - — ^^, Tequation (3) prend la forme
(
"+'"G^)/--(-+"'G^X*-
SUR LA RELATION ENTRB LBS MODIFICATIONS, ETC. 41 1
Du momeDt que Ton donne h, x un valeur de Tordre du volume du
liquide (ce qui arrive generalement quand on se sert de cette expression
empirique de Clausitjs), on n'est plus conduit ^ Tequation (4), mais &
one autre de la forme
v^ /3, "" \ v^ J /3j *
Soit ^3 uu volume de vapeur ; alors le facteur ne s'ecarte plus
gaere de Tunit^, ce qui pourra bien etre le cas au contraire du facteur
Pi
Je suis done amene & conclure que, si Ton soumet la relation simple
(4) au controle de Texperience, on sera renseigne dans une large mesure
sur le fait s'il est oui ou non legitime d'admettre une pression mol^cu-
laire, et sur la forme de cette grandeur.
Nous ne disposons ^videmment pas ii I'heure qu'il est de recherches
ou Ton s'est directement propose d'etudier Texactitude de la relation (4).
Ges observations devront posseder un haut degre de precision, attendu
que la formule (4) exprime un rapport entre deux differentielles (h\ et dv^ ,
tandis que ^, et ^2 sont les coefficients de compressibilite sous tempera-
tare constante dans T^tat precis des phases coexistantes. Ces coefficients
ne penvent etre remplac& par des valeurs moyennes.
Cependant nous sommes en mesure pour le moment de mettre b.
Tepreuve Inexactitude approximative de la relation donnee. Le resultat
de cette recherche m'a paru assez surprenant pour le communiquer ici.
Les observations de Sidney Young nous out appris h connaitre pour
une serie de substances les valeurs de r, et ra &. une serie de tempera-
tures pas trop eioignees les unes des autres ; nous pouvons done con-
clure h des valeurs de Ap, et Arg dont les rapports ne s'^cartent pas
trop du rapport de di\ et dv.2. La valeur de /Sj sous forme liquide pent
etre empruntee h des observations d' Am a gat. Dans la premiere partie
de la ^Continuitaf page 171 (2® edition), j'ai donne les valeurs de /3,
pour Tether h quelques temperatures, en les completant par les valeurs
que Ton pourrait egalement calculer pour Tether par Tapplication de
la loi des etats correspondants. Seules les valeurs de (S^ n'ont pas ^t^
directement determinees. Si toutefois on se borne aux cas dans lesquels
412 J. D. VAN DElt WAAT^.
la deuxieine phase est uue phase vapeur de faible deusite, uous pouvons
en vue d'un controle prelimiuaire admettre la valeur fournic par la loi
de BoYLK (MARiorrE), savoir -, p devant etre exprime en atmospheres
cornme ou Fa fait de moine pour la valeur de (3^ dans Texpression dp,
L'equation (4) prend done la forme
et il importe peu en quelle unite on exprime la volume. Mais aux tres
basses temperatures A?^ varie si rapidement que la verification aurait
iei peu de sens. J'ai done dA me bonier h choisir une couple de donnees
de Sidney Young, oil il est assez bien satisfait aux diverses condi-
tions, mais oil la pression de la phase vapeur monte jusque 5 ou 6
atmospheres, et oA par consequent jo., ne peut plus etre exactemeut
represente par -. On pourrait naturellement calculer Tecart de cette
valeur, tout an moins d'une maniere approchee. C'est ce que je n'ai
pas fait, parce que les autres nombres donnes par robservation ne sent
pas absolument ceux que reclamerait la formule. Aussi ne doit-on con-
siderer ce qui suit que comme une verification pnliminaire.
Pour Tether Sidney Young donne p. ex. en mesure critique:
rj= 0,4083 i', = 28,3
r, =0,4209 <^ = 17,1
v^ =0,4368 ^2 = 12,15
^.,=0,4596 v,,= 8,38
Par consequent, aux valours suivantes de Ai\, corresjjondent pour
Ae;^ les valeurs placees en regard :
A v^ = 0,0176 A v^ =—11,2
A r, =0,0159 Ao^=— 4,95
A i'j =0,0228 Av., = — 3,77
Prenous pour la temperature h, laquelle - ^ peut etre egale i,',
A v.) « Pj
I
J
sun LA RELATION ENTllE LES MODIFICATIONS, ETC. 413
la mojeiiiie arithmetique das temperatures initiale et finale ; cela pourra
etre considere comme suffisamment exact. Nous devrous i present prendre
pour p la valeur correspondant il cette moyenne arithmetique. Cette
valeur de jj pourrait etre empruntce au tableau de Young, soit par
interpolation, soit au moyen d'une representation graphique. Dans ce
contrtMe preliminaire, je me suis contents d'une valeur approchce. Pour
les trois valeurs correspondantes de \Vy et — Ar.^, les valeurs de t et jy
sont les suivantes :
T = 278+ 81,5 io = 4,l
T = 273+ 98,9 /? = 6,35
T== 273 + 114,6 /?==8,9 environ.
Ces iiombres permettent de calculer pour /Sj les valeurs suivantes:
/3 81,5 = 0,000383
/3 c«,9 = 0,000506
/34^4x, = 0,000650
tandis que dans le tableau (p. 171 Continuitiit I), on trouve les nombres
suivants :
/3 78.r, = 0,000367
/390 =0,000555
^1^0 =0,000672
Or si nous remarquons que /S,, ^ des pressions de 6 et 9 atmospheres.
ne pourra plus .tre repr^ut^ par^^, mais sera plus gn.ud ') et qu'il
faudra done trouver pour /3, egalement une valeur plus grande, la con-
cordance pent etre consideree fort satisfjiisante. 1/ augmentation rapide
de ^i avec la temperature est ^galement confirmee par ces calculs, et
d'une maniere tout inattendue.
Pour utiliser egalement les observations de Sidney Young aux basses
*) Sous une pression de p atmospheres il faudra attendre des ecai ts de plus do
p pour cent .
414 J. D. VAN DER WAALS.
temperatures, afin de controler les relations donnees, il faudra commen-
cer ])ar transformer 1 'equation
(hi
Pi
Selon que f est plus bas, la phase vapeur sera plus diluee, et obeira
done da vantage Jt la relation pv.^ = Rf.
Rdduisons au moyen de cette relation — 2)di\ ^ v^dp — Rdr ou
Rrdp
P
— Rdr, nous aurons:
-p4.,^Rdr\^ l\.
pdr
Et comme dans le tableau de Sidney Young les volumes, pressioiis
et temperatures sont exprimes en mesure critique, nous aureus li
calculer
On trouve alors:
Vk
Rpk iT dp
(3i pkVklpdr >
Eemarquons que Ton a trouve pk Vk = -^-^, et posons — == w,
V p
— = v,'^==7r; alors la derniere equation devient
Vk Pk
t=^-»''i^£-M^-
La valeur de 3,8 pk pent etre posee egale i 135, et — -7^ peat etre
calcule d'apres les tableaux de Sidney Young ou, ainsi que je Tai deja
inaintes fois montre, etre pose approximativement ^gal k — , Dans les
SUE LA RELATION ENTRE LES MODIFICATIONS, ETC. 415
tableaux de Zeuner on trouve cette valeur pour Tether, calculee d'apres
7 2
des observations de Regnault. Elle se rapproche davautage de --,
m
ce qui aux temperatures iuf^rieures sera iiicontestablement plus exact.
Ceci conduit i calculer /3, au moyen de I'^quation suivante:
/3. = '^' 1 1
djtiV^h 7^_,
m
Des valours
;;i« = 0,6097 !/« = 0,3631
vi^ = 0,6444 v^ = 0,3729
.«. t_^/^?_ _ ^^g^7^
on tire, pour i = 20*^,1 :
^ 0,0098 1 1 nnnn.o^
^= 0:0347 135 rp=«'««°i«^-
En examinant le tableau pour /3 (1. c.) on serait tente de condure i une
valeur plus faible, telle que 0,000188.
Des calculs de cette esp^e donnent:
i337,8= 0,000231
iSeo = 0,00029.
On ne saurait trfe bien ddduire du tableau une valeur correspondant
i i = 37°,8. Celle relative h t== 60^ correspondrait presque completo-
ment & la valeur que nous avons calculee.
Pour les valeurs superieures de /, nous rencontrons la difficulte que
jSj ne peut plus Stre assez exactement represent^ par -.
De tout ceci il r&ulte que T Equation
possMe uu haut degr^ d'approximation. Est-elle completement exacte.
416 J. D. VAN DEIl WAALS. SUll LA RKLATION, ETC.
et Thypothese qui y a conduit, savoir que Teiiergie poleutielle d'une
substance normale pent etre entiercnieut calculre au moyen thi travail
d'une pression superficielle, est-elle absolument confirmee par rexj>e-
rience? C'est ce que seules des recherclies experimeutales directes pour-
ront elucider. Si cette relation otait eutierement prouvt^, il s^erait
dcmontre que la pression molKiulaire est strictement de la forme -^/{r};
et pour niettre eutierement Tequation d'etat d'accord avec rexperience,
il serait simplemeut necessaire de chercher la valeur de — — .
r — 0
QrEI.QUES RKMARQUES
>i'.
SIR L'EQUATION CARACTERISTIQUE DES FLUIDES
PAR
DANIEL BEBTHELOT.
I.
LA FORMULE DES GAZ PARPAITS. l'eQUATION DK VAN DER WaALS.
Jusque vers 1850 la plupart des physiciens, guides par I'idee pr^con-
^ue de „la simplicite des lois de la nature'* admettaient, mcme apr^s
les experiences de Desprktz et de Pouillet, la rigueur de la formule
des gaz parf aits /w = 7^ 7^
lies recherches de Regnault obligerent fi y renoncer; lui meme con-
claait : „La forme de la fonction est evidemraent trop complexe pour
qu'on j)uisse esperer la trouver uniquement par la methode experimen-
tale. II est h desirer que les geometres veuillent bien la recliercher en
developpant au moyen de Tanalyse quelques hypotheses sur les forces
mol&ulaires/'
HiRN eut rintuition des deux facteurs physiques propres h expliquer
les ecarts h la loi des gaz parfaits. II admit que I'equation des fluides
devait, h une temperature donnee, etre du type {p-{-F){v — r) = con-
stant, c'est h, dire qu'jt la pression manometrique p il fallait aj outer la
pression interne F due h. Tattraction des molecules et que du volume
apparent v du fluide, il fallait retrancher le volume V des molecules.
Mais il ne sut pas evaluer le terme P qu'il supposa inverscment propor-
tionnel in v.
II etait reserv^ a van dkr Waals de donner la premiere solution
satisfaisante du probleme. Dans sa these classique de 1875 surla„con-
ARCHIVES NEERLANDATSES, S^RIE II. TOME V. 27
DANIKL BISRTHELOT.
tiniiit^ des ^tatg liquide et gazeux" il nrriva par uae discussion theoriqne
approfondic k 1' ^nation
(1) (p + j-^i''-^) =
RT
h laquelle sod nom est attach^. Les 3 coiistantes, a, h, R out un sens
physique bieii net : a represente I'attraction a|)ecifique mol&iilaire, i
un multiple du volume des moliJcules, R la constiiute de I'^ualion
pv ^ RT des gaz parfaits, hquelle est sous la dependauce immediale du
poids mol^cuiaire. 11 moutra que cette ('quatioQ reudait compte des
propriutes essentielles des fluides et partieuliuremeut des plieuoiiienes
critiques d»Scouverts par Andrews, Et depuis il a su Pappliquer avec
un rare peQ^tratiou & la solution des questions nouvelles poseef par
les progrwi de la science.
Lequatiou de van dek Waals reprfeente bien les grandes lignesdu
pUenomene; mais les physiciens qui out voulu descendre dans les de-
tails soit de I'analjse, soit des applications pratiques ont toujours el«
amencs & y introduire des modifications plus ou moius profondes.
II. MODI KirAllONS A I,A IHJRMULE DB VAN DBK WaALS BT EQ1IAT10S5
CAKACTEKISTtQUES A PLUS DE TROIS CONSTANTE3.
Les modifications qui ont ele propos»Ses & I'equation de van die
Waals se rangent en deux groupes dilferents; les unes out iii inspirees
'" "ues theoriques, les autres derivent de raisons empiriques.
u point de vue tlieorique, van dcr Waai.^, apres etre parti dcU
ule du viriel de (Jlaiiwius, adoptait successivement pourevaluer
ession interne et le covolume deux voies dilferentes, sans lien avec
fonnule.
: mm'.c de calcul qu'il cUoisit souleva quelques objections de U
de Maxwixl '), dont la voix aulorisee fut d'ailleurs la premiere
Tialer dis 1^7-1 1'exeeptionnelle port*e de son travail.
. A. LoBENiv.'''} pecfectionna la tli^orie et donna une belle discusjion
Nature, Vol. X, octolire 1874,
Wied. -Viin. t. XII, 1881.
QUELqUES REMAaqUES SUR L EqUATION ETC. 419
cinetique de la question fondee uniquement sur le th^oreme du viriel.
II arriva & T^quation
b'
pv = RT(l+~y
qui peut s ecnre
si Ton suppose v assez grand pour negliger les puissances de bjv sup^ri-
eures a la premiere.
La marche indiquee par ce maitre eminent de la Physique mathema-
tique a generalement ^t^ adopts par ses successeurs. La th^orie a ^t^
approfondie par van der Waai^ lui-meme, Kortbweg, Jaeger, Boltz-
MANN ... Toutes les discussions cinetiques mdnent h des Equations
de forme
mais les auteurs different sur les valeurs des coefficients Xi, x^. . .
Selon BoLTZMANN et J aeger x^ = 5/8 ; tandis que selon van der "W a als *)
«i = 15/3^. Si Ton divise les deux membres de Tequation prec^dente
par la parenthese, on retombe sur la formule de van der Waals dans
laquelle le covolume est regarde comme variable.
(3) i = 6<.(^l_/3.^^ + /3,*'^-...)
D'apr^s ce qui precede, on a selon van der Waals /3, = 17/32,
selon BoLTZMANN et Jaeger /3, =3/8. Quant au terme /S.^, il est ^gal
d'apres van der Waals ^) h 0,0958; d'apres Boltzmann it 0,0309.
Les calculs th^oriques sur lesquels repose revaluation de /S^ due h M .
van Laar sont tellement compliques que revaluation des termes suj)e-
rieures est pratiquement impossible.
Telles sont les principales modifications h, la formule de van der
Waals basees sur des vues th^oriques.
') Continuitat, etc. 2te Auflage, p. 65, 1899.
") Akad. van Wet. te Amsterdam. 1. 1, p. 273, 398, 468. 1899.
27^
420 DANIKL BKRTHET.()T.
Beaucoup plus nombreux encore ont 6t4 les changements motives par
des rai.^ons empiriques. Van der Waals avait bien montr^ Taccord
qualiMif de son Equation avec les experiences d'ANDREWs ; mais Clau-
sics par uue comparaison attentive fit ressortir des differences quanti-
tatives notables; pour y remedier il'modifia revaluation de la pression
interne de van dkr Waals et admit que le terme a au lieu d'etre con-
stant variait en raison inverse de T et qu'il fallait remplacer Ijv^ par
ll{v-{-d)', d etant une nouvelle constante h. laquelle il ne chercha pas
d'ailleurs ti donner une signification theorique. II posait done
Peu apr^s Amagat commen^a la publication de ses experiences sur
la compressibility et la dilatation des fluides dont Tensemble founiit,
tant par la vari^te des propriety physiques des gaz etudids que par
Tetendue des temperatures et surtout des pressions qu'elles einbrassent,
le repertoire le plus complet de donnees num^riques que Ton ait pour
servii de pierre de touche fi, une equation.
Sarrau les employa aussitot dans une serie d 'etudes remarquables
i contruler la formule de Clausius. II fut amene &, remplacer le facteur
de temperature f[T) = KlT de Clausius par TexponentieUe KK"^,
k et A' etant deux constantes.
Clausius lui-meme dans ses etudes sur les vapeurs d'eau et d'ether
adopte la forme plus compliquee f[T) = A7^~^" — BT et Battelli ad-
mit/( 7') = ^^^^'"'" — ^^'"''•
II est h remarquer que tandis que les theoriciens purs comme Lokentz,
BoLTZMANN, VAN DER Waals out modifi^ Tcxpressiou du covolume
dans la formule de van der Waals, les physiciens places & un point
de vue empirique comme Clausius et Sarrau ont au coutraire garde
un covolume constant et font porter les modifications sur le terme qui
represente la pression interne.
11 convient de citer maintenant une serie de formules qui ne derivent
pas de ceLc de van der Waals mais rentrent dans le type general pro-
pose par HiRN : telles sont celles par lesquelles Amagat a represente
9
les reseaux de Thydrogene et de Tanhydride carbonique, Bose-InnesIcs
determinations de Kamsay et S. Young sur retlier et de S. Young sor
QUELQUES REMARQUES SUR INEQUATION ETC. 421
con-
risopentane. Tous ces auteurs sont partis de la relation ( : j =
stante. Les physiciens anglais influences par les r^sultats de Eamsay et
Young sur Tether ainsi que par les experiences de Barus Font adinise
comme tout ^ fait rigoureuse. Amagat au contraire qui Ta utilisee le
premier a fait voir que ce n'est qu'une approximation : ce qui a etc
confirme depuis par les experiences de Joly sur la variabilite des cha-
lenrs specifiques des gaz a volume constant.
Je n'insisterai par sur ces forraules: elles prcsentent toutes un carac-
tere commun; elles n'arrivent h representer les experiences qu'en mul-
tipliant le nombre des constantes et ces constantes n'ont pas de signifi-
cation physique.
Tandis que la formule de van der AVaals contient S constantes, la
premiere formule de Clausius en contient I, la formule de Sarrau 5,
la seconde formule de Clausius 6, la formule de Battelli 7, la formule
d\\MAGAT sur Tanhydride carbonique 10. Ces formules peuvent faci-
liter les calculs dans des cas particuliers; elles ne se pivtent pas h la
discussion des proprietcs generales des fluides ^).
III. La lot des etats correspondants et lks eqi:ations
A TROIS CONSTANTES.
Ce n'est pas a dire pour celtl qu'on doive renoncer h, cherclier les cor-
rections de second ordre propres h ra])procher de Texperieuce Tequation
de VAN DER Waals, mais la marclie qu'il convient de suivre a 6t6 pro-
fondement modifiee par la decouverte de la loi des etats correspondants.
Comme on le sait, van der Waals a deduit cette loi de sa formule
primitive (Academic des Sciences d'Arasterdam, 25 septembre 1880)
mais ])eu apres, dans un memoire important ^), Kamerlingh Onnes
*) A moins de certains artifices particuliers, qui ne soiit d'ailleurs a]>plicablcs
qu'aux plus simples de ces formules. Tel est celui qu'a imagine van dkr Waai.s
pour requation de Clausils, en prenant la variable auxiliaire (r -f- ^0 = "» ^*e
qui ramene le nombre des constantes a trois et permet I'application du principe
des etats correspondants.
') Ce memoire public en 18S1 par rAcademie des Sciences d'Amsterdam, a
ete r^imprime en partie en 189G en langue franraise dans le tome XXX des
Archives Secrlnnda'ises sous le litre: „Thcorie generale de Tetat fluide".
422 DANIEL BEETHRLOT.
rattacha cette loi k des considerations ires gdn^rales de similitude meca-
nique; il fit ressortir que la correspondance des isothermes est Texpres-
sion immediate de la similitude des mouvements mol^culaires. II en
r&ulte qu'elle est compatible avec des Equations beaucoup plus compli-
quees. Paisant un pas de plus dans Tordre d'id^s de van der Waals et
abandonnant rhypoth^se de la Constance du covolume^ il mit T^quation
caract^ristique sous la forme:
^^=(p+id^^-^^K^y
ou m repr&ente le volume total des molecules, r un coefficient numeriqufi,
% r — J une fonctiou dite fonction des chocs. Cette Equation obeit h la
loi des ^tats correspondants quelle que soit la fonction % pourvu seule-
ment qu'elle soit la meme pour tons les corps.
Des considerations d'homogen^ite d'ordre analogue out ete develop-
pfes depuis par Nataxson (Comptes-Rendus, t. CIX, 18S9) par Cirie
(Archives des Sciences Physiques et Naturelles de Geneve t. XXVI,
1891) et par Meslin (Comptes Rendus, t. CXTI, 1893).
H en r^sulte que la loi de .correspondance n'exige nuUement que
I'equation caracteristique soit simple, mais seulement qu'elle uc con-
tienne pas plus de trois constantes speciales h chaque corps.
Or cette loi s'est montree h, Tepreuve, sinon tout h fait rigou reuse, du
moins beaucoup plus exacte qu'aucune des Equations caracteristiques
f{/j, V, T) = 0 proposees jusqu'ici. Si done on la tient pour valable —
et on pent le faire avec un haut degre d'approximation — on doit
admettre que T^quation caracteristique qui repond a la nature des choses
ne renferme pas plus de 3 constantes.
La modification proposee par Kamerlingh Onnes ne se prete pas
au calcul numerique, car la fonction X (~j ®st laissee indeterminee.
Depuis deux ans divers physiciens out suggerd di verses modifications
destinies k mettre I't^uation de van der Waals mieux en harmonie
avec les fails sans augmenter le nombre de^ constantes.
Citons d'abord une etude de Reinganum '). Adoptant pour les pre-
') These de Doctorat. Gottingen 1899.
QUELqUES REMARQUES SUR L EQUATION ETC. 423
miers termes du developperaent en serie du covolume les valeurs de
Jaeger
b . 5i^
^+ :.=<'+;+»::)
il remplace comme celui-ci celte formule par I'expression approchee
a'\{i—b'Y
Q+^y-iP'-"^-
II envisage eusuite a et i' comme des fonctions exponcutielles du
volume et de la temperature : fonctions compliquoes, mais ne renfermant
que les 3 constantes a, b, R et dont il determine la forme generale par
des considerations theoriques et les coefficients au moyen des experiences
de S. Young sur Tisopentane.
DiETERici *) remarquant que Tequation de van der Waals donne
pour le rapport du volume theorique du fluide a son volume reel au
point critique la valeur 2,666 . . . . tandis que les experiences de S.
Young indiquent 3,6 li 3,8^ a imagine deux equations qui donnent res-
pectiveraent les valeurs 3,69 et 3,75. La premiere
c
est deduite d'une discussion cinrtique. La seconde
(6) Q + ^^^{r-h)=RT
est preconisee h, titre purement empirique.
J'ai propose moi meme divers changements a Trquation de van df.r
Waals en me pla9ant au point de vue des ctats correspondants. La
marche la meilleure m'a paru etre de partir du point critique et de con-
siderer directement ^equation sous forme reduite.
H est une premiere modification fort simple qui permet de bien repre-
sent er, non pas tout le reseau, mais une pariie importante; celle qui se
rapporte ^ Tetat liquide proprement dit, depuis le point critique jus-
*) Wiedemann's Annalen. 189?^.
424 DANIEL BERTHKLOT.
qu'au point de fusion. Cette modificatiou consists iV regarcler le covo-
lume comine fonclion de la temperature. L'examen des courbes moiitre
eii elTet que si lequation de van dkr Waals represeiife bieii la com-
pressihilite des liquides au inoiiis jusque sous des pre.ssions es^ales a. 15
fois la pression critique (au deliV eile iudique nue compn:ssibilit« nioin-
dre que I' experience), elle represents fort innl leur dilatation. Le? iso-
thermes cxpi5rimentaux sont beaucoup plus ccartvs que les isothermes
calculus. La figure 3 qu'on trouvern plus loin fait voir que Tisothenne
rcduit fl = 0,.^> est bien au-dessus de risotlierme experimental corres-
pondant qui est fourni par les c\p(?rieuc(is d'AjiACAX sur le sulfure ile
carbone ii 0°.
Mais on fait disparaitre ce desaccord, conime le niontre la figure pour
(flIPCl et CS'^, eii admettaut ijue le covoiuine augniente avec la teniiw-
rature et en prenant pour Tequatiou reduite I'expression
(-H^) ("-D = ^
u variant avuc D comuic I'indique le tableau suivaut :
(3 1 0,7 (.1,6 0,5
u 1 (1,890 0,S68 0,S50.
a varie rapideinent au voisinage du point critique, et nioJns vite qiiand
'en i5carte en s'approcliant du point de fusion. Pour S]>1 le*
riences sur les gaz tros eomprimcs indiquent de menie nne variation
ti'e qunnd on s'eloigne du point critique, en sorte (]uc la courk'
1$ (i) parait avoir un point ({'inflexion au voisinage du point uri-
1. La formnle einpirique
^ ^ ^0,475(3-1) + 0,300(4-1)'
ient bien pour S<Cl.
li appliqn^ cette equation :i la discussion quantitative du probleiiie
wsociation inolcculaire cIu-k les liquides. Cette methode fondee sur
ation caracteristique est theoriqueineut la plus satisfaisante de
!s puisquc Ton jiart de I'etat gazeux jmrfait, qui fournit la de'fiiii-
tbeorique des poids moleeulaires et que I'on cvalue a partir dt 11
i mauiere ininterronipne la grandeur des ecarfs du fluidc par nji
i cette loi sans s'oceuper do son iStat jiliysique juique diuala
n des gaz tres coinprimes ou des liqnides. Toutefoi-. la discusMoa
QUELqUBS REMAEQUES SUR l'kQUATION ETC. 425
num^rique n'est pas sans pr&enter des difBcultes car la variation de la
densite qui donne la raesure de la dissociation des gaz, ne donne pas
celle de Tassociation des liquides. Soit un corps normal; sou volume
liquide, sous de faibles pressious (telles que la pression atmospherique)
et au voisinage de fl = 0,5 (temperature qui pour la majority des corps
est peu eloignee de la solidification) sera egal d'apres Tequation reduite
de VAN DER AVaals h, v = 0,4()7. Supposons maintenant que ce corps
soit encore normal au point critique, mais que ses molecules soient
associees deux flk deux au voisinage du point de fusion. Le volume reduit
d'aprcs I'equation de van der Waals sera y" = 0,302 La densite aura
done augniente seulement de 11 pour 100. (Avec la modification pre-
cedente qui regarde le co volume comrae fonction de la temperature ces
norabres deviennent v = 0,332, v" = 0,304 : la variation de densite
est toujours d' environ 10 pour 100). Or comme les ecarts observes sur
des volumes liquides en des points correspondauts pour des corps par-
faitement normaux (le sulfure de carbone et Tether par exemple) atteig-
nent 3 h, 4 pour 100, on voit qu'il est impossible de ue pas tenir compte
de ces ecarts (on trouvera a la fin du present memoire quelques indi-
cations h ce sujet). Le probleme se compliquerait encore si Ton suppo-
sait le corps deji^ polymeris(5 au point critique. Cette derniere difficulte
se retrouve d'ailleurs dans la methode la plus souvent employee jusqu'ici
pour aborder le probleme de Tassociation moleculaire des liquides, celle
(les constantes capillaires.
La supposition qui consiste i\ regarder le covolumc comme variable
avec la temperature se prete done bien h, la representation des isothermes
des liquides. Mais elle est insuflRsante si Ton envisage dans son ensemble
le probleme de la recherche de la fonction Cp (t, VyC)= 0. Elle ne
remede en rien h, la discordance qui existe entre Tec^uation de van der
A^AALs et Texperience pour la region comprise entre le point critique
et les grands volumes gazeux. La confirmation meme que Texperience
paniit lui apporter pour les volumes liquides n'est pas absolument con-
cluante. ?Jous avons admis que le co volume augmente avec la tempe-
rjiture, mais comme le volume augmente egalement avec la temperature,
on pourrait aujssi bien admettre que le covolume est independant de la
temperature mais augmente avec le volume. On est meme conduit a
preferer cette derniere supposition si Ton envisage les isothermes liqui-
des sous de fortes pressions (les experiences d'AMAOAT sur Tether s'eten-
dent jusqu"a ;r=80). On y est conduit egalement si Ton envisage
DANIEL BEBTHELOT.
I'ensemble d'un isotherme, tei qne riaotherme critique. Enfinelleest
conforme i Topinion de tous les tlieoricienp, Elle conduit, il est vrai, a
des calculs assez cooipliqui's, inais le probliime de la compressibilite et
dc la dilatation des fluides nest pas ud probl^me simple: loin deli.
Voici la raarche que j'ai suivie.
Co nsid ^ro ns r Equation reduite de van DEit WaalsT c- + -j )( " — 3 )=
^-^9. Les coefficients num^riquea qui y figurent font ressorter imm^
diatement deux propri^tes importantes des fluides. En premier lieu, sur
risotherme critique pour 7r ^ 0, Texpression z-u preud la valeur liinJle
8/3, soit 2,666. . , Elle la conserverait au point critique si le fluide
suivait la loi de Mahiotte; comme elle y a la valeur wi/ = 1, le coeffi-
cient du terme en 0 represeute le rapport du volume ideal du ga: h »oi\
volui/te reel an point critique. Eu second lieu Tequation r^uite montre
n\
\"i
,„«
^
1 ■ -€&
#
^^"
1
e quand fl tend vers zero on s- vers Tinfini, u tend vers \, c'e.it a din
e ]e volume ?/iinimum du Jluide c*/ ^ffa! au tiers du volume crtHqw.
QUELqUES REMARQUES SUR L EqUATION ETC. 427
Que donne rexperience sur ces cleux points ? Pour le premier coeffi-
cient elle indique h peu pres 3,6 au lieu de 2,66. II en resulte que
Tecjuation de van dkr Waals repr&ente assez mal la corapressibilite
(lu fluide entre la pression atmosphdrique et la pression critique, tout au
moins au voisinage de la temperature critique. (Cf. les isothermes cri-
tiques de la fig. 1). Nous sommes amenes k iutroduire une valeur voisine
32
de 3,6 telle que - = 3,55 dans T^q nation reduite. Mais alors elle ne
cItt
satisfait plus aux relations du point critique : (^ (;r, y, tf) = 0 , - = 0 ,
y-^= 0. Elle pent y obeir pourtant h, condition d'admettre avec Clau-
sius que la pression interne soit en forme ;- ,— ,,^. Pour que cechan-
^ \v -\-n by
gement n'introduise pas de constante nouvelle, il faut que u soit le
meme pour tons les corps. En particulier avec >j = 3 on aboutit a
Tequation reduite
r , 16 1 -I /- 1\ 32,
Cette nouvelle equation conduit k la valeur limite beaucoup trop
faible y = ^ pour tf ^ 0 ou 7r=^ co . Elle represente done tres mal la
compressibilite du fluide pour de fortes pressions (Cf. la figure).
On ^chapperait h ce nouvel inconvenient si Ton conservait la paren-
these (v — ^) de van der Waals tout en faisant egal h 32/9 le coefficient
du terme en i. Pour y arriver il suffit d'admettre que le denominateur
de la pression interne n'est pas un carr^ parfait, mais un trinome du
2* degre. On a alors 3 coefficients que Ton determine par les 3 equa-
tions du point critique. On trouve ainsi :
L^ "*" 3 108 v^ 4- 96 y— 35 J V 3/ 9
Cette equation represente aussi bien que celle de C'lausius la region
des grands volumes gazeux sur risotherine critique et aussi bien que
celle de van der Waals la region des fortes pressions.
Toutefois cette derniere meme indique une compressibility trop faible
des que Ton d^passe/?= Ibpc soit pour les liquides, soit pour les gaz
428 DANIKL BEllTHELOT.
xneme permanents (air, azote, etc.). Nous sommes amenes h examiner
de plus pres le facteur v — -j du pi-eraicr membre de Tequation reduite
que nous avons conserve jusqu'ici.
Kexp^rience iiidique bien que lorsqu'on abaisse la temperature d'un
fluide ou lorsqu'on augmente de plus en plus la pression exercee sur
lui, son volume diminue, et parait tendre vers une limite fixee. .
Mais cette limite dans les deux cas semble notablement plus basse
que le tiers du volume critique. Mathias a remarqur que le volume
d'un grand nombre de liquides est dej^ reduit au point de solidification
c'est h dire bien avant le zero absolu au tiers du volume critique; pour
plusieurs d'entre eux dout la temperature reduite de solidification est
particulierement basse, (chlorures d'i^tain et de carbon, etc.), le volume
liquide est deja plus petit que le tiers du volume critique.
Une conclusion analogue se degage des observations sur les gaz ou
les liquides tres compriraes. Entre 2500 et 3000 atmosj)hercs on trouve
les valeurs 0,2S3 pour Tair h 0°; 0,272 pour Tether a 0°; 0,270 pour
le sulfure de carbone h 0^: toutes valeurs inferieures a la valeur limite
0,833 indiquee par la formule de van der Waals.
Pour calculer le volume minimum on pent extrapoler jusqu"*!! 7r= x
les formules de compressibilite des liquides, ou jusqu'a y= 0 les for-
mules de dilatation. Plusieurs physiciens parmi lesquels je citerai Gfld-
BEKG et DE IIken out suivi cette voie. La methode la plus sure est
celle qui s'appuie sur la loi du diametre rectiligne de Mathias. On
trouve ainsi que pour des corps tres varices, la v.aleur limite de v est
sensiblement la meme et voisine de 0^26.
Nous sommes amenes par ]h h rcmplacer dans r^quatiou reduite le
facteur {v — -J) par une expression plus compliquee, tenant comptedela
variation du covolume avec le volume, se confondant avec la precAlente
pour Li = 1 et conduisant a une valeur limite voisine de y = 0,26 pour
;r = x . Nous poserons done :
\ v^-r-2 ?/rj -\-//y \ A+ Bxjy
Si Ton adopte la valeur limite y = 0,2^85 de Tanliydride cari)onique,
on a y/= 2,735, /^= 3,775. D'ailleurs pour ce corps ^=3,01. Ceci
pose, /, ///, n se calculeront comme precedemment au moyen de 3 equa-
tions du point critique, llemarquons que I devra ensuite etre regarde
QUELQUES REMABqUES SUR I/EqUATlON ET(\ 429
comme une fonctioii de la temperature qu'oii determinera de maiii^re h
satisfaire h certaines conditions qu'on trouvera plus loin.
Une telle forrae d'equation rdduite se prete assez bien h repr^senter
Tensemble du reseau experimental. Toutefois elle offre comme la plu-
part de celles oii le covolume est regard^ comme variable avec le volume
rinconvenient d'etre d'un degr^ superieur au troisi^me.
IV. METHODE ADOPTE POUR COMPARER LES FOEMULES ET l'eXPERIENCE.
DIAORAMMES DES ECARTS X LA LOI D£ MARIOTTE ET
A LA LOI d'aVOGADRO.
Telles sont les principales equations caracteristiques h 3 constantes
proposees jusqu ici. II importe de les discuter au moyen des r^suUats
exp^rimentaux.
La comparaison la plus complete consist^rait ^videmment k calculer
par points un reseau theorique et h le comparer avec le r&eau experi-
mental i-^duit. C'est ce qu ont fait IIaveau et Reinganum qui ont con-
fronte, le premier T^quation de van uer WaaLvS, le second sa nouvelle
equation avec les r&eaux de Tanhydride carbonique (A mag at) et de
Tisopentane (S.Young). Ces deux comparaisons portent sur le voisinage
ilu point critique et n'embrassent qu'un intervalle de temperature assez
limite (de 0,85 Tc h 1,0 T,). Quant aux pressions les calculsdeB/AVKAU
s'etendent jusqu' aux pressions ^levees; ceuxde Reinganum ne d^passent
pas les pressions moyennes.
On pourrait evidemment ^tendre cette methode et raccorder les r&eaux
de corps divers en employant les coordonnees reduites. Une telle com-
paraison exigerait des calculs tres laborieux, sans parler de la difficultc
provenant de Tincertitude des constantes critiques.
J'iudiquera ici les grandes lignes d'une methode qui permet de se
faire une id^e d'ensemble du reseau tout en exigeant des calculs moins
longs.
Cette methode repose sur Temploi de deux diagrammes traces avec
des coordonnees sp^ciales.
1°. Diagramme des ecarts h la loi de Mariotte : c'est Tensemble des
isothermes traces avec les variables yy?' eijj;
430 DANIEL BERTHELOT.
2°. Diagramitie des ecarts i la loi d'AvoGADtto. C'est I'eiiseinble des
isobares traces avec les variables —^ et T.
1 Biagramme des hearts a la loi de Mariotte :
Portons en ordonnees les valeurs du produit/?i;, en abcisses les valeurs
de p et construisons le reseau des isothermes. Si le fluide suivait la loi de
Mariotte, on obtiendrait une s^rie de droites equidistantes paralleles a
Taxe des abcisses. La realite donne un aspect ditterent et bien connu des
physiciens car ce mode de representation est celui qu'a adopte Amagat.
Considerons Fisotherme critique de CO^ (figure 1) et adoptons les
coordonn&s r^duites. L'ordonnee h, Forigine a la valeur 3,61; puis la
courbe s'abaisse quand L\ pression croit, passe par le point critique, con-
tiuue h, descendre jusqu'i un point on pv est minimum (en ce point
le gaz suit la loi de Mariotte) et se releve ensuite.
Les isothermes suivants repondant k des temperatures croissantes ont
la meme forme gen^rale; le minimum dejjf^ croit d'abord avec la pres-
sion, puis h, partir de la temperature 7'= 1,5 2\. il retrograde, et finit
par repondre h une pression nuUe pour la temperature T= 2,9S Tc. Au
dcssus de cette temj)erature le gaz est, meme pour de faibles pressions,
moins compressible que n'indique la loi de Mariotte. Tel serait le cas
de CO'^ au dessus de 636° C; tel est le cas de Thydrogene des la tem-
perature ordinaire.
Le lieu du minimum de pv est une parabole. Une parallele k Taxe
des ordonnees la coupe en general en 2, points on en aucun. 11 y a done,
sous une pression donnee, deux temperatures ou aucune oil le gaz suit
la loi de Marlotte.
Cette parabole des ordonnees minima divise le plan en deux regions:
la region de gauche oil le gaz est plus compressible que n'iudique la loi de
Marioite, la region de droitc oii il est moins compressible. L' allure gene-
rale des isothermes est beauceup plus simple dans cette region de droite;
ils n'y ditterent pas beaucoup de lignes droites h pen pres paralleles. Cette
region comprend d'ailleurs la zone des fortes density (gaz tres corn-
primes, liquides) aussi bien que celle des hautes temperatures reduites:
et il est curieux que la forme des isothermes de Tliydrogene rappelle
celle des liquides. Tons ces faits ont ete mis en lumiere par Amagat.
L'equation de van der Waals permet de pr^voir cette allure gene-
rale du phenomene. Soit r^quation reduite
QUELQUES REMAllQUES SUll l' EQUATION ETC. 431
('+!0("-i)=l'
Posons (p = TTv, L'^quation devient
3$'— (T + 8«)cp^ + 9 9r(p — 8t^ = 0.
Tra^oiis risotherrne critique : rordoiuiee h, rorigine a la valeur 8/3 =
2,666 ; risotherrne baisse, passe par le point critique, atteint un mini-
mani et se releve en suivant fidelement Tisotlierme experimental reduit
(fig. !)•
Nous obtiendrons le lieu de^ ordonnees minima ^) en posant =0.
Cest la parabole
Deux points surtout sont interessants sur cette parabole :
1° le sommet (point de retrogradation du minimum depv),
2° rintersection avec Taxe des ordonnees (point oil le gaz suit la loi
de Makiotte sous de faibles pressions).
Xies coordoimees du sommet sont :
27 4 3^ 243
^ = -g =3,375 u = -=l,333... tf= ^^, = -^- = 1,898
9
En ce point on a ;ry = -=4,5. Et comme sur ce meme isotherme
la valeur de ttv k Torigine c'est h dire sous une pression infinimeut faible
est egale ^ (^) ^^ir^^ 5,06, on en conclut qu'en ce point le rapport
du volume ideal (volume qu'aurait le fluide s'il suivait les lois des gaz
9
parfaits) au volume reel est egale &.-= 1,125.
') Au point de vue aualytique il est interessantde signaler le lieu des maxima
ct minima de tt qui s'obtienten posant —— =0. C'est une hyperbole qui a pour
sommet le point critique et qui possede en ce point une tangente verticale, com-
mune avec risotherrne critique. Mais ses points n*ont pas de reality physique, car
Us se troavent sur la portion instable des isothermes prevue par la th^orie.
432 DANIKL BERTUELOT.
Si Ton veut obteiiir le lieu des ordounees minima avec les variables
ordiniuaires tt, v, i on trouve :
Designons par pa, v„, Ta les coordonn^es du sommet de la parabole^ on
pent evidemment adopter com me variables r&luites L == y^ : jo , V = r : r«
T=7': Ta- L' equation de van der Waals prend alors la forme reduiie
Quant au. point d'intersection de la parabole avec Taxe des abcisses,
il a pour coordonn^es :
Examinojis maintenant ce que doune Texperience pour ces deux
points.
Le point de retrogradation du minimum de pv se trouve compris
dans les r^seaux d'AMAGAT sur Panhydride carbonique et Tethylene et
dans celui de Witkovvski sur Fair. J'ai trouve par interpolation le^
valours suivantes pour/;, T ei pv (en posant/yr = 1 i 0°C et latm)
CO^ 2b7 atm. 183° C. 1,37
C^H^ 186 atm. 157° C. 1,32.
Pour Tair AVitkowski donne les valeui*s :
air 124 atm. — 75°C.
et Ton a/^i'= 0,57.
On trouve d'ailleurs les valeurs suivantes des produits pr i Torigiiie
des trois isotliermes precedents (ces valeurs sont doimees par les rapport^
des temperatures absolues ci-dessus h la temperature 273° abs):
1,67 pour CO^; 1,19 pour (PE'^; 0,725 pour Fair.
QUELQUES BBMAEQUES SUll L EQUATION ETC. 433
J'^admettrai les valeurs critiques pc, T,., d suivantes :
CO^ 72,9 atm. 31^,3 C. 0,464.
C^J?*51 atm. 9^ C. 0,212.
air 39 atm. —141° C. 0,344.
Los densit43s critiques se rapportent h I'eau. Les dounees relatives h,
Fair sont moins certaines que les autres ; il est possible que la pressiou
39 atm. soit un peu forte. La densite critique 0,344 est celle qui se
(leduit des derniers mesures de densites liquides de Ladenburo et Kiiugel
par la regie du diametre rectiligne.
On deduit de ces norabres des valeurs rcduites assez voisiues les unes
des autres :
/I '^i '^1
^0^0
<70»
3,52
1,50
1,25
1,22
e^H*
3,65
1,52
1,20
1,19
Air
3,18
1,50
1,22
1,27.
Cherchons maiutenant les coordonnees du point oil le gaz suit la hi
de Mauiotte sons fh faibles prf^ssions, De IIeen et D welsh aivers-
Dery (Bulletin de TAcademie de Bruxelles 1894) ont trouvd que la
parabole des ordounees minima de CO^ telle qu'elle resulte des expe-
riences d'AMAGAT coupe Taxe des pressions &, la temperature t= 636^0.
c'est ik dire & la temperature reduite 6 = . — —r- = 2,98.
Zio — |— ol
D'autre part Leduc a determine en collaboration avec Sacerdote les
coefficients d'dcart a la loi de Mariotte sur des gaz h, points critiques
tres varies, et il a construit la courbe de ces ecarts (pris a des pressions
correspondantes) en fonction des temperatures critiques. II en a conclu
qu'un gaz de point critique egal h, — 180° C. suivrait la loi de Mario'ite
sous une faible pression ^ 0° C, c'est i dire ^ la temperature reduite
^ = 2,93. Ce nombre s'accorde bien avec le pr&edent.
Enfin nous mentionuerons sur le reseau theorique [pv, p) donn^ par
Fequation de van der Waals un troisieme point remarquable. Exami-
nons les valeurs des coefficients angulaires h Torigiue des isotliermes ft
des temperatures croissantes. Dans le voisinage du point critique le
coefficient est negatif; il diminue en valeur absolue, il s'annule pour
ARCfHV£S N^ERLANDAISES, SERIE It. TOME V. 28
434 DANIEL BERTHBLOT.
27
T= —- Tc'y au-dessus il devient positif (cas de Thydrogene a la tempe-
rature ordinaire); il augmente, passe par un maximum, puis diminue.
27
La temperature du maximum est 7'= 7^. II nexiste pas d'expe-
riences permettant de la fixer par cette m^thode directe, mais on pent la
fixer indirectement au moyen du ph^nomene de Joule et Kelvin comme
nous le verrons plus loin.
2°. Blagrammes d^s ecarts a la hi ^'Avog a dro- Ampere.
Tragons un reseau d'isobares ou courbes d*cgale pressiou en portJiiit
en ordonnfe les valeurs de — ^ en abcisses les valeurs de T. Si le fluide
T
pv
suivait la loi d'AvoGADRO-AMPERE on aurait ~ = R, e'est a dire une
parallele \i Taxe des abcisses.
En realite on obtient des courbes plus cornpliquees dont Tallure est
bien celle qu'indique rec^uatiou de van der Waals.
Posons '^ = - , cette equation prend la forme:
Si la loi d'AvoGADRO-AMPERE ^tait rigoureuse, comme on a sur Tiso-
therme critique sous une pression infiniment faible -^^ = 8/3, le reseau
se r^duirait h, la parallele '^ = 8/3 k I'axe des abcisses.
Le reseau des isobares otfre en realite Taspect de la figure 2. Les
ordonnees ont ete prises ^gales h. -^ sur cette figure qui a ete tracee
o
sp^cialement en vue de la discussion des poids moleculaires des corps
h, r^tat liquide ou gazeux. Soit une isobare repondant i une pression
^Tj <C!1. Une parallele ^ Taxe ^p repondant a la temperature ^, <C1
la coupe en 3 points. Soit une autre isobare 5r, <C!?r2 <C 1. Coupon?
la par la droite 6^ <^6^<i\, Les 3 points d'intersectiou se rapprochent.
Enfin la droite ^ = 1 coupe Tisobare ;r = 1 en 3 points d' intersection
confondus: Tisobare admet un point d'intlexion avec tangente verticale.
Effectiveraent en faisant dans T^quation donn^e plus haut ^ == 1, a- = 1,
elle se r^duit i (-^—1)' = 0.
QUELQIES ItEMARQUES SPR I, EQUATIOS BFC. 43a
Vae dUeussion mialoguc montre que I'isobare tt = 9 adinet un point
(liiiflexioii avec tangeiite horizoiitale ^ la tein|>i;rature 9 ^ ■'5. En faisant
Jans I'eqnation donn^e plus haut i^ ^ 3, jt ^ fl elle se reduit h
(*— 3)> = 0.
28*
436 Daniel berthblot.
Deux lieux geom^triques in^ritent d'etre signal^: ceux que Ton
obtient en posaut
di d'lf
d'^ d$
Le lieu des valeurs minima et maxima ') de 6 est une courbe aplatie
dont le sommet est le point critique. En ce point la courbe admet une
tangente verticale qui lui est commune avec Tisobare critique. — Cette
courbe n'a pas de realite physique, tons ses points appartenant aux por-
tions instables des isobares.
La courbe des valeurs maxima et minima de ;p a pour equation:
(3-^ — 8)[-.f.2^^4-lS(;^ — 6)/J + 81] = 0.
Les coordonn^s de son sommet sont com me on vient de le voir
^p = S, 6 = 3, T = 9. Par suite v = l.
Si Ton veut obtenir ce lieu geometrique avec les variables habituelles,
on trouve:
d=-(-^), ^==-(2.-1),
La premiere de ces equations ne differe de celle qui a ete obtenne
pour le lieu des ordonnees minima que par la substitution da facteur
27 27
4 ^Y'
Designons par jo^, vu^ 2), les coordonn&s du sommet de la courbe.
') Le mode de representation habituel (isothermeB avec les coordonnees,p,p,)
ne fait ressortir qu'un point remarquable sur le r^seau: le point critique. Lc l^*^
mode de representation etudi6 ici (isothermes avec les coordonn^es pi\ p^ en
fait ressortir denx : le point critiqne et le point de retrogradation da minimum
de piK Le second mode (isobares avec les coordonn^es ^ et T) en font ressortir
deux egalement, dont nnestle point critique. Tons les syst^mes de coordonnees font
bien voir Timportancc du point critique mais il apparatt dans chacnn d'eox
comme le sommet de courbes physiquement irrealisables.
qUELQUES BEMAIIQUKS SUR L EqUA.TI()N ETC. 437
En adoptant les coordonnees reduites: n = P'-pu, T = v: ro,
^= T: To Tequation de van der Waals preud la forme
("+iT.)(^-D-s«-
II est un second point & signaler sur le reseau {^py 9). Cest celui oil la
courbe de^ maxima et minima coupe la parallele '4^ = 8/3 h. Taxe des
abcisses. Les coordonnees de ce point sont i = 26/4, tt = 0, v = oo.
I^ systeme de coordonnees adopte ici permet de discuter certains
problemes physiques: tels que le poids moleculaire des fluides, la ther-
mometrie a pression constante, la variation de Teffet Joule-Kelvin. Le
second point signale plus haut represente Tin version de Teffet Joule-
Kelvin [sous de faibles pressions: c'est k dire celui h partir duquel les
gaz qui traversent une paroi poreuse dans les conditions de Texperience
des physicieus anglais se rechauffent comme fait Thydrogene des la
temperature ordinaire. Quant au sommet de la courbe du minimum de
•Ij on peut convenir de le designer sous le nom de point de retrograda-
tion du pheuomene Joule-Kelvin.
Ici encore Tcxperience confinne les previsions tiroes de Tequation de
VAN DER Waals. En tragant les isobares exj)erimentaux avec les coor-
donnees pcjT et 7' on trouve bien le point d'inflexion indique par la
theorie.
Amagat a public en 18S1 (Annales de Chimie t. XXII) une serie
de mesures sur Tazote entre 0^ et 100°. Les temperatures sont espacees
de ^O'' environ et les pressions de 20 m. de mercure. La forme des
courbes est d'ailleurs telle que la temperature du point d' inflexion est
plus difficile h fixer que la pression. On trouve 408 atm. et 30° C, ce
qui donne (en admettant pc = 34 atm.; tc = — 146° C), pu = 12 />c
n = 2,4 7'c.
On a d'ailleurs en ce point po Vi = 364 (runite de volume n'est ])as
donnee par Amaoat, mais on trouve sans difficulte/jr = 262 ii 0° et
1 atm.). La valeur de pv repondant }\ une pression tres faible sur ce
meme isotherme est 291. Le rapport du volume ideal au volume reel
est egal i 291 : 364 = 0,800. Enfin si Ton admet d,. = 0,333 (densitc
calcul^e par la regie du diametre, Comptes-Rendus 12 mars 1900), on
en tire v^ = 0,904 Vc-
Une seconde serie d'experiences sur Tazote fut publiee par Amagat
en 1893. EUe ne contient que les trois isothermes de 0°, 99°,5 et
438 DANIEL BERTHELOT.
199^,5 et ue suffit pas pour fixer Tu^ EUe doiine pour js^ une valeur
seusiblcment plus basse que la precedente, ft, savoir jp^ = 375 atm.
= ll,0jOc- Si Ton conserve la valeur 4 = 30 C, on 2l poVb = 1,37
(sachant que po =\ ^ ^^ ei \ atm.). Comme on a ^ 30^ et 1 atm.
pv=^ \y\\y il en resulte pour le rapport du volume ideal au volume
r^el la valeur 0,803. Enfin on a Vh = 1,02 iv-
Des experiences analogues sur Tair dounent j»^= 400 atm. = 10,25;?t;
Les donn^es experiment^les ') (isothermes de 0*^, 100° et 200°) ne suf-
fisent pas ^ fixer 1\,
La s^rie sur Toxygene ne contient ^galement pas les 3 isothermes pre-
cedents, mais la forme des courbes permet de fixer nou seulement
pit = 575 atm. = 11,5 jt?t. mais encore h = 100° environ (d'od T/, =
2,4 Tc)> Le rapport du volume ideal au volume reel est ^gal &
- = 0,807, et sachant que dc = 0,429 on en conclut v^=0,885rc.
169
Dans tons les cas la valeur exp^rimeotjile de pb est plus forte que la
valeur theorique et la valeur de Ti, plus faible. Quant h, la densite elle
parait, au degre de precision des experiences et des calculs, etre egale,
comme vent la theorie, ti la density critique.
fieste le second point remarquable signal^ sur le reseau des isobares:
le point d'inversiou de Teffet Joule-Kelvin sous de faibles pressions.
Les formules calcul^es par Rosk-Ixnks (Philos. Mag. LXLV, 1S9S)
pour representer les experiences des physiciens anglais donnent les
valeurs -|- 360° C. pour Fair et — 79° pour Thydrogene, qui repondent
(en admettant tc=^ — 141° pour Fair et tc = — 234° pour Thydro-
gene) aux temperatures reduites 4,8 et 5,0.
Le tableau suivaut resume Teusemble de la discussion.
*) Le materiel experimental pour fixer la position des deux points de retrogra-
dation du minium de pv et du phenomene Joulk-Kei.yin est evidemment tres
restreint. II serait k desirer que Ton possMait pour ces deux points, comme pour
le point critique, des experiences faites avec des valeurs plus rapprocbees de la
pressiou et de la temperature et partant sur des corps varies.
t f
qUELqUtS UfilCARqUBS SUR LEqUA'nON ETC,
i39
! V. D.
Waals
expe-
rience
P Point cri-
tique
2* Point de
retrogradat.
dn minimum
de pf>
3*^ Point de
retrograda-
tion de Teffet
JoLLE- Kel-
vin
4* Point ou
legazsnitla
loi de Mari-
OTTE sons de
faibles pres-
sions
5» Point
d'inversion
dcl'effetJou-
lE -Kelvin
sons de ftii-
bles pres-
sions
1,898
3,375
1,50
2,4
2,93a2,98
6,750 4,8 a 5,0
3 375
0
0
3,2a3,6
10al2
0
0
1,1333
00
OD
l,20al,25
0,9 a 1,0
00
CX)
Rapport da
volume id^l
au vol. r^l
V. D.
Waals
expe-
rience
2,666
1,125
0,888
3,6 a 3,8
l,19al,27
0,80
Equation reduite de van der Waals en prenant pour unites :
1°. les coordonnees du point critique ( ^4" "27 ( ^ — \)^^
2^. les coordonnees du point de r^tro- /p_j__l_\ (^ 1^
gradation du minimum de pv \ 2 V V \ 4/
3®. les coordonnees du point de rrtro- Z' j 1_\ ^ 1\
gradation de Teffet Joule-Kelvin \ ' 3tFv \ 37"
3
9,
8
8
9
e.
Parmi les consequences d'ensemble qui se degagent de ce tableau, je
releverai specialement celles qui ressortent du rapprochement des deux
premieres at des deux dernieres colonnes.
1° Toutes les temperatures indiquees par Tequation de van der Waals
440 DANIEL BERTHELOT.
pour les phenonienes physiques consideres soiit superieures h celles que
revele rexperience.
Cette constat-atiou est en faveur de Topinion qui regarde rattraction
speoifique moleculaire comme une fonction decroissante de la tempe-
rature.
'2° La variation du produit jo<7 entre les faibles pressions et les pres-
sions repondant aux pheuomcnes consideres est toujours ])lus faible que
celle qu'indique rexj)erience.
Cette constatation railite en faveur du remplacement du ternie ajr
(pression interne) par une expression de forme
a
La maniere dont Tequation de van der Waals repond h Tensemble
des phenonienes n'en est pas moins des plus remarquables. Et sa supe-
riority sur niaintes des modifications empiriques (telles que celles de
Clausios) proposees pour Tameliorer, ressort du fait que ces modifica-
tions en rapprochant la formule de Texperience sur de faibles portions
du reseau. Ten ecartent compl^tcmcnt dans les parties eloignees.
Y. DISCUSSION SOMMAIRE DE qUELQUES EQUATIONS CARACTERISTlQrKS.
Pour discuter les divei*ses equations caracteristiques h 3 coiistantes,
il conviendrait de proceder comme je Tai fait dans les pages precedents
pour celle de van der Wa \ls et de dresser pour chacune d'elles un
tableau analogue. Cette comparaison m'entrainerait trop loin : aussi me
cont^nterai-je des indications suivantes.
On a vu plus haut la comparaison de risotherme critique reduit de
ranhydride carbonique avec les isothermes critiques de van der Waals
et de Clausius. 11 en rcsulte que la modification proposee par Clau-
sius a pour cffet de fairc basculer Tisotherme autour du point critique.
Elle ne retablit la concordance avec Texperience pour les faibles et
moyennes pressions qu'en la detruisant pour les fortes pressions.
On s'explique ainsi la faveur qu'a rencontree Tequation de Clausifs:
envisagce Jl un point de vue purement empirique, sa forme se prete
mieux a la representation des resultats obtenus pour les gaz sous des
QUELQUES REMARQUES SUR l'eQUATION ETC. 441
pre^ioms inferieures h la pression critique que celle de van dkr Waals.
Elle permet trait j)lus facilement par exemple, si Ton voulait utilizer sim-
plementles constantes critiques ^^et 7[, de figurer la variation par la
temperature des coefficients d'ecart i\ la loi de Marioite au voisinage de
la pression atmospherique : question dont depend la determination
exacte des poids molccul aires des gaz au nioyen de leur densite. En
revanche pour toutes les questions relatives aux gaz tres comprimes et
aux liquides la formule de van dbr Waals convient mieux.
Une remarque analogue h, celle qui vient d'etre faite sur Tequation
de Clalsius s' applique a Tequation (5) deDiETERici. Sa forme reduite est
lit "^
2v—l
Elle convient pour les faibles pressions, mais est en defaut des qu'on
depasse la pression critique, puisqu'elle conduit h,u = 0,5 pour ^=00.
La seconde equation de Dieterici est meilleure. Sa forme rrduite est
('^+-ji)("-D=4^-
La valeur 15/4 = 3,75 se rapproche de la valeur experimentale 3,6
a 3,8 et Tisotherme critique calcule suit assez bien risotherme experi-
mental jusqu'^ la pression critique. Quand on la depasse, il le suit
d*abord nioins bien que celui de van der Waals, le facteur v — \ con-
venant moins bien que le facteur v — 1/3 dans cette region; mais pour
de tres fortes pressions ou de basses temperatures il redevient preferable.
Je nexarainerai pas Tequation de Reinoanum; elle est tellement
compliquee qu'il est impossible de la mettre sous la forme reduite.
Quelqucs calculs que j'ai faits m'ont paru indiquer qu'au voisinage de
^ = 0,5 c'*est h dire dans les conditions habituelles de mesures sur les
liquides, les divergences avec Texperience sout dej5, notables. II m'a
paru en ctre de meme sous les fortes pressions de Tordre dc 50 a 80 pc.
Passons maintenant h, Texamen des modification d'ordre theorique
proposees par H. A. Lorentz, van der Waals lui-meme, Jaeger,
BoLTZMAN, etc. Leur caractere commun est de ne pas arriver i\ mettre en
evidence le covolume comme Texperience semble Timposer et de Tintro-
duire seulement a titre d'approximation.
iu
DANIEL BEJITHELOT.
Si I'oii adopte le developpement en s^rie (2), requatioii reduite avec
la valeur ai == 5/8 de Jaeger et Boltzmann devient:
, 5,191 3V. , 0,7303 , 0,3383\
7r-\ ^= -( IH y— ).
et avec la valeur Xi = 15/32 de van der Waals
5,580 :M
7r-\-' — ^= (IH — n 2 — )
Ces equations ne reprc^sentent guere mieux que celle de van der
Waals la portion de Tisothernie critique comprise eutre tt = 0 et
20 tu
Fig. 3.
;r == 1 , et elles representent beaucoup plus mal la portion qui corres-
pond aux pressions plus fortes (courbes ponctuees III et IV de la
figure 3).
QUELQUES REMABQUES SUE L EQUATION ETC. 443
11 en est de meme de Tisotherrae critique V qui resulte de Tequation
2h , 7 d^\
("+j)('-i)=K'+r;+f.:-
2y
dont BoLTZMANN a calcule les coefficients d'apres la throne cinetique
pour anu^iorer la formule de van der Waals (Vorlesungeu iiber Gas-
theorie, t. II, p. 153. 1898).
En adinettant le developperaent en serie du covolume de van der
Waals avec les valeurs /?, = 17/32, /Jj = 0,0958 Tc^quation reduite
devient
(.+m)r„_,o,(._M?L'+?^^]_o,
841 fl.
Cette (Equation conduit pour les deux portions de risotherme critique
a des conclusions inadraissibles: h savoir qu'entre la pression atmosphe-
rique et la pression critique le gaz serait moius compressible que n'indi-
que la loi de Mariottk; et que les plus fortes pressions ne pourraient
aniener son volume au-dessous des six dixiemes du volume critique.
Cette discordance ne prouve d'ailleurs rien contre la legitimitc du
developpement en serie, car il est possible qu'avec un plus grand nom-
bre de termes on obtient un meilleiir resultat. Mais elle moiitre que
riiiteret de ccs calculs est d'ordre theorique, et qu'il ne sont pas sus-
ceptibles d'etre utilises pour le probleme pratique que j'envisage en ce
moment.
Enfin je dirai quelques mots du second ordre de modidcations intro-
duites par Clausius, qui fait varier la pression interne avec la tem-
perature.
Pour representor les resultats d' Andrews sur Tanhydride carbonique,
Clausius a pose f{T) = ajT. Cette forme convient en etfet au voisi-
iiage dn point critique. C'est ce qui ressort de la remarque snivante. Si
Ton construit les courbes de tension de vapeur, Tequation de van der
AVaals donne au voisinage du point critique -jr = 4 tandis que Texpe-
rience siir des corps varies (Stoletow, Journal de Physique, t. 1,
IHS'Z) donne ^= 7.
44 If DANIEL BERTH E LOT.
Or Eaveau a remarque (Soci^^te de Pliysiqiie, 17 fevrier 1893) que
p + 7i^i ) (** — ^) = -ffi ^, on a -j^ = 4 -[- ^^•.
11 en resulte bien ^ = 1, mais des qii'on sVcarte du point critique la
variatiou de a est . moins rapide. En voici une preuve. La formule de
VAN DER Waals indiquc pour la temperature ^ laquelle un gaz suit la
loi de Mario'ite soUvS de faibles pressions la valeur trop forte tf = 3,37.
Pour trouver la valeur experimenlale 2,93, il faudrait dans Tequation
donnee quelques lignes plus haut poser A= 0,13. Si Ton admet Z-= 1
on trouve la valeur beaucoup trop basse 1,84 qui conduirait & admettre
que Tazote, Toxyde de carbon, Fair sont dej&. ^ O'^ dans le meme etat
que rhydrogene, je veux dire moins compressibles que n'indique la loi
de Mariotte. L'exposant ^- = 1 ne convient done plus en dehors de la
region critique.
II existe d'ailleurs di verses methodes qui peuvent donner au moins
d'une raaniere approchre la variation de a avec T, La plus simple est
celle de van der Waals et Bakker sur les chaleurs internes d'evapo-
ration. M. Mathl\s qui Ta employee, a reconnu ainsi, [seances de la
Society' de Physique de Paris, 21 Avril 1900], que la courbe a =/(5r)
l)arait avoir un point d'inflexion dans la region critique.
\]\v^ autre methode approchre que j'ai employee consiste a etudier
dans un grand intervalle de temperature le coefficient d'ecart a la loi de
Mariotte au voisinage dela pression atmospherique. On constate egale-
ment que la variation de a se ralentit quand on s'ecarte du point critique.
Je terminerai par la.remarque suivante. L'emploi des coordonuees
pv et p se prete particulierement li la discussion de la fonction/(jo, r, T\
si on la suppose mise sous la forme {p + F) (r — V) = const. Dans
rintrrieur de la parabole des ordonnoes minima le terme P (pression
interne) joue un role pre])onderant : Clausius dont les experiences ont
portd surtout sur cette region, s'est trouve ainsi amene h eu modifier
Texpression, en renipla9ant ajv^ par aj{v -f- d)^y en y iiitroduisaut un
facteur de temperature, etc. Considere fon au contraire la partie du plan
exterieure ii cette parabole (zone de I'hydrogene et des liquides), TtH^ua-
tion se rapproche de la forme p{v — b) =^ const., le covolume y joue
un role plus important que la pression interne et Ton est conduit a le
rcgardcr comme variable avec le volume, h le faire dependre de la tem-
perature, etc.
QUELqiTES RK&fAKQUES SUR h EqUATION ETC. 445
VI. LES ECARTS A. LA LOI DES ETATS CORRESPONDANTS.
On a suppose dans ce qui precede que la loi des ^tats correspondants
est rigoureuse. L'examen des experiences — de celles d' Amagat et de
Sidney Young principalenieut — ne permet de Tad mettre qu'i litre
d'approximation. A mon avis pourtant (Comptes llendus 12 mars et If)
juillet 1900) une discussion attentive montre que la loi est exacte
mojennant deux modifications simples.
1° II faut compter les volumes non pas h partir de zero, mais h
partir du volume minimum du fluide ou covolume. Cette derniere ma-
iiiere de faire est la plus satisfaisante des deux pour Tesprit comme Ta
tres bien fait remarquer Eaveau (Journal de Physique, t. VI, 1897).
Ce volume minimum s'obtient par la regie du diametre de Mathias;
et les moindres variations du volume minimum r^duit se refletent dans
les ecarts h, la loi de correspondance tels que les a calculi avec beau-
coup de minution Mme. K. Meyer d'apres les donn^es de S. Young
(Zeitschrift fiir Physik. Chem. f^vrier 1900).
2° L'experience parait indiquer egalement qu'il faudrait compter les
temperatures h, partir d'une temperature minimum 7^ sp^ciale h, chaqiie
corps. Ce nouveau changement de z^ro est moins explicable que le
precedent ; le sens physique de 2m nous echappe, et je n'ai reussi h trou-
ver qu'une raethode indirecte pour en calculer la valeur: cependant
comme les r&ultats en concordent bien avec ceux que Mme. Meyer ob-
tient par une voie toute differente, on pent accepter ce changement de
zero ^ litre empirique.
II resulte de Ih queFequation caracteristique doit contenir 5 constan-
tes au lieu de 3. En quelle mesure cette constatation modifie-t-elle
nos speculations anterieures ?
On pourrait en premier lieu adopter les variables auxiliaires «= v — Vm
«= 7' — Tui et chercher la fonction a 3 constantes Fij), w, *) = 0.
Mais on pent proc^der plus simplement. L' equation reduite de van
DER Waals mit en lumiere les 2 valeurs lim. y= 1/3 pour t= x)
ou tf = 0 et lim. 7rv = Sj3 pour 6 = 1 et 7r = 0. Une Equation reduite
differente h, 3 constantes conduirait h des valeurs autres, mais qui seraient
toujours communes & tons les corps. En fait, ces valeurs ne sont pas
ideutiques, mais simplement voisines. Tun de 1/4, Tautre de 3,6.
4 W DANIEL BERTHELOT. QITELQUES RE^IARQCES ETC.
J'a trouve par exemple
lim V 0,278 0,282 0,269 0,243 0,243 0,260 0,255 0,25S
De meme on a d'apres S. Young:
CO^ CCl* C^H' SnCl' C^^Br C'E'^Cl [Cr-H'^fO
limry 3,61 3,66 3,71 3,75 3,78 3,81 3,82
C'est precisenient sar cette diversite que je me suis appuye pour cal-
culer Vrti et Ttn- Des lors on tiendra couipte de ces ecarls de la loi des
^tats correspondants, si au lieu d'iutroduire dans I'equation (7) a la-
quelle je me suis arrets comme conclusion de ma discussion des va-
leurs uniformes pour tons les corps (telles que les valeurs 3,6 et 0,269
qui conviennent ^ CO- et que j'ai prises comme exemple), on y adopte
les 2 valeurs speciales i\ chaque corps.
Les equations reduites de deux corps diti'erents aurout ainsi des
coefficients numeriques voisines, mais non pas identiques. On retrouvera
sur Tune les resultats obtenus sur Tautre, mais avec des valeurs numtf-
riques legerement difl'erent^s, conform^ment a Texperience.
Des considerations de ce genre nous amenent a penser que le progres
des observations, bien loin de religuer les idees de correspondauce in-
troduites dans la science par le genie de van der AVaals a Tetat de
vrrit(*s approximatives, est appele k les elargir en les precisaut.
DIE DISPERSION DER MAGNETISCHEN DREHUNG
DER POLARISATIONSEBENE IN NEGATIV DREIIENDEN SALZLOSrNGEN.
MESSUNGEN MIT ROTHEM BLUTLAUGENSALZ.
VON
L. H. SIERTSEMA.
Mitteilung ti^ 62 aus dein pliysikalischen Institut zu Leiden.
Bei der Erscheiiiung der magnetischeii Drehung der Polarisations-
ebeiie zeigen eiiiige Fliissigkeiten die Eigenthiirnlichkeit dass sie eine
Drehung ergeben in einein Sinne, abweicliend vom gewohnlichen Kegel,
nach welchem dieser derselbe ist wie derjenige des maguetisirenden Stro-
meg. Audi zeigen diese Fliissigkeiten eine Drehungsdispersion die sehr
viel grosser ist als bei positiv drehenden Substanzen beobachtet wurde.
Die Messungen von Becquerel ') ^n 7V Cl^ und an Fe Cly Lci-
sungen lehreii una dass die negative Drehung proportional zu -^ is,
statt zu — wie bei der positiven Drehung.
Die Wichtigkeit dieser Beobachtungen veranlassten raich zu ver-
suchen das wenige Beobachtungsmaterial iiber diese negative Drehungs-
dispersion zu vergrossern. In den folgenden Zeilen werde ich einige vor-
laufige Biesultaten mitteilen.
Da die meisten hier in Betracht kommenden Losungen eine starke
Absorption zeigen, ist es notwendig mit verdiinnten Losungen zu
arbeiten, wenii man iiber ein nicht zu beschriinktes Spektrum verfiigen
will. Wenn man dann die Drehung des Salzes aus derjenigen der Losung
bestimmt, hat man mit den kleinen Unterschieden der Drehung in der
') Becquerel, Ann. de Ch. et de Ph. (5) 12 p. 68 (1877); C. R. 85 p.
1227 (1877).
448 h. H. SIKRTSEMA.
LoBUiifi: und ill Wasser za thun, und es schien mir daher zu Erreichunff
einer hinliinglichea Genauigkeit am sicliersten, die Messungen immer
gleichzeitig an der Losung und an Wasser an zu stellen.
Zu diesem Zwecke sind zwei gleich lange Glasroliren, an den Endeii
mit Glasplatten verschlossen, neben einander aufgestellt in einer grossen
Dratspule in solcher Weise dass man diese E-ohre, von welcher die eine
mit Losung, die andre mit Wasser gefiillt ist, durch Yerschiebuug
abwechselnd im Wege des Lichtbundels bringen kann.
Die weitere Anordnung der Apparate ist wie gewohnlich. Der von
einer elektrischen Bogenlampe ausgehende Lichtbiindel durchlauft ein
KoUimator, ein Polarisator, eine der oben genannten Yersuchsrohren,cin
Analysator, ein Prisma, und erzeugt dann ein Spektrum im Beobach-
tungsfernrohr. Bei passender Stellung des Analysators wird man nach
Schliessung des maguetisirenden Stromes in der Dratspule einen dunklen
Band im Spektrum beobachten, dessen Wellenliinge man finden kanu
aus der Dispersionskurve des Prismas und einigen, jedesmal zu bestim-
menden festen Punkten im Spektrum.
Wenn wir jetzt die von der Wellenliinge A abhangigen relativen
Drehungen, bezogen auf die Drehung in Wasser mit A^a-Licht al?
Einheit, fiir die Losung und fiir Wasser vorstellen durch q^ und q„,,^^
und wenn wir finden, dass bei einer Messungsreihe der dunklo Band sicli
in der Losung bei der Wellenliinge Ai, in Wasser bei }^ befiiulet, so muss,
da Drehung und magnetische Potentialdifl'erenz in beiden Fallen gleich
gross sind, qp^ ^^ ^ wx s®^"- Kennt man nun cjp^^;^ aus andren Unter-
suchungen, so kann man in dieser W^eise q.^ finden. Wiederholt man
diese Bestimmungen entwcder nach Aenderung der Stromstarke, oder
nach Drehung des Analysators, so kann man q)^ fiir verschiedene Wel-
lenliingen ableiten.
Ein Torzug dieser Methode ist, dass man den absoluten Wert der
magnetischen Kraft und auch die Grosse der Drehung nicht zu kennen
braucht. Insbesondere ist man dabei unabhiingig von den Fehleni,
welche bei der Ableitung der Drehung der Polarisationsebene aus der
des Analysators (oder des Polarisators) um seine Drehungsachse gemacht
werden *). Eine genaue Messung der Stromstiirke wxirde man auch ganz
') Vgl. CouNU, Ann. de Ch. et de Ph. (4) 11 p. 360 (1867), Glazebrook,
Phil. Mag. (5) 10 und 15.
DIE DISPEIISION DEtt MAONETlsCKKN DltEHUNG, U. S. W.
449
entbehren konueu^ wenn diese wahrend einer Versuchsreihe sich nicht
iinderte. Da solches aber der Fall ist, muss man bei jeder Einstellung
des Bandes die Strorastarke ablesen, uiii nachher alle Einstellungeii
einer Beihe auf gleicher Stromstiirke reduciren zu konneii.
Die Stromstiirke, welclie von im allgemeinen iO bis 60 Amp. betrug,
wird bestimmt mit einem Galvanometer von d'AiisoNVAL mit Neben-
schluss*). Die Dratspule von 30 cm. Liinge hat 1107 Winduugen von
Kupferdrat von 5 mm. Dicke, und hat einen freien Innenraum von
14 cm. Diameter, in welcliem die beiden Versuchsrohren von 52.5 cm.
Lange und 27 mm. Diameter in Baumwolle verpackt neben einander auf
einem Holzbrett befestigt, aufgestellt sind. Als Spektralapparat dient
ein Spektrometer von Meyersteyn ^). Zur Kalibrirung des Spektrums
ist eine Quecksilberbogen-Lampe nach Auons-Lummeii angewendet.
Die bis jetzt erhaltenen, vorlaiifigen liesultaten beziehen sich auf
rothem Blutlaugensalz, in einer wiisserigen Losung von 1 Gram Salz
auf 100 Gram Losung. Fiir jede Bestimmuiig eines Paares A, und K^
wird eine symmetrische Keihe von 8 bis 12 Einstellungen gemacht.
Es folge hier ein Beispiel einer solchen Keihe :
Reihe 1. Drehung der Pol arisationse bene 13^ 43
Stromstiirke 62 amp.
Gal van.
Stelle des Beob. fernrohrs :
Wellenliinge in ^/x.
Wellenlange
reducirt auf Galv.
abl. 293
Losung
Wasser
^1
^
\
^
297
292
293
292
298
302
287
285
26^38
25^37
26°,41
26^44
26^81
26^78
26°,73
26°,73
613
612
617
620*
638
633
627
627
613
613
612
612
634
634
633
635
Mittel
612*
634
') Vgl. Arch. N^erl. (2) 2 p. 15 (1899).
') Vgl. 1. c. p. 317.
AHCHIVES Ni^^ERLANDAISES, SERIE IT. TOMB V.
29
450
L. U. Si£lVrsEMA.
Ill dieter AVeise siud 14 Beobachtuugsreihen erhalten, welche in
uiitenstehender Tabellc zusainmengefasst siud.
Die Drehuugen in Wasser sind entnommeu an eiuer Kurve, welche
ich koiistruirte nach friiheren, uoch uicht publicirten Bestimmungen
der Drehuiigsdispersion in Wasser, welche mit den Messungen von Yer-
DET *) und von van Schaik ^) gut iibereinstimraen.
Stellen p, p^ und p^ die molekulare Drehungskonstanten vor fiir
Losung, Wasser und Salz, und fjL die Zahl der Grammol. des Salzes,
welche in I — fi Grammol. Wasser gelost sind, so ist')
P=^ f/>p^ -\- {l—-f/.)p,r
Diese Grossen p und pu> hiingen mit den oben eingefiihrten Grossen
cp^ und q}^^,J^^ zusammen durch die Beziehungen
9a
9'<^A
Pic
m,f.
wenn d die Dichte der Losung, ;//^ und ?/iw die Molekulargewichte von
Salz und von Wasser, C die Dreliungskonstante des Wassers fiir Ka-
Licht bedeuten. Bestimraen wir auch rjp^.^, die relative Drehung des
Salzes, durch die Heziehung
P8 =
c
tn
s
und sei p das Gehalt der Losuiig [p Gram Salz auf 1 Grara Losung)
so findet man die T^eziehung
<^'A
fl
- = ^j{ll,^^- i;.,,,^)-!- (f^,.;^
welche schon oft bei Untersuchungen dieser Art angewendet wurde. A us
den gefundenen Werten von q^^ und q),^,^ ist nach dieser Gleichung
*) Verdet, C. R. 61 p. 630.
*) Van Schaik, Inaug. Diss. Utrecht 1882.
') Vgl. 1. c. Arch. Neerl. p. 318.
DIE DISPERSION DER MAGNETISCHEN DRKHUNG, U. S. W. 451
ff'sx bercchiiet worden, und in der jetzt folgenden Tabellc aufgeiiommeu.
Die Diclite der Losung war 1,0052.
Negative Ihehung de9 rothen Blullaugenaalzes.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
612'
575
525
613
556*
525
545
524*
552»
600
613
522
512
62P
634
597*
553
636
584
554
570
553
579
620
632
553
547
644
0,850
0,968
1,136
0,848
1,017
1,133
1,067
1,136
1,033
0,895
0,857
1,136
1,167
0,820
0,918
1,048
1,277
0,916
1,122
1,278
1,178
1,282
1,138
0,960
0,916
1,293
1,352
0,888
6,3
7,5
13,4
6,3
9,9
13,8
10,5
13,9
9,9
6,0
5,5
15,0
17,7
6,3
Die Werte von qi^^^y welclie also die relative Drehung vorstellt des
Salzes fiir die Wellcnliiiige A,, bezogeii auf der Dreliung des Wassers
fiir Na-lAchi als Eiuheit, sind in nutenstehender Eigur eingetragen.
Die Dispersion ist liier viel starker als eine Proportionalitilt der Dreh-
ungen mit —^ ergeben wiirde. Auifallend ist die starke Zunahme der
Drehnng bei Annaherung an der Absorptionsgrenze, die in unserer
Losnng etwa bei A = 490 liegt.
Man findet liier iihnliche Verlialtnisse wie bei der positiven Drehung
angetroflen werden bei den bekannten Versuchen von Macaluso und
29*
452
L. H. SIERTSEMA. DIE DlSPEllSION, U. S. W.
CoiiBiNO an iV«-Darapf, uud bei der Uiitersuchung dieser Drehuug iu
gefiirbten Losuiigen von Schmauss. ^) Auch lassen diese sich folgern
18
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
•
I
1
•
•
•
L
„
•
»
490 500 10 20 30 40 50 60 70 80 90 600 10 20 630
aus den neuereu, von Louentz und von Voigt entwickelten optischeu
Theorien.
Die Untersnchnng wird fortgesetzt mit mehreren negativ drehenden
Losungen, nnd bei verschiedenen Konzentrationen.
Nov. 1900.
') Schmauss, Drude's Ann. 2 p. 280 (1900).
LKI3KU PUNK KIIKI.AUUNG DEU WIDKHSTANDSZUNAMMK 1M
MAGNKTFKI.DK I'ND VEKWAiNDTKH ERSGIIKINUNGEN IN VVISMUTII
(Mitteilung N°. G3 aus dein physikalischen Institat Id Leiden.)
YON
E. VAN BVBBDINGEN Jr.
1. Untersuchungeii iiber die galvaiioinagrietischeu unJ thermoinag-
netischeii Erscheinungeii in Wisrauth^ dereii Ergebuisse in den Sit-
zungsberichten der Kon. Ak. der Wissenschaften in Amsterdam nach
und nach mitgeteilt warden, ^) gaben mir mehrfach Veranlassung eine
Hjpothese zur Erkliirung heran zu ziehen, welche zuerst in raeiner
Inauguraldissertation ^) aufgeatellt wurde und enthalt, dass im Magnet-
felde die Anzahl frei bewegliclier geladener Teilchen kleiner sein soil
als ausserlialb des Magnetfeldes. Diese Abnahme wurde dann der
Wirkung der elektromagnetischen Kraft zugesehrieben, welcher ein
bewegtes geladenes Teilchen im Magnet t'elde unterworfen ist.
Im Eolgenden wird der Versuch gemacht, eine klare Vorstellung
vom Mechanismus dieser Erscheinung zu geben. Man begegnet jedoch
dabei grosse Schwierigkeiten und ich werde mi eh beschriinken miissen
auf die Andeutung einer moglichen Lt3sung.
2. Die erste Erage ist, wie wir uns die elektrischen Teilchen vor-
stellen wollen. 13ie sehr befriedigenden Ergebnisse bei der Berechnung
des Verhaltnisses der Leitfiihigkeiten fiir Wiirme und Elektricitiit nach
*) VerBlagen der Vergaderingen van de Kon, Ak. v. Wetensrh. te Amsterdam
Juni 1898, p. 95, Maart und April 1899, p. 484 und 535, Juni 1900, p. 181.
Comm. Phys. Lab. Leiden No. 42, 48 und 58.
*) Metingen over het verschijnsel van Hai.l en de toename van den u^eerstand
in het niagnetisch veld^ Leiden 1897.
454 E. VAN EVERDINGEN JR.
der RiECKE'schen ') unci der DauDE'scheu^) Theorie, besonders wenn
mann dabei verfahrfc in der Weise wie es Reinoanum ') that, veran-
lassen uns von selbst zu einer Tdcntifizirung der geladenen Teilchen init
Dritde's Elektronen. *) Damit die Vorsteliang miiglichst einfach ge-
halten werde woUen wir einstweilen nur die negaliven Elektronen
betrachten; weiter setzen wir, urn audi Masse und Gescliwindigkeit
berechnen zu konnen, die Masse eines Atoms AVasserstoff gleich
7,7.10""'^"', uud die Ladung eines Elektrons gleich derjenigen eines
Atoms Wasserstoir bei der Elekfrolyse.
Die Ladung e wird also 7,7.10-'^'' X 0,96.10^ = 7,4.10--' Setzon
wir mit Riecke = 1,7. K^, so wird die Masse fjt, = 4,4.10-'^.
Fiir die mittlere kiuetische Energie bei 800° absolute Temj>eratur
nehmen wir mit Drude 300. 5,6.10"^^ = 1,7.10"^*.
Ilienius ergiebt sich die mittlere Gescliwindigkeit v = 8,7.10"'.
3. Riecke hat in der oben citirten Arbeit Rechnungen angestellt
iiber den Durchmesser eines Kreisstromes, gebildet von in kreisformiger
Bewegung begriffenen Elektronen, 1° unter der Voraussetzung, dass
dergleiche Kreisstrome die Emission von Natriumlicht erzeugen, wie es
durch die Lorkniv/scIic Erkliirung des ZEEMAN-Effektes wahrscheiulich
gemacht wird, 2° unter der Voraussetzung dass die Ampere' schen Mo-
lecularstrome in Eisen bestelien in einer Kreisbewegung von Doppel-
elektronen um die Atome des Eisens. ^) Im ersten Fall findet er
0,041.10"^' inm , also 0,0 U (jl(jl, im zweiteu 3,86 /x/*.
0 Wied. Ann. GG, p. 353 und 545, 1898.
') Ann. der Physik 1, p. 566, 1900.
") Ann. der Physik 2, p. 398, 1900.
*) Diese Identifizirung schliesst sich gut den Qedanken an, welche ich friiher
{Inaiig. diss. p. 112, Comm. No. 42, p. 18) iiber diesen Gegenstand geaussert habf .
• *) Schon viel friiher wurde eine dergleiche Rechnung in grundlegender Weise
durchgefiihrt von F. Richauz (Ueber die electrischen nnd magnetisclien Krafte
der Atome, Wied. Ann. 52, p. 385, 1894). Die neueren Rechnungen unter-
scheiden sich hauptsachlich durch die Einfiihrung eines grosseren Wertes fur
das Verhaltniss — .
m
Das man iibrigens auch mit ganz anderen Zahlen fur Geschwindigkeit und
Radius die Molecularstrome durch lonenkreislaufe erklaren kann, hat vor
Kiirzem R. Lang gezeigt {Ann. der Physik 2, p. 486, 1900.)
UEBER EINE ERKliiRUN(5 DER WIDEltSTANDSZUXAHME, U. S. W. 155
Wenn man in diese Rechnungen eiufiihrt die Geschwindigkeiten
welche unseren Ansiitzen entsprechen, also 24,0.10^' fiir den ersten
Fall (die Temperatur der Natriumflaniine auf 2000° C schtitzend)
und 8,7.10*' bei 300° C. fiir den zweiten Fall, so crgeben sich die Werte
0,15 fjLfi und 2,91 /C4^.
Die Temperaturschiitzung fiir die das Liclit emittirenden Teilchen in
der Natrium flam nie bleibt jedoch mit Riicksicht auf mogliclie electrische
oder cliemische Processe in der Flamme ziemlicli ungewiss. Wir wollen
deshalb eine ahnliche Rechnung durchfiihren fiir Kreisstrome in Metallen,
welche bei gewiinlicher Temperatur lange Wellen erzeugen. Nach dem
PAscHEN'schen Gesetze wiire Kuu-. bei 800° absolut 9 fji>. Die Schwin-
gungszahl wiire dabei 8.10"^* j^ec. , und der Durchmesser diese Zahl
. r
multiplicirt mit - , also (),8 i fj^^fjc.
Die beiden Rechnungen fiilinin also jetzt auf Werte von derselben
Griissenordnung, wtihrend die gnisscre Zahl nur etwa das 10 fache ist
von dem Durchmesser eines Kohlensiiuremoleculs nach den Ansiitzen
der Gastheorie, 0,25 (j^f/,, Weiterhin werden wir Griinde angeben, v in
diesen Fiillen noch griisser zu setzen und werden dann die Rechnungen
wieder aufnehmen. Die bisher erhaltenen Ergebnisse gewiihren pconiigende
Unterstiitzung fiir die im § 2 genannten Anmihrnen urn dieselben audi
zum Aufbau der Vorstelhnu^ weiter zu beuutzen.
4. Eine zweite wichtige Fragc ist die, was inann sicli zu deiiken hat
beim Ausdruck „frei bewegliche Teilchen".
Um diese Frage beaiitworten zu kiinnen wollen wir erst mal unter-
sueheii, was fiir Werte eine Schiitzung der gegenseitigen Entfernung der
Wismuthmoleciile liefert, und welche Kriifte die Bewegung beherrschen.
Ausgehend vom Atomgewichte und vom specifischen Gewichte des
Wismuths, und von der Masse des Wrasse rstoffa tomes findet manu fiir
(lie Anzahl Wismuthatome in 1 ccm. ungefiihr 01.10-'. Wenn diese alle
getrennt angeordnet wiiren, wiirde mann eine mittlere Entfernung gleich
0,25 /C6,a bekommen. Diese Zahl bildet die untere Grenze fiir die Ent-
fernung der Centra der Moleciile; sind n^ Atome zu einer Molekel
vereint, so wird die Entfernung die ;^-fache; erst bei einer Zahl von
1000 Atome in einer Molekel wird die Entfernung 2,5 (jlijl. Da jedoch
Bewegung eines Elektrons innerhalb einer Molekel nicht ausgesc^hlossen
ist, wird besonders der Grenzwert wichtig sein.
456 E. VAN EVKRDINGEN JR.
Mit diesen Werten woUen wir jetzt vergleichen die Anzahl und die
gegenseitige Entfernung der- Elektronen mid der geladenen Atome,
wobei wir uns letztere als neutrale Atorne minus ein Elektron vorstellen.
Eine Schiitzuiig dieser Zahl unter Beniltzuiig der Formelu fiir alle
transvcrsalen thermoinagiietischcn und galvanoinagnetischeiiA\ irkungen
findet man bei Riecke, *) wo als llesultat 66.10'^'* herauskonimt; das
Verhiiltiiiss zwiscJien Anzahl Atouu^ und Anzahl freier Elektronen wiire
also 10°. Versucht mann jedoch in den betreffenden Eormeln die
Gleichheit der kinetischen Energie und der Ladung fiir positive und
negative Teilchen einzufiihren, wie es Hiecke selbst vor Kiirzem gethan
hat bei der Iferechnung des Verhiiltnisses der Wiinne- und Elektricituts-
leitung, ^) so stosst mann auf Schwierigkeiten von derselben Art wie
sie RiECKE am Schlusz seiner friiheren Arbeit erwiihnt. Deshalb wer-
den wir fiir diese Sr.hlitzung einen anderen Weg folgen. Vernachliissigt
man den Anteil der freien positiven T(»il(-hen, so Isiutet die Formel
fiir die Leitfiihigkeit fiir Elektricitiit
y = A^^t)
wahrend die Rotation der Aequipotentiallinien beira HALL-Effektdurch
/)= — t)
gegeben wird (iV= Anzahl der negativen Elektronen, t) deren Wande-
rungsgeschwindigkeit).
Also
De'
Indem wir fiir y und J) die Werte einsetzen welche nach meiner
letzten Mitteilung iiber diesen Gegenstand ^) bei 1 1® C3. fiir ein Mag-
netfeld 0 erhalten w^urden
7 = 5,9.10-G(elektromagn.) jO = — 8,4.10"^
*) 1. c. p. 575.
») Ann, d. Physik 2, p. 835, 1900.
*) Verslag (fcr Vcrg. Kon. Aknd. v. lVe(. Amsterdam Juni 1900, p. 190 und
193. Comm, No. 58 p. 17 und 21.
UEBER EINE ERKUillUNG DER WIUERSTANDSZUXAHME, U. S. W. 457
ergiebtsich ^^=96.10^^ ')
Das Verhiiltuiss der Gesammtzahl der Atorae zu dieser Zahl wiire
also 6.10\
Mir diesein Werte firidet man fiir die luittlere Entfeniung der ge-
ladenen Atome ij (Zf4,.
Wir wollen jetzt untersuchen welchen Khifteu eiii Elektroii bei seiner
Beweguiig unterM'orfeii ist. Ohne besondere Voraussetzungen ist es nicht
niodich dieGrosse eventuell beini Stosse auftretender Krafte an zu
geben. Wir werden aber, wie es iiblich isf, annelunen dass diese Kriifte
so schnell mit der Entfernung abnehmon dass sie nur wiihrend eines
versehwindenden Teiles des ganzen Bewegung auftreten, und deshalb
einstweilen ausser Acht gelassen werden konnen. Die gewohnliche
Gravitationskraft zwischen einem Elektron und einem Atom is selbst
bei einer Entfernung von der Ordnung 0,1 ^^ so ausserordeutlich
klein dass diese sicberlieh fortgelassen werden kann. Nur die clektrische,
casu quo elektromagnetische Kraft bleibt dann iibrig. Unwillkiirlich
wird man in dieser Weise dazu verfiUirt, die Hypothese auf zu stellen
dass die molecularen Khifte allgemein elektrischer Natur siud, wie z. B.
Helmholiy in seiner elektrocheniischen Theorie ffethan hat. 2)
Anstatt der elektrischen Kraft selber wollen wir jetzt die Arbeit
dieser Kraft bei einer bestimniten Verriickung berechnen, und unter-
suchen bei welchem Entfernungsradius eine Kreisbewegung unter dem
Einfluss dieser Kraft moglich sein wiirde.
In elektrostatischeni Masse ist die Ladung eines Elektrons 2,2.10"^^;
also ist die Arbeit bei einer Zunahme der Entfernung von r, auf r^
— 4,8.10 "-^r ). Nehmen wir fiir r, und rj 0,5 und 1 /x/C*,
so ergiebt sich — 4,S.10 2<) x 10" = — 4,8.10"^=^
Bei einer dergleiclien Yerrilckung wird im allgeraeinen die Entfernung
des Elektrons von anderen geladenen Atomeu abnehmen. Eilr den Eall,
das eben in der Richtung der Verschiebung ein anderes geladenes
*) Anm. bei der Correct.: In dem eben erschienenen zweiten Teil der Elek-
tronentheorie findet Drude fiir die Zahl der negativen Elektronen 46.10"
{Ann. d. Physik 3, p. 388, 1900). Dabei ist e = 6.10-" (elektrost.) genommen;
Bait einem dergleichen Werte hatten wir 35.10" gefunden.
') Vergl. RiCHARZ. Wied. Ann. 52, p. 385, 1894, aucli fiir die folgendeRechnung.
458 E. VAN EVEHDIXGKN JR.
Atom liegt, wird man fiir r, und r^ dabei i/Z und 3,7 f/^fu, setzen konnen.
Die Arbeit der dem zweiten Atome entsprechenden Kraft ist dann
1,5.10"^*. Also wiirde der gesammte Verlust an kinetischer Energie
des Elektrons 4,7. 10~^'^ betragen, das heisst 27 mal die mittlere kine-
tisdie Energie der freien Teildien. Damit so etwas moglich sei, soUte
das Elektron anfangs eine Geschwindigkeit gehabt haben 5 oder 6 inal
so gross wie die mittlere Geschwindigkeit.
Berechnen wir jetzt anderseits den Radius einer Kreisbahn, durch-
laufen unter dem Einflusse der elektrischeu Anziehung. Dafiir gilt die
Gleichung
:, — , also r— .,
/•" r [i V-
Mit 0 = 8,7.1 0^ wird r = 14,4 i^ii.
Warden wir also auch fiir die gebundenen Elektronen dieselbe
Geschwindigkeit annehmen, so wiire eine ungefiihr kreisformige Bahn
von streng molecularen Dimensionen unter der Wirkung der Anziehung
nicht moglich. ,
Gleich unwahrscheinlich ist im selben Falle die relativ betrachtliclie
Anzahl der freien Elektronen, wenn man in jedem Atom nur wenige
beweglichen Elektronen annimmt. Wiirde man z. B. das MAXWELi/sche
Gesetz fiir die Geschwindigkeitsverteilnng bei den gebundenen Elek-
tronen annehmen, so wiire die Wahrscheinlichkeit einer Geschwindigkeit
grosser als das 5 fache der mittleren Geschwindigkeit schon viel kleiner
als das Verhiiltniss zwischcn der Anzahl freier Elektronen und der An-
zahl von Atomen; und auch bei einer anderen Geschwindigkeitsver-
teilnng wird diese Wahrscheinlichkeit nicht gross sein. Allerdings darf
die Moglichkeit einer grosseren Zalil beweglicher Elektronen im Atom
nicht als ausgeschlossen betrachtet werden.
Beide Schwierigkeiten verschwinden zu gleicher Zeit wenn man an-
nimmt, dass die mittlere Geschwindigkeit der gebundenen Elektronen
gnisser ist. Von vomherein liisst sich meiner Meinung nach hiergegen
nichts einwenden. Nimmt man z. B. die Geschwindigkeit 5 mal gi-osser,
so wird die kinetische Energie 25 mal grosser, also ungefahr gleich der
oben berechneten Arbeit bei Aenderung der Entfernung von 0,5 auf
1 y^ii^ und der Radius der Kreisbahn wird 0,58 jCt.a, was schon viel
wahrscheinlicher ist.
UEBKR KINK EIlKliillUNCJ DKR WIUEllSTANDSZUNAHMK, U. S. W. 459
Die Wiederholuiig der llechnuiigen von § 3 init der 5 mal grosseren
Geschwiiidigkeit liefert jetzt 0,59 fiyt, fiir den Durchmesser der Am-
})ere'schen Molecularstriime, also 0,30 (jl(jl fiir den Radius, und fiir den
Durchmesser der Kreisbahn entsprecheiul einer Wellenliinge von 9 ^
4,2 fifJLy also fiir den Radius 2,1 (jl;/,. Umgekehrt findet man fiir die
Wellenliinge welclie der Kreisbahn unter der Wirkung der elcktrischen
Anziehiing entspricht 2,5 (jl. In beiden Hinsichten erhiilt man also mit
di^r grosseren Geschwindigkeit ebenfalls befriedigende llesultate.
Die beste Uebereinstininiuni' in diesein Falle wiirde rait einer Ge-
schwindigkeit gleich der zweifachen niittleren Geschwindigkeit erreicht
werden. Der Durchmesser der Molecularstrome wiire dann 1,4S ^tt/^ und
der Durchmesser der Kreisbahn mit Wellenliinge 9 (jl wiire J,6S /x^c^.
Ubrigens kann die Annahme der Kraft proportional der minus zweiten
Potenz der Entfernung nur eine Anniiherung darstellen *); dasselbe
gilt also von diesen liechnungen.
Mit lliicksicht auf das oben gesagte gelangen wir zu der Vorstel lung,
dass die „frei beweglichen Teilchen" nicht frei sind in dem Sinne, dass
sie sich unbeeinflusst von Kniften bewegen; im Gegentheil sind sie
immer der Anziehenden Kraft der positiven geladenen Atorae unter-
worfeu; die grosse Zahl ungeladener Atorae im Kiiume zwischen den
geladenen Atomen verhindert jedoch die Elektronen, dicser Anziehung
auf die Dauer zu geliorchen, und die zahlreichen Stosse rait diesen
ungeladenen Atoraen verursachen Gleichheit kinetischer Energie fiir
Elektronen und utngebende Moleciile.
5. Denken wir uns jetzt ein elektrisches Feld erregt. In der bekann-
ten \Veis(^ wird dieses Verschiebungen in der liichtungdesPotcntialge-
falles veranlassen. Audi ohne elektrisches Feld werden hin und wieder
Elektronen- aus der Wirkungssphiire eines geladenen Moleciils in der-
jenigen eines audern iibergehen. Im elektrischen Felde werden diese
Ubergange nicht mehr regellos nach alien llichtuugen hin stattfinden,
soudem die Uebergiinge in der fiichtung des Potential gefiilles werden
iiber die entgegengesetzten iiberwiegen.
Ganz anders ist es bei den gebundenen Elektronen. Die Wirkung
des Feldes wird hier hauptsiichlich in einer Art Sforuug der Bewegung
') Vergl. RiCHARz, Wied. Ann. 48, p. 477, 1893.
k)0 E. VAN EVERDINflEX JR.
bestchcii. Sehr einfach ist z. B. der Fall eiiier Beweguiig entsprechend
einer anzieheiuleii Kraft proportional der Entfernung aus einer Gleich-
gewichtsposition; man findet danii niiralich dass die Bewegung noch
statt findet wie ohne elektrisches Feld, nur ist die ganze Bahn gegen
das Centrum der Anziehung verschoben um einein Betrag proportional
dem Verhiiltnisse der elektrisclien and der elastischen Kraft. Es kann
dabei selbstverstandlich von einer Arbeit der elektrischen Kraft nicht
die Rede sein.
6. Wird ein Magnetfeld erregt ohne djiss gleichzeitig eiu elektrisches
Feld besteht, so gehen bekanntlich alle Bahnen iiber in Teilen von
Spiralen um die Kraftlinien.
Wenn man diese Erscheinung fiir die Erkliirung der Widerstands-
zunahme beniitzen will, so ist es rathsam, gleich darauf zu achten :
1°. Dass in einem Magnetfelde von bestimmter Richtung der Wider-
stand sich niclit iuuh^rt bei Umkehrung oder Aenderung des Siromes.
2°. Dass bei bestimmter IStromrichtunff der Widerstand sich uicht
iindert bei Umkehrung des Magnetfeldes.
Diese Erwiigungen fiihren einem dazu, jede Erkliirung zu verwerfen
welche sich stiitzt auf die Annahme dass das Magnetfeld die Entstehung
von Kreisliiufe fcirdert welche schon ausserhalb des Magnetfeldes, nur
in geringener Anzalil, vorhanden waren. Man kann niimlich immer
einem Ealle, in welchem ein Kreislauf durch die Magnetkraft gefordert
wird, einen andern gleich wahrscheinlichen Fall gegeniiber stellen, in
welchem cine gleich grosse Magnetkraft den Kreislauf verhindera
wiirde; es geniigt dazu die Umkehrung entweder der Stromrichtung
oder des Magnetfeldes.
Diese Schlussfolgerung ist nur verfehlt, wenn eine mit dem Magnet-
felde umkchrende, von der Stromrichtung jedoch unabhiingige Dissym-
metrie in der Bewegung der Elektronen besteht. Thatsiichlich gelangt
man zu einer solchen Dissymmetric wenn man Riicksicht nimmt auf
den Einfluss der Tnductionskhift« beim erregen des Magnetfeldes, wie
LoiiETsrz ') es gethan hat fiir die Theorie des ZEEMAN-Effektes. Lorentz
fand, dass der Einfluss dieser Induction bei den Lichterscheinungen
nur sehr geringfiigig sein kann.
») VersLd, Verg.d.K.A.v. TVW. Sept. 1897, p. 293.^ rr/i.Ae^W.T. II p. 13,18^9.
UEBER EINE ERKliiRUNG DER WIDERSTANDSZUNAHME^ U. S. W. 461
Dasselbe gilt auch fur die jetzt besprochenen Erscheinungen, wie es
aus der foigenden Betrachtung hervorgehen wird.
Uas Magnetfeld sei zu jeder Zeit syinmetrisch urn die Z-Axe; wir
bezeichnen mit p die Eiitfeniuiig eineS Punktes von der Z-Axe und mit
Hz die ganze parallel dieser Axe gerichtete Magnetkraft.
Die elektrische Kraft von einem Elektron empfunden ist alsdann
1 ////
senkrecht auf p in die xy Ebene gerichtet und betriigt p e -. Um
A/ (If'
die Grosse dieser Kraft schalzen zu konnen setzeu wir p gleich 2 rain.,
//j = 10* und die Zeit des Anwaclisens der Magnetkraft gleich 0,1
Secunde; die mifctlere Kraft ist dann 10.*<?. Zur Vergleichung ziehen
wir lieran ein Potentialgefalle wie es bei Versuche mit AVismuth prak-
tisch vorkommt, z. B. bei 1 Amp. Strom und — — OhmWiderstandpro
OUll
cm. liiuge - Volt oder 2.10^ C.G.S. In letzterem Falle ist also die
outj
Kraft 20 mal grosser, woraus wir, audi rait Riicksicht auf die Erwagung
1, sicher schliessen konnen dass cine solche Inductionskraft keine
merkliche Dissymmetric verursaclit.
Grosser ist der Einfluss auf Teilchen welche wiihrend geniuraer Zeit
ungestort in gesclilossenen Bahnen laufen. Ist diese Bahn ein Kreis
mit Radius r, so wird nach einem l^mlaufe die Arbeit der Induc-
tionskraft numcrisch gleich tt r'f* — " sein; die ganze Arbeit bis zum
konstaut werden von // ist, weil die Anzalil der Uraliiufe gross ist,
unabhangig von der Art und Weise des wachsens von //, und ergiebt
sich zu — - .
ludem wir fiir H wieder 10* setzen und fiir r und rdie Wcrte 0,5S ^,a
und 43,5.10*^ (vergl. § \) linden wir fiir diese Arbeit den Wert
9.10"^"'^ wiihrend die ganze kinetische Encrgie in diesem Falle l',2.10"^'^
ist. Also ist die Arbeit der Inductionskraft nur gleich wertig dem
5000"*«» Teil dieser Euergie. Die Dissymnietrie in der Bcwcgung
braucht aber nicht einmal diesen Betrag zu erreiciien, da ja auch die
potentielle Energie eine Aenderung erfahren kann. Thatsiichlich ist der
Diamagnetismus des Wisrauths, den man gleichweise aus dieser Dis-
symmetrie erkliiren konnte, fiir gleiche Maguetkriifte niehr als 10*'' mal
462 E. VAN EVERDINGEN JR.
kleiner als der Ma^etismus des Eisens. Der Einfluss der Induction
kaiin deslialb sicher vernachliissigt werdeii.
7. Eiir die Erklarung bleibt also nur die Betrachtung vou Kreisbe-
wegungen, ausschliesslich dem Magnetfelde ihreEntstehuugverdankeiid.
Wir schreibeii deshalb die Beweguugsgleichungen bin fiir eiii Elektron,
dass sich gleichzeitig im magnetischen und elektrischen Felde befindet.
Die elektrische Kraft babe die Kichtuug der X-Axe uud die Grosse A',
die magnetiscbe Kraft die Richtung der Z-Axe uud die Grosse H. Es
ergiebt sicb dann ')
oder, indein wir = a und - = b setzen
d^x dy d^i/ dx d^z
'dt>'~^~ (ft di^~ ~dt. dt^~
Die allgemeins Losung 2) kann in folgender Form gegeben werden.
x= Acosbf-\-Bftinbt-\- C y=- — -/ — A sm bt -^ B cos bt -\- D
Diese Losung unterscheidet sich von der Losung fiir « = 0, also
ohne elektrisches Feld, nur durch das crste Glied vou y.
Die Bewegung in der Z-llichtung geht ungestort weiter; die Be-
wegung in der ury-Ebenc behiilt den gleichen Charakter bei, nur koramt
eine gleichformige Geschwindigkeit pamllel der Y-Axe hiuzuy so das
die Bahn nicht langer gesclilossen ist und cycloidal wird. Bei gleichen
Anfangsbedingungen werden jedoch die Konstanten beim bestehen des
elektrischen Feldes einen andercn Wert bekommen.
*) Verg. Thomson, Phil. Mag. 48, p. 548, 1899; auch Lorentz, Vers), der
Verg. October 1897, p. 202. Arch. Neerl. T. II p. 10, 1899.
') Einen Speciellfall dieser Losung findet man bei Thomson, I.e. p. 549.
UEBER EINE EUKlilRUNO DEtt WIDERSTANDSZUNAHME, U. S. W. 463
Neiinen wir niiinlich die Anfaiigsgeschwindigkeiten /v.o und r^.o,
und die Coordinaten zur Zeit 0 a?Q und y^y so ergiebt sich
j — j-Q
= Q^ + l^{l-cosbt) + \\inbt
Dauert die Bewegung iiur sehr kurz, oder ist b sehr kleiu, so kaim
man hierfiir schreiben
X — Xq = i af^ + \ bt^ . v,f,Q + v.r.Qf
voraus in iiblicher Weise die gewohnliche Stromleitung oMe magnetische
Widerstandsanderung und der HALL-Effekt (aus dem zweiten Glied in
y — yo) abgeleitet werden konnen.
Das besondere in diesen Gleiclmngen, schon ersichtlich aus der all-
gemeinen Losung, ist dass die Formel fiir x kein Glied enthiilt welches
^me>}\ forUchre'dendeu Einfluss von a bedeuten wiirde. Das a kommt
abgesehen von Konstauten nur multiplicirt mit cos oder sin vor, sodass
nach einem vollstilndigen Umlauf kf.'me Verschiebung in der X-liich-
tuug stattgefunden hat. Elektronen, welche sich ungestort unter dem
Einflusse eines magnetischen und eines elektrischen Feldes bewegen,
nehmen also ebensowenig Teil an der Stromiibertragung als Elektronen,
in geschlossenen Bahnen kreiscnd.
8. Es fragt sich jetzt in welchem Masse ein Magnetfeld ungestorte
Spiral bewegung veranlassen kann.
Zur Beantwortung beuiitzen wir die Eormel welche den Radius
augiebt fiir die Spiralwindungen bei einem Magnetfelde // und einer
Geschwindigkeitscomponente senkrecht zu H gleich i\y
r = — ! , also t\ =rH —
ell (z
Setzen wir fiir H 10*, fiir— 1,7.10' und fiir r mit Riicksicht auf
464 E. VAN EVEK.D1NGEN JR.
den freieu Raura zwischen den Atoinen nnd die im § 4 gefandenen
Werte fiir moleculare Kreislilufe iimerhalb dieses Eaames 0,25 )tt^, so
ergiebt sich fiir den jiussersten Wert von t\ welche nocli eine ungestorte
Bewegung gestattet t;, = 4.10^. wilhrend als mittlere Geschwindigkeifc
8,7.10" angenommen wurde.
Letzere Annahme stiitzt sich auf die Hypothese eines Gleicligewichts
bei zahlreiclien Stossen, weshalb man geneigt sein wiinle fiir die Ge-
schwiridigkeitsverfceilung bei den Elektronen das MAXWELr/sclienGesetz
anzuwenden. Dann aber wiirde man die Anzahl der Fiille in welchen
eine so viel kleinere Geschwindigkeit vorkonunt praktisch gleich 0
setzen konnen, und die tliatsiichliclie erhebliclie Widerstandszuuahme
ware nicht erkliirt.
Diesel be Schwierigkeit begegnet man wonn man unter Annahme eines
einigermassen vvahrscheinlichen Wertes fiir die mittlere Weglange der
Elektronen / aus der Formel
lei..
^ = o— )
die Wanderuugsgeschwindigkeit t> berechnen will. Man erhiilt z. B. fiir
1=1 fi(JLy t) = LIO"*^, wahrend wir aus dem HALL-Effekt einen Wert
8,4. 10~^ hergeleitet haben.
Die Abweichungeu sind beide im selben Sinne und wiirden vermiudert
werden wenn man fiir I und r grossere, fiir v kleinere Werte nehineii
konnte. Nimmt man z. B. fiir / und r 10 mal grossere Werte, fiir v
einen 10 mal kleineren, so ergiebt sich D = 10^-^, ^1=^4.10*, wiilirend
V dan 8,7.10'^ sein wiirdc.
Es ist nicht moglich sich ein richtiges Urteil iiber / zu bildeu olme
die wirklichen Dimensionen der Moleciile und Atome zu kennen. Im
Gegenteil glaube ich nachweisen zu konnen, warum man berechtigt
ist V kleiner zu nehmen.
9. Die oben erwiihnten Formeln fiir Leitfahigkeit, Wanderuugs-
geschwindigkeit u. s. w. sind hergeleitet unter der Annahme, dass inau
die Bewegung der Elektronen behandeln kann wie diejenige der Mole-
*) Vergl. Inauguraldiss. p. 104. Rikcke Wied, Ann, 66, p. 377. DrudeI.c.
p. 575.
UEBER EINE ERKlilRUXG DER WIDERSTANDSZUNAHME, U. S. W. 465
ciile eines Gases, wobei anziehende Kriifte oder allgeineiii potentielle
Energie hochstens fiir ein Correctionsglied in Kechnung gezogen werden.
Acceptirt man jedoch unsere Vorstellung, so ist es klar dass die Elek-
tronen wenigstens in Wismuth eine selir grosze und selir veninderliche
potentielle Energie haben zufolge der Anziehung durch die geladenen
Molecule (die potentielle Energie bei kleinstmiiglicher Entfernung vom
anziehenden Centrum sei gleich 0 gesetzt). Im Augenblicke welches fiir
(lie Stromvibertragung besonders wichtig ist, uiiinlich wenn das Elektron
von einer Wirkungsplrire in eine andere ilbergeht, hat die potentielle
Energie ein Maximum, die kiuetische also ein Minimum. Dii^s ist ein
erster und wichtiger Grund fiir die Autfassung, dass v in den Formeln
fiir Strom iibertragung kleiner zu nehmen sei.
Dazu kommt noch, dass aus demselben Grunde weshalb ein Elektron,
eininal in Spiral bewegung begriffcn, der Wirkung einer elektrischen
Kraft senkrecht zu der Spiralaxe nicht gehorcht, ein solches Elektron
nicht so schnell wie sonst unter dem Eintlusse anziehender oder ab-
stossender Kriifte wieder eine grossere Geschwindigkeit erreichen wird,
sodass die Periode der Unwirksamkeit verliingert wird.
Schliesslich werden beim Wirken anziehender und abstossender
Kriifte kleine Geschwindigkeiten in der Zeit zwischen den Stossen viel
haufiger vorkommen als wenn dieselben nur aus einemhochstzufiilligen
Stosse entstehen konnen.
Thatsiichlich scheint fii^r die Erkliirung der Einzelheiten in den Aen-
deruugen der HALL-Konstanten mit Temperatur und Magnetfeld, in
der Weise wie von niir augedeutet in einer meiner letzten Mitteilungen, ')
eine andere Geschwindigkeitsverteilung als dem MAXWKLi/schen Gesetze
entspricht notweudig.
10. Giebt man die Wahrsoheinlichkeit der obigen Betrachtungen
zu, so scheint es mir uotwendig die t\)rmeln fiir Leitfiihigkeit fiir
Wiirme und Elektricitiil nocli einmal neu ab zu leiten mit Liiicksicht-
nahme auf die molecular-elektrischen Kriiften. Aus iihniichen Grtinden
wie von Reinganum^) angegeben sind halte ich es fiir wahrscheinlich,
dass das Kesultat fiir das Verliiiltniss der Leitfilhigkeiten gleich gut
mit der Erfahrung stimmen wird.
0 Versl. d, Verg. K. A. v. Wet. Juni 1900, p. 195. Coihtn. No. 58, p. 23.
') 1. c. p. 400.
ARCHIVES NEEKLANDAISES, SKKIE 11 TOME V. 30
46fi B. VAN EVKRDIXGEN JR. UEBER EINB EKKLduUNO, V. S. W.
Der Vorleil dieser Betrachtuiigen liegt dau u. m. hieriu, dass man
unmitlelbar eineii Aiikniipfuugspunkt liat fiir die Erkliirung der sUirk
verecliiedeiien Leit^ihifjkeiteii in Wismuth fiir verschiedeiie Richtungen
in Bezug auf die kristallogrnphisclie Hiiupt-Axe uud die Uiiterschiede
in der Abnaliiiie dieser Leitnihigkeiteii im Maguetfelde, vielleicitt auch
fiir die sehr verscliiedeiien Hall Konstanteii. ') Auf diese Frageii holTe
ich spiiter an amlerer Stelle zuriick zu kommeii.
') Venl.d. Verg.K.A.v. We(. Sept. 1900. ji. 277. Conmi.No.fi
UKBER DEN DRUGK DER LI CHT SIR A HLEN
VON
D. A. GOLDHAMMEB.
Bartoli *) hat auf Grund von thermodynamischen Betrachtungen
das B.esnltat abgeleitet, dass die auf eine voUkommen reflectirende
Fliiche normal auffallenden Lichtstrahlenauf dieselbeeineriDruck/jausii-
ben, welcher gleicli ist der doppelten Energie e in der Volumeneinheit
der eiufallenden Strahlen: p=2e.
Fiireinenallseitig init gleich temperirten, fiir Wiirine undurchlassigen
Wtindeu umgebenen, absolut leeren llaum (Vacuum) berechnete Boltz-
MANN ^), immer auf dem thermodynamisclien Wege, auf eine absolut
Spiegel nde Fliicbe
1
3
P^v.^,
indem er das STEFAN^sche Stralilungsgesetz in Betracht zog. In einer
spiiteren Arbeit iiber denselben Gegenstand bemerkt Boltzmann ^), dass
aas der l3eziehung
I
^j=:fi resp. /? = 2<? folgen wiirde fiir normale Incidenz auf eine absor-
*) Bartoli, Sopra i movementi prodotti dalla luce e dal calore. Firenze 5G pp.
1876.
*) BoLTZMANN, Wied. Ann. 22 p. 31, 1884.
'} BoLTZMANN, ibid. p. 293.
30*
468 D. A. GOLDHlMMEll.
bireiide resp. voUkomraeu reflectireiide Fltiche uud dass dieses Eesultat
mit den Folgerungeii aus der electromagnetischen Lichttheorie Max-
well's ubereinstiramt.
In der That lesen wir bei Maxwell den folgenden fiir 7ncht lelfeude
Korper geltenden Satz *) ; „m a medium in wliich waves are propagated
there is a pressure in direction normal to tlie waves and numerically
equal to the energy in unit of vol urn" ; einige Zeilen weiter (art. 793)
iiussert sich Maxwell in einer noch viel allgemeineren Weisc, indem er
sagt: „a flat body exposed to sunlight would experience this pressure
on its illuminated side only, and would therefore be repelled from the
side on which the light falls".
Diese Behauptung Maxwell's interpretirt nun Bolt/.mann in fol-
gender ^Veise. „Maxwkll"s Resultat gilt/' sagt er^) „wenn der Strahl
senkrecht auf die gedriickte Flilche auWallt und von derselben absorbirt
wird. Wiirde er nahe senkrecht auffallen und unter demselben Winkel
reflectirt, so wiire der Druck der doppelte". Niiturlich sind hier Absorp-
tion und Reflexion als vollkoramen gemeint.
Wir sehen also, dass es zwei vollkomraen von einander unabliiingige
Wege zur Ableitung dieses sogenannten „Lichtdruckes" gi^bt : der tlier-
modynamische, und der electromagnetische.
Nun schreibt Bolt/man x selbst seinen Uechnungen einen „vielfach
provisorischen Character" zu ^) ; Bartoli hiilt die Einfiihrung des Licht-
druckes nur als „ri2)otesi piii semplice"*); auch nach Boltzmann "*)
kcinnte der Widerspruch rait dem zweiten Uauptsatze ^auch durch eine
andere Hy])o these gehoben werden".
Was aber die electromagnetische Lichttheorie Maxwell's anbetriffi,
so ist ohne weiteres klar, dass der oben angefiihrte (aus Art. 79*i)
Satz noch nicht erlaubt direct iiber die an der Grenze zweier Medieii
wirkende ponderomotorischc Kriifte zu schliesscn, denn auf eine Grenz-
fljiche g('gen einen anderen Korper wirkt durchaus nicht dieser Druok
direct, sondern ,,die Resultirende derjenigen Kriifte, welche sich nach
*) Maxwell, Treatise on electricity and majijnetism, Second ed. Vol. II p. 401;
art 792, 1881.
') BOLT/.MANN, 1. c. p. 291—292.
') BOLTZMANN, 1. C. p. 293.
*; Bahtoli, 1. c. p. 25.
*) BoLTZMANN, 1. C. p. 38.
UEBEH DEN DRUCK DEU LICH I'STRAHLKN. 469
der aus der Elasticitiitstheorie bekannten Kegel aus den im Inneren
eiiies jeden Korpers vorhandenen Spaiiuuiigen ergebeii" *).
Nur in den Grenzfiilleu einer normalen Incidenz auf eiiie voUkom-
men reflectirende resp. vollkommen schwarze Flilche kann diese Eesul-
tirende direct angegeben werden: bei einer vol IkommenenKeflexionsind
alle electromagnetischc Vectoren im Tnneren des reflectirenden Korpers
Null; bei einer vollkommeneu Absorption kiinnte man sagen, es existiren
in dem absorbirenden Kcirper keine elect roraagnetische Vectoren ah
nolvlip, Diese Voretelluug giebt aber zu Bedenkcn Anlass: vielmehr
muss man in diesem Falle die beiden sicli angrenzeuden Korper als optisch
identisch - an der Trennungsebeue — betrachten 2).
Diese Folgerungen gelten aber nicht ohue gewisse Beschrlinkungeu ;
sie siud niimlich nur dann riclitig, wenn thatsilchlicli die ponderomo-
torische Wirkuug des Liclites einzigniir aus dem von MAXWEixabgelei-
teten Drucke p besteht, d. h. die electrouiagnetischen Spannungen der
Art si ml, dass sie hdne auf iimere VolumeleAneiiie den Kdrjjfrs wirkehde.
Krdffe ergehen. Und dies ist im. Allgemeinen gerade nicht der Fall, wie
es schon Hbrt/ ^) bemerkt Iiatte. Dann aber bleibt audi die Frage iiber
den Lichtdruck selbst in den Grenzfiilleu der absoluten Reflexion resp.
Absorption ganz off en.
1. Betrachten wir den allgemeiuenFall eines polarisirbaren, leitenden
und sich mit den Geschwindigkeitscomponenten «, p, y bewegenden
Mediums, so lauten die Gleichungeu der electromagnetischen Licht-
*) Vgl. PocKELS, Gruiiert's Archiv, 12 p. 60, 1894.
*) Fiir einen sich z. B. im Vacuum befindenden Korper ist das Reflexionsver-
mogen J = ^— ^-^ - ,, wenn iV den Brechungs-, AT- den Absorptionscoef-
ficienten bedeuten. Fiir eine schwarze Flache muss /=0 sein, woraus folgt die
t>ptische Identitiit A^= 1, A'=0. Dann existiert aber kein einseitirjer Druck an
der Trennuugsebene.
Bei dieser Grelegenheit sei noch Folgendes bemerkt: wenn ein Korper in Beriih-
rongmit zwei verschiedenen Korpern schwarz erscheint, so muss er offenbar opf isc/i
inhomogen sein. Das stimmt mit der bekannten Thatsache iiberein, dass Russ n.
dgl. schwarze Korper sehr stark poros sind. Am einfachsten waren dieselben als
eine Reihe von Hohl korpern anzusehen. Vgl. KiiRUiAUM, Wied. Ann. 07 p. 885,
1899.
•) Hertz, Wied. Ann. 41, p. 398, 1890.
470 D. A. GOLDHAMICER.
theorie nach Hertz *) und v. Het.mholtz ^), indem man fiir homogene
isotrope Korper
setzt, jGt, s als Constante betrachtet und die Bezeichnungen von Hertz
benutzt,
7
und analog fiir My N, und
^M ^N , ,
= . .- ^TT A U
CZ Olf
und analog fiir Y und Z.
2. Wir woUen zuniichst die Wertlie der ponderomotorischen Kriifte
im Innereu unseres Medium auf etwas anderem Wege ableiten, als es
bei Hkrtz und v. Helmholtz der Fall war.
Zu dem Zweck multipliciren wir unsere Gleichungen mit - - dLl,
worin dil ein Volumelement bedeutet, dann der Reihe nach rait L, J/,
Ny A", Y, Zj addiren und integriren iiber einen durch eine geschlosseue
Fliiche begriinzten llaum mit constanten f, ^.
Dann bekommen wir nach der Ausfiihrung der partiellen Integration
in dem ersten Integrale auf der rechten Seite :
') Hertz, Wied. Ann. 41, p. 374, 1890.
') V. Helmholtz, Wied. Ann. 47, p. 13, 1892.
DEBER DEN DRUOK DKtt LICHTSTRAHLEH. 471
ffjdll j ^ (A-^ + i", + ;..) + ^^ ( A. + /«:' + jvit^ +
4;r
+ ^-/3^^[^(/.^+jp-f-^^) + ^(x'^+r^+;f^)] +
—jjjdil {nX + rr + wZ),
worin (U ein Element der Oberfliiclie, n die innerc Nomiale bedeuteii.
3. Ifeschiiftigeii wir uns nuu mit der pliysikalischen Deutung der
einzelneii Glieder dieser Gleichuiig. Offeiibar bedeutet das erste Glied
links die zeitliche Aenderung der gesamniten Volumenergie; das zweite
und dritte Glied stellen offenbar die Arbeit der ponderomotorisclien
Kriifte dar, die als Drucke auf die Seiten eines eleraentaren Parallele-
pipedon dil wirksam sind.
Auf der rechten Seite stellt das erste Integral den PoYNTLxa'schen
Ausdruck f iir die durch die Grenzfliiche einstromende Energie dar, das
zweite diejenigeEnergie, welche in Wilrme nach dem JouLE'schen Gesetz
verwandelt wird. Es bleibt uns nur das Integral
472 D. A. GOLDHAMMER.
L //P" 1 2 * J»l ^'^ ^ '^* + '*' ' + ^^'^ + ^ (A' » + J-» + Z^)] +
iibrig, voii (lessen Deutung auch der Gesammtwerth der ponderomo-
torisclien Kriifte abhiinsrt.
4. Beinerkeu wir aber, dass, wie uiisere Integrale zeigeo, die uns inte-
ressirendeu Krilfte von x^ p, 7 explicite unabhiingig sind und dass also
dieselbe der Form nacli unveriindert bleiben sollen, audi wenn die Kor-
pertheile in Ruhe, ebenso wenn die eleetromagnetischen Vorgiinge sta-
tisch sind, so folgt unmittelbar, dass das genanute Integral niclit einfach
als Arbeit der auf ein inneres Voluinelement wirkendeu Knifte zu
denten ist.
Wir imissen vieliiichr das Integral durch partielle Integration in zwei
Ausdriicke theilen, von dessen nur der eine die in Betraclit koramende
Arbeit davstellt.
In dieser Weise be ko mint man
- y^ jj'l -!>• j ^ (i* + U ■' + N') + e ( A--* -f n -]- Z-^) j X
{x COS 71 X -j- (3 COS ny -f- y coshz)
Das erste Olied ist nun als diejenige Energiestromung zu betrachten,
die von der Bewegung der Materie abhiingt und die also eine Erweite-
rung des PoYNTiNo'sclien Satzes darstellt '); was aber das Voluni integral
anbetrifft, so ist dasselbe mit den anderen die Arbeit darstellenden Inte-
gralen zu verbinden. Wir gelangen in dieser Weise zu dem zuerst von
Hertz ^) abgeleiteten Ausdruck der Arbeit von ponderoraotorischen
Kriiften
') Vgl. WiKN. AVied. Ann. 47 p. 337, 1892.
*) Hkutz, Wied. Ann. 41, p. 394, 1890.
UEBER DKN DRUCK DBR UOH'reTllAHLEN. 473
A J = AV + A'x' etc. Xy = A'y' -\- X,f etc.
a:; = j^ (— A» + M^ + A^s) A-,/ = rj = — ,'* /;3f
Y,j =^-{ lA — Jfi + A' 2) y, ' = ^/ = — '^ MN
■^r ' = /* ( Vv» + j/» — iV ») ;5'^.' = A, ' = — f* Ais^
•St 47r
AV= ^' (-A» + r^ + f!^) x.;= r,'= - / XV
iV=/^( A» - r» -I- ir») Y.:=z;=-^^Yz
Zz = /- ( A» + J'» — ^») ^/= A,'= — .- ^X,
cler iiach d:^r Ausfiihrung tier partiellen Integration die folgende Form
annimmt :
— \\dS\x ( A'x CO* nx -\- Xy cos tiif -\- X- cos tis) -f-
/3 ( Y.r cos nx -|- Yy cos ny -\- Yz cos nz) -f-
"/^Zx cos nx -\- Zy cos vy -\- Z- cos nz) I
5. Wir schliessen daraus,dass die zur Untersuchung stehenden pon-
deromotorischen Krllfte sich in zwei Kriifte-arten zerlegen lassen : mit
den Componenten
471 D. A. GOLDHAMMKll.
II
Z
J>A'a.
dYa
i»^^
i>X
^Jf
^^
i>x
^A'z
i>Y,
a^,
dx
<>//
.V
die auf iiinere Volumelemente des Kiirpers wirkenden Kriifte, und mit
den Componenten
H/i = — A .c con nx — X^j cos ?it/ — A ^ cos //z
H„ = — }\r cos nx — Y^i cos ny — Yz cos uz
/„ = — Zj: cos nj — Z,j cos nif — Zz cos nz
die auf jeder Grenzfliiche wirkenden, worin A'.,., . . . die Werthe von
Xxy • . nnendlich nalie an der GrenzHiiche von der Seite der inneren
Nonnale w bedcuten.
(). Die Ausfiihrung der DiU'erentiation in den Ausdriicken von H, . . .
ersciebt nun
43- Va^^ ' d^ ^ dzJ^ W \iSx ^^P hJ
■''45r Vjr ^x) ^W \dff dxJ
Es sei unseT Korper zunilclist in Ruhe ; wir lassen durch denselben
sich eine electromagnetische Staining fortpflanzen, die durch bekanute
Gleichungen
, ^X ^M M , ,
Of cz cy
, ^y n^ ^L , ,
of. dx oz
, ^Z ^L Hf ^ ,
A6^- = -^ ^r O'JT Aw
dt cy ex
' dz
dA'
'i'z
~dx
'dY
UEBER DEN DRUCR DER LICHTSTRAHLEN. 475
dargestellt wird. Dann folgeii die Werthc von H, H, Z in der Form
H = ^/*'^- [MZ—Ny) + AiA.{Mw—Nc)
\\ = -{^^ /- (,VA — LZ ) 4- ^A* ( Nu — I/w )
Z = "f '-^ f ( /.K — J/A') + //At ( Lr — Mu) ,
4t <*/
worin « = ^ r = ' , /r^^ / ist und /* don siiecitischen Widerstand
K k A'
des Korpers bedeutet.
Um nun x, (3, y zu tinden, sollen wir diese Kriifte, als iiasKere Kriifte
in die bekannten DillWentialgliMcliungen der Bewegungelastischer Kor-
])er einfiihren; in glcichcr Weise niiissen H,„ II,„ /„ als iiussere Knifte
in die Grenzbedingungen der elastivselien Druekknifte eingesetzt werden.
Siud dabei A', . . . A'^ periodiseli veriinderlich, so wird dasselbe aueli fi'ir
X, (3, y der Fall, so dass wir iin Allgenieinen (^lastische Scliwingungen
erhalten werden. Ua aber, wie schon v. IlKi.Mnoi/rz ') benierkt hatte,
H^ . . . Z„ Grossen zweiten Grades undbei regeliniissigen Liehtschwin-
gungen verschwindend kleirie z welter Ordnung sind, so werden auch
^y P, y ebenso klein und wir kiinnen daher den Einfluss von x, p, y
auf Ly Jf, Ny Xy Yy Z aucli fiir die best evacuirte lliiuine ausser Aeht
lassen ^). Nur fiir den rc^nen Aether (sogar ohne Beharrungsvernu'igen)
wiire die von diesen Kniften herriihrende Bewegung zu untersuchen^ wie
es von V. Helmholtz gethan worden ist.
7. Nach diesen Ueberlegungen bieten fiir uns die monientanen Werthe
von H,. . .H;„. . ., also auch von A.y, • • • kein Interesse dar; wir wer-
den daher unsere Aufgabe in der Weise beschriinken konnen, dass wir
iminer nur die mittleren Werthe der Kriifte fiir die ganze Schwingungs-
periode in Rechnung zielien.
AVir nehmen ferner an, dass A, My Ny Xy Yy Z die Form
a cos
0-^0
*) V. Helmhoi.tz, Wied. Ann. 53 p. 139, 1894.
•) Hertz, Wied. Ann. 41 p. 398, 1890.
476 D. A. GOLDHAMMKIl.
haben, worin a, h Fuiictionen der Coordinaten sind, von der Zeit aber
unabhangig ; dann reducirl sich die Berechiiung der Mittelwerthe von
5, . . . auf die Integration der Ausdriicke von der Form
7'Al~('-'^')K''-¥)!*+
i
+ \\B«>h-%^.o.(^'-'^f),U
was offenbar giebt
— cos(b — b'\
4/
Es kcinnen also bei den gewohnlichen Lichtschwingungen die Mittel-
werthe von 5/. . . nur dann verschwinden, wenn
MZ—NY NX—LZ_ LY—MX_
k ~^' k ~"' k ~ '
also wenn entweder
MZ~NY= 0, NX—hZ^ 0, Ly—MX= 0,
oder
k= cc .
Da ferner MZ — iYi', ...die Coniponenten des bekannten Poyn-
TiNc'schen Vectors darstellen, so sehen wir daraus^ dass auck in deu
Lelfern die Werthe von H, . . . innig niit der Bewegung der Energie
verbunden sind ^).
Von jetzt ab wollen wir ini VVeiteren unter Xj, . . . H, . . . 5„, . . .
X^ . . . iinmer die in der angegebenen Weise berechneten Mittelwerthe
verstehen.
8. Wir stellen uns nun zwei sich an der Ebene -r=0 angrenzende
0 Vgl. V. Hklmhomz, Wied. Ann. 53 p. 139, 1894.
UKBEll DEN DRUCK DER LICHTSTRAHLKN. 477
Metlieii vor uiid wiihlen die^j-Ebeiie fiir die Einfallsebene einer liuear-
polarisirtcn ebenen Lichtwelle, so dass wir setzen
Y=Z=0, L=0.
Von der Seite der negativen 2 liege ein uic/if/elfe7ifks Medium, fiir
welches offenbar gilt
H = 0, H = 0, Z = 0
OTT OTT vT
^= == if ( M '-y 'I- « A' \z^= 0,
und an der Ebene z = i), wo cos ?iz == — 1 ist, haben wir
H,» =0, H„ = + i z, Z„ = -{- Zz.
Beziehen sich A'q^, Mq\ Nq^ auf die auffallenden, AV^, 3/, 2, ^^.^auf
die an der Ebene z = ^ reflectirten Strahlen, so ist fiir die Mittelwerthe
ferner ist bekanntlich
worin 60,6,- die mittlere Energie in der Voluineneinheit der entspre-
chenden Strahlen bedeuteu.
Betriigt der Einfallswinkel •$ so folgt
AV=0 , A^=0,
^ U = (^" + ^*) -^''^^^ 0 » J"r = i (<?.. — <?/ ) *^^^' 2$,
Zz = (<?„ + «^'-) ^^*^ ^ ^ -^j? = 0,
woraus wir ersehen, dass dieseWerthe von den Coordinaten unabhiingig
sind. Dann ist auch an der Ebene z-^ {)
478 D. A. GOLDHAMMER.
^y = {^0 + <?r) ^in^ <P, Yz = \ (<?u — <9r) «^« 2 (p,
^z = [eo + <9;.) co«2 cp^ Zx = 0,
uiid folglich
H„ =0, H„ = I ((?^ — ^r) «w^ 2<?^, Zn = {eo + <?/•) co*-^).
9. Die Reflexionsebene erleidet also einen von dem aiiffaU<*nd€?i
mid rejleciirieii Lichte Jwrruhreiulen scJuefen Druck ]) in der Eiiifalls-
ebene, dessen Richtung mit deu if- Axe einen Winkel yp bildet, so dass
p = COSCp Veo^ + ^r^ + ^o er COS 2(p.
Fiihren wir das Reflexionsvermiigen J(p der Ebene ^=0 ein, sofolgt
<?r = J(pey und
■p = eoCos:p V l-\-J^'^-\-''ZJ^cog''Z0.
Fiir den Fall mUkommener Rejlexion liaben wir e/^ = 1 und
y; = ^eoCos^Cp;
fiir vollkmnmene Absorpiiou wird </<t) = 0 und
endlich fiir nor male Incidenz ist
p =e,\i + e/o).
UEBER DEN DRUCK DER LICHTSTRAHLEN. 479
Daraus folgt gerade das Resultat von Maxwell fiirJQ = 0, und von
BOLTZMANN fur Jq = 1.
10. Nun haben wir bisher die Wellenbewegung an der Seite der
positiven z ganz ausser Acht gelassen; jetzt sollen audi hier wirkende
ponderomotorische Kriifte uutersucht werden.
Das Medium init j>0 sehen wir als eiue Platte an, deren Dicke /i
so gross ist, dass kein in die Platte gebrochener Stralil aus derselben
heraustritt.
Fenier benierken wir Folgendes. A', M, JV sind Functionen von y, z, f
and dabei treten y, / nur unter deni Zeichen von cunhi resp. sin auf.
Dann sind die Mittelw^erthe von A^, J/^, N'^^ folglich aucli von A'^x-. .,
von y unabhangig. Es ergeben sich daraus die ponderomotorischen
Krafts im Inneren der Platte
und an der Ebeue 2^ = 0, worin cos nz = 1 ist,
H„=0; H„= -).-; Zn= - Zz,
Wir nehmen an, die Platte sei als Gauzes in der Richtung der z-A\e
frei beweglich ; dann setzen sich die dieselbe bewegenden Kriifte, auf die
Einheit der Fliiche bezogen, zu einer Resultirenden zusanimen, deren
Componenten resp. sind
Un I- 1 Ilf/Z und Zn \ \z<f^
0 0
oder
;i
— i'r \-j^^dzmiA~-Z,-'P^pz,
0 0
was offenbar 0 gibt, da fur z = /i 1\ und H verschwinden.
Die Lichtbewegung in einer vollkonunen absorbireuden Platte giebt
480 D. A. GOLDHAMMER.
keine dieselbe in der Eichtung der z-Axe bewegende ponderomotorische
Kraft ').
11. Wir woUen noch den Fall einer vollkonimen durchsichtigen Platte
untersuchen, und zwar sei fiir z'^/i wieder dasselbe Medium, wie
imz<{),
Der Einfachheit wegen nehmen wir jetzt <$ = 0, also betrachten nur
den Tall der normalen Ineidcnz. Bezieheli sich dan ^,.,^1 ,'?d auf die
Strahlen im ersten Medium, resp. in der Platte und in dem zweiten
Medium, so haben wir, wie leicht zu ersehen, folgende Werte der
Oberdachenkrafte; da jetzt wieder 5 = H = Z = 0 ist,
z = i), Erstes Medium : Z^ = ^0 ~\~ ^'r, cos 7iz= — 1 ,
z= ^y Platte : Zn = — <?i , cos nz = -]- 1 ,
z = liy Platte : Zn = -j- (*i, cos nz = — 1,
z = hy Zweites Medium : Z„ = — eay cosnz=^-\-\.
Da nun
gj = Nea
ist, so folgt
;z: = 0 : Z© = «9o + ^r — Nsa ,
Z„ = [N—\)en
und betnlgt der Werth des „Lichtdrucks''
p = Z„ + ^/i = ^ (^«' — ^'/)-
*) Es ist leicht zu linden, dass in diesem Fall ein Drehungsnioment Af.cexistirt,
h
welches die Platte um die x-Axezudrehen strebt, Mx = s I Yz dz^ worin « die
beleuchtete Flache der Platte bedeutet, und dieselbe als eine runde Scheibe betracb-
tet wird mit dem Coordinatenanfang in der Mitte. Dieses Drelmngsmoment ist
von ganz anderen Grossenordnung als p, da dasselbe proportional der Wellen-
lange ist.
UEBEK DEN DRUCK DER LICHTSTRAHLEN. 481
Bekanntlich ist
1— /,
l + ^o'
und daher wird
Bei •^0 = 0 wiirde folgen /? = <?„, gerade wie in dem Falle eiiier abso-
o
lut schwarzen Flache *).
12. Fiir den zweiten Hauptfall der Polarisation miissen wir
^=0, jvr=o, X=0
setzen, d. i. :
OTT OTT 4t
ry = izi— 1'* + ^*) + jz ^-*. ^^ = — 7z i'^.
und bekommen wir die friiheren Werthe von X,r , • . . nur mit dem Un-
terschiede, dass e^ einen anderen numerischen Werth darstellt. Daraus
ist zu schliessen, dass alle unsere Resultate auch jetzt bestehen blei-
ben. Dann aber ist auch ein director Uebergang zu dem Falle des natiir-
lichen Lichtes erlaubt: nur muss man unter e^, Sr, /a die entsprcchenden
Grossen fiir natiirliches Licht verstehen.
13. Ein ganz besonderes Interesse bietet der Fall dar, wenn das auf-
fallende Licht senkrecht zur Einfallsebene polarisirt unter dem Polari-
sationswinkel (p auffallt.
*) Fiir die schiefe Incidenz wiirden sich auch hier die Drehungsmomente ergeben.
Wir behalten uns vor bei einer anderen Gelegenheit zu dieser Frage wieder
zakehren.
ARCHIVES N:^.ERLANDATSES, SERTE n. TOME V. 31
482
D. A. GOLDHAMMER.
Dann bekommen wir keine lleflexion, so dass
eti = eo
wird und wir habeii :
z^o Erstes Medium : H„ = ^ Cq sin 2 $ , Z„ =
z = /i Zweites Medium: H,, = — \(^o **^* ^ *? > 7.,, = — e^ cos^ :p ,
z = o Platte :
z = A Platte :
Hn = —
i^Si sin 2 (pi, Zn
|.f?j«Vi2$,, Zn
Daraus folgt
Ho = - - H/, = I ^0 */w 2 vj) — J (?i */7^ 2 <pi ,
Zo = — Z/, = (?o ^o«2 cp — (?, C6>*^ (pj ;
da aber
^i — ^0
sin ($1
ist, so bekommen wir
H() = ■ — Hi, = ^0 sl7i <p {cjs Cp — cos<pi).
Z
Co = — Zh = ^0 r ^'^>**'* ^ — cos'^ 4^1 . — I
si/iCp^
Es existirt also in diesem Ealle keine Kraft, die die Platte in der ^-Axe
zu bewegen strebt. Die berechneten ponderomotorischen Krafte konnen
die Platte nur drehfu.
17. Da ferner jetzt
1
Cp + *?! = 90^ z'// $ = Ny ig sp, = -, cos Cp, = sin cp„ sin $, = cos ^,
iV
*/
- .Y - 1
/l3=- 7^=_^rT^, COSCP= - . _
Va+iV=^ V 1+^2
ist, so berechnen wir leiclit
U£BER DEN DRVCK DKR LICHTSTRAHLEN. 483
iV(.V— 1)
Uq= — Hn= — <?
Z-Q L^fi ^1
" iV-i + l '
0 J^i^l'
- H, iS{N-l) , - 1
tg^L= - = -T^r; r~ = f9<^ Vr
setzen wir
Z^ ^V— 1 •'^N-t + N + V
7„=_7„=|/'i/„*+^„^
so folgt
/o =-//. =-«o ;^:^\ ^/^•I+(iv^i■+}v+ i)i .
Fiir Glas wiirde iV= 1.5 sein; dann berechiiet man
/o = — fk = — ^-74. ^0,
•4. = 17^5.
Offeiibar ist das gewonnene Knlftepaar eine ganz neue Folgerung der
electroraagQetischen Lichttheorie.
Kasan, October 1900.
3r
UEBER DIE ABLEITUNGEN DES THERMODYNAMISGHEN POTENTIALS
NACII T UNDjO BEI ZUSAMMENGESETZTEN KOMPONENTEN
VON
J. J. VAN LAAR.
1) Nehmeii wir mit M-ax Planck als Wiirmefunction an das durch
— T dividierte thermodynamische Potential Z von Gibbs und Duhkm,
und nennen wir diese Function ^ einfach Foientialy so ist
^ = -^=S-\{E-\-pV) (1)
Ilieraas geht hervor :
d^ = dfi—]^{dE-irpdV+Vdp) + ^-{K+pV)rf^,
oder weil
dJ!; = TdS—jjdV—E{fii dn,\
audi
dV = ^lh^pr)d^—^-i^dp-\-'L{:^,dn,) (2)
In diesen Beziehungen ist S die totale Entropie, E die totale Energie
und V das totale Volura dcs Systems. Weiter ist p der Druck, T die
absolute Temperatur, und sind die Grossen )X,, pt^, etc. die sogenaimten
mohcularen thermodyuamischen Potentiale derKomponenten, von welchen
»,, «2, etc. die Moleciilzahlen sind. Statt — ^A — -~, etc. ist gesetzt
UEBER DIE ABLEITUNGEN, U. S. W. 485
•s^p'^j, etc., sodass die Grosseii '^1,4^-^, etc. nichts anderes sind als die
rnoleeularen (PLANCK'schen) Potentiale, definirt durch
^' = V ^^=v'*^ ^^^
Auch folgt aus (2), dass
c^H' 1 ,^, , „^ ^H' /' ,,.
^T = T2^ "^^ '^' v; =— rp-^ W
wobei also alle Mohcvlzahlen n neben p oder T konstant vorausgcsetzt
werden. Diese fundamentalen Beziehungen (4) sind es, mit welchen wir
uns im Folgenden speziell beschiiftigen wolleu.
2) Setzen wir dabei voraus, dass einige oder alle Komponenten des
Systems, von welchen die Moleciilzahlen durch ?/,, n^^ etc. bezeichnet
wurden, zuiammenge^izi sind. Denken wir nur an das allbekannte
Beispiel, dass ein 8alz in JFusser gelcist ist. Die Moleciilzahl des
Wassers ist dann ?/,, diejenige des Salzen n<,, aber beide Koraponentcn
sind zusammengesetzt. Im Wasser befmden sich ein f ache AVasserrnole-
ciile nnd koniplexe (/Ay;y/>(^/)moleciile; das Salz ist thcilweise flectroljj-
tUch dissociierty und es sind ehktrisch neutrale Molecule, und positive
nnd 7iegative lonea vorhanden. Ist der Dissociationsgrad der Salzraole-
ciile Xy der Dissociationsgrad der Dop])elmoleciile des Wassers /3, so
sind also vorhanden :
(1 — /3)//, Doppelmolecille Wasser (I — x)v.^ neutrale Molecule Salz
; +
2^y/i einfache Moleciile „ \ vx ii.^ positive lonen
' vxv^ negative „
«i bezieht sich dann auf die Wassermoleciile, alle als Doppelraoleciile
gerechnet, w^ ^^f ^'^ Salzmoleciile, alle als neutrale gerechnet. v und v
sind die Anzahlen der lonen, in welche sich ein neutrales Salzmoleciil
spaltet.
In iihnlicher Weise denken wir uns nun fortan einige oder alle Kom-
ponenten unseres Systems zusammengesetzt, und wir bezeichnen die ver-
schiedenen dabei vorkoraraenden Dis8ociafio7isgra(Je mit x, /3, 7, etc.
,n^
488 J. J. VAN LAAR.
Das erste Glied dieser Beziehung, total nach T und /; differenziert, giebt
also mit Eilcksicht auf (6) :
V, -,— J die totah Aenderung der Eh
gie pro Aequivaleut, wenn eine unendlich geringe Menge des einen
Systems in das andere iibergelit, wobei sich also audi x, (S, etc. andem,
und wir bezeichnen diese Gnisse rait A /i". Ebenso bezeichnen wir die
totale Folumimderung ^ (v, i\ ) mit A / ', und \tir bekommen :
\. h)
^V' ,l,J T
wenn statt A/^-j-yjA V^ noch gesohrieben wird Q, A\e, absorhierte mok-
cidare Weir me (in Arbeit annhe'i ten ausgedriickt).
Das sind die allgemeinen Formeln fiir die Aenderungen nach T
und p bei beliebigen Reaotionen, wenn dabei zusammeugesetzte Kompo-
nenten betheiligt sind. Dieselben wurden zum ersten Male fiir den weni-
ger allgemeinen Fall, dass die Komponenten e\nhe\ttich sind, im Jalire
1892 von mir liergeleitet '), nachdem Max Planc^k *) im Jahre 1HS7
dieselben sclion fiir verdihittte Losungen aufgestellt hatte. Im Obigen
J habe ich die beriihmten rormeln zum ersten Male fiir den Fall, dass
die Komponenten zusammcngesetzt sind, streng bewiesen •*^), und es er-
giebt sich aus meinen Herleitungcn, dass man in diesem Fall immer
tot ate Differcntialquotienten nach T, ;>,;/,,?/.>' ^'^^ benutzcn muss, wobei
neben diesen Veranderlichen audi x,l3,y, etc. mitveriinderen.
*) Zeitschrift fiir Physikalische Chemie, Bd. 10, p. 242 (1892).
*) WiED. Ann., Bd. 30, p. 5G2; Bd. 31, p. 189; Bd. 32, p. 4G2 (1887); Bd. .U
p. 139 (1888).
') Schon in einem Aiifsatz in den Archives du Mus^e Teyler vom Jahre 1898
gab ich dafiir cinen Beweis, doch ist der obige Beweis strenger und vollkommen
einwandsfrei.
UEBER DIE ABLBITUNQEN, U. S. W. 489
Es ist wohl kaum bediirflich noch einmal darauf hinzaweisen^ dass
in (8) immer Q^= A E-\-p A V vorkommt, und nicht einfach q = AE,
me unbegreiflicher Weise noch immer in einigen Aufsiitzen gefunden
wird.
5) In den Relationen (7) und (8) dilrfen iiberall vp,,t^2, etc. durch
Co o o
'•l^j/'^i^ ^^^' ersetzt werden, wenn \pi,^2f ®^^- ^^^^ auf die uicht'dUaoci-
j^T^-fw Anteile der zusammengesetzten Komponenten beziehen. Es ist z. B.
.bei der elektrolytischen Dissociation eines Salzes :
^ ^n^d?i^ hi^ d/ii ^v^dn^
+ + - -
oder da «, = (1 — x) n^, Wj = vx //,, ;/, = vx Wp auch :
+ + - -
• + + —
Oder ^i=^i+^(— ^/^i+J'^i + v^i)'
+ -f
Aber beim B'ntsociatmisgleichgewicht ist — ^i -|- J^^i "h i' ^i =^^
sodass
L'rid ebenso fiir alle moglicbeu Dissociationsprocessen. AVir schreiben
alsostatt (7) und (S):
2:(v,^,) = 0 (7^)
(la bei der toialfin l^ifterenzieruiig nach T und/; die Dissooiationsgleich-
o o
gewichte bestehen bleiben, und somit '4^, = -i/j, -h.^ = '^^^ etc. hleibf.
Schreiben wir jetzt :
O O O O O O
^1 =^/ — 1^ log^i ; '^2 ='^2' — ^^log^2; etc.,
c o ^
WO (?,, 6'2, etc. die molehularen Konzentratioiien der Komponenten be-
zeichnen, nl.
490 J. J. VAN LAAll.
o c
^1 = — - ; €2= ; etc.
2«, + 27/2 + . . . SWj + S«2 + . . .
Wir bekommeu danii statt 2 (v, ;^,) = 0 die Beziehvuig
2(v,^,')— -RS(v,logo,) = 0,
oder weuu gesetzt wird
7:{v,4.,') = Ji\ogK, (10)
die bekaunte Eelation
n(c'')=K (11)
Nuu wird oft der bei zusammeugesetzten Kompouenteii verhiing-
nissvolle Teliler gemacht, die llelationeu (s), oder {Sa), welche im allgemei-
o
lieu nur fiir die Functioneu '^ oder 4> giiltig siiid, au/ dk Fundwnen
o
4^' oder ^' zu iibertrageii, uiid zu schreiben :
oder mit Iliicksicht auf (10):
^logA_ U dlogK_ sr
(IT ~ MT^' ~i^~ ~ ~ liT'
(12)
Offenbar trifft dieses 71 ur del einheiilkJieu Kompone^tfen zu. Denn
alsdaun siud iu
<-S)=<4r')-^'<'.*^^)
dXovLCt c u . . -
die Grosseu -- ,S, y etc. alle = 0, da r,, t\, etc. bei einheitlicheu Koin-
poueuteu uicht mehr direct von T abhiingig siud, weil darin die Grosseu
x,(o, etc. dann uicht mehr vorkommen. Bezeichnet doch z.B. jv^
UEBEE DIE ABLELTUNGEN, U. S. W. 491
o O
wie wir wissen i —
o
immer ~ f — = 0, doch nur bei einlieitlicheu Kompouenten sind audi
c c
dieGrossen— ^~— , — ^— ^, etc. = 0. Die beruhmteii Eelationen (12),
dx op
welche zuerst von van 't Hoff fiir verdiiiinte Losungen uiid Systeme
hergeleitet sind, gelten also streuge w«r bei emhe'dUcheu Kompouenten,
Im falle von zmatnmengesef zfen Kompouenten miissen dieselben durch
8 oder {%a) ersetzt werden.
6) Zurn Schluss werde ich an einem Beispiel zeigeu in wie hochst
einfacher Weise durch die Eelationen (S^) verschiedene Aufgaben ge-
lost werden. Sei z. B. die Beziehung zwischen Losungswarme und L'os-
licMeit verlangt bei Losungen von Elektrolyten.
Die Gleichgewichtsbedingung, wenn festes Salz mit dem Salz in der
L<3sung in Gleichgewicht steht, lautet nacli (7^), wenn -l^ sicli auf das
feste Salz bezieht :
— -^, + .^=0,
da nacli (9) statt 'h^ kann geschrieben werden 'i>^ .
Differenzieren wir dieses fofal nacli T, so miissen wir bedenken dass
die Siittigungskonzentration s eine Function von T ist, und dass soniit
-rr(-*-+*.X+^(-*.+*OJf="-
7 T
Nun ist — ( — '^2 + '4^1 )« ^i^c'^ {^^) = mi ' wenn 7/« die iofale Lo-
(t L J.
sungswiirme pro Gr. Mol des Salzes ist beim Uebergang von d/i Gr.
Mol des festen vSalzcs in die Losung. Uabei andern sich also x und (3
rait, sodass Z^ audi die Energieilnderungen entliiilt, weldie mit diesen
Aenderungen von a und p verbunden sind. (Sielie bei (S)). Wir haben
demnach :
o
492 J. J. VAN LAAR.
oder
T'^K ds ^ ds Jtd^~
o
Nun ist bei verdmnfeM Losuugen (— T— X = ^ ^^ setzen, da der
Theil '^' des molekularen Potentials ;/^ dann nicht mehr von den ver-
schiedenen Konzentrationen abhiingig ist.
In diesem Fall bekommen wir somit :
und das ist die einzig richtige Formel fur die Beziehung zwischen der
totalen Losungswarme Lg und der Veriinderung der Loslicbkeit mit der
Temperatur.
o
Setzen wir fiir c^ seinen Wertb ein, nl.
o (I — a)m (1 — a)s (1 — x)s
yji -f- tfn */ -f-is y
wo m die Auzahl der gelosten Salzmoleciile^ n die Anzahl der Wasser-
moleciile (einfach gereclinet), — =*,7== — und /=!+(> — 1)*
it A/
ist, so kaiin auch geschrieben wertlen :
h.-Rl-[^ ^^ )^j^, (13.)
da 7 + M oder y bei verdiinnten Losungen nicht merklicb von * ab-
hiingig ist.
(1— ^)*
Ist <% nicht weit von 1 entfernt, so ist es zu bevorziigen statt -- —
— j : A', da beim Dissociationsgleichgewicht (v ist die
lonenzahl)
7
UEBER DIE ABLEITUNGEN, U. S. W. 493
ist. Wir bekommen alsdaun bei verdiinnten Losungen :
da dann auch K von s uaabhiingig kann gesetzt worden.
Fiihren wir die totale Ditferenzierung nach * in (13a) oder (13^) aus,
so wird:
Nun geht aus obiger Beziehung fiir x, geschrieben in der Qestalt
{l—x)c
bei verdiinnten Losungen {K' ist dann konstant) hervor :
dx l(v— 1)^(1— ^)
sodass
fic c V — (y — l)x '
U ' * V — (v — l)xJdT'
oder
_j,nM - d^OgS
V — [V — \)x ai
Diese Beziehung wurde von mir zum ersten Male iin Jahre 1894 ge-
geben i), in Abweichung mit der van 't HoFp'schen Formel, welche
sich nur bei x = 0 und x = l mit der meinigen deckt. Die Beziehung
(13a), welche mit (13c) identish ist, gab ich im Jahre 1900 ^).
Bei bindren Elektrolyten wird -. rr~ in (13(?) durch
y — (v — V)x 2 — X
ersetzt. Zur Integration ist jedoch nicht (13c), sondern (13a) oder
') Zeitschrift fiir Physikalische Chemie, Bd. 15, p. 473. (1894) (s ist dort
fix wi \
nicht = — , sondem = — ; j. Auch Id., Bd. 17, p. 545 (1895).
') Id., Bd. 35, p. 11.
494 J. J. VAN LAAll.
(13^) zu benutzen. Fiigen wir nl z. B. bei (13^) nocli ein Glied
\ (IT y« '
oder
X;=7«!2^^,Iog(l-«)*,
wo d jetzt das /(?/a/^ Ditfereutialquotient nacli T mit Riicksicht aiif die
Mittlnderung von s bezeichnet. //'.<, wird dabei kaum von L^ verschiedeu
sein, da das hiuzugefiigte Glied
(r/log(l — ^)^\ 1 dx
die Uissociationswiirme Q enthiilt (welche auch schon in Ls vorkommt),
welche in den meisten Fiillen gegeniiber Ls z^ vernaclilassigen ist.
Wir bekommen nunmehr sogleich:
z.=ii'r,i\ loga-^Alfi:zL»g(i-^.)^, (,4,)
oder wenn statt (1 — xjs geschrieben wird {xs^ : £', auch
L.=.jiTA\^'^^^=^^^ m
(14fl)kann benutzt werden, wenn a unweit 0, (I4d), wenn ijuunweit list.
Wenn neben dem gelosten Saiz ein anderes Salz sich in der Lcisung
befindet, so iindert dieses selbstverstiindlich nicbts an den Eormeln 13fl,
Vdb, 14a^ 14i. Nur sind die Grossen a und * durch die Gegenwartdes
zweiten Salzes anders als ohne dessen Gegenwart, speziell wenn dieses
mit dem urspninglichen 8alz ein Ion gemeinsam hat. Dadurch iiudert
sich also die Formel \Sc, aber wie gesagt nicht die Formeln 13a, 13^,
14a und 14^.
Dass z. B. die Formel (14«) zu richtigen Resultaten fiihrt, habe ich
UEBER DIE ABLEITUNGEN, U. S. W. 495
an zwei Beispielen bewiesen *). Es sei hier die liechuung beim Easig-
9aurem Silber noch einmal wiederholt.
Experimentell gefundeu wurde ^):
bei A, = 30°C. ,J2 = 1/2132
„ /, =20^ „ *, = 1,0351
Es ist somit
^°^'">^~?"*' =0,006895.
Ij i,
Weiter ist
^T, Tj X 2,3026 = 1,997 X 203,2 X 303,2X2^,3026 = 4088X10^
Fiir X2:iO wurde durch Leitfiihigkeitsbestimmungeii gefunden ^) :
x,3 = 0,713,
sodass, da x zwischen 25° und 35° urn 0,030 abnimmt *), gesetzt
werden kann :
und folglich
S'
•^2o = 0,72S
x,,, = i)fi9H,
l^^'^(^-^3o)-log«<>(l-^J^,^,,^,,,,_
T T
Es wird somit :
I2 Ij
und
X,=408S X 102X1,114 X 1 0--'= 1.676 Gr. Kal.
') 1. c, Bd. 35, p. 15.
*) GoLDSciiMiDT, Zeitsclir. f. Phys. Ch., Bd. 25, p. 91 (1898). Fr. van Maah-
SEVEEN, Dissertation, 1897, p. 14.
') Id. p. 17. Wie wir durch die Untersuchungen Jahn's wissen [Zeitschr. f.
Ph. Ch. Bd, 33, p. 545 (1900)] sind die durch diese Methode bestimmten Werthe
von a nicht genau, doch da es sich hier urn Diflferenzen handelt, wird der dadurch
gemachte Fehler vernachliissigbar sein.
*) Zeitschr. f. Phys. Ch. Bd. 17, p. 297, 298, 548 (1895).
496 J. J. VAN LAAR. UEBKR DIB ABLEITUNGEN, U. 8. W.
Es wurde experimentell gefunden //s = 4613 Gr. Kal, sodass die
Differeiiz nur 63 Gr. Kal ist *). Die entsprechende Differenz betrug bei
der VAN 't HoFp'schen Formel ^) — 317 Gr. Kal.
Auch beim propionsaurein Silber giebt meine Formel eine gate
Uebereinstimmung ^).
Ufrechi, 28 Oct. 1900.
*) Die einzelnen Vereuchen (Fr. v. Maarseveen, 1. c, p. 24) weichen um 53
Gr. Kal. ab.
*) 1. c, Bd. 35, p. 16.
') 1. c, Bd. 35, p. 16.
B K M K R K U X G K N U B K R K I X I C, K G R l^ X I) S ii T Z K D K R
E L ?: K T R I C IT ii T S L E H R E.
YON
W. H. JULIUS
Wenn man die Eigenschaften des elektrischen Feldes aus Betrach-
tungen iiber ceiitrale Knifte ableiteii will — wie es bei der Einfiihrung
in die Theorie namentlich aus didaktischeu Gnindeii ofters geschieht —
pflegt man dabei einer von Gauss, Laplace, Poisson, ausgebildeten
Gedaukenreihe zu folgen.
Diese Behandlungsweise des Problems griindet sich auf die Annahme
von Kraften, welche von der Natur des Mediums unabhiingig sind. Will
man aber die Eutdeckung Faraday's, dass die Grosse der zwischen
Leitern mit konstanten Ladungen wirkeude Kraft je nach dem Zwischen-
mittel verschieden ist, gleich Anfangs in die Theorie mit aufnehmen, so
miissen einige bekannte Satze, welche in den meisten Hand- und Lehr-
biichern der Lehre der centralen Kriifte in unveranderter Gestalt ent-
nommen sind, eiue Modifikation erleiden.
Diese Abanderungen vollstandig durchzufiihren, liegt selbstverstand-
lich ausserhalb des Rahmens einer Mitteilung von wenigen Seiten ; ich
will nur zeigen, dass wenn man schon beim ersten Ansatz den Einfluss
des Mediums auf die Krafte beriicksichtigt, gewisse Widerspriiche, auf
welche die iibliche Behandlungsweise gefiihrt hat, verschwinden.
§ 1. Geladene Leiter, deren Dimensioneu gegen ihre Abstiinde nicht
iu Betracht koramen, bezeichnen wir als Puuktladungeu. Piir Punkt-
ladungen also gilt das CouLOMB'sche Gesetz :
AftCHIVES NKKKLANDAISES, S^BTB II. TOME V. 32
498 w. H. JULIUS
wo k die Dielektricitiitskonstante des Mediums darstellt.
Der GAuss'sche Satz, abgeleitet iu der Yoraussetzung dass h iiberall
den gleicheu Wert hat, lautet nuu : Wenn sich inuerhalb einer geschlos-
seneu Fliiche ^ die Puuktladuugen <?,, <^^^ ^3 • • • befiuden, ausserhalb
derselben die Punktladungeii <?/, e.^y e^ . . ., so ist
//
Nd8=^^e. (J)
s
Es bezeichnet N fiir jedes Element der Fliiche *V die darauf seukrechte
Komponente der Peldintensitiit; sie wird positiv gerechuet wenu ^\t
nach aussen gerichtet ist. Die Punktladungen e sind auf den Wert des
Integrals ohne Einfluss.
Wenden wir den Satz (1) auf don Fall an, dass eine sehr grosse An-
zahl von Punktladungen gleichmiissig iiber den ganzen Eaum, sowohl
inuerhalb als ausserhalb der Fliiche 6' verbreitet sind, so kann von einer
mittleren Eaumdichte p die Rede seiu und man hat •
^e=^\\ Ipdxd^dz.
vol. S
Stets ist
also gilt nach Gleichung (1) fiir jedes Raumelement (das gross ist gegen
die Entfernuugen der Punktladungen)
und, weil die Krifte ein Potential F haben,
Hier ist nun k die Dielektricitiitskonstante des rait den Punktladungen
BEMEKRUNGEN UBEll EINIGE GRUNDSilTZE DER ELEKTRICITiiTSLEHRB. 499
ausgestatteten Mediums; sie konnte von derjenigeu des urspriiBglicheu
Dielektrikums verschieden sein.
§ 2. Die alte Theorie lost die Fernkriifte ausiibende Elektricitiit in
gewissem Sinne von der Materie los; sie schreibt derselben CouLOMB'sche
Wirkungen zu, auch oline dass es notwendig wiire im Kern der Punkt-
ladangen einen den Charakter eines Leiters besitzeuden fiaum voraus-
zusetzen. Sie verfahrt mit den Punktladungen wie mit Massenpunkteu
zwischen denen die allgemeine Gravitation wirkt — nur dass die Kraft
auch eine abstossende sein kann — und liisst den nachfolgenden Unter-
schied zwischen den Erscheinungen der Gravitation und den elektrischen
Erscheinungen ausser Acht. Bei der Massenanziehung zeigt sich^ dass
die Wirkung einer Anzahl neben und iiber einander liegender Elemente
auf ein benachbartes Element m stets der Summe der "Wirkungen, die
jedes Element einzeln genommen auf m ausuben wiirde, gleichkommt.
Entsprechendes gilt fiir elektrische Kiirper, an denen das CouLOMB'sche
Gesetz gepriift wurde, nicht. Man denke sich etwa hundert von einander
isolirte geladene Kiigelchen kurz beisammen zu einer Gruppe vereinigt.
Die Wirkung dieses Systems auf ein benachbartes geladenes Kiigelchen
e wird von der Summe der Wirkungen, welche jedes Element der Gruppe
fiir sich auf e wiirde ausgeiibt haben, wenn man die iibrigen Kiigelchen
entfemt hiitte, verschieden sein.
Weim man sich die geladenen Korperchen kleiner und kleiner denkt,
80 entsteht der elektrische Elementarbegriff, die Punktladung (wie der
Massenpunkt in der Gravitationslehre). Dieser Punktladung das soeben
beschriebene eigenthiimliche Yerhalten elektrischer Kiirper abzuspre-
clien, heisst nun eine Hypothese einfiihren, deren Brauchbarkeit erst aus
den Deduktionen sich ergeben kann.
Weil in der That diese Voraussetzung zu eiuigen Schwierigkeiten und
Widerspriichen gefuhrt hat, erscheint der Versuch nicht unangebracht,
an ihrer Stelle eine andere Hypothese einzufiihren.
§ 3. Nehmen wir als solche an, dass das GouLOMB'sche Gesetzt seine
Giiltigkeit beibehiilt wenn in dem Zwischenmittel kleiue geladene oder
ungeladene Leiter verbreitet siud, deren gesammtes Volum einen nicht
zu vernachlassigenden Teil des ganzen betrachteten llaumes einnimmt.
Die Beobachtung lehrt, dass die von zwei geladenen Leitern auf ein-
ander ausgeiibte Kraft sich verringert, wenn man den ZMischenliegenden
32*
500
W. H. JULIUS.
Baura zum Teil mit aiidern Leiteni ausfiillt. Der Wert von /• wird also
ill dem Medium mit deu kleiueu Leiteni grc'isser seiu, als in dem ur-
spriinglichen Dielektrikum.
Wenn also fiir zwei Medien k verschieden ist, konnteu wir dies ganz
oder zum Teil der Anweseuheit kJeiner Leiter zuschreiben, deren ge-
sammtes Volum pro cm^ im eineii Mittel grosser wiire, als im andeni;
wir woUen die Moglichkeit, dass Verschiedenheit in dem Werte von k
audi noch durch specifische Eigenschafteu der Dielektrika (unabhiingig
von dem Vorkommen eiugebetteter Leiter) bedingt sei, nicht aus-
schliessen.
Niihern wir uns jetzt allmiihlich dem Grenzfall, dass der Zwisclien-
raum ganz mit (geladeiien oder ungeladeneu) Leiterchen ausgefiillt ist,
sodass wir es schliesslich nriit einem leitendeu Korper zu thun liaben. so
wird das ei-ste Glied der Gleichung (^) gleich Null well die Kraftkom-
ponenten A, Y und Z verschwinden. Man hat also
und kann daraus den Schluss zieheii (wie man zu thun pflegt), dass in-
nerhalb eines Leiters /? == 0 sei ; k konnte daim einen endlichen W ert
behalten. Der Gleichung wird aber audi Geniige geleistet, wenn man
Pz
Fig. 1.
Xr = ex voraussetzt, in welchem Falle p nicht gleich Null zu sein braucht.
Die Wahl muss man auf Grund anderer Ueberlegungen treffen; ^ir
woUen amiehmen es sei in einem absoluten Leiter X- = oc .
BEMERKUNOEN iiBER EINIOE GllUN DStiTZE DER ELEKTRICITaTSLEHRE . 501
§ 4. Man wendet bisweilen den GAUSs'scheu Satz ohne Weiteres auf
Fiille an, wo die geschlosseue Flache -i^ von Grenzfliichen zwischen Me-
dien rait verschiedenen Dielektricitiitskonstanten durchschnitten wird.
Dies ist im Allgemeinen nicht gestattet — wenn auch unter besonderen
Terhiiltnissen das Besultat doch richtig sein kann. Untersuchen wir den
Fall dass S durch die Trennungsfliiche G zweier Medien mit den Die-
lektricitiitskonstanten ki mid i^ in zwei Teile geteilt wird (Fig. 1). Es
SCI A I ^,^ A*«
Eine Punktladung e befinde sich ausserhalb S in dera Medium 1.
Von ihr gehe eine elementare Kraftrohre aus, welche G im Elemente
fh trifft. Dort werden die Kraftlinien nach dem bekannten Gesetze
gebrochen. [Aus einfaclien Ueberlegungen ergiebt sich, dass die Kraft-
linien im Allgemeinen gekriimmt sind ; man denke sich aber an jede
Kraftlinie in zwei Punkten zu beiden Seiten der Trennungsfliiche die
Tangenten gezogen und erhiilt auf diese Weise zwei Elementarkegel,
deren Spitzen P, und Pj ^^'^ ^^^ die virtuellen Ausgangspunkt der
Kraftrohre resp. fiir das erste und das zweite Medium bezeichnen konnte.
Es liisst sich leicht einsehen dass Pj Q : P, (^ = ^'i : k^ wenn Q die Pro-
jektion von P auf die Tangentialebene an ch darstellt.]
Die nonnalen Komponenten der Kriifte auf dS^ und dS.^ bezeichnen
wir rait yV, und N^ ; die auf (h senkrechte Komponente fiir das erste
Mittel met y, , fiir das zweite mit Vj '> ^^^^ I^^^ ^Iso v, : v, = k^ : k^ .
Xun ist
iV, dS^ = y, ^ Vj dfr = N^ dS^
N^dS^ — N^dS^=[v^ — v^)d(T. (3)
Eine iihuliche Beziehung gilt fiir alle elementare Kraftriihren, die G
innerhalb S schneiden. Fiir Rohren wie RT U, welche die Grenzfliiche
ausserhalb ^ durchdringen, ist
N^dS^—N,dS,=^;
man kann auch auf diesen Fall die Gleichung (3) anwenden, wenn man
nur rfij = 0 setzt.
50£
W. H. JULIUS.
Eechnen wir die Kriifte N negativ, wo sie nach der ianeren Seite vou
8 gerichtet sind, so ergiebt die Integration der G]eichung (3) iiber die
ganze Flache S :
jJNdS=jj{v, — v,)d<y.
{*)
.s
Das Integral des zweiteu Gliedes erstreckt sicli nur auf den innerhalb
S fallenden Teii der Fliiche 6".
Diese Beziehung gilt ebenfalls, wenn beliebig viele Puiiktladungen
e^ e^ e^ , ^ , sicli ausserhalb S befinden.
Es seien nun die Ladungen
6?2 ^Tj ^3 . . . . iin Innern des von
der Flache AS'begrenzten Rauraes
und zwar in dem Medium 1
gegeben. Wir verteilen jetzt
diesen Raum durch eine Flache
A C (Fig. a), welche der Tren-
nungsfliiche G der beiden Me-
dien in kleinem Abstande
parallel gefiihrt ist, in zwei
Teile. Auf die geschlossene
Flache A B CKA ist derGAUss-
sche Satz ohne Weiteres an-
wendbar :
A DC CKA
fiir die geschlossene Flache CBAEC aber gilt die Gleichuug (4):
I JNdS+j f—vd<r=f f{v^ — v,)d<T.
(5)
(ia)
CDA
A EC
Die Addition von (5) und (4a) ergiebt:
xnci) G
(6)
A mil)
BEMERKUNGEN UBER EINIGK GRUNDSaTZE D£R ELEKTRICrrUTSLEHRE. 503
{ § 5. Wir wollen den Satz ((>) auf den speciellen Fall, dass das zweite
Mediam ein Leiter sei, anwenden. Es ist dann V2 = ^ u^^d man hat
llNdS = ^J:e — lJv,d<r. (7)
Dasletztere Integral kann unter gewissen Bedingungen verschwinden.
Ist niimlich G eine Ebene und befindet sich die Ladung Z e ganz in
dieser Ebene, d. h. an der Oberfliiche des Leiters, so wird kein Element
der Ladung von den iibrigen Elementen eine Kraftwirkung mit einer
seukrecht auf der Ebene stehenden Komponente erleiden ; es ist also in
alien Puukten von G v^^-^ 0. Erst daraus ergiebt sich die Berechtigung,
auf den vorlicgenden Fall den urspriinglichen GAUSs'schen Satz anzu-
wenden.
Geben wir also S die Gestalt eines sehr niedrigen Cylinders, dessen
Grund- und Oberflache (jede = A/S) zu beiden Seiten von 6r dieser
Fltiche parallel sind und dessen Mantelfliiche auf G seukrecht steht, so
ergiebt sich als Wert des Integrals im ersten Gliede der Gleichung (7)
einfach W. A5. Bezeichnen wir die Fliichendichte mit ^, so ist die in-
nerhalb des Cylinders befindliche Ladung S ^ = ^ . A /iS'; es geht also aus
(7) (lie bekannte Beziehung hervor:
N=^;- (8)
§ 6. Die Grosse der Feldintensitiit in der Nahe der Oberflache eines
geladeuen Leiters wird oft auch in anderer Weise abgeleitet.
Man denkt sich niimlich (nach Laplace) die Oberfliichenladung als
eine aus neben einander angeordueten Punktladungen zusammengesetzte
elektrisehe Schicht 8 und berechnet die Kraft, weiche ein Teil A S der-
selbeii, den man klein genug wiihlt um ihn als eben betrachten zu diirfen,
auf eine in unendlich kleiner Entfernung iiber der Schicht befindliche
positive Ladungseinheit ausiiben wiirde.
Wenn wir die Ladung pro cra^ der elektrischen Schicht mit c' be-
zeichnen und die Dielektricitiitskonstante des Mediums gleich 1 setzen,
ergiebt die Rechnung bekanntlich
504 W. H. JULIUS.
unabhaiigig von der Grossa des Teiles A S, wenn nur derselbe gegen die
Entfernung der gedachteu positiven Eiidieit gross ist.
Man wiinscht aber zu finden
und erklart den fehlenden Betrag 2 t g aus der Abstossung, welche die
Ladung der iibrigen Teile des Leiters auf den betrachteten elektrischen
Punkt austlben soil. Man setzt also voraus, die Elemente der Oberflii-
chenladung wirken durch den Leiter hindurch mit einer Kraft als wenn
die Dielektricitiitskonstante im Innern auch gerade = 1 ware (oder
etwa = 2 wenn derselbe Leiter mit Petroleum umgeben wiire); benntzt
man jetzt noch den Satz, dass ira Innern eines Leiters eine Punktladung
sich im Gleichgewicht befinde, m. a. W. dass die Resultante der auf ihr
wirkenden elektrischen Kriifte gleich Null sei, so kann man schliessen,
dass die von den entfernten Teilen der Ladung herriihrende Kompo-
nente der Feldintensitut in der Niihe der Oberfliiche gleich 2 ;r / seiu
muss, und das gewiinschte Resultat ist erhalt^n.
MaTi steht nun aber einer Schwierigkeit gegeniiber. Die auf jedes
Quadratcentimeter der Oberflache befindliche Ladung g muss auch
selber dieser Abstossung von den iibrigen Teilen der Ladung unterwor-
fen sein und steht also untor dem EinJBiuss einer nach aussen ficerichtcten
Kraft 2 7rc'^, Sie soil die „Spannung liings den Kraftlinien" darstellen.
Der Leiter S sei nun z. B. eine Kugel. Man denke sich dieselbc von
einer nach der Erde abgeleiteten Kugelschale in bcliebigera Abstande
concentrisch umgeben; es wird dann jedem Teile c' der Ladung eine
Ladung — c' auf der Kugelschale entsprechen. Die Kraft 2 tt g'^, welche
das geladene Elachenstiick der Kugel nach aussen treibt, wird jetzt der
Anziehung durch die Ladung — g' zugeschrieben werden miissen, und
es sind also zur Erkliirung dieser Kraft zwei Ursachen gefunden, die
jede fiir sich ausreichen wiirden.
Dieser Widerspruch ist nun eine Eolge der Hjpothese, dass es erlaubt
sei, Punktladungen olme Weiteres als Massenpunkte zu behandeln.
Dcnn behalten wir im Auge, dass die Punktladungen auf deren Ver-
halten die ganze Theorie gegriindet wurde, eigentlich kleine geladene
Leiter sind, und setzen wir aus solchen Leiterchen eine elektrische
Schiclit zusamraen, so entsteht, wie klein man sich die Elemente auch
denken mtige, notwendig ein plattenformiger Leiter. Von der ganzen
BKMERKUNGEN ilBER EINIOE GHUNDSJiTZE DEU ELEKTRlCITJiTSLEHRE. 505
Ladling befindet sich also auf der einen Seite nur die Hiilfte; die andere
Hiilfte triigt zu der yddintensitiit auf der ersten Seite nichts bei. Ware
von Gravitationsvrirkuiigen die Rede, so diirfte man das Kesultat La-
vlack's unrnittelbar anwenden, weil die Anzieliungskraft von der Natur
des Mittelstoffes unabluingig ist und jeder Massenpunkt eines Massen-
teilchens auch durch die Platte hindurch seine voile Wirkung ausiiben
wiirde.
Weil nun aber die Ladung unserer elektrischen Schieht pro Quadrat-
centiraeter gleich q war, betrug die Pljichendiclite nur q='^\^(;*\ es
folgt danu gleich
Man ist also bei unseren Voraussetzungen nicht gezwungen, Krafte
und wechselnde Dielektricitiitskonstanten innerhalb eines Leiters anzu-
nehmen, und der Widerspruch hinsichtlich der Spaunuugen des Feldes
lost sich von selbst.
Uirecht, Nov. 1900.
UP:BKR die Al'SBRElTUNG DKU WELLFIN IN EINEM NIGHT
IIOMOGENEN MEDIUM VON LAMELLARER STRUCTHK
VON
N. EASTEBIN.
1. Die Untersuchung der EigeTithiimlichkeiten der Ausbreitiiiig der
Wellen in einem Medium, dessen Homogeuitat regelmassig gestort ist,
ist an und fiir sich von hohem Interesse, aber von besonderer Wichtig-
keit ist sie fiir den weiteren genauen Ausbau der Theorie der Disper-
sion und der Absorption des Lichtes. Doch bietet solche Untersuchung
grosse mathematisclie Schwierigkeiten dar. Man muss also mit den
denkbar einfachsten fallen anfangen. ,
Am geeignetesten, scheint es mir, zur Einfxihrung in dieses noch
wenig bearbeitete Gebiet der Wellenlehre, kann die Untersuchung
iiber die Ausbreitung der Wellen in einem nicht homogenen Medium
von lamellarer Structur dienen. Die Losung dieser Aufgabe bedarf
keines grossen mathematischen Apparates, aber zeigt doch allgemeine
Besonderheiten der Ausbreitung der Wellen in nicht homogenen Media
im rechten Liclite.
2. Nehmen wir zuerst die akustischen Wellen in Angriff. Denken
wir uns eine Reihe von N ga^forraigen Lamellen der verschiedenen
Beschaffenheiten ; numeriren wir sie mit den Zahleii 1, 2, 3, 4,.. . .-A',
und bezeichuen wir mit a, p,, flj, bezw. b, p^, Hj die Dicke, Dichtigkeit
und Geschwindigkeit des Schalles fiir die mit ungeraden, bezw. geraden,
^ummern bezeichneten Lamellen.
Wir wiihlen die ;r-Aclise normal zu den Grenzebenen der Lamellen
und suchen die j)erio(lische Bewegung inmitten dieser Eeihen der
nEBEB DIE AUSBREITDNG DER WELLEN, V.
Lamellen von der Periode T, weiche, aasser von der Zeit, Qur von der
eiaen Coordinate x abhangig ist.
Da.
GeschwindigkeitBpotential mus
IS der
Differential gleichung
1)
%- + v.
2 111 + 1 -
= 0;.
X-zu.^X-^J'im+U
taw.
2)
%^- + Vo.
II + -J ^
!);j:.
: i'l^'^J'2 m + ■:,
nnd den Grenzbcdinguugen
3)
Pt <Pi ..- + i =
f. Vsiii
+ 2
4)
**■.,,, + ,
»Oiiii
ii
■r = ■r> ,„ + 1
ben. m kann man alle ganze Werthe von 0 bis der ganzeii Zahl von
(--^) geben.
Das allgemeine Integral der Gleiuliungeu 1) und 2) von der Form
e 0 (j-), wo ( die Zeit beaeichnet, kann man schreiben :
5)
-i'\{'-',J i'-.l"--',,,)
-U;{x-x ^,) i'*.(j'-',„, I
*„„ + ==4„i + 2<' '_ +«iiii^S«
508 N. KASl'ERIN.
Die Beziehungen zwischen den Constanten Ag, Bg entnehmen wir
den Gleichuugen 3) und 4), welche ergeben :
^^ Pl\ ^2 m +1 I ^'im + 2^
-ik^a ik^
^ ^2m-\-i
= k^ { A.,^^ ^ 2 + ^%n + 2) '
-ik.J) ik^K
9) P2 ( -^2m + 2^ +^.2m + 2^ )
= Pl ( ^2m + 3 + ^2m + 3)| _
., , ., ; /^ — ^2m + 2
10) k,(-A,^^^^e +^.,m+2^ )
= k^ ( ^2m + 3 "t" -^2in + 3)
Die Zahl der Constanten As, Bs ist gleich ^N\ die Zalil der liuearen
Gleichungen, welche zur Bereclinung dieser Constanten dienen konnen,
ist %{N — 1). Die librigen zwei Constanten werden bestimmt seiu, wenn
die Bedingungen an den Grenzebenen Xq und xs gegeben sind.
Es lasst 81 ch leicht zeigen dasses beiganz hsliehigen iVO 2) wid hexganz
heliehigen IFerthen von k^a und k^b moglich ist das Syst-em von 2{N — 1)
dieser I'mearen Gleichuugen 7), 8), 9) u. 10) mit %N U7ibekanntett Ag
Bs immer nur zu seeks liuearen Gleichungen mil acht Unbekamiten zu
reduclren.
Bestimmen wir die Beziehung zwischen den As mit ungeraden Indices.
Aus den Gleichungen 7), 8), 9) und 10) bekommen wir:
UKBEK DIE AUSBttEITUNG BER WELLEN, U. S. W. 509
Xach der Einsetzung der AVerthe vou ^2m + 2> ^2m +^2 **"® ^®^
Gleichungeii 13) und 14) in die Gleichungen 11) und 12) haben wir:
a. TM , h\^Pi *. N /*** , ^Pi h\^Pi .ir~ *^'*
[C"!^:^)Q a;)" "i"C!~0Ci"''4)' J^2„'+=''
(16)
-~.."'°=[Ci-DC;-4;)"'V
2m +3
In den letzten zwei Gleichungen tauschen wir m mit (w -|- 1) um
und nachher drucken wir T^^,,, + 3> ^2m 4^ 5 ^^i**^''* ^'^^ ^2^ -^ 1 ^ Am + 3
und A . - aus: wir bekommen dann nach Keduction:
17) A«, ^ - — 2] cog La. cos LL — -( -:r - ~r ~} ]»i'ii K a.s'ut ^, ^ X
X ^2wi +3 + ^2w» +1 ~ ^
oder, wenn wir zur Abkiirzung setzen
18) cos Ic (« + i) = cos h^ a . cos k^ b — - ( -^^ -\- ^- jsifi k^ a.dv kjb^
Ein ganz iihnliches Verfahren giebt uns dieselbe Beziehung fiir die
Ag, Bs mit den uugeraden und auch den geraden Indices.
Also miissen wir setzen :
510 N. KASTBRIN.
19)
20)
21)
22)
- *' *' (^2m — ^o) ***' (^2,n " ^o)
X, (o; X, j3' ; y,i; y, 5' sind die von w/. gaiiz unabhiiiigi gen Constanteu.
Urn diese acht Unbekaniiteu am leichtosten zu bestinimen, sctzen wir
die Wertlie von A^^, B^ nach den Formeln 19), 20), 21) und 22) in
die Gleichungen 7), 8), 9) und 10) ein; dann ergeben sich aus der Be-
dingung, dass die so erhaltencn Ausdriicke fiir jeden Werth von m
identisch gleich Null sein sollen, acht lineare Gleichungen:
(- ik^a ik^cu ^ - ik'a - ik'a^
xe -\-x e J — PjC 7^ -{-ye J=0.
(- ik^a ik^Os. ^ - ik'a - ik'/K.
— xe -]rx e j — k.^( — ye -\-y & J=0.
(- Ik'b - ik'b^ ^ - ik^b ik^b^^^
X e -\-x e J — pjf y ^ +y'<? )==^ •
(- ik'b - ik'b^ ^ - ik^b ik^by^
—xe +xe J — ^2(—7^ +7^ J=0.
und noch vier ahnliche Gleichungen, welclie wir durch die Yertauschung
von k\ Xy X y y und y bezw. init — Jc , (3, /3', 5 und 5' in den hier
geschriebenen 23) — 26) Gleichungen bekoramen konnen.
Aber von diesen acht Gleichungen sind nur sechs Gleichungen von
eiuander unabhiingig, weil die Determinante
UEBER DIE AUSBREITUNG DER WELLEN, U. S. W.
511
- iij a iki a -ik a
Pi^ , Pl^ y—Pl ^ y
- ik^ a ik^a - ik' a
- ik' b - ik' h
Pxe , piS , — P2^
- ik' b —ik'b
IC* & y A'l S y [~ Kt^ 6 y
- ik a
— Pi e
- ik a
- ik^ b
- Ik^ b
k^ e
p.^e
A-n ff
ik^ b
ik^ b
- — 8 pj P2 ki k^ e
— ik'{a + b)
cos k' {a-\- b) — cos k^ a cos k^ b
\(hjl i_ hll\^n\a,sink^b'\
^\k^p^ ^ k^pj * J
I
iiach 1 S) identisch gleich Null ist und dasselbe fiir die Determinante Aj
gilt, welche sich durch die Vertauschuiig in der Detenninaiite A, von
k' mit --k' ergiebt.
Die Gleichuugen 23), 24) und 25) ergeben:
27)
%
Pj^ K i{L^b — k^a) -ik'{a-{-b)
Pj ^2 ^
28) '- =
a
OL Pi yky %
\ {k^ b-\- k^
a) - ik'{a-\-b)
Pi h ^
— e
'ik'b
— /' sin k^a.e
Pi , ^1
Pz K
- i{k2b —
-k^a) -ik\a'\'b)
e
— e
-ik'b
P\
29) - = i sin k^a.e
Pi
k.
»
- i{k^ b-^k^a) -i k' (a + b)
e
-e
Analog bekommen wir ^, -^ und ^ durch die Vertauschuug von
*' mit — yfe' in den Ausd-riicken 27), 28) und 29).
Das allgemeine Integral 5) und 6) niuimt die Form an :
512 N. KAST£R1N.
(^2»n ^ * ^ ^2m+^)»
bezw.
- «*2(^— *2m+l) y »■*»(*— *2mM)T
31) ^2„-.2 = - [^ « +^« ]X
^ uud iS werJen bestinimt sein, wenii die Bedingungeii an deu Greuz-
ebenen Xq uiid xs gegeben sind.
Ira Falle, wenn A' uiieudlich gross ist, uud wir also ein unbe-
greuzies niclit homogenes Medium von lamellarer Struetur IiabeD^ siud
X uud jS willkiirliche Coiistauten.
£ine der Losungen ist iu dieseui letzteu Falle:
I
" +^^ J*
- <?'2.n.2=c[^-. +^. ].
wo
*»2m+1 *^ •*^2mfl' "<*»2m+l^*>
*'2m+2 "^ '^2m4-2' <*»2w-|-2<'
uud C eiue willkurliche Coustaute ist.
UEBER DIE AUSBREITUNG DER WELLEN, U. S. W. 513
Aus diesem Ausdrucke 32) koimeu wir ersehen, dass die Aenderuiig
der Phase in den Abstiinden, welche im Vergleicli zur Periode der
Structur (a -f- b) gross sind, und besonders, falls ^, a und i.^b klein sind,
— i Jcx
hauptsachlich von dera Factor e herhihrt. Also, in Anniihrung,
pflanzeu sich die Wellen in unserem niclit liomogenen Medium in der
Weise fort, als ob , - die Fortpflanzungsgeschwindigkeit der Wellen
wiire, wenn k' eiue reelle Grosse ist. Wenn k* complex ist, ilndert sich
sowohl die Phase wie audi die Amplitude in Abhiingigkeit von £\ in
diesem Falle besteht im ganzen nicht homogeiiem Medium eine Art von
stehenden Wellen, aber mit einer Phase, welche von Lamelle zu Lamelle
sich iindert, und mit einer Amplitude, welche von Lamelle zu Lamelle
sich nach exponentialem Gesetz vermindert.
Untersuchen wir nun die Abhiingigkeit von k* von der Periode T der
Wellenbewegung. Nach dem Ausdrucke 18) haben wir:
1 8) coi k' (« -|- d) = cos ki a,cosk.^b — J ( y^^- + . ^ ^ \ifi ky a, sin k^ d,
oder in anderer Form
Setzeu wir allgemeiii
k' = u{i~-h)nT, i=v—i,
wo fl die Geschwindigkeit des Schalles in freier Luft ist, und wir n
den „T3rechungsexponenten" und s den AbsorptionscoefRcienten *) des
nicht homogenen Medium nennen.
Die Formeln 18) und 18') lassen uns den Verlauf der Dispersions- und
Absorptionscurven verfolgen.
') Hier geht es nor iiber die Analogic; natiirlich findet in unserem Falle keine
eigentliche Absorption der Energie der Wellen statt.
ARCHIVES NEEBLANDAISES, SERTE IT. TOME V. 33
514
N. KASTERIK.
Die allgeraeine Gestalt dieser zwei Curven ist in Fig. 2 gezeichnet.
n
->T
Fig. 2.
Die grosste Werthen von T, fiir welche /-' eine complexe Zahl ist,
sind durcli die Wurzelii der Gleichuiic:
33)
y^ktpj i;jp,\ La M , ,_„
gegebeu. In diesem ^AbsorptioiLsgebiete"" ist die Dispersionscurve eine
gerjule Liiiie, welche mil der T-Achse einen Winkel macht, desseu taii-
geiis der Pcriode der Struct ur {a + />») des niclit homogenen Medium ura-
gekelirt proportional ist *).
1'. Ganz nacli demselben Verfahren kann man den allgemeinereu lall
behandeln, wo die akustischen Wellen sicli unter einer Neigung zur
;i:-Aclise fortpllanzen. Fiir diesen Fall bekommen wir den entsprecheu-
den Ausdruck fiir /-' durch die Vertauschung in der Forrael 18) /•,,
bezw. /'j mit X*, coi{i^, bezw. /t\ cos l^, wo i^, bezw. i^^ den Winkel zwi-
sclieii der .r-Axe und der Fortplanzungsrichtung der Wellen inmitten
der Lanielle der crstcni, bezw. zweiten. Art bezeichnet und k^sini^ =
k.^fiiti i.j^ ist.
i. Die oben eiitwickelten Fonneln gelten audi fur die elektro-
0 Vergl. mit dem Palle descomplicirteren Baues des nicht homogenen Medium:
Zittingsverslag Kon. Akad. v. Wetensch. Amsterdam. 1897 — 98. p. 473.
UEBER DIE AUSBREITUNG DER WELLEN, U. S. W. 5l5
magnetischen Wellen, weiin wir unter $ die electrische Kraft senkrecht
zur Richtung der jr-Axe verstehen, p, gleich p, setzen uud wenn die
Magiietisirungsconstanten der Lamellen beider Art gleich sind.
5. Ausser der Hinweisung der Analogic zwischen der Ausbreitung
' der Wellen in einein niclit homogenen Medium und der der Lichtwcl-
I len in optischeu Mitteln kanu die hier entwickelte Theorie auch zurEr-
kliirung der akustischen Undurchsichtigkeit der Atmospliiire und der
' LippMANN'schen Farbenphotographien eine Anwendung finden uud als
I Muster zur Theorie dieser Erscheinungen dienen.
MoshaUy Universitiit.
♦.
3o'
UBEU DIE GLEICHUNGEN DEIl ELECTRODYNAMIK FUR
BEWECiTE KORPER.
VON
EMIL COHN.
§ 1. Wenn man die Frage nach der „Euhe oder Bewegung des
Aethers" aller spekulativeii Elemente entkleidet, so lautet sie : welche
Form miisseii die Maxwell' schen Gleichungeu fiir den Fall willkiiriich
vorgeschriebener Bewegungen erhalten ? Unter ^Bewegung*' ist dabei —
hier wie durcfiweg ira Folgeuden — Bewegung a^isgedehufer ponder abler
Masse u verstanden.
Wir stellen die Erfahruugsthatsachen, von denen die aufzustellenden
(jleicliungcn ileclienschaft zu geben habcn, kurz zusammeu:
1. Electrische Erscheinungeii im engcren Sinn, d. h. solche, bei
denen die zeitliche Ausbreilung des Feldes (Strablung) nicht in Frage
kommt. Hier ist a lies ausschliesslich von der relativm Bewegung ab-
hjingig; diese Abhjingigkeit ist gegeben durch das FARADAv'st^be In-
ductionsgesetz.
2.. Strahlungserscheinungen. Bei alien Beobachtungen bandelt es
sich uin die Ausbreitung des Licbts in Korpern und Systemen von
Korpei'U, welche cine riiiunllch und zeltlick (jleichjmmlge GescUwlndig-
kell besitzen. „Relativ*"', bezw. „absolut'' heisse, was auf einen Kaum
bezogen ist, der an dieser Geschwindigkeit teilnimmt, bezw. nicht teil-
nimmt. Die Erfahrung zeigt dann :
./. In denjenigen Korpern, welche sich electromagnetisch nicht vom
leeren liaum unt^rscheiden, ist die absolute Ausbreitung unabhiingig
von der Bewegung. Die relative Ausbreitung ergiebt sich daher diirch
UBKR DIE GLEICHUNGEN DER ELKCTRODYNAMIK U. S. W. 517
geometrisclie Zusainincusetzung der fiir ruhciide Kurper geltenden Aus-
bnntungsgt^schwindigkeit init der uegativ genommenen Kiirperge-
schwindigkeit. In diesein Satz ist das Gesetz der Aberration ent-
halteu.
h. lu den iibrigen durchsiclitigeii Korpern erhiilt man die absolute
Ausbreitungsgeschwindigkeit, indeni man die fiir den Fall der lluhe
geltcnde Geschwindigkeit mit einem bestimmten Bruchteil der Korper-
geschwindigkeit zusiammensctzt. Sei die Geschwindigkeit u and der
Brechungsexponent ^3 dann ist dieser Bruchteil ( 1 — /^o)^^- (l^^ze^u's
Versuch mit stromendem Wasser.)
c. Der relative Strahlengang wird duruh die Bewegung nicht geiln-
d(Tt. Inshesondere : die beobachtete Aberration ist unabiiiingig von der
Wahl der durclisichtigen Substunzen im Fernrohr (Linsen, Fiillung
mit Wasser).
iL Interferenzerscheinungen werden durch die Bewegung nicht be-
einflusst. (Michelson u. Mouley.)
Zwischen den Siitzen, welche unter 2 als Ausdruck der Beobachtung
hingestellt sind, bestehen geomefrisclte Beziehungen : sie sind geome-
trisch nicht unabhiingig von einander; sie sind aber zugleich hi Sfrenge
geometrisch nicht vertrilglicli mit einander. Wir woUcn als Grossen
u'" (Jrdnung solche bezeichnen, welche die n**' Polenz des Yerhilltnisses
der Korpergeschwindigkeit zur Lichtgeschwindigkeit als Faktor enthal-
ten. Dann sind die Siitze unter 2 durchweg vertrilglich und teilweise
abhangig von einander beziiglicli der Gnissen ereter Ordnung; sie sind
teilweise in Widersj)ruch mit einander beziiglich der Grossen zweiter
Ordnung.
Fiir die Beobachtungen andererseits gilt: diejenigen unter 1 und 2
a, b, c konnen als verbiirgt gelten beziiglich der Grossen erster
Ordnung, diejenigen unter %d hingegen auch beziiglich der Grossen
zweikr Ordnung.
Die Maxwell' schen (ileichungen fiir ruhende Korper sind drei an
Zahl : die beiden Gleichungen, welche die Wechselbeziehungen zwischen
den beiden Feldintensitiiten und den beiden Polarisationen enthalten,
und die Gleichung, welche den Wert der electromagnetischen Energie
festsetzt. Wo es sich aber lediglich um den riiumlich-zeitlichen Ver-
lanf der Strahlung handelt, da kommt die letztgenannte Gleichung nicht
in Frage.
518 KMIL rOHN.
Wir woUea desshalb unsere Aufgabe zuuiichst vereinfacheu : die
ersten heideti MAXWfiLL'schen Gleichungeii sollen fiir den Fall gleichfor-
?niger BeAvegung aller Korper so modificiert warden, dass sie die Besul-
tate unter 2 ergeben, und zwar in den obeugenannten Grenzeu der Ge-
nauigkeit.
§ "i. Zwei durchgefiihrte Theorien stehen sich liier gegeniiber:
Nach der HERTz'schen Theorie ist die relative Ausbreituug in aller
Strenge unabhiingig von der gemeinsamen Bewegung; die Theorie
erkliirt also die Thatsacheu untcr c und d, sie ist dage^en in Wider-
spruch mit den Thatsachen unter a und b. Die LoiiENTz'sche Theorie
ergiebt alle angefiihrten Thatsachen, abev alle nur als Niiherungen ersfer
Ordnung; sie widerspricht daher der Eorderung zu d. Off en bar geniigt
man alien Forderungen, wenn man in den Gliedern erster Ordnung mit
LoRiiNTZ in Ubereinstimmnngbleibt, zugleichaherzum Ausdruck bringt,
dass die optieclte Lduga elites irt beUebUjer geschlossener Curve verlan fen-
den Sfrahh dwrch die Bewegung nicht gedfuUri xcird. Das heisst mit
anderen Worten: die gesuchten Gleichungcn miissen sich von deii
LjiiKNTz'schen derartig untersclieiden, dass niclit die Ausbreitnngsge-
schwindigkeit, sondern ihr reciproker Wert die nach der Ausbreitiings-
richtung genoramene Componente der Korpergeschwindigkeit linear
enthalt. Dieses Postulat fiihrt zu folgendem Ansatz fiir die Lichtaus-
breitung in durchsichtigeu Korpern :
r(g) =0
r(s5)?) = o
Die Gleichuugen gel ten mit Bezug auf relative Coordinaten. Es be-
deuten
t die Zeit,
E und M electrische und magnetische Feldintensitat,
s und jCA Dielectricitiitsconstante und Permeabilitiit,
Sq und {jlq die Werte dieser Constanten fiir das Vacuum,
u die nach Zeit und Ort coustante Geschwindigkeit der Korper,
ilBER DIB GLEICllUNGEN DER ELECrTRODYNAMIK U. S. W. 519
P { J) die Rotation (curl) ties Vectors A,
[A B] das Vectorprodukt von // und B,
r{J) die Divergenz von J,
-\- und .- Fee/or — Addition bezw. — Differentiation.
Die Einheiten der electrischen und magnetischen Grossen sind so
gewiihlt^ dass
wird, wo r die Lichtgeschwindigkeit im Vacuum (fiir h = 0) bedeutet.
Die Gleichungen sollen iibcmll gelten, audi dort, wo die physikalische
Beschaffenheit der Korper stetig oder unstetig variiert. In dieser Fest-
setzung sind die „Stetigkeitsbedingungen" fiir Grenzflachen bereits
enthalten.
Um zu zeigen, dasa die Gleichungen (./) unstu*en Forderungen gemi-
gen, fiihren wir in ihnen die LoRKNTz'sche Transforuiation aus:
/' = / — 6oic^o(?0...r+«,y.y + ?<:.r)
Bezeichnen wir Rotation und Divergenz in dem neuen System durch
P' bezw. r', so lautet das Resultat :
r'(^j/)---o
Wesentlich ist, das die Gleichungen (7/} in al/t^r Sfre/tge aus {A)
folgen, wjihrend die eutsprechende Uraformung bei Loreniv. nur bei
Beschrankuiig auf die Glieder erster Ordnung gilt. Denkt man in [B)
^i^i^y^ ^^^^ ^\!j\^\^' geschrieben, so hat man die Maxwell' schen
Gleichungen der Lichtfortpflanzung fiir ruhemU durchsichtige Korper
vor sich. Wir krmnen also nach dem Vorgang von Lorkntz schliessen:
Jedem im ruhenden System moglichen Strahlungsvorgang 8^ ent-
spricht ein moglicher Vorgang *S' im bewegten System, bei welchem die
520 EMIL COHN.
gleiclien Werte A', M, welche iin Punkte ;; zur Zeit / stattfandeu, jetzt
zur Zeit /' eintreteii. Der Zeitunterschied /' — t ist eindeutige Functioa
der Lage von /;.
Die Richtung des Lichtstrahls kanu in S^^ definiert werden als ge-
raeiusame Nonnale von /:' nnd J/. Wir setzen test : auch in den Glei-
chungen {.4) soUen A' and M die Vectoren bedeuten, zu welchen der
Strahl normal ist; dann ist die Strahlrichtung in <S' iiberall identisch
mit der Stralilrichtung in S^. I), h. der relative Strahlengang wird
durch die gemeinsame Bewegung nicht beeinflusst (siche unter c),
Weiter aber: wenn einerseits in i%, andreraeits in /S' das Licht auf
zwei verschiedenen Wegeii von ;j, nach y;.^ gelangt, so wird die Zeit des
Uebergangs zwar durch die Bewegung veriindert, aber fiir beide Wege
urn (j/enau den ghicheu Befrag, Das Int«rferenzbild wird daher durch
die Bewegung nicht beeintlusst (siehe unter d),
Wir betrachten niiher ein System ebener Wellen; d. h. wir setzen
an : alle Feldcomponenten sollen proportional einer und derselben Funk-
tion des Arguments
9f,r . .r 1 - 7i,j .y -\-nz.z — i (1)
sein. Damit dieser Ansatz den Gleichungen (^A) geniige, muss
''x^ + V + ''r=' = fi^ (3)
und K wie M normal zu v sein. Die Richtung von y ist also die
Strahlrichtung, wilhrend // die Richtung der Wellennormale hat.
FiS handle sich zuniichst um ein elect romagnetisch dem Vacuum
gleidiwertiges Medium; dann wird der Zahlwert v = V s^ f^o^^l/' ^^^
erhiilt also die Richtung der Wellennormale, indem man einen Vector
von der Richtung des Strahls und der Grosse rp mit einem Vector von
u
der Richtung der Bewegung und der Grosse -p^ zusammeusetzt, oder
einfacher : F mit u,
Dieser Satz, angewandt auf die Bewegung der Erde, ergiebt die be-
obachtete Aberration.
Fiir Jede/i Medium gilt das folgende : Die ^Strahlgeschwindigkcit"
ilBEll DIE GLEICHrNOEN DER ELECTEOUYNAMIK U. S. W. 521
U ist ein dem Strahl paralleler Vector, der, vom Coord inateiiursprung
aus gezogen, auf der Ebene
n,r.x-\-ny.if-\-nz.z=^ 1 (4)
eudet. D. h. U ist bestimmt durch die Gleichuugen
;/.,. . U,r + Jhj . Urj -\- n..Uz^^\, (5)
[Das gleiche Jiesultat erhiilt man, wenii man in der iiblichen Weise U
als den lladiusvector der von den Wellenebenen (4) eingeliiillten Fliiche
definiert; denn dies heisst, dass neben (5) nocli die Gleichung
(;i.r + dUj) Uj- + [fiy + dfl,l) U,j + (Wr + ^/«r) Uz=l
fur alle zuliissigen f/^/.,., 'in,j , d/tz erfiillt sein soil oder
r/wa-. Ujc -\- d7ty , U,j -}- d /iz • Uz = 0 ,
oder nach (2)
dvjc. (/.x:-\-dv,j, Uy-\-dvz. Uz = ^
fiir alle zuliissigen dv,r, dv,j, d'jz- Da aber die einzige Bedingung fiir
diese Grossen die aus (3) sich ergebende Gleichung
dvjc . v.r + dvy . y,, + dvz . I'r = 0
ist, so folgen die Gleichungen (0).]
Aus (5) und (6) ergiebt sich als Zahlwert von U\
^= 4, " , ^
Vxnjc + VynyYVznz
oder
1 y^ + y . gp A^o «v ,/ — I ,^x
-Jj = ^ = ^'^fi^ + fo^o-«'" (')
wo My die Gomponente von u nach der Richtung des Strahls bezeich-
net. Es ist also die Zeit, welche der Strahlliinge s entspricht,
* _
522 EMIL COHN'.
Das zweite, von u abhiingige, Glied ist unabhiingig von dem Medium,
in welchem die Strecke s zuriickgelegt wird, und giebt daher denselhea
Gesamtbetrag, wenn mittels beliebiger Reflexionen und Brechungen an
ebenen Fliichen eine gegebene anfiingliche Wellenebene auf versehiede-
nen Wegen in eine ebenfalls gegebene Endlage iibergefuhrt wird. Dies
ist eine speoielle Form des Satzes unter d und enthiilt das Eesultat von
MiCHELSON und MORLEY.
Das bisherige gilt slreug-, gencihert erhalten wir aus (7):
£^=i- — '»'*•/<,, Oder
Veil. «/*
V=U''-j^n., (9)
WO V^ die Stralilgeschwindigkeit bei rubcnden Korpem und jS den
J3recliungsexponenten bezeichnet.
Die absolute Ausbreitungsgeschwindigkeit ist also
V^ -\-\\ — :^- \h (sielic unter a und li),
§ 3. In § 2 wurde gezeigt, dass der Ansatz {A) mit keiner Erfahruug
auf optischein Gobiet in Widerspruch ist. Wenn wir denselben auf die
im engeren Sinn electrischen Ersclieinungen anwenden wollen, so miis-
sen wir der ersten Gleiehung ein Olied fiir die electrische Leitung
einfiigen, und wir bediirfen ferner einer dritieu Gleirhung, welche den
Wert der electroinagnetischcn Energie der Volumeinlieit angiebt. Es
muss dies eine Griisse sein, welchc fiir /« = Oinden Wert V'.^(f A'^ +
,'x J/^) iibergelit, und welclie nocli einer weiteren Bedingung geniigt:
Wenn wir die erste der Gleicliungen (./) mit Ky die zweite mit M
multiplizieren, und addieren, so entsteht auf derlinken Seite die negaliv
genommene Divergenz des Vectors [A'J/]. Diest^r Vector ist fiir
ruhiude KiVrper — seien sie isotrop oder krystallinisrli — allgemeiu
der PoYNTiNCj'sche Stralilungsvector. Die gleiclie Bedeutung haben wir
ihm auch fiir den Fall der Bewegung beigelegt; die Festsetzung, dass
er diese Bedeutung belialten soil, gab unseren mathematischen Folge-
rungen aus (./) den physikalischen Inhalt. Das heisst aber: bei der
soeben angedeiiteten mathematischen Operation entsteht links die in der
Zeiteinheit der Volumeinlieit durch die Oberfliiche zustromende Energie.
UBER DIE (JLE£CHUN(5EN DEll ELECTIIODYNAMIK, U. S. W. 523
Die rechte Seite ist folglich die Summe aus der Energie vermeil rung und
der abgegebenen Arbeit. Diese Summe also muss im Falle n = const,
deii Wert
erhalten, (wo unter A , B das scalare oder geometrische Produkt der
Yec-toren A und B verstanden ist.)
Siod die dwM Grundgleichungen fiir den Fall « = const, gemiiss den
soeben genannten Bedingungen gebildet, so haben wir ihnen noch Glie-
der einzufiigen, welche Differentialquotienten der Geschwindigkeit ent-
haiteu.
AUe hier aufgeziililten Zusiitze zu (./) kr)nnen die . vollkommene
I ebereinstimmung dor Gleichungen mit den opiuchen Bcobachtungen
nicht aufheben. Sie sind so zu walilen, dass den bckannteu elecirUcJien
Gesetzen in den Gnissen erster Ordnung geuiigt wird. Dass diese For-
deruiig erfiillbar sein muss, zeigt der Vergleich unserer Gleichungen mit
deii LoRENTz'schen.
Strassburg i/Els., den 13 November 190(1.
1
UKBKR KINE DARSTKLLUNG DKR LICHTDREIIENDEN KoRPER
VON
A. GAHBASSO.
He IT J. C. JiosF. hat bekaniitlich ') die Erscheiiiungeu der Rotations-
polarisation auf dem Gebiete der elektroinagnetischen Strahluug nach-
geahmt; dazu bedieiite cr sich eiiies Stranges von Jutenfasern, der um
die Strahlenrichtung als Axe tordirt wurde.
Deu Versucli kann man bereclinen, indem den Jutenfasern die Eigeii-
schaften eines einaxigen Kristalles, also zwei verschiedeneDielektricitiits-
konstanten e und r^ nach der Axenrichtung und normal dazu, zugeschrieben
werden.
Durchdiese Betrachtung leitet man sechs fiir den Fall charakteristische
Gleichunccen ab; niimlich:
. ^1'
^z
dV
'^'^ H '■
^Jf
\-'
. ^-^I
dX
dZ
-''* dl '-
d:
dx'
, dN
dV
w
■^''-fr
(\f
~V
dZ
dAf
iiN
^!f
' iz
^Jf
(1)
^ r_ . .,/'<^>' dX\l i>L HI
<[^'+<i-m
') J. C. Rose, Proc. Roy. Soc. London 63, 146—152, 1898.
UBER EINE DARSTELLUXG DER LICHTDREHEXDEN KORPER. 525
III deii Gleichungen bedeutet K eine Konst^iute, welcher die Dimensi-
oneii einer liinge zukommen; als Paktor enthiilt sie die Zahl ' .
6
Aus (J) und (2) folgen in der iiblichen Weise die Fortpflanzungs-
gleichungen, die dieselbn Form fiir elektrische sowie fiir magnetische
Kriifte haben :
^■"'S[-^+*-C-'.D]
- A A -,
dabei ist za setzen :
und:
^x ^// ^
Z
Dass die gefundeuen Gleichungen einen lichtdrehenden Kcirper
wirklich daretellen ist leicht zu beweisen; ebenfalls wird eine weitere
interessante Eigenschaft uuseres Modelles mit grosser Kinfachkeit nach-
gewieseu.
Wir diirfen niihmlich als Liisung das System :
^ \ . 'lie . .. , 1 2;r .
X, = - *^ w ^, («! z — /), /y, = - c^ COS ^, {ai z—t),
} ^ = -coS' - [ui z — /), J/i = — ^^ c'l .?/7/ -^, (^1 2r - - /5),
1 _ ttk 1 /'tt^k^ r
^i = -.-->
AfJL
526 A. GARBASSO.
sowohl wie das andere :
r 1 . 2t 1 ti:
-^2 = 2 **^^ ^ (^2 ^' ^)> A = — 2 ^2 ^^* -lp\fl^^— f)y
Z^ = 0, N^ = 0,
benutzeii.
Wegen der Linearitat der G leiclmngen wird nun auch folgende Losung
eine passende sein :
■Ij - ^\~r ^i>
^3 A "i" A'
^3 ^ a + ^ 2>
M,-Mr + M„
Z,-0,
iv,-o.
Im gegenwiirtigen Falle kommen aber den elektrischeu und magne-
tischen Schwingungen verschiedene Eigenschaften zu. Es ist die
elektrische Stoning eine linearpolarisirte, und dagegeu entsteht der
magnetische Strahl aus der Zusainmensetzung einer linear- und einer
circularpolarisirten Stcmmg. Dagegen sind bei den Strahlen, welclie der
Lcisung :
^1
fj^ L^
^1 ^2 ,
^1
y Y ^l ^2 y
^4 ^3 ^ -^ V
^1
M,-M,-
.Ml,
*^1
Z, 0,
^4-0,
entsprechen, diese Verhiiltnisse vertauscht. ^)
*) Im Falle des Liclites werdendieAbweichungen von der geradlinigen Form
ganz unbedeutend. Ks ist in Wirklichkeit die Rotation nach der Wegstrecke
UBER EINE DARSTELLUNG DER LICHTDREHKNDEN KORPER. 527
Es ist recht interessant zu bemerken dass unsere Gleichungen, min-
destens fiir den einfacheii Fall den wir betrachtet haben , init den
Gleichungen des Herren H. A. Lorextz vorziiglich ubereinstimmen. ')
Dazu einpfiehlt es sich die Schreibart ein wenig zu andern. Fiihren
wir nahmlich zwei Vectoren 6 und J^, mit den Componenten JT,
— }', - Z^ resp. A, J/, N ein, so formen sich unsere (ileichungen um zu :
Rot (E =-: li S?,
£s lauten aber iu unserem l*^alle, in dem die Konstante (a, zu Null
wird, die J'ormeln des Herrn Lorkntz (o. a. 0. 8. 116)
Rot^= — J^, (IY«)
Rot^ = ^wt), (lllp)
D=b + sW, ( X )
g = .l.Tf'^b, (V,.)
^=7^+jRom, (XI)
eines Centimeters durch (cTj — f/*) ^,ausj]jedruckt, und deshalb muss *- * die
1
Grossenordnung der Einheit haben. Setzen wir weiter V*=-— ^ , so bekom-
men wir *-— -^ = — - ,. Nun ist aber das Produkt TV mit den Wellenlangeu
(a) des Lichtes vergleiclibar, der Konstante K kommt also die Grossenordnung
ttK
von A- zu. Es wird endlich die Ordnung von — dieselbe wie die Ordnung von
A V, einer gegen V sehr kleinen Grosse. Wir diirfen also ^'i=="i^ (j»'^==^ "jTV^
nnd-^ - = - T setzen. OflFenbar hat die rechte Seite dieser Gleichung die
Grossenordnung von a; es stellt aber die linke Seite das Verhaltniss der Am-
plitaden dar fiir die (circular- resp. linearpolarisirten) Schwingungen, ausderen
Zusammensetzung die Werthe />,, Mu der magnetischen Kriifte sich ergeben.
') Versuch einer Theorie der elehtrischen und opfischm Ersvheinunyini in
bewegfen Korpern, Leiden E. J. I^rilf,, 1895.
528 A. GAKBASSO. UBER EINE DARSTELLUNG, U. S. W.
und hieraus leitet man durch Elimination von ©, b und 2 :
Rol^ = (^^^ + 4.7r^^ + -f-^Iiom. (Ill'e)
Stelli doch die letztgefundene Gleicliung, rait der Gleichung (IV,.)
zusammen, ein System dar, das die grosste Aehnliclikeit mit unserem
Systeme hat.
Dass auf der rechten Seite der Gleichung (11I<.) das Moment an die
Stelle der Kraft heraustritt hiingt mit den eigenartigen Anschauungen
der LoRENTz'schen Theorie innig zusammen; es sagen iibrigens die
Formeln aus, dass, im Falle der Expouentialfunctionen Kraft und Mo-
ment mit einander proportional sein miissen.
'Turin.
REMARQUES SUR LES NORMALES BAROMETRIQUES ET LEUR
USAGE DANS LA PRI^VISRIN DU TEMPS.
PAR
J. BOSSCHA.
Dans Tetat present de la m^t^orologie, la provision du temps est
bas^ pricipalement sur le trace, dans leg cartes sjrnopticiues, des lignes
isobares et sur la determination, en grandeur et en direction, des gra-
dients barom^triques. Pour obtenir ces donn^es, il faut connaitre les
lectures du barometre, faites simultan^ment dans diverses stations d'une
region assez etendue, apres que ces lectures, corrig&s d'apres les regies
connues, ont ete reduites h un meme niveau. Tant que Ton pent ad-
mettre que la couche d'air comprise entre les niveaux de la plus haute
et de la plus basse des stations considerees n'est pas le siege de pertur-
bations locales qui peuvent modifier sensiblement les conditions meteo-
rologiques de la region, il est indifferent h quel niveau commun on veut
ramener les pressions atmosph^riques observees. Toutefois, dans le but
d'une uniformite desirable on est convenu de les r^duire au niveau de
la mer. La correction qui en resulte et qui doit etre ajoutee h celle qui
ramene le poids de la colonne mercurielle i Tintensite de la pesanteur
sous le parallele de 45°, se calcule d'apres la formule de Laplace.
Malheureusement, les grandeurs qui entrent dans cette formule corapor-
tent des incertitudes quant h la valeur numerique que Ton doit leur
appliquer dans chaque cas particulier, de sorte que Ton ne pent pas
toujours r^pondre de Texactitude de la correction calculee k quelques
centiemes de sa valeur. C'est ainsi que, pour des stations tr^s ^lev^es,
la reduction au niveau de la mer pent etre une cause d'erreurs sen-
sibles.
On a t&ch^ d'fluder cette difl&cult^ en rempla^ant la reduction ik un
AECHIVIS NliERLANDAlSES, SEttlE 11. TOME V. 34
530 J. BOSSCHA.
merae niveau par la m^thode dite des Scarfs harot/u'friqiies. EUe consiste
h, ^tablir d'aboid pour chacjue station, j)our cliaque date de Fannee et
meine pour les trois heures d'observation de chaque jour, ce qu'on aj)-
pelle la normaU baromefriqiie. On la calcule en prenant la raojenne des
hauteurs barometriques observees dans les memes lieux, aux memt^
dates et heures pendant une longue serie d'annees. La diflereuce entre
cette nonnale et la lecture baroiuetrique obtenue a. certaine heure est
eonsideree coinme un ecari qui earacterise Tetat atmospherique dans le
lieu et au moment correspondants. On compare ensuite les hearts siraul-
tanes de diverses stations pour en dcduire, au lieu du gradient barome-
friqiie reefy un gradient des ecarts^ auquel on attribue la mcme pro-
pri^te, savoir celle (Findiquer la direction du vent par la perpendicu-
laire au gradient prise dans une direction qui, dans notre hemisphere,
laisserait i gauche le cote has de la pente.
On voit que la methode des ecarts est un moyen d^tournd de rem pla-
cer la correction du niveau, calculee d'apr^s la formule de Laplack, par
une correction determinee empiriquement au moyen d'une longue suite
d' observations. II est evident aussi que, par ce procede, on fait depeudre
la direction conjecturt?e du mouvement de Tair, non pas seulemeut des
pressions atmospheriques actuelles, mais aussi, implicitement, de eelles
qui se sont presentees pendant une longue suite d'annees passecs i\ la
meme heure et dans le mcme lieu.
La preference & accorder ^ Tune on ^ Tautre des deux methodes a
fait Tobjet d'une discussion au Congres inferuafion.il des mAcorofogisfei
remits a Vieune du 2 au liy septe?nbre IS 73. L'examen de la question
avait et^ confie h une commission composee de MM. Buys Ballot,
Scott et Nkumaykr. Dans le Rapport du Congres (p. 72) on a rendu
compte de la discussion dans les termes suivants:
„Question 2. Pensez-vous qu'outre les communications de la direc-
tion et de la force du vent, qui se font deji\, il faille ajouter encore les
gradients du baromotre pour annoncer le vent qui doit soutfler?
Comment evaluera-t-on les gradients?
J. D'apres la difference entre les observations faites aux differentes
stations ?
B, Faut-il reduire au niveau de la mer ?
REMARQUES SUR LES XORMALES BAROMETRIQUES ETC. 531
C. Doit-on comparer avet; Tetat normal du barometre aux points
cowsideres ?
La commission est d'avis qu'outre les communications du vent, il
faut encore ajouter les gradients du barometre h, Tepoque de Tobserva-
tion, afin de prevoir le vent qui doit souffler.
La commission s'est trouv^e complctement d*" accord sur cette pre-
miere partie de la question; on nepeut pas en dire autant de la deuxieme
partie, car les preferences des savants consultes se sont portees en j)artie
sur la methode de reduction B, en partie sur la m^thode C.
Au reste, les membres de la commission sont tombes d'accord sur ce
point, que pour les stations qui ne sont pas & plus de 300 metres au-
dessus de la nier, la reduction au niveau raoyen de la merest admissible.
Cet accord fut obtenu en vue particulierement de la construction des
isobares dans le but de signaler raj)proche des tem petes et apres (^u'on
eut reconnu les difficultes theoriques de Tapplication de cette correction
ix)ur des hauteurs plus grandes que celle qui a etc mentiounee ci-
dessus."
Dans la seance du Congres du Ifi septembre 1S73, apres la lecture
lUi Rapport de M. Nehmayer, les propositions de la commission formu-
lees dans le deniier alinea cite ont cte adoptees a runaniniite.
La question semblait done dcrtuitivemeut resoluc pour les Pays-Has,
ou Ton ne rencontre cntre les stations priuci pales (|ue des dillcrences
de hauteur natteignant pas ."iO metres (Maastricht 50 m., llelder (J m.
au-dessus du niveau de la mer, d 'apres V Annuaire ineteorologiiiuft pour
1S97).
M. Buys Ballot, Tancien directeur de Tlustitut royal ineteorologiqiie
des Pays-Bas etait un partisan convaincu de la methode des ecarts. Dejti
en 1>>61') il avait calcule les norraales barometriques mensuelles pour
un grand nombre de stations europeennes. £n is 76, -) il a etendu ces
recherches et modifie les resultats dans le but d'obtenir, pour les prin-
M Sur \a marche annuelle du Thennomelre et du Barometre en Neerlande et
«u divers lieux de ^Europe dedwte d'observafions shmiltanees de 1849 a 1850.
Puhlie })ar V Academic Royale des sciences n Amsterdam, 1.^01. i/i-4°.
') Marche annuelle du Thennomelre el du Barometre en Neerlande^ deduite
(C observations simullanees de 1843 a 1875 en rapporl arec les observations des
slations nornxales Coppenhague, Greenwich et Paris. Institul Boijal Meteorolo-
(jique des Pays- Bas. Utrecht, Kcniiiik et fils, 1876. in-4".
34*
58^ J. BOSSCHA.
cipales stations de notre pays, les douu^es foudameutales necessivires
pour rapplication de la m^thode des ecarts.
Malgre les r&olutions du Congres des meteorologistes reuiiis a
Vienne, on a continue dans les Pays-Bas jusqu'en inai 1900 de rempla-
cer les gradients barometriques par les gradients des ecarts et d'indi-
quer ces derniers dans les cartes synoptiques quotidieunes de rinstitut
meteorologique.
D' autre part M. Haxn, dans un memoire „Ueher die Bedmtion der
Baromeiersidude auf das Meeresniveau zum Zwecke der Sturynwarnuu'
gen' ') annon^a, pen de temps apr^ le Congres tenu St Vienne, qu'en
consequence du vote emis en faveur d'une application generale des re-
ductions au niveau de la mer pour toutes les stations situees h. des hau-
teurs au-dessous de 300 metres, le service meteorologique de rAutriche
abandonnerait la methode des hearts i partir du 1*^' Janvier suivant.
Dans son travail, M. Hann n'h&ite pas h. affirmer que la reduction
au niveau de la mer se recommande par elle-meme pour des stations de
faible hauteur, comme etant la plus directe. Pour moutrer combieii
pen vent etre diflerentes les conclusions, auxquelles conduisent les deux
methodes, M. Hann donue Texeraple suivant : „Supposous qu'Jl certain
jour de Janvier la pression atraospherique se trouve uniforraement re-
partie sur Tespace entier compris entre Tlslande, le cap du Nord et
Moscou et soit partout de 760 mm., r^duite au niveau de la mer. Dans
oe cas le gradient barometrique prSs du milieu de cette region est ueces-
sairement nul, ratmosphere dans Tinterieur de ce triangle sera en equi-
libre et on doit s'attendre h. un vent faible ou ^ un calme complet. Con-
sideree au point de vue de la methode des hearts, la situation sera au
contraire; Stykkisholm + 15» Hammerfest -|- 10, Christiania 4- 2,
m
Bruxelles — 1,5; St.-Petersbourg — 0,5, Moskau — 2 mm. La
difference des ecarts entre Stykkisholm et Bruxelles p. e. monte i plus
de 16 millimetres, quoiqu**. le gradient barometrique soit nul. Kecipro-
quement, lorsque les hearts ne sont que de — 2 i Stykkisholm et de -f- -
a Bruxelles, la difference n'est que de 4 mm., la difference de pression
effective au contraire monte ^ plus de 20 mm. et devrait faire pr^voir que
les vents predominants du sudouest acquerront la force d"'une tempete/
*) Zeitschrift der Oesterreichischen Gesellscfiafl fur Meteorologies redigirlv<fi
C. Jkmnek Htui J. Hann, VIII. Band. 1873.
REMAUqUES SUR LKS NORMALES BAROMETRIQUKS ETC. 533
En dehors de ces difficultes theoriques il ne me semble pas sujjcrflu
crexaininer de plus pres la quesHou pratique, celle de savoir si reelle-
meut. la inethode des ecarts peut founiir des donn^es uumeriques plus
siires que celles dont on dispose dans la reduction au niveau de la mer.
(•et examen ra'a conduit a quelques reniarques que je crois pouvoir me
permettre de produire ici, parce que, depuis Tepoque oii M. Buys Ballot
a public ses normales barometriques, les progres de la meteorologie n'ont
pas manque de jeter quelque lumiere sur cette question. En effet, il y a
25 ans, on ne pouvait pas encore apprecier suffisamment le role impor-
tant que jouent les depressions qui, venant de TAtlantique et passant
par la mer du Nord, troublent continuellement dans nos contrees Tetat
tic Tatmosphere.
La premiere question qui se presente est la suivante : Dans quelle mesure
peut on considerer une moyeMne des l(;ctures barometriques obtenues ])en-
daut une serie d'annees dans le meme lieu, a une meme date et & une meme
heure comme une no^rmaley c'est-i-dire comme une constante physique
propre a la localite et a Tepoque donnees. On a tacitement admis Tiden-
ditc de ces deux notions, laquelle pourtant a grandement besoin d'etre
verifiee dans chaque cas particulier. II semblerait que Ton a apj)lique,
sans examen ulterieur, aux moyeimes barometriques une conclusion qui
peut paraiLre justifiee &» Tegard des moyennes des temperatures. En effet,
pour celles-ci on connait les causes qui doivent produire des variatioiis
selon la position geographique de la station meteorologique et selon les
saisous. On sait que ces variations doivent etre periodiques et que par
leur amplitude elles doivent dominer Tinfluence des causes pert urbat rices
accidentelles. Generalement aussi on connait les causes qui peuvent faire
dependre la temperature d'une localite de sa situation orographique.
Dans I'etat actuel de la science rien de tel n'existe pour les pressions
de Fair. On sait seulement que, dans un etat d'equilibre de Tatmosphere,
la hauteur de la colonne de mercure, reduite au niveau de la mer et a
rintensite de la pesanteur sous le parallele de 45°, ne doit, en aucun
lieu, ditterer beaucoup de 760 mm., que les perturbations sont frequentes
et considerables et tellement irregulieres qu'elles presentent le carac-
tere d'ecarts essentiellement accidentels.
Dans ces conditions, le moyen le plus propre pour decider si les nor-
males barometriques ont une signification reelle, differente de celle d'une
moyenne de chitfres pris au hasard entre certaines limites, consiste 5. ex-
534
J. BOSSCHA
aminer dans quelle mesure alias se verifient par robservatioii faitc dans
uu lieu at h un moment donnes. \J Aimuaire public par Tlnstitut royal
meteorologicjue das Pays- Iks facilite beaucoup une telle recherche, parce
qu"il donue directement pour trois lieures differentes du jour Tecart ba-
romctrique des principales stations de uotre pays. J'ai effectue la verifi-
cation pour IS97, d'aprcs le dernier x\nnuaire paru. Apres avoir con-
state ([ua las autres stations donnaieut des resultats pen differeiits, j'ai
choisi Grouingan, ])arce que les observations y out lieu sous la direction
du professeur de physique, M. H. IIacja, et me paraissent meriter le
plus de confiance. Je considere chaque ecart comme une erreur de la
normale qui pent faire juger du degre d'exactitude que Ton peut lui
accorder dans Tapplication a chaque cas particulier. Je trouve aiusi
pour la somme des carres des ecarts [5^] et pour Tecart moyen K les va-
leurs inscrites dans le tableau suivant oil Ton a reuni les observations
en 30 groupes de 30 ou 31 jours (90 on 93 lectures), correspondant a
pen pres avec les mois de Tannic.
Mois
Lectures
[f2]
1
Janvier
1)0
6337,50
8,39
fevrier
90
7894,32
9,37
•
mars
90
7264,:J3
8,98
arvil
90
3201,61
5,97
mai
93
3254,96
5,91
juin
90
21S9,22
1,93
juillet
93
1991,75
4,63
aoiU
93
2034,41
4,68
septembre
90
4845,.b6
7,34
octobre
93
10368,67
10,60
novembre
90
1 1368,24
12,63
decembre
93
12143,34
\ 1, 13.
La somme des ecarts 75 S9 1,21 donne pour Tecart moyen m le chif-
fre extremement eleve: ;y/ ^= S,33 mm. Toutefois, si Ton a egard aux
ditlcrences considerables que presentent entre eux les ecarts /s'desdivere
groupes mensuels on voit qu'il ne peut etre question d\in ecart moyen
([ui pourrait s'appliquer h. toutes les dates de Tannee. II faut an moins
distinguer entre les mois driver: octobre, novembre, decembre, Janvier,
KEltlAKQUES sun LF::S NUKMAI.RS BAUOMETRIQIih^S KTC. 5o5
fi-vrier ct mnra, et les mois d'ete. Les [ireiniers »roiitribiient pour ]m-s des
'; il la souiiiie des carres des ec»rts. On trouve ainsi pour les i^arts
moveiis M^. et im, Acs niois d'ete et d'liiver:
m,.= 5,65,
M,,= 10,1k
Oil recotiiiail facileiiieiit dans le cliitl're elevu des mois d'hivers Tin-
tiueiice des depressions Atlantiqiies, doiit les centres, aprtrsavoirpnssepar
I'Angieterre, traverseiit la nier du Xord ou le nord de rAtlantiijiie, la
Surtle et la Norvege et se perdeiit jiour la phipart dans la Russie. Plus
fmpieiiti's et surloiit plus ]»roiioiicccs eii liiver ([ii'en ete, elies aiiiciieut,
dans ies prcssioiis atiiiospheriiiiiesj ab^servces dans les stations de notre
pys, des [tertiirbalions d'autant plus seiisiblee que ce;^ stations sont situ-
t«s plus pres de ia tnijeetoire des centres des depressions.
n re k A ■eunes baro-
n b de nurmales,
c" d d FM jse s isoMes of-
frf d rt te d b
p b u venue d'une
SI d n nois d'liiver
se m pielechiffre
ob ra d d h nee dans son
a] es d observation.
E do ul ment que si
1' d ta e differentes
se rs rcsnltats,
en u fin d ur.
d de des ecarts
so ij d "n d ennesdediii-
tes b gi i d servations ([iii
0 i F d journalieres
o es d d pouroblenir
les norinales de cliupte jour, on na cilcult directement d'apr"-
[ps observations que IZ, swoir les inoyetines de chaque mois. On
cherche h, dtduire les autie- ])ar iine interpolalion. Tour faire vc
jusqu'ii quel point une telle diduclion pent ftre porinise nous avo
trate, dans la planclic i poui k^ l slations principales; Vlissiugeu, II<
536 J. BOSSCHA.
der, Groiiingen et Maastricht la distribution des valeurs niensiielles I a
XTI d'apres les normales de la Marche Annuelle de 1876. EUes se rap-
portent aux valeurs directement observees, c'est-i-dire non reduites au
niveau de la mer et au parallele de 45°. Les corrections, i ajouter de
ces deux chefs, se calculent fi
1,17 mm. pour Vlissingen
1,11 „ „ Helder
1,41 „ „ Groningen
5,15 „ „ Maastricht,
pour la temperature 0° et la pression de 760 ram.
On voit que les normales montent et descendent de mois en raois
d'une maniere irr^guliere par sauts brusques, qui rendent illegitime un
calcul d'interpolation. En effet, en supposant meme que les variations
des normales de chaque jour suivent quelque loi, qui oserait affirmer
que les variations alternantes qiie fait paraitre le trace pour Tannee ne
se produisent pas dans Tintervalle d'un mois ii Tautre? On remarquera
d'ailleurs, que les variations du barometre dans les quatre stations aussi
rapprochees concordeut tr^s peu. L'ecart est surtout sensible pour les
quatre premiers mois. Tandis que de Janvier ^ fevrier le barometre
monterait pour Vlissingen et Groningen, il descendrait pour Helder ei
resterait stationnaire pour Maastricht. l)e fevrier h, mars la normale de
Vlissingen baisse d'un millimetre, celle de Maastricht de 1,5 mm.; Hol-
der, au contraire, monte de pres d'un millimetre.
Le degre de con fiance que Ton pent avoir dans les normales mensu-
elles ne s'accroit guSre lorsqu' on examine de quelle maniere elles ont
ete obt€nues.Enl870, on pouvait disposer de series d'observations s'etan-
dant pour
Helder de 1845 i 1874,
Maastricht de 1818 li 1833 et de 1852 ^ 1872 ,
Groningen de 1849 {\ 1874 ,
Vlissingen de 1855 i 1874.
Pour supplier h, Tinsuffisance pr(^suraee de ces series, on a tAche de
faire beneficier les rcsultats de donnees fournies par des series plus lon-
gues, obtenues dans d'autres localitds. Dans ce but, on a considere la
moyenne mensuelle, derivee des 'observations de chacune des quatre
¥
XUIiMALI'S UAIlOME'i'lliyi'ES D"_U'RKS LA
„MA1MIK ANNL'HLLK."
11 111 IV V VI VII VIU IX X XI XII I
1
/
Vlissinsfu
/
\
1
1
\
/
/
1
Hclder
/
/
\
y
/
1
1
\
/
\
/
/
\
•
/
\
\
y
w
1
t:.9,:.
(irnningen
7r>!l.i>
75»,:.
7r>H,o
Maaslviclit
7f>T.r,
7r)7,0
7r>t;,.->
7:.(i,ii
1
JH)VKNM;s liAltOMETUlQlES D'APItKS LES
OBSKHVATIO^S.
1 11 m IV V VI VII viii IX X XI XII i
Groninj^en
REMARqUES SUR LES MDRMALES BAROMKTRIQUKS ETC. 537
stations ineme, comnie une normale provisoire que Ton compare ensuite
avec la moyenne pour la meme periode de la station ^ longiie serie.
La ditFerence est ensuite ajoutee ^ la normale mensuelle de cette dernicre
station, telle qu' on Ta calculee d'apres la serie entiere. La somme est
regardee comrae la normale difmitive de la station & courte serie. Ainsi,
soit p la normale de Janvier pour Paris de 1815 ^ 1874 (755,92) k
celle de Uelder pour la meme periode (759,30) donnant avec p une dif-
ference -\- 3,38 mm., P la normale definitive de Janvier pom* Paris
(756,64). La normale definitive de Janvier pour Helder Ifser^
H=P-\-k—p = 760fi2.
La normale de Paris a etc calculee d'une mauiere analogue d'apres
celle de Carlsruhe. Carlruhe, de son cote, a ete deduit de Vienne, Green-
wich et Paris, de sorte que les normales de Helder dependent pour une
partie seulement des observations faites (i Helder meme, pour une autre
partie des lectures baromotriques obtenues Ji Paris, h Carlsruhe, ii Vienne,
h Greenwich et, par Carlsruhe, encore une fois de celles de Paris.
Abstraction faite de la singuliere complication de ce calcul qui, h
moins (jue Ton n'en connaisse tons les details, ne permet pas d'e valuer
numeriquement Tinfluence que les pressions atmosphrriques observees
dans chacun des lieu X eloignrsont eue sur les normales de Helder, il est
tout au moins tres douteux que ce mode de calcul a pu augmenter la
probability de la normale par Taccroisseraent du nombre d anm-es dont
elle a vtv tirre. En effet, en dosignant par mh, nip, rn^, et m^ les valours
des erreurs moyennes de H, P, A et p on a, en considerant comme indr-
pendantes entre elles les sources d'erreur qui affectent ces donnees :
niH'^ = 7/1 / j^ 4" ^/< ^ "h ^^p^
tandis que le calcul direct de H d'apres les observations de Helder
meme donnerait :
Comme les valeurs /5 et /? out ete deduites de series de meme etendue
il faut attribuer aux erreurs moyennes mu et Mj, la meme valuer. Mais
alors, le calcul complique de la Marche An?iuelle, bieu loin d'avoir
amcliore la normale de Helder, doit au contraire avoir plus que double
588 J. BOSSCHA.
le canv' de son erreur moyeime. Le calcul de la Marche Anuuelle doit
done iK^cessairement supposer que la di[fc*reuce h — -p soit constants, ou
bien, que les rcarts du barometre ii Ilelder et Jl Paris, et iinplicitement
aussi ceuK de Ilelder, Carlsruhe, Greenwich et A^ienne, sout tellement
lirs entre eux que leurs ecarts se compenseut presque complete-
ment dans les inoyenues. Cette derniere supposition est arbitraire et trcs
l)eu vraiseiublable. La premiere est decidement fausse. Paris, Carls-
ruhe et Yienne se trouvent placets dans des conditions tout ^ fait diffe-
rentes de celles de Helder par rapport aux depressions Atlantiques qui
traversent la mer du iS^ord et qui, conime nous venons de le voir dt'jh
])ar Texcmple de TannrelvSO?, exercent une influence preponderant© sar
h»s })ressions atniosphericiues dans notre pays.
On pent d'ailleurs controler facilenient jusc[u' a quel point le calcul,
qui fait dependre la normale d'un station des observations barometriques
de stations eloignres, a rendu les rrsnltats plus probables queceuxque
Ton obtiendrait en se bornant j)our ehaque station aux observations
qu'elle a fournies elle-meine. La Planche II represente le dingramnie
(les moyennes que Ton obtient d'apres ce dernier calcul. Les moyennes
se rapportent aux memes pmodes que celles de la Planche I a Texcep-
tion de celles de Maastricht que nous avons bornees aux anm^ 1S52
a 1 S74 pour les rendre plus comparables a celles des trois autres stations.
Les donnees ont ett' empruntees aux pages 47 — 40 de la Marche An-
iiuelle de 1876. En les comparant aux ecarts des hauteurs baromptri-
ques observres, iuscrits dans les Tables des pages 112, 11*3, 114, 116
et 121, on reuiarque dans les moyennes quelques erreurs, pour la plupart
})eu imi)ortantes, ([ui cependant pour les mois de juillet et decenibre de
Maastricht et decenibre de Helder sout trop considerables pour pouvoir
etre negligees. Les parties pointillees du diagramme representent la
marche corrigee.
On voit que le calcul plus simjde fournit pour les trois stations pres
de la mer du Nord, c'est-a-dire se trouvant dans des conditions peudif-
ferentes par rapport aux depressions Atlantiques, des valeurs beaucoup
])lus eonc'ordantes que celles de la Planche I. La station Helder notam-
ment s'est niise d'accord avec Vlissingen et Groningen.
On pent encore juger de la stabilite de ces moyennes en les compa-
rant avec les donnt'es qui ont servi li les etablir et en calculant les
erreurs moyennes de ces dernicres.
RKMARQIJES SUR LKS NOllMALKS BAROMETRIQUKS KYV.
53J)
C'e proei'dr lie s'ai)plique pas aux nonimles de la Marche Annuelle^
parce que, comnie nous veiions de le voir, des flt^ments et rangers ont
eoncouru h, founiir ces valeurs.
Avec les nioyeunes des observations figurres dans la Planche II, le
calcnl fait recounaitre iininodiateinent que la ditlVrence, remarquce entre
le^« mois d'hiver et les mois d'rtt* pour les observations de 1S97, se re-
trouve d'une nianiere tout aussi prononcee dans les ecarts des elements
de notre calcul. En groupantles ivsultats exprinu's en millimetres d'apres
ces cati'gories, on obtient, pour Ferreur moyeune de eliaque doniiee qui
a fouriii les moyennes mensuelles, le tableau suivant oil n designe le
iiombre d'annres de chaque serie.
Stations
1
1
mois d'ete |
mois deliver
an nee
A lissingen
20
2,25
4,1.0
3,59
Helder
30
2,65
1,24
3,53
Groningen
2(1
2,50
I,2S
3,5 i
Maastricht
23
2,17
i,2S
3, U
Si Ton considere que, meme en ri'unissant enuueseuleles trois obser-
vations d'un memc jour, chaque donnee est la moyenne de 30 ou de 3 1
observalions, on doit reconnaitre qu'elles sont tellement variables que Ton
ne pent les employer avec quelque st'curitr dans uu calcul, qui substitue-
rait les gradients des rcarts aux gradients barometriques directement obser-
ves. Dans les cas oi\ pour quelque station, Terreurpossiblede la reduction
au niveau de la mer excrderait celle auxquelles exposerait le calcul des
ecarts fait avec de pareilles donnees, il semblerait preferable d'exclure
de la carte synoptique cette station, comme fournissant des donnees trop
incertaines.
Ajoutons que Ton pent indiquer des cas qui doivent necessairement
conduire h. des erreurs systematiques si Ton voulait eousiderer les
moyennes barometriques comme des normales, dont on pent se servir
dans chaque cas particulier, ou comme des constantes indiquant un etat
d'equilibre.
I
540 J. BOSS( HA.
II est facile, en effefc, de coucevoir une situation orographique d'uue
station telle, qu'elle doive causer dans les pressions observees dans deux
stations voisines des differences, variables et meme changeant de signe
avec la direction du vent. Une cliatne seiAicirculaire de hauteurs sVten-
dant de Test par le sud h I'ouest h proximite de Tune des stations pro-
duirait des differences opposees selon que le vent souffle du nord ou du
sud. Dans la moyenne elles s'climineraient en grande partie. Mais alors
aussi, dans tous les cas oA le vent regnant a une composante vers le
nord ou vers le sud de quelque intensity, la moyenne ne pent etre ap-
pliquee sans erreur.
De meme, lorsque la pression atmospherique pour une station telle
que Helder est sujette h, des perturbations comme celles que produisent
les depressions Atlantiques, et qu'il se trouvatquela frequence et Tinten-
site de ces depressions offriraient des fluctuations de longue periode, il ne
suffirait pas de prendre une moyenne s'etendant sur un certain nombre
d'annres ; il faudrait, pour pouvoir employer une valeur sufiBsaimnent
cxacte, connaitre la pdriode et Tamplitude de cette variation et la phase
dans laquelle on se trouve dans chaque cas parti culier.
Enfin, on se tromperait en attribuant h la moyenne de quelques annees
le caractere d'une constante indiquant un eiat dVquilidre. Dans une
saison troublee par les di'pressions elle indique, an contraire, un ehf
df perlurbafion mojjev. En le meconnaissant on arrive ^ cacher les
indices d'une perturbation existante par Tefffet que des perturbations
ant<^rieures ont eu sur la pretendue normale. Un exemple re^cent pent
servir i\ le moutrer. Le mois d'octobre qui vient de s'ecouler s'est
signals par une succession presque continuelle de depressions, dont les
centres ont pris le cours ordinaire de TAngleterre ^ travers la mer du
Nord vers la Norvege. A Texception d'une accalmie du 19 au 26, causee
par la presence, sur le sud de T Angleterre et sur la France, d'une region
atmospherique de haute pression, le gradient barometrique a constam-
ment ete fortement incline vers Touest. le nordouest et le nord selon la
position temporaire du centre de depression. Cette situation a eu pour
effet d\^ever considerablement la moyejme mensuelle de Maastricht au-
dessus de celles de Vlissingen, Helder et Groningen. La somme desexces
obtenus a 8 heures du matin a etc*, en millimetres,
M — Yl. 36,8 ; exces moyen 1,19
M — H. 92,2; „ 2,97
M — Or. 118,9; „ 3,83.
HCMARQUBS SUft LES NORUALKS BAKOMBTKIQUES ETC. 541
Supposons mainteiiant qu' on eUt pris la mayenne d'octobre 190U
comme norma/-! : il est clair qu'alors, suivant la mt'tliode des I'carts, on
ae recoDDaHrait plua comme ri''el uii gradient barometrique existaiit, tk
inoins que sa jiente lie fOt plus forte que cells du mois pasai', R<'ci))ro-
quement cette mrthode cotiduirait il iiidiquer un gradient descendant
Tere Haastriclit lorsque, en r^'aliti', la jtrewion atinospherique snr notre
pays est uniforme. 11 est vrai que cet ert'et peut s'attt'nuer dans une
moyenne de quelques anm'-es, mais son influence doit toujoura se faire
sendr et ne pent manquer de causer des erreurs.
Je u'ai pas hesoin d'inaister sur ce point parce que, I'videmment, le
(jjs tres probant, citr par M. Hasn, doit etre dft il une cause pareille.
Harlern, 20 mvembre 1900.
QUELQUKS llEMARQUKS SUK I A RtoUGTION DKS POSITIONS
DKS KTOILKS MKSUHKES SUR LES CLICHES PIlOTOr.RAPIIIQUhlS.
I'An
H. G. V. d. SANDE BAKHUYZEN.
M. le professeur Nyland, occiipe des rrductioiis de ses mesures de
clicli(% pliotographiques, me fit remarquer qu'il v avait uiie diiierence
eiitre les valeurs des corrections de Taberratioii differentielle, deduites
de la forinule de M. Kapteyn (Bull, du comite i)our la carte dii ciel
Tome III p. 81) et de la formule que j'ai employee (Bull, du Comite
pour la carte du cicl Tome I ]). 17S); il croyait que dans Tune ou Tautre
dc ces formules il s'etait glisse une erreur.
Apres Texameu de ces formules je pouvais lui commuuiquer qu''elles
etaient exactes toutes les deux, et que la difl^rence des corrections rtait
eausce par une diflerence dans les calculs necossaires pour mluire les
coordonnees corrigees en ascensions droites.
La difference en ascension droite entre Torigine des coordonnws et
une etoile dont les coordonnees corrigees sont.r et^y est, jusqu'aux ternies
du troisieme ordre inclus, egale h :
1 shrn' y^ 1 V
cos d - —py sin o sin i o \ cos o — py soi d sm 1 y
S = declinaison de Torigine des coordonnees,
_ 1
I SDL 1
/ etant la distance focale deTobjectif, exprimee dans les memes unites
que X ety.
La valeur de a, en minutes d'arc, depend done, non seulement de x et
de y, mais aussi de S, et pour le menie cliche 5 n'a pas la meme valeur
dans les ditlerentt^s formules de reduction.
QUELQUES REMAUqUES SlIR LA REDIKTION, ETC. 54.'i
ft
Dans la formule de M. Kaiteyx, 5 est la declinaison corrigee de la
refraction et de r'aberration aniiudle, dans la formule que j'ai employee,
S est la declinaison apparente corrigee seulement de la rrfraction, et dans
les formules de M. Jacoby (Bull, du Com. de la carte du ciel Tome III
p. 4) 5 represente la declinaison apparente non comgee de la refrac-
tion ').
II est facile a demontrer que les ditlerences en ascension droite //, cal-
culees d'apres ces differentes formules s'accordent exactement.
So it :
X et f/ les coordonnees mesurees d'une etoile;
AqX et Aq^ les corrections de ces coordorniees dans riiypothese que
la drclinaison du centre soit S^, ;
A J* et A J/ les corrections de ces coordonnees dans Thypothese que la
declinaison du centre soit 5 = Sq-["-^S, A5 exprime en minutes d'arc;
a la dilierence des ascensions droites, en minutes d'arc, du centre et
de Tetoile.
On obtient, dans les deux hypotheses, pour a les valeurs suivantes.
cos S„ — 7; (y -f- Aq y) jfin 5„ sin 1 '
_^«^^ /? (.r + Ao ./•) V
3 \cos So — y^ (^ -j - Ay y) sin S^ sin 1 ' J
et
)) (.r + A .!•)
a
cos (5q -J" ^ S) — P\^~\~ ^//) *'•'' (^0 ~l~ ^ S) *'■''' ^'
si7i^ V /" p (./• -\- A x)
/_ ^^(./•+ A.^') Y
3 \cos (So + A 5) - ~p {// -j- ^ //) *^'^' (So + A S ) sin I ' J
Les ascensions droites du centre ne figurant pas dans ces formules, on
pent les supposer egales dans les deux hypotheses, la valeur de a sera
done la meme dans les deux formules, et on obtient :
*) Dans une des formules de M. Jacoby il y a une erreur, au lieu de :
My = lb k {G IT cos ^ — // sin i) sin V
il faut lire:
My = 15 k (G Hcos ^ + Hsin $) sin V.
544 H. G. VAX DE SAXDE BAKHUYZEN.
P^+ ^q^^) ^
cos Sq — pij/ -\- Ao ^) sin 5q si7i 1 '
;» (or + A w)
c<>* (Sq + A S) — p(j-\- A^) sin (Sq + A 5) */•// 1'
La difference des deux deruiers termes de a, ^taiit una quantity de troi-
sicine ordre, pent etre negligee.
En develop pant cos (Sq + A S) et sin (Sq -}- A S) on pent uegliger dans
le deuxieme membra les termes avec A^Sm^T, (A^ — Ai/Q)»in\' et
// A S si)i^ I'j liquation pr&edente se reduit alors i :
:r+ Aq^t
cos Sq — j) {y -\- Aq y) sin Sq siri V
cos Sq — /? (y + Aq y) sin Sq sin 1 ' — sift Sq A S #w 1 '
On en deduit aist'ment Tequation suivante :
^QiV — A ^ = J? /^^ Sq A S sin V -\- pxy tg^ Sq A S siv'^ 1 '
Quand Sq n^est pas trop fort, on pent negliger le dernier terme, et
requation se reduit h :
Aq a? — A ;?? = a? /^ Sq A S sin V
Cette equation conduit imm^diatement au resultat suivant; la va-
riation de a a la meme valeur, soit qu'on augmente la decliuaisoii du
centre d'une quantite AS, soit qu'on augmente la correction de.rd*uiie
quantite a? ^^ S A S sin 1 '.
Nous pouvons appliquer cette relation aux formulas de reduction
de la refraction, d'une part de M. Jacoby, d'autre part de M. Baillatd,
de M. Kapteyn et de moi qui, en se bomant aux termes du premier
ordre, sont identiques.
M. Jac^oby prend, comme declinaison du centre, la valeur Sq noii
corrigee de la refraction, dans les autres formules la declinaison est cor-
rig& de la refraction at egala k Sq + A S. La distance zenit^le etant z
et Tangle parallactique ^, on trouve :
A S = — k tgzcospy
done:
Aq a? — A d? =^ kigz cosp tg Sq sin V x.
QUELQUES REMAHQUES SUR LA REDUCTION, ETC. 545
Quand on substitue dans les formules de M. Jacoby, pag. 4, les va-
leurs p, z et 5„ on trouve
A^, .r = ^ 1 1 -f- sin'^p Uj'^ z — i(j z cosp tgi^ ( ^' -|- ^ ) f{l^ z aiu p con p —
— sinpt(jztg\\i/',
eii faisant les uiemes substitutions dans les formules de M. Baillaiu),
tie M. Kapi^eyn et de inoi, on trouve:
A jr = X' I 1 -|- »iu'^p fg'^ z[x-\- k\lg'^ z nlnp cosp — itlup fg zfg'S^^ f //,
m
La difference de ces deux corrections est identique li celle que Ton a
drduite de AS.
M. Jacoby a appliqur ses formules h, la reduction d'un cliche qui
avail etc mesurc et reduit auparavant par M. Henry. 11 a trouve entre
lea deux series des a de petites difterences systematiques que Ton a at-
tribue h tort h la difference des methodes de reduction.
Quand M. Jacoby se serait servi dans la reduction du cliche, de la
declinaison du centre non corrigee de la refraction, ce (jui n'est pas cer-
tain, les a reduits d'apres les deux methodes devraient etreidentiques. Et
meme dans le cas oil M. Jacoby se serait servi d'une autre declinaison,
cette circonstance ne pouvait avoir aucune influence sur les resultats finals,
puis([ue M. Jacoby et M. Henry ont corrige les positions des etoiles
au moyen des memes etoiles de repere, en adraettant pour les j: et les y
des corrections de la forme ax-\-h}j -\-c , ce qui fait disparaitre entie-
rement une difference quelconque dans la valeur de la declinaison du
centre. Les petites differences des deux series sont done probablement
causees par des erreurs de calcul.
En second lieu nous comparerons les formules de reduction pour
Tabcrration annuel le de M. Kapteyn et de moi. J'ai adopte 5^, egal h. la
declinaison appareute corrigee de I'effet de la refraction; M. Kaffeyn
s'est servi de la declinaison 5(, -[" -^^ ^ corrigee de Teifet de la refraction
et de r aberration.
D'apres les notations du Berl. Jahrbuch on trouve:
A S = — 6' (/y f con S„ — s'nt X iti/i S(,) — I) cos x si it 5^ ,
done :
ARCHIVES NEERLANDAISES, SERIE II TOME V. 35
546 H. G. VAN DB SANDE BAKHUYZEX.
Aq iT — A o: = I Cmi a itin S^ fg Sq — Ctgemt 5q —
— D cos X si7i So t^g^Q^x sin 1 '
En substituant dans les formules de M. Kapteyn et de moi, an lieu
des (juantitrs auxiliaires, les valeurs de C et de /> on trouve ,
d'apres la formulc de M. Kapteyn :
A a? = I Csin » cos Oq -{- Cfgs si7i S^ — D cos x cos S^, \ sin V x —
— I Ccos xtg^Q-^- D sin xfgi^l sin 1 ' y,
d'apres ma formule:
Ay .r = I Csin x sec Sq — D cos x sec S^ | »in V w — j Ccos x fif Sq -f-
-|- D sin xfg^Q | sin 1 \t/
La diffi^rence de ces deux corrections est cgale h cclle que nous avions
trouvee precedemment.
Je me permets d'ajouter quel([ues remarques il propos des reductions
des cliches. Dans les formules de reduction, les coordonnees sont
determinees par rapport i un systcme d'axes rectangulaires, passant
par le centre de la plaque; une de ces axes est la projection du cercle
horaire apparent. En corrigeant les coordonnees de la refraction et de
Taberration annuelle, la direction de Taxe des j/ ne coincide plus avec
le nouveau cercle horaire, et on simplifiera certainemcnt les formules de
reduction, en donnant li ces axes une petite rotation afin de retablir cette
coincidence.
La valeur de cette rotation causee par la refraction est egale li:
klgzfg^sinp,
la diHcrence entre le parallele apparent et le parallele vrai.
La rotiition causee par Taberration annuelle est egale ti:
Ccos xfgi -\- /) sin xlgi.
La nutation et la precession u'ont sur les positions des etoilesd'autn*
eHet qu'une rotation des axes. Afin de ramener ces axes a la position
moyenne, pour la meme epoque et coiTigee de la nutation, il faut dou-
ner une rotation de :
qUELqUES REMAKQUES SUR EA REDUCTION, ETC. 5 17
fthi 6 sin J5 A A -f- cos Jf A f
Hut f A A = B/Sf) siji II , A f = 9 ."22 cos il
La rotation des axes causee par la prtScessioii, en passant d*une rpoque
T a nne rpocjue T -\- I est egale a :
ut
COS^
La sonnne de toutes ces rotations est :
A /«? = ^ .. ( — 7tf-\-I) sin S — «/// f A a) */// j5-f-(6\¥/// 5 — A f) r(;.y x-\-
coso (
-\- ktgz sin S sinp
En mesurant les x et les y des c^toiles par rapport h, des axes qni font
avec le cercle horaire et le parallele apparent une angle A li, on sinipli-
tic les corrections, et Ton obtient iminediatenient les positions nioyennes
pour une epoque detemiinee. Dans ce cas les corrections pour la refrac-
tion et Taberration sont :
A .r = I X* (1 -j- *'•'' ^P ^9^ ^) ~\~ ('^i'f^ ^ cos 5 -}" ^' ^0 ^ '^''^ ^ ~
— ]) cos X cos 5 ! X sin V -\- k ig^ z sin p cospjj sin I '
Ay = j ^' ( 1 -f- cos^j^ fg'^ z) -\- Csin x cos ^ -\- C fg s sin 5 —
— /) cos X cos 5 1 1/ sin \' -\- ktg'^ z sin p cosp x sin 1 '
Une variation A 5 de la declinaison du centre avant sur les ascensi-
oils droites calculees la menie influence qu'une variation de ./■ egale a
xfg^ ^'hsin l', on pent simplitier la correction Au* et la reduire a:
^x = k fg'^z sinp cosp ij sin 1 '.
en augmentant en nienie temps la valeur de S, corrigee de la refraction
et de Taberration, d'line ([uantite:
AS = I k{l-\'sin''^pfg'^z)-\-Csin xrusl~\-('fg£sin S — D cos x cos S j
Cetle siniplilication pent servir seuleiuent (juand f g^ n'est pas trop
petite.
35*
548 H. G. VAN DE SANDE BAKHUYZEN. QUELqUES REMARQUES, ETC.
On peut meme retenir, sans correction aucune, les valeurs niesurees*
des X, en donuant aux axes encore une petite rotation :
— ktg^z sifip cos p,
qui augraente la correction Aj/ d'uue petite quantity :
klg'^z sin p cosp y sin 1 ' .
Jiesumons: dans le cas que I'orientation de la plaque et rasceusioii
droite et la declinaisou de Torigine des coordonnees sont exacteineiit
connus, il faut :
1° mesurer les x et les // par rapport a des axes qui font avec le cercle
horaire et le parallelc apparent un angle :
A R= z; ] ( — /if'-\- 1) sin 5 — sill f d A) sin x -\- iCsiit 5 — A f) cvy.v x\-\-
coso^ ' '
-\- kfy z sinp [sin S — fgz cosp) ,
2 ■" corriger les y d'une quantite :
At/ = \k{\ -j- cos'^p i^f- z) -\- Csln x cos i -\- Cfgs sin 5 —
— J) cos X cos S 1 1/ si?i y -\- ktg^z sin %p x sin 1 ' ,
3° deduire des x non corriges et des y corriges les ascensions droit*':*
et les declinaison, en se servant des forniules connues et en introdui-
sant dans la formulc pour Tascension droite, au lieu de la declinaisou
5 du centre corrigre de Tabcrration et de la refraction, la valeur :
5 -| r j ^ ( 1 -}~ sift^p fg'^ ^) "h ^ **^^ * ^<^* ^ -\- Ctge sin S — J) cos x co^ 5 >
Dans le cas ou Torientation de la plaque et la position du centre ne
sont pas exuctenient connues, ce ([ui est le cas general, il faut d'abord,
d'apres les forniules indiquees sous 3° deduire les valeurs des ,v et des y
des etoiles de rcpere de leurs ascensions droites et de leurs dcclinaisons,
corriger ensuite les y d'aprcs la formule 2°, et puis determiner les erreurs
de i'orientation et de la position ilu centre de la com parti ison des jr et
des f/ mesures et calcules.
KLKKTHOn YN A M ISC II K KI.KM KNTAIU; KSKTZK
VON
E. WIEGHEBT.
I. GllUNDLAQEN DER ThEORIK.
1. Vorwori, Die iieuere, sich auf Maxwell stiitzeude Elektrodyiia-
iiiik ist durch Unterscheiduiig zwischeii Aether und ilaterie im Inneni
der siiiulich wahrnehmbaren Kori)er in so weitem Maasse zu den Ansich-
teii der iilteren Schule zuriickgekehrt., dass der einstige Gegensatz niclit
mehr beateht. Die „elek(rischen Theilcheti'' der alten Tlieorien sind
wiederum zu Ikcht gelangt; wir liaben aber gclernt, die A^erniittlung
Hirer Wecliselwirkungen durch das Zwischeuinedium zu verfolgen. So
ist das grosse Problem gelost, welches vor Maxwell zwar vielfach
formulirt wurde, aber alien Bemiihungen widerstand; und Maxweli/s
Beitrag erscheint nicht mehr als ein Umsturz, sondern als ein Fort-
schritt im natiirlichen Gauge der Entwicklung.
H. A. LoRENiv. war der erste, der den Unterschied zwisclicn Aether
und Materie in der Maxwell'scIicu Theorie mit Krfolg verwerthete,
und er machte dabei von vorne herein auf die Anniiherunt? an die iilte-
ren Theorien aufmerksam, welche sich dann einstellt. In der Uberzeu-
gung, dass hierauf im Interesse unserer Wissenschaft nichfc genug
Gewicht gelegt werden kann, weiss icli heute, wo es sich urn eine Khrnng
dieses Physikers handelt, kein ])assenderes Tenia zu wiihlen, als eines,
welches fiir den Zusanimenschluss der alten uiul ueuen Theorien einen
weiteren Baustein zu bringen sucht.
[n den Bezeichnungen schliessc ich mich an meinen Beitrag zur
Festschrift filr die Feier der Enthullung des GAUss-WKiiER-Denkumls
550 E. WIKCHERT.
zu Gottingeii, 1<S09 '); auf diesen verweise ich audi fiir niihere Aus-
fiihrungen.
2. Die NaiTien „Aef/ier*'' und y,Maferie''* gebrauche icli in gaiiz iilin-
licheii Sinne wie H. A. Lorent/.. Da ich iiberdies schoii mehrfach
Gelegcnheit genumineu habe, raich iiber diesen Punkt auszuspreclieiu so
werden bier wenige Worte geniigeu.
Das optische Verhalten stromender Fliissigkeiteu uud iihnliehe Erschei-
uungeu zeigeii, dass die sinnlich wahrnehmbare Matcrie bei ihren Bewe-
gungen selbst im Innern die Lichtvvellen nicht mit sicli forttragt; aiicli
die Aberration des Lichtes fiihrt, wie H. A. Lorkntz gezeigt hat, zu
demselbeu Schlusse. Indem wir das Licht nach Maxwkll als einen
elektrodynamischen Vorgang auffassen, sind wir gezwungen, im Innerii
der Materie noch einen Triiffer der elektrodynamischen Erscheinuui^en
anzunehmen, der sich an den sinnlich wahrnehmbaren Bewegungcn
nicht betheiligt. Uni dlese Thatsache be(iuevi im JVorfe zu kleiden^ nuier-
schelden wir zwUche.n Aether und Materie. Spekulationen iiber ihr gcgeii-
seitiger Yerhiiltniss sind fiir die ummittelbaren Zwecke der Elektro-
dynamik nicht nothwendig; so kiinnen wir es zum Beispiel daliiugestelh
sein lassen, ob es sich ura verschiedene Stofle, oder uni denselben StoH'
in verschiedenen Zustiinden handelt. Beiden, Materie und Aether sind
uns Bilder, die wir von uuserem, menschlichen Standpunkt in der Natiir
sehen; dem weiteren Eortschritt der Wissenschaft bleibt iiberlassen, zu
entscheiden, was ihnen in Wirklichkeit entspricht.
Wiihrend die Materie uns in mannigfachsten Yariationen der Art,
der Anhiiufung und der Bewegung entgegentritt, geniigt fiir die Dar-
stellung unserer Erfahrungen die Annahme, dass der Aether die ganze
uns zugiingliche Welt ohne merkliche Liicken und ohnc mcrkliche
Bewegungen iiberall mit denselben iiusserst einfachen Eigenschafteii
erf ill It. Dieses gilt auch von dem Bereiclie, den die Materie beansprucht,
sodass sie gauz von dem Aether durchtriinkt erscheint, ohne ihn merk-
lich zu verdrilngen.
Zur Kennzeichnung der elektrodynamischen Eigenschaften des Aethei's
geniigt eine einzigc Konstante, die Lichtgeschwindigkeit /' bei Abwe-
*) Bei Tkuhnku, Leipzig.
KLKKTItODYN AMISCHE KLKMENTAIl(;KSK'r/.K. 55 1
senlieit der Materie. Zur Heschreibung der elektrodynamischen Vorgange
miisseu gerichtete Grtissen, Vektoren, verwendet werdeu.
3. Wir wolleii von der Opiik im freien Aether ausgehen. Fiir sie
konnen Vektoren sehr verschiedener ])hysikalisclier Bedeutung in Be-
tracht gezogen werden. 1st K ein solcher Vektor, dann darf als Schwin-
gungsgleicliung fiir eine Koui])onente Kv parallel der beliebigen Richtung
V ansrenoininen werden :
Dabei gilt die folgende Bedingung als Ausdriick der Transvei-salitiit
der Schwingungen und der Anualune^ dass audi der Fall der Erregungs-
losigkeit moglicli ist:
^x Off dz
7iU jedein, herausgegriHenen Vektor K liisst sich ein gewisser zweiter
H zuoriliien, der init ihin in reciproker Bessieliung stelit. Wir erhalten H
(lurch die Defiiiitionsgleicliuiigeii
^ ' \ df ^ \dz dx J'
Sie ergeben mittels (1) und (2) als Aualogon zu (8):
(5)
nnd ala Aiialogon mi (i);
Das I'ormelsystem (2), (3), (t), ("j) uls Ersatz fiir (1) uml (2) ixfrng-
licli {4} und (H) wurde voii Heht/, 1S8 !■ iius dcr MAXVVEi.i.'scheir Theorie
lierauageliist.
Fiir die Elektrodytiaraik kommt nocli cin drittes System in Itetraclit,
welches in vieleii Filllen vorllieilliafter ist als das zwuite uud sicli enj^er
an Maxweix auscliliesst. In ihm win! das Vetfor-Potfiulial cme.» i\iT
Vektoren K urul H benutzt. Wir wollen H auswiililen nnd das Pottulial
mit r bezeichneii, danu ist 7,u setzen;
'" "'=~(^^-^>
_ ^tT,,. iTA
^"-~VW^'F7/
Damit wird V iiocli niclit liestimmt; vor alleni koinn
dasa der Wertli von
willkfirlidi bleibt; cine passende Verfiigung hehaUon v
Der Aiisat/, (7) erfiillt (4) und ergiebt wegen (3j:
nebat 2 iihnliclien Gleiulmngen. Das gauze Hvsteni zeigt, daas / K siili
von dciii Vektor {—^Vji*/, —i<r,,!i</, — ^Fr/iV) nur urn eiiien Vektor-
nnlbeil unterscheiden Rami, der ein skalares Potential bositzt. Itca-icli-
ueu wir dieses niit ^, so ist nu sel/eu:
■J eiue hcli(d)ige Itiditung bcdeiilet Ilierrnit ist nun jiiu'li dii^
n (:)) rrfiillt. Kr bleiben iins noch (2) und (."i). (2) ergielit:
ELEKTUODYNAMISCHK KLKMKNTAKCIKSKTOK. So.'i
Mittels (3) folgt fiir cine beliebige Richtung v:
I'ber die Unbestimmtheit in F verfiigend setzen wir nun:
Daun folgt als Ersatz fiir ('2) und (5):
(11) ^J^^=r<'-^^+''^^^+'-^-^^
(9)j (10), (11) in Verbiuduiig init (7) und (S) stellen du8 angekiin-
digte Maxwkll'*c//^ Gieic/iungssj/sfem dar. Wie wir erkennen, ist (?s
nicht symraetrisch.
Das scheint zuniichst ein Nachtheil (der iibrigens leicht beseitigt wer-
deu kmmte), ist es aber in Wirklichkeit nicht, denn bei der Kinordnung
der Theorie der Optik in die Theorie der Elektrodyuamik konimen wir
so in die Lage, uns genau der erfahrungsgemiiss bestelienden Lnsyni-
metrie der elektrischen und niagnetischeu Erscheinungeii anzupassen.
Maxwell benutzt« nicht die vereinfachcnde J3cziehung (9). Ihm
war niiinlich F nicht wie uns eine blosse mathematische lliUfsgriisse,
soiidern eine Funktion des Znstandes von besonderer Bedcutung, und
so niusste er den Wertli von
dx ^ c>// ^ (b '
obgleich ,,not related to any physical phenomenon", unbestinunt lasscn,
In einer interessantcn in Artikel 1*2 citirten Arbeit von JjKVi.
551 K. WIKCHERT.
CiviTA (1897) ergab sich (9) als Folgeruug aus hypothetischen Aniiah-
men iiber Cp und r.
4. Elekirische Ladung, Nach MAXWEiii/s Theorie lassen sich die
elektrische und die magnetischo Erregung im freieu Aether durch eines
der Vektorenpaare K und H der Optik darstellen. Da wir die selbeii
beriihrte Unsymmetrie beriicksichtigen iniissen, ist in unsereni Falle die
„ehkfnsc/ie Kraft''' mit K, die „7nagufdisc/ie KrafiP mit H zu bezeichueii.
Fiir einen llaura, in deni die Gleichuugen (?i) und (\) iibcrall erfiillt
sind, ergeben sich fiir jede gesclilossene Fliiche die Siitze:
0
rh bedeutet ein Oberfliichenelement, v die Norniale; der Index ° soil
daran erinneren, dass es sich uin cine gesclilossene Fliiche handelt. Liegt
die Fliiche zwar selbst im freien Aether, umschliesst sie aber Materie,
so werden (2) und (4) unbrauclibar, und es liisst sich mittels (3) und
(5) nur folgern, dass die Fliichenintegrale von der Zeit unabliiingig
sind; (2) und (1) ergeben dann zugleich, dass alle Fliichen, welche die-
selbe Materie uraschliessen auch dieselben Werthe der Integrale haben
niiissen. Die Erfahrung lehrt, dass nur fiir die elektrische Erregung
niclit aber fiir die niagnetische. von 0 verscliiedene Werthe auftreteu
konnen.
Wir setzen deingemass :
I d(jKv = iTTf", I rhWv = 0.
Die Grcisse e, welche auf die nach aussen weisende Norniale bezogen
werden soil, .hiingt dann allein von der eingeschlossenen Materie a b,
nicht von der besonderen (iestalt der uinschliessenden Fliiche. Sie heisst
die ^^Gemmnitmenge der in der Materie enthalteneu FAekfrici^dty
Koinincn 2 Kcirper in zeitwcilige Beriihrung, so zeigen sie erfahruug?-
fijeiniiss oftmals nachher andere Ladunsen als vorher. Nach unsercii
eben abgcleitetcn Siitzeii muss dabei die Summe der Ladungen die Be-
riihrung liberdauern, der eine Korper muss also gerade so viel gewon-
nen haben, als der andere verloren hat. Der Satz von der Erhaltuiig
der Elektricitiit erscheint hiernach als Folgerung aus (5).
Aus der Elektrolyse ist zu schliessen, dass die elektrische Ladung au
der molekularen Struktur der Materie Antheil hat, indem die eiuzelnen
KLKKTRODYNAMISOHK KLKMKNTARCJKStrrZK. 555
Atome, oder Atomgruppen nur eine gaiiz bestimmtc positive oder nega-
tive LaduDg oder ein ganzziihliges Vielfaches von dieser annehmen
kannen.
5. JFas bedeuM nun eiiie Verdnderung der Ladung ? Bis vor Kurzeni
bot diese Yrage fiir die Elektrodynamik besondere Schwierigkeiten. II.
A. LoRENTZ schrieb lSl)j ') : „lst somit die Annalime dieses Ueber-
gauges oder Austausches dcr lonenladungen — eines freilicli nocli sehr
duuklen Yorganges — die uuerliissliche Ergiinzung jeder Theorie, wclclie
eine Fortfiihrung der Elektricitat durch lonen vomussetzt, so besteht
ein anhaltender elektrischcr Strom auch nie in ciner Kon vektion alle'uiy . . .
Hr. GiESE ist der Meinung, dass in den Metallen eine wirkliche Kon-
vektion gar niebt iin Spiele sei. Da cs aber nicht moglich scbeint, das
^Uebei-springen" der Ladungen in die Theorie aufzunehnien, so wolle
man entschuldigen, dass icli ineinerseits von einem solchen Yorgange
fflinzlich absebe und mir einen Strom in einem Metalldniht einfacb als
eine Bewegung geladener Tbeilchen denke/' Ganz iihnlicb musstc ich
mich in meinen tbeoretiscben Arbciten iiber die Elektrodynamik ver-
halten. Befriedigend erscboint nur ein Ausweg, auf den unter Anderen
Helmholt/ IS'Sl in einem Faraday zu Ebren gebaltenen Vortrag bin-
wies : Wir jnifssen di^ J'jlekfricUdt ganz so korperlich a^iffaasm wie dh'
Maierie^ dass heissi voir miisseu auch ihr bestimviie tin cerdndfrliche Atome
zusc/ireiben .
Als „impon der aber ' im Sinne der iilteren Anscbauungen diirfen wir
die elektriscben Atome freilicb niebt anseben, denn als Folge der mit
der Bewegung im Aetber verbundenen elektrodynamiscben Vorgiinge
orgiebt sicb eine klneiische Energie^ also Masse im Sinne der Meebanik.
Bedenken wir nocb den Antbeil, welcben die elektriscben Tbeilcben an
(lem Auf bau der sinnlieb wabrnebmbaren Materie nebmen, so erscbeinen
sie als diese selbst. „Es bietet sicb so die lockende Aussicbt, Materie
und Elektricitat unter einem boberen Gesicbtspunkt zu vercinigen/'
Als icb dieses in einer ISO I verotfentlicben Skizze einer Tlieorie der
Elektrodynamik scbrieb, musste der rein bypotbetiscbe Cbarakter scbarf
hervorgeboben werden. Nocb im Friibjabr 1S9(> vermocbte icb bei der
ausfilbrlicberen Darstellung der Tbeorie als Grenzen fiir das Atomge-
wicbt der besonderen elektriscben Atome, welcbe bei dem Wecbsel der
*) Versnch einer Theorie der elektriscben und optischen Erscheinungen in
bewegten KSrpern, Leiden 1895, p. 6 und 7.
55f) K. WIECHERT.
molekularen Laduiigen ausgotauscht werdeii, nur die reclit weit auseiii-
aiider liegeiideii Zahlen 10"^^ und 1 anzugeben. Seit jeiier Zeit aber
orgab sicli sclmell gnisscre Sicherlieit. Es kain im selbeii Jahre die Ent-
deckuug Zbeman's und ilire Erkliirung durch H. A. Lorentc, welclie
die Yermutliuiig nahelegt, dass das Atomgewicht der besoudereu elektri-
schen Atome etwa 1/1000 ist. Mich selbst fiihrten im Winter Uuter-
suchungen iiber die Kathodenstrahlen zu der rolgerung, dass diese aus
den besonderen elektrischen Atonien bestehen, und das ihr Atomgewicht
etwa l/;^000 — 1/1000 betriigt.
Es ist wohl bekannt, eine wie grosse Zahl von Arbeiten spiiter erschie-
uen ist, welchc diese Tlesultate befestigen und nach vielen Seiten bin
ergiinzen. Die Zahlwerthe fiir die beiden Phiinomene wurden genauer
bestimrat und kamen dabei einander niiher.
6. Elektronentheorie der Mektrodynamik. Fassen wir alien zasiim-
men^ so kann nun mit grosser Zuversiclit Folgendcs beliauptet wcrdeu:
Die Ladimg einesjedea materielUn Theilchens ist diesem eln fiir alk
Mai eigenihUmlich^ dnderi slch also niemals.
Um den eigentlichen Sinn der Ilypothese recht scharf zu erfassen,
muss man sich erinnern, dass wir in der „Menge der Elektricitiit" eio
Maass fiir die elektrodynamische Verkettung mit dem Aetlier erkannten.
Es tritt dann soglcich hervor, dass weiter nichts ausgesagt wird, als
dass die elektrodynamisehe Yerkettung mit dem Aether, so weit sie sich
in der „Menge der Elektricitiit" messen liisst, jedem materiellen Theil-
dien ein fiir alle Mai eiffenthiimlich ist.
Ein elektrischer Leitungsstrom ist hiernach stets zugleich als Strom
materieller Theile aufzufassen. Fiir die elektrolytische Leitung wurde
dieses seit laugem anerkannt. Neu ist nur, dass wir audi fiir die metal-
lische Leituug etwas iihnliches annehmen miissen. SoUte es alleiu be-
sonderc negative elektrische Atome geben und uicht aueh positive
Atome iihnlicher Art, so wiirde die Bewegung nur in der negativen
liichtunj' der ciektrisclien Stromes erfolj'en.
AVie H. A. Loiikntz zuerst gezeigt hat, ist es moglich die eUktrod^-
nawischen V or gauge allein als Folge cun Bewegungeu elektrischer Tfteil-
chen anzmelien. Es mag wohl seiii, dass die wirkliehen Ei-scheinungeii
dairiit nicht erschopft werden, wir liaben aber jedenfalls bei der Aus-
arbeitung der Thcorie vorliiulig das li^cht, diese vereinfadiende Voraus-
setzung zu maclien.
ELEKTRODYNAMISCHK ELKMENTAliriESFrT/E. 557
Damif kommeu uo'ir nun zu den Grmidvorsfelluugen der alfe^t Theorie.n
zuruck. Da9 ganze Uuferschml isf., doss wit die elektrhchen Flmsigkei"
ten nickf mehr impondf^rahf^l sondern matsriell auffassen. Die kleinstf^
molekulare Ladung hat von Stoxey (1874) den Nameu ^^Elektrovl'*
erhalteu. Da wir sie in den Mittelpunkt unserer Theorie stellen, konnen
wir diese auch die yyEUktronen-Theorie''' der Elektrodynainik nennen.
7. FeldgleAchungen, Fiir den freien Aether nahmen wir an (Artikel ^i) :
df V i>x dj, /' dt \ dx dy J'
Ffir materielle Systeme iiucleni sich diese Gleichungeii, weil wir auf
(lie Elektronen liiicksiclit nehmeii inusscn. Docli ist es iiiclit ndtliig,
noch weiterc Hypothesen zu madieii, deiin uiiserc Aiiniiliiiic^ (lass der
Aetlier niit gleichen Eigeiiscliafteii audi die Materic durclidriugt, fiilirt
das hiueeschriebeiie System iiber in
5, ^_ /<>H, <>H
k ~ Kdy lb )'
^'■^' <>/ ' \<b !Sx J'
«»H, /<>K,,_<>K,N
■ ^7 V bx l>i/ J'
558 E. WIECHERT.
wobei y deu elektrischeu Strom^ % die elektrisclie Di elite hezeichiiet,
uiid als Polge der vorsteheuden Gleichungen
ist. Dieses Sj/sfem fasst alle. unsere JiJrfahrungssntze iiher die eUkirischf.
nnil magnetische VMerregung zusanun/'.n, K, H, y^ ^ stellen iiinerhalb
der Materie Mittelwerthe dar, wie es der Aunahme der molekulareii
Konstitution entspricht.
y summirt eiiie Reihe verachiedener physikalisclien Vorgiiiige: ilic
yyKonvekfioii'^y den ,jLdimigs8tro7fh\ die dielekfri^che Polari^afioir und
d ie yy MagneUsiru7tg" .
Das Gleichungssystern (12) bis (IT)) lehiit sicli an Hertz (und Hkavi-
sidk) an. In der MAXWKu.'schen Darstellungsweise mit der Verein-
fachung von Levi-Civita erhalten wir fiir die Bezeichnungeu des Ar-
tikels (3) :
(1,.S) • Kv =
H
(>cD 1 c>r,
c)2jJ ./t^^CD (Via) . (V2^\
c^% ^y,' ^yii ^yz
Die let'/te (ileiclmng fonnulirt den Satz von der Krhaltuiisr der
Klektricitiit ; die Beziehung
ELEKTRODYNAMISCIIE ELEMENTARGESETZE. 559
erscheint hier als Folge von (19), (20), (21).
Das System (17) bis (21) ist init dem System (12) bis(15)sranz
gleichwerthig, kami also wie dieses als Fimdameiitalsystem fiir die Feld-
erregungen genominen werden.
S. Ei7imrkung des Aethers auf die MaUrie. Bisher haben wir alleiii
die Erregung des Aethers beachtet, sodass die Grundlagen fiir die
Theorie der Elektrodynamik noch nicht vollstiiiidig siiid. Es fehlt die
Fe^tstelluiig der Eiiiwirkuiig des Aethers auf die Materie. H. A. Lorentz
hat als der erste (1 892) gezeigt, dass dafiir die beiden folgemlen Ilypo-
tliesen geniigeii:
Ein elektrisches Theilchen der Ladung e erfdhrt unabhangig von seiner
Bewegung wegen der elektrischen Erregung d^s Aethers eine mechanische
Kraft K von der Lntensitdt e K.
Ein elektrisehes Theilchen der Ladung e^das si oh mit der Geschwin dig-
hit V bewegty erfdhrt wegen der magnetischen Erregung des Aethers eine
mechanische Kraft X v und X H von dtr Intefisitdt ev)\sin{v^ H)/ V.
9. Schliissbemerkungen, Der Kreis der grundlegeiuleii llypothesen
fiir eine Theorie der Elektrodynamik ist nun vollstjindig. Es sind ihrer
angesichts der Fiille der umfassten Erscheinungen nur sehr wenige, und
alle schliessen sich enge an die Erfahrung, oder wiihlen aus dem Mcig-
lichen das Einfachste heraus: die Gesetze der Lichtbewegung im frcien
Aether, Maxwell's Annahme, dass dabei magnetische und elektrische
Erregungen im Spiel komnien, die Voraussetzung (liner iiberall vor-
handenen, iiberall ruhenden, iiberall gleichbcschallenen Triigers dieser
Erregungen, den wir „Aether" nenneu, die Vorstellung, dass die Wech-
selwirkungen zwischen Aether und Materie sich allein an elektrische
Theilchen und ihre Bewegungen kniipfen, endlich die beiden Gesetze
des vorigen Artikels.
Der elektrodynamischen Energie wurde bisher noch nicht gedacht.
Es geschah dieses absichtlich, um zu zeigen, dass sie bei der Eeststellung
der Grundvorstellungen nicht beriicksichtigt zu werden braucht. Wenn
man nun aber das Prinzip der Energie anwendet, so ergiebt sich, dass
dem elektrodynamisch erregten Aether Energie zugescJirieben werden
muss, und dass man den Anforderungen des Prinzipes am einfachstcn,
560 E. WIECHERT.
inittels dor MAXWKij/scheii Eiiergieformel uud der PoYNTiNcrsclien Yor-
stellung der Knergiestromung geuiigt.
II. Elementargesetze.
1 0. Formulirung des Frobletm. Cliarakteristisch fiir die eiit\i'ickelt4i
'rheorie ist es, dass sie eiiie Eortpflanzung derelektrodyiiainischeu Erre-
gungeu mit der Lichtgeschwiiidigkeit ira freien Aether annimmt. £s
eiitsteht daher die Vermuthung^ dass es moglich sein iniisse, die jeweilige
Erregung an irgend eiiier Stelle als Eolge von Vorgiingen darzusteilen^
die in jeder llaumstelle zu so weit zuriickliegenden Zeiten stattfauden,
als jener Aasbreitungsgeschwindigkeit entspricht. Da wir ferner aii-
nehmen, dass alle Aethererregungen ihren Ursprung in den elektrischen
Theilchen habeu, so werden wir weiter vermutheu, dass es auch moglich
sein miisse im Sinne der alten Theorien, die entscheidenden Vorgiinge
allein auf diese elektrisclien Theilchen zu beziehen.
Aehnliche Probleine sind in der Elasticitiitstheorie sowie in der
Optik schon vielfach behandelt worden, und wir koinmen leiclit zu
unsereni Ziel, wenn wir von den so entwickelteu Methoden Gebrauch
machen. [cli will ira Eolgenden den Weg gehen, auf welcheu von
Bkltrami das HiiYCtExs'sche Prinzip analytiscli formulirt wurde.
1 1. Klem^mtargeseiz fur Raumeleuiente, Es wiire nicht zweckmiissii(
direkt an die Gleichungen fiir K und H an zu kuiipfen, weil die Trt'iniuiisj:
beider Vcktoren zu unbequcraen Nebenbedingungen fiihrt. Man pflei(t
in solchcn Fiillen nach dem Vorgang von Clebsc^ii (lS(j.*3) passende
tliilfsgrr)ssen ein zu fiihren. In unscrem Ealle ist das in T und Z schon
geschehen, wir werden also ohne weiteres das System :
zur Ikstimmung von ^ und T verwertlien konnen.
liiOLTRAMi ') benutzt folgeiulen niathematisclien Hiilfssatz : 1st L ciiH*
') H. Acead. d. Liiicei, Rend. IV (^2), p. 51, 18^)5, eine dcutsc he DarstelluiiL'
giebt W. VoiGT, Compendium d. theoret. Physik, II. Bd, p. 77G, Leipzig IHiHj.
I
ELEKTRODYNAMISCHE ELRMENTAllOESl«rr/E. 50 1
Funktion tier Koordiiiaten x, y, z und r, so gilt fiir eiuen beliebigeu
Raampunkt (0) :
wenii unter r die Entfernuiig voii (0) verstandeu wird, das erste Integral
sicli auf eine beliebige den Punkt (0) umgebende Fliiche, das zweite
sicli auf den eingcschlossenen liauui bezieht. // bedeutet die nach innen
weisende Norinale. liei der DiU'orentiation naeh r hat man x, y, z, bei
den Differenliationen nach //, x, y, z dagegen /• ais konstant anzusehen.
In uuserem Falle denken wir uns die Fliiche ins Unendliche geriickt
and nehmen an^ dass dann das zugehorige Integral gleich 0 gesetzt
werden darf . Dann bleibi :
Hierin setzen wir r = (/„ — /) F, wobei f^^ als Konstante, f als Vari-
able aufgefasst wird, sodass // in eine Funktion von x, y, z und /
iibergeht, und erhalten :
Wenden wir diesen Satz auf cp und W an, so ergiebt sieh mittels
der Differentialgleichuugen (19) und (20) sofovt :
,», (r. ).-..- /to =-.-;■
woinit Folgendes ausgesagt ist : Man erhdlt dan Werth von cp und
Tv filr irgend eine 8felh* (0) und irge.nd eine Zeit t^ durch Summation
der Antheik
dco T doo yv
- X ii"d — „
r r r
ARCHIVES NKEELANDAfSES, SKRIR TT. TOME V. 36
56il E. WIECHERT.
fur alle V olumelemenU da. Dabei hedeufel r den AbHand des Volum-
elementes van (0) und si?id fur % hezuglich yv diejenigen Werihe zu
wd/ile?/, welche zu emer so weit zurUchliegefNlen Zeit bestanden, dass eine
datnah mil der LichtgescJiwindigkeil ausgehend^, Krregung gerad^ zur
Zeii (q in (0) eingetroffeu lodre. Die Pofeniialantlieils der einzdnen
Volumelemente schehieu sick hiervaeh imt LicJifgegckwijidigheit auszu-
brelten.
In den Gesetzen (2»3) und (24) nebst den Formeln (17), (18) zur Be-
st iramung von K und H und dem Satze von der Erhaltung der Elektri-
citiit (21) ist uns eine neue DarsfMung der Feldgleichuugen gegehen^
welche nack dent Vorhild d^r alien Theorien die Nahwirhungen durch
Verukrdfie ersefzt.
12. Hislorisc/ie Bemerku7igeu. Die Formel (19) mit dem sich an-
schliessenden Satze (23), der hier unter Benutzung eines Beltrami 'schen
Hiilfssatzes abgeleitet wurde, suchte schon Rcemaxn*) 1858 fiir die
Elektrodyuamik zu verwerthen. Da er aber nur auf die elektrische
Kraft — nicht audi auf die magnetische — Riicksicht nahm, musste
sein Vorgelien unfruchtbar bleiben. (23) und (24) oder entsprechende
Satze warden dann spilter von Poincare *^) (1891) und in ausgedehii-
testem Maasse von H. A. Lorentz ^) (1892 und 1895) verwerthet.
Levi Civita *) zeigte 1897, dass man zu den HERr/.-HEAVtsiDB'schen
Formeln gelangt, wenn fiir die HKi,MHOLr//sche Theorie ahnliche For-
meln wie (23) und (24) angenommen werden.
13. Elsttieniargesefz fiir Rlektronen, Es bleibt uns nun noch ein
letzter Schritt: Wir mdfisen nach dem Vorgang von ^' JWi^Bt^R die elek-
trodijnanmche Wirkung der Mater ie in die A^iiheile der einzelnen Elek-
ironen aufosen, Damit kommen wir denn zu dem eigentlichen Tema
der vorlicgenden Arbeit.
Zuniiclist kcinnte vermuthet werden, dass im Anschluss an (23) und
») Po<;o. Ann. d. Phys. u. Chem., Bd. 131, 1858.
*) Compt. rend., t. CXIII, p. 515, 1891.
*) La theorie electroniagnetique de Maxweli. etc., Leiden, 1892, auch Arch,
Neerl., t, 25, p. 363, 1892. Versuch einer Theorie u. s. w., Leiden, 1895.
*) Nuovo Cimento, (4), vol. VI, A^osto 1897
ELEKTRODYNAMISCHE ELEMENTARGESETZE. 563
(24) fiir ein einzelnes Elektron der Ladung / und der Geschwindigkeit
V einfach
zu setzeu sei, und in der That wurde das seinerzeit von Eikmann fiir Cp
vorausgesetzt. Dieser Weg fiilirt aber zu W iderspriichen mit den fuu-
damentalen Annahrnen unserer Theorie, wie sicli zum Beispiel bei der
Behandlung irgend einer der Probleme in Theil III sogleieh zeigen
wiirde, ist also ungangbar. Es liegt dies daran, dass es nicht erlaubt ist,
schon vor der Anwendung der Eormeln (23) und (24) zu der Grenze
eines punktformigen Kcirpers iiberzugeheu; jene Formeln gelten ja fiir
raumlich vertheilte ElektriciUit^ verlangen also, dass der Grenziibergang
erst nach ihrer Anwendung gemacht werde. Es kommt auf dasselbe
hiiiaus, wenn wir sagen, dass die Formeln (23) und (21) nur auf unend-
lich kleine, nicht aber auf punktformige Korper angewandt werden
diirfen.
Dabei soil noch angenommen werden, dass der Korper den wir
Elektron nennen wollen, allseitig symmetrisch gebaut sei und keine
Drehungen ausf iihre. Andernfalls raiissten Mittelwerthe gebildet werden.
(I) sei diejenige Lage des Korper-Mittelpunktes zu der friiheren Zeit
/j, von der aus eine mit der Lichtgeschwindigkeit /' ausgebende Erre-
gung gerade zur Zeit t^ im Punkte (0) ankiime. Wird dann mit r^ der
Abstand (0) — (i) bezeichnet, so gilt:
h=^tQ — -.
Wegen der vorausgesetzten unendlich kleinen Ausdehnung des Elek-
trons kommen bei der Anwendung von (23) :
^ i^^^
^'-<.=l--
nar Zeiten t und Entfernuugen r in Betracht, die unendlich nahe an
li und ri liegeu. Die scheidenden Kugelfliichen diirfen im Bereiche des
Elektrons als Ebenen gelten. r — Tj ist ihr Abstand von (1). Bei der
Litegration ordnet sich jeder Ebene ein gewisser Schnitt durch das Elek-
tron ZQ; wir fragen, wie dessen Abstand i^ vom Mittelpunkt mit r — r^
36*
-V-ir-,
564 E. WIECHERT.
ziisaraTnenhlingt. Ist v die Geschwindigkeit des Elektrons, so liegt sein
Mittelpunkt zur Zeit I in der Entfernung (/ — /i) vcos{v,r) von (1).
Hieraus folgt sogleich
R = r — rj — {t — f'i)vco«{v, r),
und daher wegen r = {fQ — /) F, n = (^o — ^i) '^•
R = (r~r\)(\ -f yCos{v,r)\
Bei der Integration zur Bildung von (p sind fiir jeden Schuitt
r = const, diejenigen Werthe % zu wiihlen, welche zu R gehoren, die
Integration darf aho so an^gefiihrt werd^n^ ah wenn d^s Elektron mit
Beineni Mittelpunkt iii (1) still standp^ voransgesetzt^ dass wir uns seine
Dimensionen ohne Ap/nd'^rnng der x-W^rthe parallel ty ini Verkaltnissvon
R\'.\r — ^1 1 =
\+ — cos{Vyr)
:1
verdndert denken. Die Striclie | | soUen dabei andeuten, dass die ab-
soluten Werthe zq nelimen sind. Die Variation des Nenners r kommt
bei unendlich kleinen Dimensionen nicht in Betracht, so erhalten wir
denn
/•|1 + ^rf'0'H{r,r)
r I 1 + jrco*(t%r),
Fiir Tv gestaltet sich alles iihnlich, wobei fiir fda Xv ^^^ setzeu ist
/ 1\, wir erhalten also als Klepneyitargesefz fi'/r ein einzelnes Elektron das
Gleichungspaar :
(25) '?,^.=<n V ^ r
ELEKTttODYNAMISCHB KLEMENTARGESETZE. 565
(20) (rv),-_, =/
Bei tier Biklung von coff {r, r) ist fiir r die von (U) zuiu Elektrou
hiiifuhreiide Richtung zu nehiiicii, rco9{r, r) bedeutet also die von (0)
fortweisende Komponente von r.
/•
Ganz wie zu erwartcn, wird durch die Ikdingung t = f^y- ..i'ilr die
Bestiiuinung von sp Wzi'iglich Fv dicjeuige friihere Lage des Elektrons
ausgewidilt, von welchcr aus eine niit der Ijichtgeschwindigkeit / sicli
ausbreitcnde Krregung zur Zeit /„ in den betrachteten Punkt ointrili't.
Eventuell giebt es nichrcre sohdie Lagen, dann ist ^ beziiglicli Tv als
Sunnne der einzelnen Antlieile zu setz(in.
So lange v kleiiuT als die Lichtgescliwindigkeit /' ist, kann
1-|- r ('off{i\r)l / nur positiv scin. Fiir /'>/ sind audi negative Werthe
moglich; in eineni solchen Falle komnitdie BedingungzurGeltung, dass
der absolute Wertli gelten soil: es ist dann — (1 -(- rcos(^', r)//^) einzu-
setzen.
Shtd int Ftilde bcliehuj vltle ElMronen vorhande.ii^ no addiren sic/t
ihre durch (25) uttd (26) beatimmteii AnfheUe, za ^ and Fv/ wlr erhaltfni
dann uuter llluzaiiahtih* nm
^ dc 1 c>rv , „ /c>i> in\\
laodfii P., fz, 1/ rhie bf*H^bnj^ ct/klijtchfi Fohjf* der .c, y, z, x. . . . bede.ulet^
ehie DarsMlung der Feld^rrcfjuvfj, welche im ShiNfi der W. y^viWE^KSchen
Anackauuiigen auf die einzelnen elekfrisclten Theilchen zuriickgehf,
Charakteristisch ist, dass wirdie Elektronen als j)nnktf(*)rrnig anselien.
In Fiillen, wo dieses niclit erlaubt sein sollte, iniissten wir die Elektro-
nen in Volumeleuiente auflosen, und / durch %^/a; ersetzen.
III. EiNiOE Anwendunoen des Elementahgesei'zes der Elektronex
14. Lineare sfatmidre oder halbstat'wndre Sfrome, Um die Brauch-
barkeit des Elementargesetzes (25), (26) der Elektronen zu zeigen, sol-
566 E. WIECHERT.
len nun noch einige Anwendungen gegeben werden. Zaniichst wenden
wir uns zu dcm klassischen Problem der iilteren Theorien, welches
durch di(^ linearen Stroma gebotcn wird.
Die Strorae seien stationilr, ihre Leiter in Rivhe. Urn cp und r fiir
den Punkt (Oj zu bilden ist es unsere Aufgabe, die Antheile, welche
durch das Elementargesetz angegeben werden, iiber alle Elektronen zu
sumrairen. Wir denken uns um (0) zwei Kugelfliichen r und r — dr
konstruirt, welche das Linienelement — <^A aus einem der Stromleiter
herausschueiden, und fiir die Anwendung des Eleraentargesetzes das
Zeitelement zwischen
i = f'^ — -^ und L-\-(U=^t^ —
von der Liinge
V ■ " r
dt = Y
abgrenzen. Welche Elektronen kommen fiir dt in Betracht? Da wir
nicht durchweg gleiche Geschwindigkeit voraussetzen diirfen; betrachten
wir zunachst diejenige Gruppe deren Geschwindigkeit parallel zu dx
zwischen r und v -\- dn liegt. dx sei die Liniendichte ihrer Elektricitat,
also ^%r/A die Elektricitiitsmenge, welche sie fiir r/A ergeben. Ein
Elektron, welches sich zur Zeit / auf der Kugelflache r, also im End-
punkt von dx befand, ist zur Zeit I + df um
vdf= — dr=-" cos [v, r) dx
herausgeriickt. Bei der Summation gehoren also zu dt beziiglich dr und
dx nicht nur die Elektronen auf einer Strecke dX sondern alle auf einer
Strecke
dK-\- vdf = dx Cl -I- y cos (;v, r)\ .
und dx ergiebt demgemiiss zu Cp den Beitrag :
d0 =j dx
'^'(}+-v'''^'''^)_dxrdx_de
r(\ + j^ cos [v, rjj
£LEKTRUDYNAHISCU£ ELEMENTARGESETZE. 567
ft
wenn de die jeweilig auf dx befindliche Elektricitatsmenge bedeutet.
Fvr cp gilt hiernach aucA in slaUondren li?ieareu Slromsyslemen die
Formel der Elektrostatik:
=/7
Um r zu bilden, iniisseu wir bedeuken, dass die Elektronen mit
einer z^ischen v und v + do liegenden Geschwindigkeit, zur Stromstiirke
t den Beitrag di = v dx liefeni, also zu Tv den Beitrag
dxdxfi-j- co*{v,r)) / x ,., , \
\ r y vcos[VyV) did>^cos{Xyr)
Hieraus folgt fiir rfA der Autheil
i d>.cos{>,,r)
f r
und fill* das Stromsystem iin Ganzen die bekannte Formel :
i dXco9[>^^r)
-n
r
welche die Vertheiluug der maguetischeu Kraft angiebt und in Verbin-
dung mit dem zweiten Satz von Artikel 8 liber die meehanische Ein-
wirkung des magnetisch erregten Aethers auch die ponderomotorisclien
Knifte zwischen Stromsysteraen der Erfahrung entsprechend darstellt.
Veriindern sich die Strome sehr langsam^ sind sie „kalbslafiondr''\
so werden unsere Formeln fiir Cp und T doch noch niiherungsweise
giiltig bleiben. Wir erhalten dann mittels
_ ()4) 1 di\
^''-' d,~ FJf-
in dem zweiten Gliede rechts die „i?tdi4cirle elektromoiorische KrafC\
Integriren wir iiber einen geschlossenen Ring, so ergiebt sich sofort die
Neumann^ schen Formel, zura Zeichen, dass unsere Rechnung auch hier
568 E. WIECHERT.
zu richtigen liesultuteu fiilirt. Bei der liiduktion in bewegteu Kurperu
kommt geuiiiss dem zweiten Satz in Artikel 8 ein Antheil vvegen der
Bewegung im maguetischen Felde hinzu, welcher ebenfalls der Erfahrung
genau entspricht.
15. Kletmnlargeaf'tz fiir Vohtmeieuieuft', Fiir korperliche Stroni-
systerae muss das Elementargesetz der Elektrouen zu seinern Ausgangs-
punkt, dem in Artikel 11 angegebenen Elementargesetz fiir Volum-
elemente zuriickfuhreu. Das dem wirklich so ist, kann man leiclit
nachweisen, wenn man iihnlicli wie im vorigen Artikel die Pjlektronen
bei der Summation ihrer Antlieile zu 4^ und Ty fiir den llaumpunkt (0)
und die Zeit /„ nach den in liechnung kommenden Entfernungen r und
Zeiten / ordnet.
Wieder mogen
r , , r - dr
t=h—y. f + df^f,- y ,
df= y
zusamraengehoren. r,- sei die von (0) fortgerichtete Geschwindigkeits-
komponent^. Wir richten die Untersucliung zunilchst auf die ElektroncD,
fiir welche -v,- zwischen v,- und Vr + dr,- Hegt; die Raumdichte ihrcr
Elektrieitilt sei ^%. Die zur Zeit / im Abstiind r befindliche Schicht
hat zur Zeit / -f- df- einen um
r,.df = — ' dr = - co^s U\ r) dr
grosseren Abstand erreicht. Fiir dr, df kommt hieraach eine Elektroncn-
schicht von der Dicke
dr -\- cos {v, r) ^/r = ( 1 + 7?^'^* (^i ^) ) dr
im Kechnung. llir Antheil an <p ist
dx(\-\-l.co8{v,r)^ f, , z/;^
do = I d^ dr = I d^dr
ELEKTRODY.NAMIJSCHE ELEMENTAKGESETZE. 569
weiiii d<T eiu Oberflacheneleineut bezeiclmet. Integriren wir uber x ^"^^^
r, so folgt :
das heisst, die friihere Eonnel. Fiir l\ ergiebt sich iihnlich :
/;S.,(l-f ;;..*(r,r)) ^ _^^^,^
.- •
Nun ist dx f^v der Autheil der herausgegritfeueu Elektronengruppe
an dyv; benutzeii wir dies, integriren iiber y und r, so folgt der noch
fehlende Satz :
16. ArVw pi?izelnes E/eJcfron in ghljhfdrmiger geradlmiger Beweguvg.
V sei die Geschwindigkeit. Wir beziehen uns auf ein Koordinatensystem,
dessen ^-Axe // v ist, und dessen Anfangspiinkt iin Orte des Elektrons
zu derjenigen Zeit /„ liegt, fiir welche wir die Yertheilung von <p uiid V
suchen. So wird sich unraittelbar die Yertheilung der elektrodynami-
schen Erregungen relativ zum Elektron ergeben.
Eine ganz einfjiche llechnung lehi*t, dass fiir den Raumpunkt (0)
diejenige Lage (1) des Elektrons in Betracht zu ziehen ist, fiir welche
r den Werth
(^+K(''+/)0-;0+-)('- ;'.)"'
und r(\-\- —cos {v, r) j den Werth
l/7^^+^*)(i-y.)+
hat; wir erhalten also:
570 E. WIECHERT.
^ =
]/ (a;»+^»)(l-'^!,) +
r- — -
|X(a;»+^»)(l- j',) + ^»
Hieraus in Verbindung mit
K f^,y= a:, j^, 2:, X, y,
folgt in der That die bekannte Vertheilung der Felderregungen, weun
man noch beachtei, dass wegen des von uns angenoramenen sich bewe-
genden Koordinatensy steins
c>ry , . ,, dFw
-T-- durch — / -r—
zu ersetzen ist
17. SchiviNgendea Eleklron. Zum Schlusse mag der fiir die Oj)tik
interessante Fall betrachtet werden, dass ein Elektron Siuusschwingun-
gen vollfiihrt. Solche Schwingungen der allgemeinsten Art, lassen sich
fiir die Theorie in lineare Schwingungen auflcisen, wir konnen uns daher
auf die Untersuchung Unearer Schwingutigen beschriinken.
Der Anfangspunkt des Koordinatensjstems moge in den Schwin-
gungsmittelpunkt gelegt werden, die r-Axe der Schwingungslinie paral-
lel. Dann diirfen wir schreiben:
^ = Z sin 2 IT „p
wobei ^ die jeweilige -s-Koordinate des Elektrons, Z der grosste Aus-
schlag, y die Periode ist. Das ausgesandte Licht hat die Wellenlange
A= FT.
p sei der Abstand des Punktes (0) vom Anfangspunkt der Koonli-
ELEKTRODYNAMISCHE ELEMENTARGESEl^E. 571
naten^ also vom Schwingungsmittelpunkt. fTir heschrirnkm uns auf den
Fall^ dass Z ah uneiidlich kkin gegenuher A und p gellen darf. Dann ist
in den Formeln (25), (26) rechts :
(^+--co8{r,r)^
d„„h i(i+«..'+|f-)
und
i = f^—Y durch t = t^ — -^=^t^—T^-^
zu ersetzen, und wir eriialteu, weiin in den Schlussformeln t an Stelle
von ^Q geschrieben wird :
r,. = 0, r„ = 0, r.. = -^ ?£ cos lit (-J,-Q
Die Formeln liefern einen wohlbekannteu Fall der Ausstrahlung von
einem „letu;hfenden Punkt'\
Ucber die ausgestrahlte Energie giebt am einfachsten der Poynting-
sche Satz Aufschluss. Wenden wir ihn auf sehr grosse Kugelfliichen an,
so folgt :
dt "~ 3 v. Ay '
wobei — dK den Euergieverlust ties scliwingendeu Systcmes wiihrend
dt bezeichnefc.
Hieran kniipft sich eine interessante Folgerung iiber die Bdm2)fung
der Schw'mgnngen ei?ies Klektroiis die unter der Wirkung eiuer mit der
Entfernung proportionalen Zentralkraft erfolgeu. Damit die eben abge-
leiteten Siitze giiltig bleiben, miisseu wir annehmen, dass die Diimpfung
nuT gering ist. Bedeutet m die effektive Masse, k^ die zuriickziehende
Kraft, so ist abgesehen von dera geringfiigigen Einfluss der Diimpfung
d\K
di'
'''-J-ri = — ^K
572 E. WIECHERT.
zu setzen, woraus folgt :
und fur die Euergie der Schwingungen :
-■=^*--ICl)'--
In Verbiudung mit uiiserer Formel f iir — d/^ / dly ergiebt sich so
fiir die „RelaxatimiszeU'\ das heisst die Zeit, iu welcherdie Amplitude
auf den 1/2,818. . . Werth ihrer Grosse herabsinkt, der Werth
_ _A'_J^ m ?^
^~' dJ~W i' I '
dt
und fiir den Weg, den das LichtwuhrendderRelaxationszeitzuriicklegt,
der Werth
w = tI =^ .,.-. .
Wir woUen diese Formel auf den Fall der Aussendung des Lichtej*
einer Spektrallinie anwenden. a setzen wir rund = l / 20000; fiir /'/«
mag der Werth 4.10*^ angenommen werden, welcher dem Zeeman-
Phiinomen und den Kathodeustrahlen ungefiihr entspricht. / ist nur
ungenau bekannt; jeuachdcm man fiir die Anzahl der Molekiile in
einem Kubikcentimeter Gas bei 0° C. und unter dem Norraaldruck
N=W\ Oder .V=10^«
setzt — womit die moglich scheinendeu Grenzen wohl etwa gekenn-
zeichnet sind , — ergiebt sich
/ = 13.10- ^^ Oder / = 1,3.10- ^^
und wir erhaiten :
«? = 3 Meter, oder w = 30 Meter.
Hierinit kcinnen Beobachtungen iiber Interferenzen bei grossen
ELEKTRODYXAMISCHR KI.EMESTATIGKSETZE. 573
Gaugiiiiterscliieden verglichen werdeii, AIs hiJchstc WegdifTereiiz, bei
welcher nouh Interferenzpn zu erkonnea wareii, ergab sicli etwa i Meter.
Wir werden (larauf scliliessen miisseu, dass ausser der Abnahme der
SchwJDgangen infolge der Liclitaussendung nocli aiidere stiirende Ura:i-
chen wirksam wareu, die stiirkur zur Geltung kamen. Setzen wir, was
den Beobaclituiigeii etwa enttipredien wird:
(P>(l,5 Meter,
so folgt
UBER DIE MOLEKULARE ANZIEHUNG IN SCHWACH
COMPRIMIERTEN GASEN
VON
MAX BEINGANUM.
Wir schreiben die Virialgleichung von Clausius *) in der Form
Es bedeuteii p uud v Druck und Volumen des Gases; «, tn und «*
Zahl, Masse und mittleres Quadrat der Geschwindigkeit der Moleklile ;
r den Abstand zweier beliebiger Molekiile, / (r) und F{r) die Werte der
zu dem Abstand geliorenden Abstossungs- und Anziehungskmfte der
betrellenden Molekiile.
Wir haben also links das Virial des ausseren Druckes, rechts die
fortschreitende Energie der Molekiile, das Yirial der Abstossungskrafte
H^e und dasjenige der Anziehungskmfte /f',.
Uber die AbsioamngakrdfU machcn wir die Ilypothese, dass die
Uauer des S tosses fiir die Z\v(;cke der Zustandsgleichung (und auch
der anderen gastheoretisclien Probleme) vernachliiasigt werden kann^
wir behandcln sie also als elastische Momentankriifte.
Die AnzlehuiujHkrdfte sollen selir rascli, jedocli eontinuierlich mit
wachsender Entfernung unmerklich werden, und keine in fietracht
kommeude Function der Geschwindigkeit sein.
Ill dieseu Grundhypotheseu bleiben wir also ganz auf dem Boden
*) Boi.T/.MANN, (iastheorie II pag. 139, 1898.
ilBER DIE MOLEKULARE ANZIEHUNG, U. S. W. 575
der VAN DER WAALs'schen Theorie. Wir woUen uns aber insofem von
der urspriinglichen Form derselbeu entfernen, dass wir nieht die Hilfs-
hvpothese einfiihren woUen, dass sich bei alien Dichten die Kriifte der
Molekiile ira Innern der Gase compeusieren. Es erscheint vielmehr als
Consequenz unserer Gmndanschauuug^ dass wenigstens in geniigend ver-
(liiDnten Gasen die Wirkung der Anziehungsknifte bei jedem Voriiber-
gang oder Stoss zweier Molekiile zam Aostrag kommt ').
Wir wolleti also die planef arise he Beeififlusswig der Mohkvle auf eiu-
auder in Rucksicht Ziehen.
Wie sich fiir diesen Fall das Vi rial der Abstossuugsknifte iindert, babe
ich in meiner Dissertation mit Hiilfe des BoLTZMANN'schen Gesetzes fiir
die raamliche Verteilung materieller mit Kraften begabter Punkte be-
rechnet^) und fand, dass dasselbe durch die Anziehungsknifte vergrossert
ist im Verhaltniss
c
(2) ^2/i;«W=^T
Dies ist gleichzeitig die Vergrosserung der Zahl der Stosse.
Es bedeutet %(<^) die Arbeit, welche durch die Anziehungsknifte bei
Annaherung zweier Molekiile bis zur Berlihrung gewonnen wird. o* ist
also der Durch messer der Molekiile, und fiir h gilt
(a) h^- ^
%mu
1
T ist die absolute Teraperatur und c eine von T unabhiingige mit %
proportionale Grcisse. % ^^^ damit c miissen mit kleiner werdendem
') Auch VAX DER Waals hat sich im Lauf seiner Untersuchung an einer
Stelle (s. Continuitat 1. Aufl. p. 110, 2. Aufl. 1899 p. 117—118) mit grosser
Klarheit dieser Anffassung der molekularen Kraftwirkung zugewandt, doch
gelangt er zu derselben Zustandsgleichung, als wie bei seiner urspriinglichen
Hypothese, da er die Vergrosserung der Stosszahl durch die Anziehungen ver-
nachlassigt. Wir finden daher sein Resultat nur als Grenzwert fiir sehr hohe
Temperatoren bestatigt, ftir welche die Ablenkungen nicht mehr in Riicksicht
za Ziehen sind. Unser Gedanke ist dagegen am Schluss der 2. Auflage der
Continuitat angedeutet.
') Reinganum, Theorie und Aufslellumj einer Ztistandbfjlcichunfj. Diss. Got-
tingen 1899, pag. 60. Vergl. Nku.sst, theor. Chemie 3 Aufl. p. 237.
576 MAX UEINGANITM.
Volumen abnehmen, da die van deh Waals'scIib Ilypotliese uber die
Compensation der inneren Krafte rait wachsender Dichte iramer richtiger
werden muss. Wir woUen uns jedoch an dieser Stelle ganz auf den Fall
grosserer Volumina beschriinken, fvir welche % und c zu einer Constauten
convergiert sind und wofiir auch gleichzeitig fiir die „Volumkorrek-
tion*' h nur das ersle Glied der Reihe in Frage kommt.
Was die fortschreitende Eneigie in (1) betrifft, so muss diesel be ganz
unabhiiugig von den inneren KrJiften sein und inimer proportional der
absoluten Temperatur bleiben. *)
Es handelt sich je.tzt noch um das Glied des Virlah der Aiiziehuftg^-
krafi'e. In der Dissertation begniigte ich raich, die Beziehung desselben
zur potentiellen Eiiergie und damit zur Ausdehnungswamie festzustel-
len, und durch Anwendung dieser Beziehung auf die von Herrn Yorxcs
experimentell bestiinmten IsothtTinen dos [sopentans cine empirische
Form dieses Gliedes zu geben.
Ich moclite nunmehr zeigen, dass sich die Form des Gliedes rein
theoretisch bestimmen Ijisst, und zwar in iibereinstimmeuder Weise
nach einer rein kinetischen und einer thermodjnamischen Methode.
Zu diesem Zweck formen wir zuniichst Gleichung (1) um, indeni wir
gleichzeitig das schon mitgeteilte Resultat uber diis Virial der Abstos-
sungskrafte darin aufnehmen, und erhalten
(4) P~- ^T- = 3rH^+— 3^ -/
Wir setzen in der iiblichen Weise
(5) —^- = b und T^=J^T. (6)
Da ferner fiir die Masseneinlieit ?/ m = 1 ist, so wird indem wir den
„irineren Druck" mit /^ bezeichnen, Gleichung (4)
') In dercitierten Arbeit behielt ich eine besondere lebendige Kraft der Beschleu-
nigungen in der Theorie bei, und zeigte erst spater (pag. 94), dass man dieselbe
in praxi vernachlassigen kann. Dass ich nunmehr die Theorie in diesem Pnnkte
richtig stellen kann, wodurch dieselbe auch an Einfachkeit bedeutend gewinnt
verdanke ich einer freundlichen Bemerkung von Herrn Prof. Lorentz.
ilBKB DIE MOLEKULARE ANZIBHUNG, U. S. W. 577
t(^+4)-
(7) ' JJ — ^--=p + Pi =
Urn Tins in der kinetischen Ableitung moglichst kurz fassen zu kon-
nen, schliessen wir uns ganz der Methode an, nach welcher Boltzmann
(Gastheorie II pag. 155 — 156) das Yirial der Abstossungskriifte fur
continuierliche Wirkuugsgesetze gebildet hat. Statt der Gleichung ( 1 59)
ib. erhalten wir in unserer Bezeichuungsweise fiir die Anziehungskrafte
(Diss. pag. 68 Gleichung {lb))
CD
X
— 2h/F(r)dr
Bezeichnen wir mit (p (r) das Potential zweier beliebiger Molekiile
auf einander, so sieht man leicht, dass S $ (r) die Arbeit darstellt, welche
zur unendlich weiten Eutfernung aller Molekiile von einander aufzu-
wenden ist. Diese Arbeit Ut aber die innere AiisdehiwigHwdrffie bei iso-
ihermer Anad^hnung auf unendlichea Volumeyi, Wir bezeichnen sie mit
i'. Analog wie fiir /f', Gleichung (8) gefunden wurde, finden wir fiir Ui
00
(9) (/=___ j.;.2cp(r)
— 2/1 />(r) rfr
e V dr.
Der Vergleich von (S) mit (9) ergiebt den Satz: Fiir grosse Volumi-
00
na, fiir welche I F[r) dr noch keine Volumfunction ist, ist fiir jedes
r
beliebige Kraftwirkungsgesetz das Yerhiiltniss -' unabhungig vom Vo-
lumen, d. h.
(10) .'^^-^=wt.
Die Grosse der Konstauten hiingt wie ersichtlicli vom Wirkungsgesetz
der Kriifte ab.
Aus verse hiedeneji GrUnden^ wf'lche aus dem Beobachtungsmaferial
hervorgeheriy auf welche aber hier nicht eingegangen werden kann^ folgt
ABCHTVES NiCBBLANDAISES, SERIE II. TOMK V. 37
578 MAX RFJNGANUM.
mit zi^mlicJter Sicherheit, dass sic/i die KonsianU tcenig von — 1
unterscheidei . ') Ein theoretischer Gruiid soil am Schluss erwjihiit werdeii.
Wir machen also fiir die Molekularkriifte die Hypothese, dass die
Gleichung gelten soil :
(11) l2:r/»=-Z$(r) odef—\w,= U
uiid fugeii diese Pestsetzung als dritte Hypothese unserer Grundvor-
stellung eiii.
Die Zustandsgleichung (7) wird also
(12) p-\- -= -
eine Form, welche ich zur Bereclinuiig von d ^ ^' aus bekannten Aus-
dehnungswiinnen U benutzte.
Piir die kinetische Ableituiig von P,- geniigt nun die Relation (II)
noch nicht, da dieselbe ein Wirkungsgesetz der Krafte noch nicht be-
stimrat. Wir dehnen daher die Aussage (11) iiber die Suuinien auch
auf die Wirkung zwcier beliebiger Molekiile aus. Damit erreichen wir
noch nebenbei, dass die Hypothese Konst. = — 1 auch fiir alle Dichten
giiltig wird. Wir schreiben also :
(13) \TF{r) = -(^{T)
oder
Hierans folgt
3
1 d<?>W ^,.
^Igr
und durch Integration
*) Diese Hypothese ist iibrigens auch implicite in der Theorie von v. d. Waals
enthalten. Uber ibre Begriindung vergl. Reinganum I.e. pag. 89 — 91; ferner:
iiber die Theorie der Zustandsgleichung und der inneren Reibung. Vortragge-
halten auf der deatschen N^aturforscherversammlnng zu Aachen 1900.
ilBKR DIK MOLEKIILAKE ANZIEHVNO, II. S. W. .179
Wir woUeu auf das Etesnltat, Anziehmig uiiigekchrt der vierteii Po-
teuz der Eritfemung, hier our itisofcru Uewicht legeii, aU es iiiif der
Aiinalime Kon?t = — 1 in Ubereinstiiiiiiiung stelit mid daher in uiiserer
Gleieliung (8) substituJert werdec kami ').
Auf dieae Weise wird (S) zu
r,= y_-^p^:/^,fr.
Mit Riicksicht auf (2), (3), (r>) uiid (6) sowie i!ie Bey.ieliung
g". = Zl') eriinlteu m au» (IC)
(in p^--'^:']jt'r
iiulciii wir gleichzcitig gcsetzt hiibeu ;
— ="•
Zur Auswertnng des Integrals setzen wir , ^ x, uiid erhalteri
(IS) f, = _^j^Jf^-rf..
Integration iles bt-kaniileii Iiitegrales liefert, indem wir bcriicksichti-
geu tlass
'1 Herr Bakkkr folgerte zuerst dieses Anziebungsgeaetz ans der Qleichnii
on VAN DER WAAI.S (Jonrn. de Phja.).
580 IIAK K£tNGA!4Uli.
und "YT^ aus (18)
o I'
(21) lh--lhA
Bevor wir das Resultat diskutiereu, woUeu wir eine thermodyuamische
Herleituiig desselben gebeii, welche nicht voii den Einzelheiten desWir-
kungsgesetzes der Kriifte abhiingig ist, soiideni alleiii von der Hypothese
Konst. = — 1 Gebrauch macht.
Wir geheu von Gleichung (12) aus und entnehmen der Gleichung
(15) nur uoch das allgemeine Kesultat :
(22) (/=-^^ .
V
Wir benutzen jetzt die bekannte thermodynamische Beziehung
Andererseits folgt aus (22) dieselbe Grosse
Wir difterenzieren Gleichung (12) bezw. (7) nach Ty setzeu das B«-
sultat in (23) ein und erhalten durch Gleichsetzen von (23) und (24)
Dieses Besultat stimmt mit unserein friiheren (21) iiberein. Integra-
tion der Gleichung ergiebt
ilBER DIE MOLEKULARE ANZIEHUNG, U. 8. W. 581
Die Thermodynamik liefert also P, bis auf die lutegratiouskoustaute
K, welche aber, wie der Vergleich mit (SJO) erkeunen liisst, in Wirk-
lichkeit Null ist.
. Es ist wohl bemerkeiiswert. dass so verechiedene Methoden wie die
urepriingliche Raumiutegraiioii in der kinetischen uud die Temperatur-
integration in der thermodjnamiscben Methode zu demselben Ziele
fiihreu.
Was nun den Wert von . anbetrifl't, so steht mit unseren Grund-
c r
anschauungen in tlbereinstimnmngdassderselbe mit stei gender Tempera-
tur immer mehr verschwindet. Dagegen zeigt sich bei /', das mit unseren
Ausgangshypothesen im Widerspruch stehende Resultat, dass der Klam-
merausdruck fiir hohe Tem|)eraturen nicht zu einer Konstanten conver-
giert, sondern, allerdings nur logarithmisch, nach - oc zu strebt. Dieser
Mangel erkliirt sich daraus, dass erst fiir Kraftgesetze von der Form
— k . .
-T-7-r, worin S eine beliebig kleine positive Grosse ist, das Potential und
Virial eines Volumelementes nicht mehr von der Menge der ganzen
Fliissigkeit, sondern nur von der niiheren Umgebung abhiingt. Dies
zeigt sich darin dass unser Integnd in (16) keinen endlichen Wert hat,
den es eigentlich haben sollte. Weim aber S nur geniigend klein ist, so ist
klar, dass unsere Festsetzung, dass exact Konst. = -- 1 ist, fiir die meisten
Berechnungen keinen endlichen Fehler bedingt. So bleibt die Methode
richtig, nach welcher ich aus U und 1\ das Virial der Abstossungs-
krafte, d. h. die Grosse be'^ berechnet habe.
Es bietet sich nun in der That eine Hjpothese fiber das Wesen der
Ic
Molekularkriifte, welche in erster Anniiherung zu dem Kraftgesetz * ^
fiihrt, und somit fiir unsere Zwecke geeignet erscheint. Dieselbe beruht
in der schon aus anderen Griinden notwendigen Einfiihrung von am
oder im Molekiil haftenden elektrischen Teilchen, den Elektronen, von
welchen jedes Molekiil ebensoviel positive wie negative enthalten muss.
Die Molekularkriifte sind dann die wesentlich elektrostatischen Wir-
kungen der Molekiile unter einander. Es ist bemerkenswert, dass fiir den
Abstand der Elektronen, wemi man ihren Ladungen die GriJsse elektro-
582 MAX REINGANUM. ilBER DIE MOLEKUT.ARE ANZIEIIUNG, U. S. W.
lytischer loneuladungen giebt, sich aus den empirischen Werten fiir ;^(«^)
bezw. c Grossen berechuen, welche sehr gut in die anderen molekularen
Diinensionen liereinpassen ^).
Wenn eine solche Autfassung, die geeignet ware unsere Naturan-
schauung wesentlich zu vereinfachen, sich als verfolgenswert herausstel-
len sollte, so ware wohl vor Allem das BoLTZMANNsche Gesetz der Kium-
lichen Verteilung der Schwerpunkte auf die Verteilung der Richtniigfeu
der Molektile unter dem Einfluss von Kriiften, welche gleichzeitig Dreh-
momente ausiiben, zu erweitern. Denn von der gegenseitigen Richtung
hiingt wesentlich die elektrostatische Wirkung ab.
Gleichzeitig ergabe sich ein natiirlicher Ubergang zu der Theorie der
festen Korper, und es konnten sich besonders fiir die Gesetze der von
Kerr entdeckten Doppelbrechung der fliissigen und festen Dielektrika
im elektrischen Feld, fiir die elastischen und elcktrischen Eigenschaften
der Kristalle und selbst die chemischen Valenzen^), neue Gesichtsj)unkte
ergeben.
Leiden und MUmter HW., Oktober 1900.
") Vergl. Reinganum, Aachener Naturforschervers. 1. c.
') Im Sinne des von Herrn Richarz auf Grund der Idee von Helmuoltz
betretenen Weges. Wied Ann. 52, p. 385, 1894.
UEBER DEN VEHSUCH VON KLINKEKFUES
VON
n. HAOA.
Wiihrend der zu Dusseldorp tagenden Versammlung deutscher Na-
turforscher und Aerzte wurde, veranlasst durch die Referate der Herren
W. WiEN und H. A. Lohentz „Ueber die Fragen, welche die trans-
latorische Bewegung des LicliUithers betrefl'en'' der Wunsch ausgespro-
cheii,dass einige auf diesen Gegenstand sich beziehende Untersuchungen
wiederholt werden mochten. In Folge dessen habe icli es unternommen
den KuNKERFUEs'schen Versuch za wiederholen.
Klinkerfites hat seine „ Versuche liber die Bewegung der Erde und
der Sonne ini Aether" in der Sitzung der Koniglichen Gesellschaft der
Wissenschaften in Gottingen am 7 Mai 1870 mitgetheilt : Eine weisses
Licht aussendende Lichtquelle schickte ihre Strahlen durch einen aus
5 Prismen bestehenden Spectralapparat mit gerader Durchsicht in der
Richtung Siid-Nord. Die Strahlen wurden durch ein total reflectiren-
des Prisma je nach dessen Stand nach Ost oder West abgelenkt und
wurden durch ein von einem Ocularraicrometer versehenes Femrohr
beobachtet. Zwischen Objectiv und totalreflectirendem Prisma wurde
ein mit Planparallelglasera geschlossenes, mit Bromdampf gefiilltes Ge-
fass aufgestellt. Da in der Lichtquelle auch eine Natriumverbindung
erhitzt wurde, sah man im Beobachtungsfernrohr die hellen Na-Linien
und das Absorptionsspectrum des Bromdampf es. Wegen der Bewegung
der Erde um die Sonne, wird um Mittag fiir das ostliche Beobach-
tungsfernrohr die Richtung der Lichtstrahlen im Bromdampfe der Be-
wegung des Bromes entgegengesetzt, fiir das westliche Fernrohr gleich-
gericht sein. Um Mitternacht sind diese Verbal tnisse umgekehrt. Klin-
584 H. HAGA.
KERFUEs erwartet aus Ueberlegungen, auf welche wir nicht iiiiher ein-
zugehen wuiischen, unter obigeu Urastiiiiden eine Verschiebung der
Absorptionsstreifen des Broms in Bezug auf die Na-Linien und in der
That „die 40-tagigeu Beobachtungen haben nun eine Verschiebung des
Brom-Spectruras gegen das Natrium-Spectrum in dem der fortschrei-
tenden Bewegung der Erde gemiissen Sinne, und zwar an beiden Feni-
rohren gegeben." Die A^erschiebung betrug aber nur 1 der von klin
KERPUKs erwarteten, welches Eesultat Klixkerfuks aus einer starkeii
Theilnahme des Aethers an der Erdbewegung erkliiren woUte.
Das Absorptions-Spectrum des Bromdampfes ist wiederholt unter-
sucht; von Keinem aber so ausfiihrlich wie von B. Hasselberg ') Der
von ihm benutzte Spectralapparat bestand aus eineni grossen Rowland-
schen Plangitter, das ein sehr intensives Spectrum zweiter Ordnung
giebt. Der Collimator wurde aus einem 4-fussigen Ternrohr mit einer
Oeffnung von 3 ZoU gebildet; das Objectiv der Spectralcamera hatte
eine Oeffnung von 50 ram. und eine Brennweite von 1.525 Meter. Als
Lichtquelle wurde die Sonne benutzt, wodurch die photogralischen
Aufnahmen in kurzer Zeit geschehen konnten. In diesem miichtigen
Spectralapparat sind alle Banden und Canneliruugen des Brom-Spec-
trums in einzelne Linien aufgeliist. Zwischen den /-^-Linien sind nicht
M'eniger als 18 Linien angegeben.
Wenn mir audi solche Hiilfsmittel nicht zu Gebote stehen und icli,
durch den Umstand auch um Mitternacht beobachten zu miissen, kein
Sonnenlicht benutzen kann so ist, nach nieiner Ueberzeugung, docli
leicht eine Genauigkeit zu erreichen die mehr wie zehnraal gnisser ist
als bei den KuNKERFUEs'schen Versuchen.
Mit meinem Gitterapparat -) kann ich mit electrischem Bogenlichte
( 1 5 Amp.) im ersten Spectrum zwischen den D-Linien 1 scharfe Brom-
Linien, auf welche raicroinetrisch sehr gut ein zu stellen ist, sehen ; auj^-
serdem eiuige schwiichere und breite, die entweder nicht zum Einstellcu
zu gebrauchen odcr nicht auflosbar sind.
Zur Erzeugung von /^-Linien im electrischen Bogenlicht beriilire ich
wiihrend kurzer Zeit die Kohlen mit einem dvinnen Stab blauen Ein-
schmelzglases. Sehr bald bekommt man dann im Spectrum zwei iius
•) Svensk Ak. Handl. 24 No. 3, 1891.
') Wied. Ann. Bd. 57 S. 389, 1896.
r£BER DKN VERSUCH VON KUNKERFUES
585
serst scharfe dunkele /?-Linien, welche Stunden laiig sichtbar bleibeu.
Die Entfernung der beiden y>-Linien betragt 0.75 mm., sodass der
von Klin KERF LIES benutzte Bromstreifen met A = 0,5734 , a /x in mei-
nem Apparat 20 mm. von den D-Linien entfernt ist. Da Klinkerfues
den Abstand zwischen diesem Bromstreifen and den Na-Linieu mit dem
Ocularmicrometer messen konnte, ist klar, dass die Dispersion meines
Apparates ungleich stiirker ist, als die von Klinkerfues benutzte.
Doch kam es mir wiinschenswerth vor,den Klinkerfues* schenVersuch
dadurch noch schiirfer zu controliren, dass ich unmittelbar liber einan-
derim Ocularmicrometer die beiden Spectra erhielt, von denen das eine
gebildet war durch Strahlen, die in ostlicher, das anderc durch Strahlen,
die in westlicher Richtung den Bromdampf passirt batten. Zu diesem
Zwecke wurdeu totalretlectirende Prismen auf einander gekittet, wie es
die Figur in 1-4, t)-J3 andeutet. Das Licht wird durch das Prisma
TT
A
I
I
I
I • / X
1 in die Kichtung W-0 abgelenkt, durchliiuft den Bromdampf und
wird durch die totalrettectirenden Prismen 2 und 3 in die z. IV untere
Halfte des Spaltes gesandt, wiihrend das Licht durch das Prisma 4 in
die Richtung 0-W abgelenkt wird, die Rohre mit Bromdampf durch-
liiuft und durch die Prismen 5 und 6 in die obere Spalthiilfte tritt. Die
Na-Linien im unteren Theile des Feldes miissen genau in der Verliln-
gerung liegen von den Na-Linien im oberen Theile, wiihrend die Brom-
Linien sich zu einander verschoben zeigen werden, falls der Klinker-
FrKs'sche Versuch richtig ist, und eine eventuelle Verschiebuug bei
586 H. HAGA. UEBER DEN VERSUCH VON KLINKERFUES.
BeobachtuDgen am Mittag muss umgekehrt auftreten bei Beobachtun-
ffen um Mitternacht.
Da aber dieser Versuch sich uicht mit einem uach Rowland's Methode
aufgestellten Concavgitter ausfuhren lasst und mir ein lichtstarkeres
Spectrum nothwendig schien, habe icli einen Spectralapparat mit Pris-
men bestellt mit einer ungefiihr gleichen Dispersion als die welche mein
Concavgitter im Spectrum erster Ordnung hat. Wiewohl die Lief e rung
dieses Instrumentes mir schon auf Mitte Mai bestimmt versprocben war,
habe ich dasselbe bis jetzt noch nicht erhalten und kann daher zu mei-
nem grossen Bedauern keine Besultate mittheilen. Gleich nach dem
Empfang des Apparates werde ich mit dieser Untersuchung anfaugen.
Physikalisches Institut der Universitdt y
Groninge7i,
LA PROPAGATION LIBUE I)E LA RADIATION EST-ELLE REVERSIBLE?
PxVR
J. D. VAN DEB WAALS Jr.
MM. WiEN *) et Planck ^), par des methodes tres diflereutes, se sont
efforces d'etendre le priucipe de Tentropie qui regie les phenomenes
thermiques des corps de telle maniere qu'il deviendrait egalement appli-
cable aux quail tites de chaleur pr&entes sous forme rayonnante dans le
vide. Si r^ellement le principe de Tentropie est d' application gene-
rate, pareille extension est indispensable.
La concordance des r&ultats obtenus par les deux auteurs, suivant
des methodes si essentiellement differentes, est presque absolue. Cepen-
daiit il y a un seul point oil ils sont parvenus ^ des resultats opposes.
II conceme la question de savoir si la propagation libre de la radiation,
c'est-i-dire la propagation, dans laquelle le rayonnement ne fournit pas
de travail, est un phenomene reversible ou non-reversible.
WiE.v considere des modifications qui presentent une grande analogic
avec celles de Carnot, d'oii Ton a deduit les proprictes thermodynami-
ques de Tentropie. 11 ne tient compte en effet que de ce qui s'accom-
plit entre deux etats d'rc^uilibre. 11 faut h. cet etf'et coinmencer par
examiner quand la radiation se trouve dans un ^tat d'rquilibre. II est
clair qu'il en sera ainsi, quand elle est enfermee de toutes parts dans
des parois ayant toutes la memo temperature, ou bien reflechissant
coinpletcment les rayons. Cette reflexion pent etre alors soit regulicrc
soit diffuse.
') WiEN, Wied. Ann., Bd. 52, H. 1. 1S94. p. 132; — B(i.r>8. H.4. 1896. p. 662.
*) Planck, Wied, Ann., Bd. 1, IIKX), pp. 69 et 719,
588 J. D. VAN DER WAALS JR.
Tinaginoiis h present une radiation enfennce dans un espace de la
forme d'un parallelepipede ayant des parois qui reflechissent complete-
men t et diffus^ment. Qu'on se represente qu'une de ces parois est une
cloisou, separant Tespace rempli des rayons d'un espace vide, oii il n y
a pas de rayonnement.
Laissons maintenant la radiation augmenter de volume sans accomplir
aucun travail, ce que nous pourrons faire en supprimant la cloison.
Nous pouvons ulors demoutrer que Tentropie sera augmentee, qiuind U
raf/onnemeui dans ce plus grand volu/ne sera revenu a un etat (T equilibre.
CVest sur le meme fait que repose Topinion de M. Wien, suivant
laquelle la propagation libre du rayonnement est reversible.
M. Planck au contraire i)art d'une formule trouv(*e par lui pour
Teiitropie d'un faisceau de rayons, et niontre 2)ar ce moyen que Tentro-
pie d'une radiation qui se propage libreraent dans Tespace ne varie
pas. D'oil il conclut '): „Daher ist die freie Ausbreitung der Strahlung
ein voUkommen reversibler Vorgang. Die Umkehrung derselben lasst
sich etvva mit Hiilfe eines passenden Hohlspiegels oder einer Samrael-
linse realisiren*".
Voici comment le meme auteur expliquc Taugmentation d'entropie
qui accompagne la modification d&rite par M. Wien : „Nach der hier
entwickelten Theorie kann dies (raugmentation d'entropie) nur dann
zutreffen, wenn die Veriinderungen rait Emission oder rait diffuser
Reflexion oder mit einem anderen irreversibelu Vorgang verbunden
sind, niclit aber, wenn es sich um die einfache geradlinige Ausbreitung
schon vorliandener Stralilung handelt"".
M. WiKN revient sur la question dans son „Rapporf present e au
Cougres international de Paris en 1900". 11 y ecrit ^). „J'ai indique
precedemment ^) que la radiation libre devait aussi etre consid^ree comme
non reversible Je voudrais preciser cet enonce en disaut qu'on ne peut
rien affirmer sur la temperature et Tentropie de la radiation libre tant
qu'il n'existe pas un etat d'equililire stable on instable. Sur ce point je
ne suis pas d'acccord avec M. Pi.an(^k, qui veut que la simple propa-
gation d'uue radiation existantc soit un phenomene reversible".
Supposons que pour arriver i la connaissance de Tentropie on con-
*) Wied. Ann., Bd. IV, Heft 1. 1900. p. 736.
") p. 12.
') Wied, Ann. Bd. LII. 1894. p. 162.
LA PROPAGATION LIBRE DE LA RADIATION, ETC. 589
sidere seulement des modifications qui s'acconiplissent entre deux etats
d'^uilibre, il se peut qu'alors on ne puisse rien dire de la reversi-
bilite ou non-reveraibilit^ de la propagation libre des rayons. Si toute-
foia nous etendons le principe de Tentropie a des etats qui ne sont pas
des etats d'equilibre, il me parait que la question est susceptible de re-
cevoir une solution satisfaisante.
A cet effet, il faut commencer par pr^ciser davantage la signification
du mot reversib'dife, Les deux auteurs, dans cette question, a savoir si
la modification est ou non reversible , deduisent leur opinion de Taug-
mentation ou de T^tat constant de Tentropie. lis assimilent done i des
modifications reversibles celles oil Ventropie reste constante, Jl des modi-
fications non-reversibles celles oil Tentropie augmente.
Les considerations originales de Clausius demontrent:
I. que dans les modifications qu'il nomrae reversibles, Teutropie
demeure constante ;
II. que Tentropie a augmente quand un systeme a passe par une
voie non-reversible d'un etat d'equilibre // &. un autre que nous nom-
merojis B..
Ces deux propositions ne justifient nullement Tassimilation des
„in edifications reversibles" aux modifications „dans lesquelles Tentropie
augmente'\ II est en effet parfaitement possible qu'il s'accomplisse entre
les deux etats d'equilibre Aet B une modification reversible oil Ton peut
distinguer au contraire: 1° un passage de Tetat A h. nn (Itat 0, qui n'est
pas un etat d'equilibre; ce passage n'est pas accompagne d'un accroisse-
raent d'entropie; 2° un passage de Tetat C h Tetat B, celui-ci au con-
traire accompagne d'un accroissement d'entropie.
De pareilles modifications ont bien reellement lieu, comme je crois
I'avoir demontre dans ma notice sur Tentropie de la radiation. ') J'v
ai considere le processus suivant. Un gaz est suppose completement
enferme entre des parois, qui h un moment doim^ sont brusquement
supprim^es. Ijc gaz entrera alors dans un etat (jui n'est pas un etat
d'equilibre, et oil toutes les molecules s'eloignent de Tespace oil elles
etaient enfermees h rorigine. Si les molecules se dispersent sans chocs
la gi-andeur H, qui d'apres Bolt/man n repr&ent€ Tentropie, n'augmente
pas. Si au contraire les molecules rencontrant une paroi, entrent en col-
*) Entropie der straling I. Tcrsi. Kon, Ak, Amsterdam. Janvier 1900.
590 J. D. VAN DER WAALS Jll.
lision avec les molecules qui les suivaient et que par consequent elles
})rennent un nouvel etat d'equilibre, alors, dans ce nouvel etat, Tentro-
pie sera plus grande que dans le premier.
Cette modification, prise dans son ensemble, peut etre consideree sans
aucun doute comme non-reversible; et ceci se laisse deduire de la pro-
l)Osition I, car si la modification (?tait reversible, Tentropie n'augmeu-
terait pjis. L'expansion libre des gaz est toutefois une modification i^ui
ne s'accomplit pas entre deux ^tats d'equilibre; on ne saurait done, se
fondant sur la proposition I, admettre qu'elle est reversible.
Quelque chose d' analogue me semble etre le cas dans la modification
decrite par M. Wien.
Cette modification peut etre divisfe en deux: l^Texpansionde la radia-
tion dans Tespace anterieurement vide ; 2° la rMexion diffuse, grace a
laquelle Tespace entier se remi)lit liomogenement de la radiation, se ])ro-
pageant uniformement dans tons les sens. Le seul fait que M. Wien a
besoin d'admettre une reflexion diffuse par les parois demontre que la
reflexion est la vraie cause de Faugmentation de Tentropie. Si M. Wikn
avait admis des parois reflechissant regulierement, il se serait produit un
etat dans leciuel la radiation n'est pas la meme dans les trois directions
perpendiculaires. C'est ce que M. Wien nomme un etat d'equilibre
instable. Dans ce cas Taccroissement d'entropie aurait fait defaut.
De ce qui precede je crois pouvoir conclure:
I. que la theorie de M. Wiex est en desaccord avec Topinion de M.
Planck, suivant laquelle Texpansion libre de la radiation n'est pas
accompagn^e d'un accroissement d'entropie;
II. qu'il n'y a done rien qui nous empeche d'admettre la proposition
demontree par M. Planck, suivant laquelle dans les modifications de
rayonnement Tentropie n'augmente que si la radiation est absorbs par
un vibrateur. Cette derniere hypothese est de nouveau entierement d'accord
avec la theorie de M. Boltzmann, qui fait dependre Taugmentatiou de
Tentropie thermique des chocs des molecules.
Si toutefois nous ne pouvons plus admettre que la Constance de
Tentropie ou son accroissement caracterisent la reversibilite ou la
non-reversibilite d'une modification, il nous faudra trouver un autre
criterium.
A Torigine, le mot non-reversibilite a ete appliqu^ h. des modifica-
tions dont la marclie inverse est contraire aux lois naturelles. Mais
si nous supposons toutes les modifications materielles regies par les
LA PROPAGATION LIBRE DE LA RADIATION, ETC. 591
lois (le la mecanique, et toutes les inodifications de Tether sous la de])en-
daiice dcs equations de Maxwbll ou d'autres analogues, nous devons
adinettre pour chaque modification que la marche en sens inverse serait
egalement possible. La definition donnee ci-dessus ne serait done pas
applicable.
Aussi s'est-il presente bien des difficultes qui ont emj)eclie d'etablir
une distinction nette entre les inodifications reversibles et les non-rever-
sibles. Etant donne que nous devons en realitc considerer toutes les modi-
fications comme revei'sibles, et la difficult^ consistant a expliquer la
non-r^versibilite, il est remarquable que neanmoins toutes les modifica-
tions se presenterent d'abord com me non-reversibles, et (jue ce soit au
contraire la conception de la reversibilite qui ait donne Ic plus d'embarras.
D'ailleurs toute modification qui se manifeste, doit etre consideree
comme irreversible si Ton a en vue, non seulement un corps unique
parmi ceux qui prennent part a la modification, maisle systeme toutentier,
sur lequel se fait sentir son influence. Si par exemple on considere un
gaz comprime sous un piston, le frottement de ce piston dans le cylin-
dre rendrait la modification irreversible, meme si le gaz eprouvait une
modification purement revei'sible.
Seul le mouvement des planetes n'est pas sujet h cet inconvenient;
mais celui-ci tombe tout i fait en dehoi-s du cadre des modifications que
nous envisageons.
Ces observations ne s'appliquent d'ailleurs qu'aux „actions thermo-
d)Tiamiques'\ c'est ti dire aux modifications oh les forces sont des fonc-
tions de la temperature.
Uue autre difficulte, c'est que meme dans un corps unique qui par-
ticipe h un phenomeue, on doit avoir des vitesses qui empechent
ce corps d'arriver au repos lorsqu'il a atteint un etat d'equilibre stable,
et qui le font osciller autour de cette position.
Dans cet ^tat, le corps ne pent se mettre en repos que par des frotte-
ment ou d'autres resistances. Mais par \h meme la modification devient de
nouveau irreversible, car cette diminution du mouvement par le frot-
tement est un ph^nomene qui ne pent avoir lieu en sens inverse.
C'est ainsi qu'on en est arrive ^ laisser toujours les modifications se
produire avec des vitesses infiniment petites. Ceci n'est naturellement
possible que pour des modifications chez lesquelles chaque position par-
courue est un et^it d'equilibre. Si toutefois il existe une position parcourue
pour laquelle toutes les forces qui agissent sur le systeme ne se main-
592 J. D. VAX DER WAALS JR.
tiennent pas en ^quilibre les unes les autres, alors il se produira naturel-
lemeiit des accelerations et des vitesses fiuies. C'est ce qui fait qu'on a
identifie une modification reversible avec une modification oil tous les
^tats parcourus sont des positions d'^quilibre et qui s'accomplit en un
temps infiniment grand.
C'est encore pour cette raison que certains auteurs prdfcreut eviter la
conception: modification s'accomplissant en un temps infiniment grancV'
et ne parlent que d'une vote reversible qui passe d'un etat d'equilibrc
a un autre; ils entendent par \k une serie d'^tats d'equilibre qui formeiit
une transition continue entre les deux etats que Ton a en vue, indepen-
pendamment de la question^ si et comment il est possible d'amener
un corps, par cette voie, d'un de ces ^tats & un autre.
Nous arrivons ainsi & cette interpretation que, sont r^versibles: I. les
modifications oil les forces ne sont pas des fonctions de la temj^erature;
II. les modifications qui s'accomplissent en un temps infiniment grand
et pour lesquelles tous les etats sont des etats d'equilibre. Neaumoins,
il n'est pas si aise de comprendre que toute autre modification ne saurait
etre reversible.
D'autre part, comme nous consid^rons toutes les modifications rever-
sibles (tenant compte toutefois de la structure moleculaire), il est
desirable de definir les conceptions de reversibiiite et de non-re versibilite
de telle maniere qu'elles ne soient pas en disaccord avec ce point de
vue. Nous ne pourrons des lors faire autrement que d'admettre la defini-
tion suivante: une modification est non-reversible lorsque le mouvement
inverse se presentera dans la nature avec un degre de probability moindre.
Si nous examinons 5. pr(5sent Texpansion d'un gaz dans un espee
vide, les molecules auront, il un moment donne, des vitesses propor-
tionnelles i leur distance au point d'oii le gaz s'est repandu. (Nous
supposons le volume primitif du gaz si petit relativement ^ Tespace
dans lequel il sVtend, que nous pouvons nous le repr^senter emanant
d'un seul point). II est evident que le mouvement inverse represeute
une modification que Ton ne saurait r^aliser &, dessein, et dont la pro-
duction accidentelle (c.-i-d." par le choc des molecules d'un gaz qui
d'abord occupait tout Tespace d'une fa9on homogene) est fort iuvrai-
semblable.
Bevenons maintenant i la question: Texpansion libre d'une radia-
tion est-elle reversible ou non. A cet eft'et, nous considerons d'abord
un seul vibrateur qui ex(^cute un mouvement oscillatoire temper^; il me
La PROPACIATION LIBllE DE LA RADIATION, ETC. 5&3
semble alors que ce mouvemcnt doit etre appele non-rev^ersible. Un
miroir, p. e., ne ren verse absolument pas le phenoniene, ear par le mouve-
raent inverse, les dernieres vibrations produites, c.-ji-d. les plus faibles,
devraient revenir les premieres au vibrateur et puis etre constamment
suivies de vibrations plus fortes; tandis que ce sont au contraire les
premiers rayons que le miroir renvoie les premiers au vibrateur. II
me paratt tout aussi peu possible d'obtenir d'une autre maniere la
modification inverse.
Examinons maintenant un corps radiant, compose d'un grand nombre
de vibrateurs semblables, et voyons si la modification de radiation qui
emane de ce corps est ri^versible: il nous faut alors remarquer que cette
question pent etre prise dans deux acceptions differentes. En premier
lieu, nous pouvons consid(»rer comme modification inverse un mouve-
ment qui soit co7nplete7nent identique h. celui qui a lieu en reality, mais
qui a lieu seulement en sens inverse. En second lieu, on pent envisager
comme telle une modification qui soit Tinverse de Faction veritable,
pouTvu qtCon tienne compfe Hevlement dea coordonnees mesurables (appe-
lees par J. J. Thomson „controlable coordinates'').
Comme les coordonnees mesurables sont les seules que nous puis-
sions percevoir, Funique circonstance qui influera sur les phenomenea
que nous observons, c'est leur reversibilite ou non-re versibilitd selon la
seconde acception.
Et dans ce cas, M. Planck a assurement le droit de regarder la libre
propagation des radiations comme un phenomene reversible. II le de-
montre lui-meme en laissant les radiations se reflechir sur un miroir
concave, croyant ainsi renverser la modification. Toutefois, comme ce
miroir devra etre un „miroir parfait"', et que ceci n'est qu'une fiction,
qui ne se presente pas dans la nature, je tiens preferable de faire cette
demonstration d'une maniere difi'erente. Nous pouvons y arriver en
imaginant deux spheres concentri(|ues qui envoient des rayons Tune
vers Tautre, tout en ayant la nieme temperature et emettant les memes
longueurs d'onde. En ce qui concerne les coordonnees mensurables
(c. h, d. la quantite d'energie et la longueur d'onde), la radiation de
Tune de« spheres vei-s Tautre sera tout h fait identique h celle de la
seconde vers la premiere.
C<;pendant, on peut aussi se demander si la libre propagation des
radiations est reversible selon la premiere acception. II nous faudra
alors examiner 1*^ s'il est toujours en notre pouvoir de faire s'accomplir
ARCHIVES N^EBLANDAISES, SKRIE H. TOME V. 38
5&4 J. D. VA.N DEll WAALS JR. LA PROPAGATION LlBRE^ ETC.
la modification en sens inverse; 2° si Taction inverse pouira, avec La
meme probability s'etablir accidentellement.
1°. 11 est facile de voir qu'une inversion arbitraire de la radiation
n'est guere possible. Meme si nous pouvons nous servir d'une sphere
parfaitement reflechissante et en entourer une petite sphere radiante,
168 rayons ne tomberaient pas tons normalemeut sur la surface sphericjue;
et par suite, ils ne se r^flechiraient pas le long du chemin parcouru.
Les rayons emanant d'une molecule ne convergeraient pas au retour
vera la meme molecule, mais ils passeraient quelque part par un foyer,
en un lieu oii, h, ce moment, peut-ctre aucune molecule ne serait pr^
sente. De cette maniere, nous ne pouvons done obtenir exactement la
mSme action en sens inverse.
2°. L'energie emise par une molecule ofl're une symetrie autour de
cette molecule. Si done on entoure une sphere radiante d'un miroir
concave, ou d'un corps concave de meme tem|)erature, il tombera en
moyenne sur chaque molecule la meme energie que celle qui en rayonne,
puisqu'il existe un equilibre de temperature ; mais cette symetrie autour
de la molecule fera defaut pour les radiations incidentes. La radiation
incidente ne pent done pas, a tons les points de vue, etre consideree
comme la modification inverse de la radiation dmise.
Rigoureusement, je pense done devoir considerer comme irreversible la
libre propagation des radiations.
VERSUCHE UBER S EKUNDU R STR AH L EN
VON
EBNST DORN.
Tritft die Strahluug einer Eontgenrohre auf einen ponderablen Kor-
per, so gehen von diesem diffuse Strahleii aus, welcbe sich von den ein-
fallenden Eontgenstrahlen zuniichst durch eine geringere durchdringende
Kraft unterscheiden.
Hr. Sagnac hat die Eigenschaften dieser Strahlen, die er „Sekundar-
strahlen" nennt, eingehend untersucht *).
Unter seinen Beobachtungen war mir iusbesondere die von Interesse,
dass gewisse Sekundilrstrablen schon durch eine Luftschicht von 0,1
mm. Dicke absorbirt wurden ^).
Die Analogic mit den iiussersten, von Herni Dr. V. Schumann pho-
tographirten ultravioletten Strahlen liegt nahe und ist auch von Herrn
Sag N AC hervorgehoben worden.
Diese durch Luft stark absorbirten Sekundiirstrahlen sind der Gegen-
stand der nachstehenden Uutersuchung.
1. Zur Erzeugung der erforderlichen kriiftigen Rontgenstrahlen be-
natzte ich zuniichst einen luduktionsapparat von Eeiniger, Gebbeut
und ScHALL '), der sich ohne Weiteres mit einera elektrolytischen Un-
terbrecher nach Wehnelt oder Simon betreiben liess.
Die erreichbare Funkenliinge zwischen Spitze und Scheibe, betrug
*) Sagnac, Comptes rendus 1897 bis 1900.
") Sagnac, Comptes rendus T. 128, 1899, p. 300.
") l^ahere Angaben s. Wied. Ann. 63, p. 161, 1897.
38*
596 ERNST DORN.
daim (fiir 40 Akkumulatoren) nur etwa 20 cm. (gegen mehr als 30 cm.
bei Quecksilberunterbrecher), sodass die Entladuiigen in den Rontgen-
rohreu aussetzten, wenn diese durch langeren Gebrauch sehr „hart"
warden.
Daher bediente ich mich spiiter eities Induktoriums mit Turbiuen-
unterbrecher fur 60 cm. Schlagweite von der AUgemeinen Elektricitats-
gesellscliaft, hielt aber, um die Roliren zu schonen, die Unterbrechuugs-
zahl ziemlich niedrig — auf etwa 25 in der Sekunde.
Die Rcintgenrcihren batten ihre A nti kathode in der Mitte eines ku-
geligen Gefjisses von 1^3 — 15 cm. Durcbmesser. Die meisten stAmmten
von GiLNDELAc H in Gehlberg und waren mit einem eingeschraolzeneu
Platindraht versehen, der, in eine Bunsenflamme gehalten, Wasserstoff
ins Innere der Rohre didundiren liess, sodass man dieselbe „regeneri-
ren" konnte, weim das Vakuum zu hocli geworden war.
Der R()hre parallel war ein Funkenzieher mit 1 cm. starken, vom
abgerundeten Zinkstilben gescbaltet. Gingen Funken auf 20 cm. Abstand
liber, so wurde der Yersuch uuterbrochen, und die R<)hre regenerirt.
In der Regel wurde mit einer „Schlagweite" von 10 bis 20 cm. ge-
arbeitet.
Die in Fig. 1 und 2 dargestellte Vorrichtung gestattete, die Sekun-
diirstrahlen nach Belieben im Vakuum einer Quecksilberluftpumpeoder
in Luft von Atmosphiirendruck zu erzeugen.
Aus 3 Mcssingstiiben und 3 Ringen aus Messingblech war ein Gestell
mit 3 Ktagen zusammengesetzt. Die unteren beiden Ringe trugeu un-
verriickbar befestigt 1,3 mm. dicke IMeiplatten mit parallelen Spaltcn
von 56 mm. Liinge uiul 1,1 mm. Breite. Auf den oberen Ring koiinte
eine photograph ische Platte gelegt werden.
Das Gestell wurde auf eine plan geschlilfene Messingplatte von 7,5
uim. Stiirke gesetzt und mit etwas Klebwachs fixirt. Darunter kam die
zu einem Winkel von 45° gebogene Platte, an welcher die Sekundiir-
strahlcn erzeugt werden soUten.
Veber das Ganze wurde ein knapp uber die Ringe pas.sender Cylinder
aus Messingblech von 1,5 mm. Dicke gestiilpt, dessen verbreiterler ab-
geschliftener Rand vorher sorgfiiltig eingefettet war.
Der Cylinder besass zum Einlassen der R^mtgenstnihien einen mit
einem 1,32 (si)iiter nur 0,15) mm. starken Aluminiumblech verschlos-
senen Ansatz und dicsem gegeniiber einen Rohrstutzen mit Hahn.
Ein dlinnes Bleirohr vermittelte die Verbindung mit der Quecksilber-
VERSUCHR UBER SEKUNDaRSTRAHLEN.
597
luftpuinpe; der luftdichte Schluss wurde in befriedigendster Weise
durch Mimchener Siesrehvachs erzielt.
Vor die der Rontgeiirdhre zugeweridete Seite des Apparates wurde
Fig. -2.
.lD._
Fig. 1.
eiii Bleimantel von 3,() mm. Dicke mit kreisformigem Ausschnitt ge-
setzt; spiiter kam noch eiu zweiter von 4,9 mm. dazu.
2. Flussspath ist fiir die ilusseraten von Hrn. Schumann beobachteten
ultravioletten Strahlen, welclie von Luft stark absorbirt werden, noch
durchlassig.
Ich legte daher quer iiber den oberen Spalt eine von Zeiss in Jena
freundlichst geliehene Fluoritplatte von 8,71 mm. Dicke und unmittel-
bar darauf die photographische Platte (von Perutz) mit der Schicht-
seite nach unten *).
') Die Aufstellung erfolgte natiirlich im verdunkelten Zimmcr bei rothem
Licht.
598 ERXST DORX.
Nachdem ein gates Vakuura hergestellt war, wurden 8 Min. lang
Sekundarstrahlen an einer Bleiplatte erzeugt. (Ind. R, G. S. Wehxelt-
Unterbrecher, Antikathode 10,5 cm. von Einlass).
Ueber dem unbedeckten Theil des Spaltes zeigte sich eiu kHif tiger,
scharf begrenzter Eiudruck; durch den Fhiorit war aber auck nichf fine
Spur von Sirahlen gegangen,
Bei einem Parallel versuch rait Luft von Atmospharendruck war das
Ergebniss das gleiche, niir war das Bild weit schwacher. Es felilteneben
die in Luft absorbirten Strahlen.
Entsprechende Versuche wurden nocli oft angestellt ^), stets mit dem
gleichen Erfolge. Hervorheben will ich nur noch zwei Parallel versuche
mit einer auderen Eluoritplatte von 3,00 m.m. Dicke, welche Hr. Schu-
mann aus mehreren als die fiir Ultraviolett durchlassigstc ausgesucht
hatte. Andere Theile des Spaltes waren hier noch mit einer Quarzplatte
von 3,04 ram. und mit Alurainiumfolie von 0,017 mm. vcrdeckt.
Wieder war das im Vakuura erlialtene Bild weit khiftiger; Fluorit
und Quarz hatten auch hier AUes absorbirt, unter dem Aluminium
hatte schwiichere Schwiirzung stattgefunden.
Die mit Aluminium bedeckte Stelle war auf dem andern Bilde uirht
kenntlich : die auf einer Luftstrecke von etwa 9 cm. nicht aufgehaltenen
Strahlen durchsetzen also diinnes Aluminium ohne merkliche Schwii-
chung.
3. IlerrDr. Schumann iiberliess mir eine Anzahl seiner S/)ecialplal(^n
fiir das dmserste UltravioleUy welche hier alle kiiuflichen Flatten unver-
gleichlich an Empfindlichkeit libertretten und ihm das Vordringen in
bisher unerforschte Spektralregioncn ermoglichten.
Vorversuche hatten gelehrt, dass Rontgenstrahlcn auf ScHUMANx'sche
Platten weit schwacher wirkten als auf PKRUTZplatten.
Mit Sekundarstrahlen wurden im Vakuum funf Aufnahraen auf Schu-
mann'schen Platten gemacht, wobei wieder Theile des Spaltes mit der
zweiten Eluoritplatte und mit der Alurainiumfolie verdeckt waren.
Die photographischen Bilder waren auch hier viel blasser, als auf den
PfiRUTzplatten unter gleichen Verhiiltnissen ; durch Aluminium waren
nur Spuren, durch den Fluorit nichts hindurchgegangen.
Da Herr Dr. Schumann die Freundlichkeit hatte, zwei seiner Platten
*) Auch mit Sn. statt Pb.
VBRSUCHE ilBER SEKUNDiiRSTRAHLEN. 599
hier selbst zu eutwickelii, ist tier Eimvand nusgeschlos«sen, dass das Er-
gebniss in meiner inaDgelhafteu Bekanntschaft mit der Behandlung der
ScHUMAXNVcheu Flatten seinen Gnind hatte.
4. Wenn es bisher nicht gelang, an den untei*suchten IStrahlen die
Eigenschaften des ultraviolotten Lichtei? nachzuweisen, so konnte dieser
Misserfolg durch die zu kleine Welleulilnge bedingt sein.
Das Vorhandensein oiner re.gehnmngen Refexion wiirde die Strahlen
mit grosser Wahrscheinlichkeit als Liclit cliarakterisirt liaben ; ich stellte
daher folgende Vcrsuclie an.
Ein (iibrigens niagnetisirter) Stahlspiegel wurde uiiter 45° geneigt
unmittelbar fiber dem obt»ren Spalt so angebracht, dass die Sekundiir-
strahleu ihn in dem liori/ontalen Durclunesser trafen. Senkrecht zu der
Eichtung der regelmilssigen Tieflexion wurde cine photographische Platte
[A) vertikal aufgestellt; urn die Intensitut der Sekundarstrahlon zu con-
troliren, wurde eiue zweite Platte (/?) auf den obersten Ring gelegt,
welche die am Spiegel vorbeigehenden Strahlen auffing.
Obwohl nun bei vielfach wiederholten Versuchen (im Vakuum) durch
die ol)ere Platte das Vorhandensein khiftiger Sekundarstrahlen nachge-
wiesen wurde, so liess sich doch niemals die geringste Spur eines regel-
massisT reflektirten Bildes erkennen.
Dagegen waren Anzeichen einer schwachen diffusen Strahlung *) vor-
handen, indem der Schatten einer die vertikale Platte haltenden Klam-
mer sich unterscheiden liess.
Auch als ich den Stahlspiegel durch einen Silberspiegel ersetzte, bei
dem eine stiirkere und fiir verschiedene Strahlengattungen gleichmiissi-
gere Reflexion erwartet werden konnte^ blieb die regelmiissige Reflexion
vollkommen aus.
Dass iibrigens der Stahlspiegel auch fiir ziemlich weit im Ultraviolett
liegende Strahlen noch ein hinreichendes Beflexionsvermogeu besass,
lehrteu Versuche, wo die zur Erzeugung der Sekundarstrahlen dienende
Bleiplatte durch eine rauh geschliffene Flussspathplatte ersetzt wurde.
Die von dieser unter der Einwirkung von Rcintgenstrahlen ausgehenden
Strahlen, deren Maximum nach Hrn. Winkelmanx bei 219 ^/c* liegt,
lieferten ein kriiftiges regular reflektirtes Bild.
*) Ich vermeide hier den Ausdmck Reflexion.
600 ERNST DORN.
Die bisher raitgetheilteu Beobachtungen macheii es bereits ausseror-
dentlich uuwahrscheiulich, (lass die von der Luft sUrk absorbirten Se-
kundarstrahlen ultra violettes Licht sind. Vielmehr Meist die Erzeugung
einer difaseti ^tertiiiren" Strahluug auf eiiie Verwandschaft der Sekun-
darstrahlen mit Kathoden- oder lioiitgeustralilen bin.
5. Zur rich ti gen Deutung der uiitersuchtcn Strahlen fiihrte eiue ge-
nauere Betrachtung der oberhalb des magtietischen Stahlspiegels ange-
brachten Platien.
Obwolil jianilich beide Spalte gerade waren, zeigte das Bild — falls
im Vakuum experimentirt war — in der Ntihe
der dem Spiegel entspreclienden Unterbrechungs-
stelle eine Kruminung in dem Sinne, als ob
Kathode7isirahlen an dem magnetischen Spiegel
vorbeigegangen waren.
Diese Kriimmung konnte iiicJif durch die geo-
7nefrisck€7i Verhaltnisse bedingt sein, denn sie
felilte bei Anwendung des Silberspiegels uud in ^^^- ^•
denmitWiNKELMAXN'schennussspathstrahlenerhaltenenBildern^ehenso
in Aufnahmen mit gewohnlichem Liclit in einem gleich gestalleten Ap-
parat, ferner erfolgte die Kriimmimg nacli der anderen Seite, als unter
Festhaltung der ausseren Form der Anordnuug die Pole des Magnet-
spiegels vertauscht warden.
Die Kriimmung blieb trotz des Stahlspiegels auch aus, wenn die
Sekundiirstrahlen unter Atmospharendruck erzeugt waren, wie durch
mehrfache iibereinstimmende Versuclie festgestellt wnrde.
Die Verhaltnisse traten noch klarer hervor, als statt des magnetischen
Stahlspiegels ein kleiner kriiftiger Hufeisenmagnet verwandt wurde
(Liinge 29 mm., Breitc der Schenkel 5 mm., Dicke 2,S mm. fruie Otf-
nung zwischen den Schenkeln 12,5 mm.).
Mit Bleistreifen und Klebwachs wMirde der Magnet so auf der obereii
Bleiplatte befestigt, dass seine Oberkante sich etwa 20 mm. iiber der-
selben befand und die Sekundiirstrahlen das starke Magnetfeld nahe den
Enden der Schenkel durchsetzen mussten.
Die im Vakuum an einer Bleiplatte erzeugten Sekundarstrahlen zer-
fielen nunmehr in zwei ganz gesonderte Theile: es erschien zunachst —
von nicht abgelenkten Strahlen herriihrend — ein geradliniges Spalt-
bild mit zwei den Magnetschenkeln entsprechenden Unterbrechiingen,
sodann — kathodisch abgelenkt — zwei gekriimmte Schweife ausser-
VERSUCHK ilBER SEKlTNOiiRSTRAHLEX. 601
halb der Magiietscheukel uiul zwischeii ilnieii auf der auderu Seite eiii
etwas verwaschener Fleck.
Die abgelenkteii Theile waren verbreitert, somit waren die kathoden-
strahlartigen Gebilde iiicht botnogen. Der mittlere
Fleck konnte etwa von >s bis 13 mm., gc^recbnet von
der Mittc des nicbt abgclenkten, 2 mm. brciten Eli-
des unterschieden werden.
An Platin liessen sicb die katbodiscben Sekun-
diirstrablen in nocb gWisserer Starke gewinncn, bei
Kupfer waren sie sebr scbwacb, bei Alnminium und
Papier nicbt nacbweisbar.
Befand sicb Luft von Atmospbiirendruck im Ap-
parat, so liefertcn 131ei tmd Knpfer niir den nicbt abgelenkten Tbeil
des Bildes.
0. Es erbebt sicb nun die Frage nacli dem Ursprung der ablenkbaren
Strablen
Man k<innte znniicbst vermutben, dass die scbnell verlaufenden (ffek-
frUcheii Vorgimge <ler Rdnfgenrohre im Innern des evakuirten Appavatcs
binreicbend starke Potentialdifferenzen erzengten, um bier scbwacbe
Katbodenstrablen entsteben zu lassen, welcbe daini von der Bleiplatte
(oiler sonstigen Platte) reflektirt wiirden.
So bobe Potentialditlerenzen sind aber unvvabrscbeinlicb, da
der Apparat aus Messing (mit Aluminiumfenster ziim fcintritt der
Riintgen-strablen) bestand und nocb von starken Bleibiillen umgeben
war.
Indessen bielt icb direkte Kontrolversucbo nicbt fiir iibertliissig.
Um den Apparat elektriscben Einwirkmigcn zu entzieben, benutzte
ich zuerst einen etwa zu einem Viertelkreise gebogenen Scliirm aus Zink-
blecb von 60 cm. Breite, 45 cm. Hobe und 1 mm. Dicke mit einem
Alnminiumfenster, welcbes guten metalliscben Kontakt mit dem Zink
batte. Der Scbirm wurde sorgfiiltig zur Erde abgeleitet.
Drei Versucbe, von denen einer mit dem Staldspiegel, zwei mit dem
Uufeiseumagnet angestellt waren, liessen die oben bescbriebenen Er-
scheinungen dentlicb erkennen.
Eine nocb vollstiindigere, wobl als absolut zu betracbtende elektri-
sche Scbirmung wurde durcli einen geerdeten Eiseukasten mit Alumi-
niumfenster erreicbt, durcb desscn llinterwand die Yerbindung des Ap-
parats mit der Quecksilberluftpumpc isolirt (vermittelst eines eingeleg-
602 ERNST DOEN.
ten Glasrohrs) hindurchgefulirt war. Tn drei Versuchen (Hnfeisen) trateu
wieder die kathodisch abgelenkten Sekimdarstrahlen auf.
Anderseits konnte nicht die Spur einer Einwirkung auf die photogra-
phische Platte entdeckt werden, nachdem eine geraiime Zeit lange Fun-
ken des Induktorinms oder eines TESLA-Apparates dicht vor dem Eisen-
kasten oder gar auf denselbeu iibergesprungen waren. Ebenso wenig
wirkten Induktionsfunken vor dem nur mit seinem Bleihiillen versehe-
nen Apparat.
7. Hienaeh bieiben nur zwei Moglichkeiten zu erortern.
Entweder durchsetzeu an der Antikathode reflektirte Kathodensirah"
leu (nach Art der durch Aluminiumfolie austretenden „LEXARD-Strah-
len") das Gias der Rontgenrohre, treten durch das Aluminiumfenster
und werden an der Bleiplatte z. Th. als Kathodenstrahlen reflektirt, z.
Th. in Rontgenstrahlen verwandelt.
Oder die einfalleuden Ronigensirahhn werden (abgesehen von dem
absorbirten Betrag) theilweise in nicht ablenkbare, theilweise in ablenk-
bare Sekundiirstrahlen umgesetzt.
In beiden Fallen — besonders ini zweiten — konnen die beobachte-
ten Erscheinungen wohl einiges Interesse beanspruchen.
Gegen die erste Annahme spricht zuniichst, dass nach alien bisherigen
Beobachtungen Kathodenstrahlen Glas von der bei Eontgenrohren er-
forderlichen Starke nicht zu durchdringen vermcigen.
Ferner soUte man dann eine umso grossere Intensitat der ablenkbaren
Sekundiirstrahlen erwarten, je „harter" die Rontgenrohre wird, da ja
hiebei die durchdringende Kraft der Kathodenstrahlen wachsen miisste.
Dies war aber durchaus nicht der Fall, vielraehr waren zu harte Rohren
entschieden ungiinstig.
Aus friiherer Zeit, besass ich noch eine cylindrische Rohre, bei
welcher als Antikathode der mit Jodrubidium bedeckte Boden selbst
diente.
Zwei mit dieser Rohre aufgenomraene Photogramme zeigten iiber-
haupt nur eine schwache Wirkung, ferner waren die abgelenkten Se -
kundarstrahlen auch relaiiv zu den nicht abgelenkten keineswegs starker
als bei den modemen Rontgenrohren. Unter der ersten Yoraussetzung
hatte man dies vermuthen miissen, da bei der Cylinderrohre die Katho-
denstrahlen die Glaswand direkt und nicht erst nach Reflexion an der
Antikathode treffen.
Ich habe viele Miihe auf die unmittelbare Priifung der Fjage ver-
VERSrrHE UBER SEKlNDtiRSTRAHLEN. 603
wendet, ob sich in dem von der Rontgenrohre ausgehenden Strahlen-
biiiulel unter aiialogen Umstiindeii wie bei den Hauptbeobachtungen
Kathodenstrahlen nachweisen lassen.
Bei einem Theile der Versuche wurde der Fig. 1 uud 2 dargestellte
alte Apparat benutzt *), spiiter ein anderer von parallelepipedischer
Form mit Aliiminiiiinfenster an der Schinalseite, dessen freie Liinge im
Tnnern IS cm. betrug.
Icli habe die Wegliinge der Strahlen so wie die niagnetische Feldstarke
(durch Benutzung verschiedener Magnete) in weiten Grenzen abgean-
dert, ohne jenials eine Spur von kathodiseh abgelenkten Strahlen ini
direkten Biindel auffinden zu koniien.
Yon den vielfachen Verenchen will ich nur eincn anfiihren, den ich
noch nachtniglich vor kurzer Zeit angestellt habe.
Die Antikathode stand 12 cm., die Glaswand 4,5 cm von dem Alu-
miniumfenster des zweiten (ubrigens gut evakuirten) Apparates ab. In-
nen folgten aufeinander zwei Bleij)latten mit Spalten von 0,1 cm. Breite
in einer Entfemnng von 8,4 cm., dann — Nordpol oben — 4 Hufei-
senmagnete (Liinge 4 cm., freier Ranm zwischen den 0,6 X 0,6 cm.
messenden Schenkeln 0,S cm.) 1,4 bis 6,5 cm. von dem zweiten Spalt
reiehend, weiter, das halbe Spaltbild verdeckend ^), eine Bleiplatte mit
vertikalem Iland in 7,3 cm. Abstand, endlich die photo graphische Platte
in 10,7 cm. vom zweiten Spalt.
Das Magnetfeld der fertigen Zusammenstellung wurde ermittelt durch
Ilerausziehen eines winzigen Rollchens (10 Windungen von 0,55 cm.
Durchroesser, Windungsfliiche / = 2,39 qcm.), welches mit einem em-
pfindlichen Galvanometer verbnnden war. Ausserhalb der Magnete fiel
das Feld schnell ab; zwischen den Schenkeln der Magnete wurde
gefunden der Ausschlag 30,1 — 30,4— 32,2— 26,5, in den Eiiu-
men zwischen den Magneten 22,6 — 20,4 — 21,7 Skalentheile. Wahr-
scheinlich wird die Wirkung des Feldes etwas unterschiitzt , wenn
man die Theile aiisserhalb der Magnete vernachliissigt und fiir die
von den Magneten eingenommene Strecke (1,4 — 6,5 cm. vom zweiten
Spalt) den Mittelwerth der Ablenkungen ansetzt (26,3 Skalentheile).
') Spslte, Magnete and photographische Platte kamen nun natiirlicli mit
dem Alamininmfenster in gleiche Hohe.
') Die Seite, nach welcher Kathodenstrahlen zwischen den Magnetschenkeln
abgelenkt wtirden, blieb frei.
604^ ERNST DOIIN.
Da der Widerstand des ganzen Stromkreises bei den Ablenkungsbe-
obachtuiigen 80 XI war, und ein iin Stromkreis befindlicher Erdinductor
(Windungsflache 3,20.10* qcm.) mit der 0,427 Gauss ') betragenden
Vertikalkoinpouente uach Verraehrung des Widerstandes auf 1080 fl
bei einmaligem Urnlegen den Ansschlag 122,4 Skth. gab, so berechnet
sich das zii 26,3 Skth. gehorige Feld zu 26,3. 7,03 = 185 Gauss.
Eiir den vorliegenden Zweck kann man die zu erwartende Ablenkung
der Kathodenstrahlen s mit geniigencjer Anniiherung berechnen nach
der i^ormel ^).
0 0
wo V die Geschwindigkeit der fortgeschleuderten negativ geladenen
Theilchen, ^ die Masse in Graram und 6 die Ladung in elektromagneti-
schen Einheiten fiir ein Theilchen, Jj) das Magnetfeld in Gauss be-
deutet.
Besitzt nun J^ auf der Strecke Aj (hier 5,1 cm.) einen konstanten
Werth (185 Gauss), dann auf A.^ — Ai (=4,2 cm.) den Werth Null, so
wird das Doppelintegral
•0 A, (a,- ^') = 0373.
Wollte man nun selbst fiir einen der kleinsten Werthe z. B. deu
von Lenard gefundenen 6,4. 10^, fiir r einen sicher zu grossen Werth,
z. B. den wohl nie erreichten der Lichtgeschwindigkeit r= 3,10'®
cm./sec. einsetzen, so fiinde man
« = 1,4 cm.
Auf der Photographic sind nun nicht nur die zwischen den Magnet-
scheukeln durchgegangenen Strahlen sichtbar, sondern auch die iiber
0 1 Gauss ist die Einlieit des Magnetfeldes im C. G. S.-System.
') Vgl. z. B. Lenahd, Wied. Ann. 64, p. 279, 1898.
versuche'uber sekunimLrstrahlen. 605
und uuter denselben^ wclche entgegengesetzt abgelenkt seiu miissten.
Die drei Theile zeigen keiiie merkbare Yerschiebuug gegeneinander,
wiihrend 0,03 cm. schon recht keuntlich geweseu wiireu.
Wollte man also Kathodenstrahlen als vorhanden annehmen, so
miisste man ihnen AVerthe von v oder sjfA beilegeu, welche nach unseren
bisherigen Erfahruugen ganz unwahrscheiidich siud ').
£s ist also zu schliessen, dass die magnetisch ablenkbaren Sekandiir-
strahlen durch die einfalleuden Rofif geustrHhlen. erzeugt sind.
8. Die Versuche siud, abgeselien von kleinen Ergiinzungen^ in der
Zeit von Juli IS09 bis Januar 1900 (die enischeidenden Aufang Okto-
ber) angestellt. Die Ergebnisse liabe ich am 20 Januar in der hiesigen
Naturforschenden (jesellschaft vorgetragen, woriiber ein knapper Ik-
riclit in den Schriften derselben erschienen ist.
Ilerr Sa(jna(', den ich brietticli von meinen Resnltaten in Kenntniss
gesetzt hatte, theilte mir mit, dass er schon friiher die Vermuthung ge-
iiussert habe, die stark absorbirbaren Sekundiirstrahlen seien durch den
Magnet ablenkbar ^). Ich kannte diese Aeusserung nicht.
Auch von den nahe gleichzeitigen Arbeiten des Ilerrn Lenard uber
Erzeugung von Kathodenstrahlen durch ultra violettes Licht ^) erhielt
ich erst aus den Annalen der Physik Kenntniss.
9. Der Schluss, dass die ablenkbaren Sekundarstrahleu erst durch die
Iionl(jfenstTQ,\\\en an den Schwermetallen hervorgerufen werden, hat in-
zwischen eine willkommene Bestiitigung gefunden durch anderweitige
Versuche der Herren Curie nnd Sagnac *).
Wiihrend sie niimlich eine von der direkten Strahlung der llontgen-
n'jhre transportirte negative Ladung nicht nachweisen konnten, gelang
(lies bei den Sekundiirstrahlen der Schvvermetalle. Die negative Ladung
der Letzteren, welche ihre Ahlenkbarkeit bedingt, war also nicht schon
von der R()ntgenrohre her mitgebracht.
10. Es wiire von Interesse, filr die ablenkbaren Sekundiirstrahlen
(uuter Voraussetzung der Eniissionshypothese ) die (ieschwindigkeit v
*) Ich erinnere daran, das aach Versuche mit schwacheren Feldern gemacht
sind.
•) Sagnac, Eclairage electrique 12 Marz 1898.
*) Lenard, Wiener Sitzuugsber. 19 Okt. 1899 und Drude's Annalen 2,
p. 359, 1900.
*) Curie et Sa(;nac, Comptes rendus T. 130 p. 1013, 9 April UKK).
606 EEXST DORN.
der fortgeschleuderten Korperchen und das Verhiiltniss ihrer Masse zur
Ladung [sjf/,) zu bestimmen. Hiezu fehlt einstweilen nocli eine Beobach-
tung (z. B. der Ablenkung im elektrischcn Feld)^ indessen kanu man
vou der Thatsache ausgehen, dass die bisher gefundeiieu Werthe von
f/jCA iiicht zu stark von einander abweichen, und so wenigstens zu einer
vorliiufigen Orientirung iiber v gelangen.
Das Yeld des kleinen, zur Ablenkung der Sekundiirstrahlen benutzten
Hufeisenmagneten bestimmte ich vermittelst des schon erwiihnten Bcill-
chens. Die Ausschlage liessen sich fiir die erste wesentlich in Betracht
korainende Strecke leidlich durch die lineare Formel
11,24 — 7,32 a
darstellen, wie folgendes Tafelchen zeigt
Abstand von Magnetraitte A (cm.) 0,00 0,44 1,01 1,44
Ausschlag beobachtet 11,40 8,03 3,22 1,14
berechuet 11,24 8,02 3,85 0,71
Nach den ebenfalls schon mitgetheilten Hiilfsraessungen folgt fiir das
Feld (durch Multiplication mit 7,03) in Gauss A — i? A =79,0 —
51,41 A.
Nehuie ich nun das Feld fiir die ersten 1,54 cm. ') beiderseits vom
Magnet obiger Formel entsprechend, weiter entfernt aber = 0 au, so
ergiebt sich, wenn A = 3,00 cm. den Abstand der Magnetmitte von
der photographischen Platte bedeutet, das Doppelintegral der Lexard
schen Formel als
A == 364.
iT
Bezeichnet s die Ablenkung (von 0,8 bis 1,3 cm. reichend), so folgt
die Geschwindigkeit
also fiir
1) Far A = 1,54 cm. liefert die Formel den Werth 0.
VBRSUCHE ilBEB SBKUNOiiRSTRAHLEN. 607
r (cm/sec) =
sIfjL = 6, 4 . 10« ') 1 1, 6 . 10« 2) 18, 65 . 10« =)
2,9.10" 5,3. 10» 8, S.IO'^
bis 1,8.10'^ 3,3.10^ 5, 2.10"
Herr Lenakd bestimrat (1. c. p. 373) fiir die durch ultraviolettes
Licht (ohne befordernde negative Ladung der getroffeneii Platte) erhal-
tenen Kathodenstrahlen die Geschwindigkeit zu 10" cm/sec. Ira Ver-
gleich darait erscheinen die von mir gefundenen Wertlie sehr hoch ; sie
sind von der Grossenordnung wie bei Herni Lenard unter Anwendung
von 607 bis 12600 Volt.
11. Wiihrend gegenwiirtig fiir die Kathodenstrahlen ziemlich allge-
mein angenommen wird, dass sie von ausgeschleuderten negativen Theil-
chen gebildet werden, habeu sich die Anschauungen iiber die Rontgen-
strahlen noch nicht in gleicher Weise geklart.
Man hat auch hier ausgeschleuderte Theilchen annehmen woUen; in
diesem Falle dilrften sie aber nach den Versuclien von Curik und
Sagnac (1. c.) keine merkliche elektrische Ladung fiihren, was man
freilich schon aus dem Fehlen der magnetischen Ablenkung schliessen
konnte, falls man nicht ausserordentlich hohe Geschwindigkeiten zulas-
sen wollte.
Andererseits hat man die Rcintgenstrahlen als stossartige Impulse
des Aethers aufgefasst, und Herr SoMMEiiFEiii) *) hat aus den Beu-
gungsversuchen von Hrn. IIa(ja und Wind die „Impulsbreite'' be-
stimmt %
Ich muss bekennen, dass mir anfangs fiir die Deutung meiner Ver-
suchergebnissc die Emissionstheorie geeigneter schien, da man hier
wenigstens fiir die Geschwindigkeiten, wenu auch nicht fiir die Ladun-
gen der Sekundiirstrahlen einen Grund einsieht; nachdem aber Hr.
Lenard auch mit Licht Kathodenstrahlen erzeugt hat, und bei diesem
docli an eine Emisj^ionshypotliese nicht zu denken ist, ist kein Grund
*) Lenard, Wied. Ann. 64, p. 287, 1898.
*) Lenard, Drude's Ann. 2, p. 368, 1900.
•) Simon, Wied. Ann. 69, p. 609, 1899.
*) SoMMERFELD, Phys. Zcitschrift 2, p. 55, 1900.
*; Hr. QuiNCKK will heides annehmen. if. Phys. Zeitschrift. 2, p. 89.
1900.
608 ERNST DORN. VKRSrCHE iiBF.R SEKUNDaRSTR.VHLEX.
vorhanden, aus rneinen Vereucheu einen Eiuwand gegen die Aether-
impulstlieorie der KOntgeiistrahlen lierzuuehmen.
Dass durcli die RontgenstraJilen den negativen Theilchen eine so hohe
Geschwiudigkcit ertheilt wird, hiiugt vielleicht mit der grossen Heftig-
keit der Impulse und ihrer dem ultravioletteu Licht wohl iiberlegenen
Euergie zusammeu.
Halle a. S., 22 Nov. 1900.
UKnKR DAS VKLX) l.ANGSAM BKVVKGTER KLKGTRONEN
VON
C. H. WIND.
1. ElNLKITUNG.
Die schonen Theorien, welche es raehreren Forschern, vor Allen aber
Herm Lorentz, gelungen ist auf die Hypothese der Electricitatsleitung
durch loneu oder Electronen aufzubaueu, und die glanzeiiden Bestati-
gaiigen^ welche diese Hypothese in den letztei^ Jahren von experimeu-
teller Seite erhalten hat, dringen mehr und mehr eine seit Maxwell
viel gepflegte, sich auf das Wesen des Leitungsstroms beziehende Vor-
stellung in den Hintergrund. Das Bild eines leitenden Korpers als eines
Eaumteiles, worin das als Bild der Electricitiit gedachte Continuum frei
beweglich oder wenigstens frei von der Wirkung gewisser elastischer
Krafte ist, wird man am besten kiinftig nur in zweli-er Linle heranfiihren.
Und statt dessen wird man sich einen leitenden Korper als einen llaum-
teil vorstellen, worin eiue grosse Anzahl Electronen, im Besitze einer
nicht durch elastische Widerstiinde beschrankte Beweglichkeit, vorhan-
den sind.
Fiir den Unterricht bietet die Electronenhypothese erhebliche Yorteile,
u. A. diesen sehr wichtigen, dass sie als ganz naturgemiiss erscheinen
Ijisst die Auff'assung und Behandluiig der zur Wahrnehmung gelangen-
den Eeldwirkungen als durch Superposition der Eeldwirkungeu einzeluer
elementarer Gebilde eutstanden. *)
*) Zwar wurde auch bisher diese Auffassuug vielfach angewandt bei der
mathematischen Behandlung der Probleme nacli der MAXWEi.i/schen Theorie;
aber ts erkannte ihr diese Theorie nur einen inalhemaiischen Sinn und eine
AACHIVES NEKRLANDAISES, SLllIt II. TOME V. 39
610 C. H. WIND.
Die Elementargesetze (das electrische, das electro inagnetisclie uml
das electrodyiiamische) erhalten durcli die Electroneuhypo these eiueii
physikalischen Sinn und werden gleichzeitigeiner vollstiindigbestimmten
Formulirung fahig, wo oline solche Hypothese die Maxweli/scIic Theo-
rie sie t^ilweise unbestimmt lassen muss.
Tn der vorliegenden Arbeit bildet die Herleitung der electromagne-
tischcn und electrodynamischen ElemcntargevSetze einen Teil eiuer
zusammenfassenden Discussion der Eigeuschaftcn des Feldcs eines oder
mehrerer, i. A. bewegter, Electroneu. Da icli mich bei dieser ])iscussion
auf einem schon vielfach bearbeiteten Gebiete bewege — ich nenne uur
J.J.Thomson, der schon in 18S1, und O. Heavisidk, der in ISSSalm-
liches unternonnnen hat — werden die R^sultate, zu denen icli komme,
rechnerisch weuig Neues euthalten ; die fundainentelle Bedcutung abcr,
welche das ebengenannt« Wirkungsfehl durcli die ueueren Anscliauungeu
gewonnen, durfte zu Gunsten einer etwas detaillirten Behandluug des-
selben sprechen.
Beilaufig erlaube icli mir, hier die Aufmerksamkeit der Physiker
hinzulenken auf die, freilich auch in Maxw^ell's Werken vorkommende,
Zweideutigkeit, welche. uoch bei mauchen Autoren dein Gebrauch des
Worte43 ,,Electrizitiit" anhaftct. Diese gebrauchen es als gleichbedeuteud
mit „electrischer Ladung''; sie solltan daun aber nicht gelegeutlich
auch von einer „Vei*schiebung der Elect rizitiif im Vacuum reden,
sondern viel mehr fur das Continuum, welches man als liberall im
liiiume vorhanden anuimmt und dessen Bewegung den electrischen
Verschiebungsstrom (und nacli den bisherigen Voi-stcUungen den Lei-
tungsstrom) constituirt, einen neuen Namen ersinneu. Bequemer aber
scheint es mir, in Anschluss an die LoRKViy'sche Bezeichnungsweise,
mit dem Namen „Electrizitilt'^ immer je//es Co?/fhmum zu bezeichueu
immerhin beschrankte Anwendbarkeit, keineswegs eine physikaliscbe Bedeatung,
zu; und dieses wird gewiss der schnellen Einfiihrung der MAXwELi/schen An-
schauungen, namentlicb bei dem elementaren Unterricbt, bindeind im Wojjc
gestanden baben.
Erbalt nun in dieser Beziehung die Electrizitatstheorie durch die Hinzunahme
der Electronenbypotbese wieder eine grossere Abulicbkeitmit den friihern, vor-
MAxwELL'scben, Anschauungen, so ist docb der Atavismus nicht sehr weitgebend;
bleibt es docb jetzt immer unumgiinglieb, dann wenigstens die Elementargesetze
durcb reine Feldwirkung zu erklareu, und bebalten auch die von Maxwell her-
kommlicben Begriflfe der dielectrischen Veiscbiebung und deren zeitlicher An-
derung, des Verscbiebungsstroines, ibre voile Bedeutung bei.
rEBER DAS FELD LAXOSAM BEWEGTEft ELECFRONEN. 611
und die etwa an Electronen gftbundene) Divergenz der dielectriachen
Vertchiebiing ausschliesslich als „electrische Ladungsdichte" anzuspre-
chen ; und es ware, uamentlich in paedagogischer Beziehung, gewiss wiin-
schenswert^ dass diese Beziehun^weise allgemein angenommeu wiirde.
Was die Symbole fiir die in Frage kommenden Vectorgrossen und
Vectoroperationen l)etriff't, folge ich der Hauptsache nach deni Beispiel
vom Hrn. Lorentz.
2. EiN Eleci'ron. Laduncsverteimtng und electrisohes Feld.
Ein positives Electron stellt man sich am einfaclisten vor als eine
an sich un vera nderl ich existirende, bewegliche und fiir den Aether mit
seinen Storungszustanden durchdriugliche Divergenzstelle der dielec-
trischen Verschiebung ; das zum Electron gehorige Raumintegral derDi-
vergeoz ist die Ladung des Electrons^ letztere wird also aucii gemessen
durch das nach aussen genomraene Fliichenintegral der dielectrischen
Verschiebung iiber irgend eine geschlossene Fliiche, welche das Electron
vollstiindig, sonst aber keine Divergenzst^Uen, einschliesst.
Ob. man dem Electron eine gravitirende Masse beizulegen hat, ist zur
Zeit noch unentschieden, ein Volum kann man ihm aber bekanntlich
uicht absprechen. Eine erste Frage ist nun, in welcher Weise man sich
die Ladung in dem Electron verteilt zu denkeu hat.
Man macht oft die Voraussetzung dass die Ladung sich auf der
Oberfliiche des Electrons angehiiuft befindet. Welche Ciriinde konnte
man aber zu dieser Annahme heranziehen? Soil man etwa jetzt, abwei-
chend von der soeben an die Sjntze gostellte Hypothese iiber das Wesen
eines Electrons, sich dieses Gebilde vorstellen als einen llaumteil, mit
einem Ueberschuss von „frei beweglicher" Elcctrizitiit behaftet, und in
dieser AVeise also einem Bilde, welches, wic in der Einleituug gesagt,
sonst bei unsern Grundvorstellungen ausgedient hiitte wieder eine
erste Stelle eiuriiumen? Oder soil man sich das Electron denken als
einen geladenen Leiter im keatlijea Sinne und also sich eine grosse
Anzahl noch viel kleinerer geladener Gebilde nahe der Oberfliiche in
demselben angehiiuft denken ? Letztere Auffassung, wobei das Electron
schon sofort auf horen wiirde ein elementares Gebilde zu sein, wird man
sich nur gefallen zu lassen brauchen, wenn sie zur Erkliirung irgend wel-
3y*
612 C. M. WIND.
cher Erscheinungen sjjezielle Diehste zu leisten verspricht, was — soviel
mir bekaiint ist — iiicht der Fall ist. Man sieht, dass weder die eine,
iioch die andere Vorstellungsweise etwas Zwingendes hat und dass
mithin die Annahme der Laduiigsanhaufuiig an der Oberfljiche wohl
als rein willkiirlich gelteu miisste, wenn man sich nicht die Torliebe zu
dieser Annahme, jeder andern gegeniiber, historisch erkliiren konnte.
Ein Grund aber spricht entschieden gegen eine reine Oberfliichen-
veiieilung der Ladung; es wiirde njimlich in den Punkten der Ober-
fliiche eines bewegten Electrons der electrische Strom einen unendlicheii
Wert besitzen. So wird man also dazu gefiihrt, vielmehr an eine Ober-
flachenschicht von endlicher, sei es denn auch geringer, Dicke zu den-
ken. Dass die Dicke gering sei, ware dann aber wieder eine ganz unbe-
giiindete Spezialisirung der Annahme; und so werden wir dann
schliesslich die Voraussetzuug einer Verteilung der Ladung in einer
Schicht beliebiger Dicke, als mehr allgemein, vorziehen.
Am allgeraeinsten ware wohl die Annahme, dass die Ladung iiber
einen Baumteil von beliebiger Gestalt in beliebiger Weise verteilt ware;
sie wiirde aber zu etwas complizirten Rechnungen fiihren, und ich habe
es daher vorgezogen, die Annahme iiber die Ladungsverteilungim Elec-
tron soweit zu spezialisiren dass ich voraussetze dass das Electron eine
liber sein gauzes A^olum gleichmassig geladene Kugelschale (Fall 1) isl.
Die Vergleichung der fiir die beiden cxtremen Falle einer sehr diinnen
Kugelschale (II) und einer vollstandig ausgefiillten Kugel (III), welche
beide dem allgemeineren Fall I untergeordnet werden konnen, zu erhal-
tenden Ergebnisse wird uns auch ohne weitere Rechnung schon gestat-
ten eine Vermutung aufzustellen iiber etwaige Einfliisse, welche anderen
Arten der Ladungsverteilung zugeschrieben werden konnten.
Teh gehe jetzt von der Annahme I aus, betrachte aber immer sofort
den Einfluss der Speziellannahmen II und III, nenne den ausseni und
innern Radius der geladenen Kugelschale bezw. a und b, ihre Differenz
/, die positive oder negative Totalladung des Electrons s, die iiberall
in der Kugelschale vorhandene Ladungsdichle aber, d.h. den Divergenz-
wert der dielectrischen Verschiebung, S, die Dielectrizitiitsconstante
(Permittanz) im Aussenraume A'l, in der Kugelschale A'q.
Nennt man dann den vom Mittelpunkte des Electrons uach einem
Punkt des Feldes gezogenen Radiusvector r und dessen Tensor und Ein-
heits vector bezw. r und ti, so hat man fiir die dielectrische Verschiebung:
UEBER DAS PELD LANGSAM BBVVEGTEIl BLBCTRONEN. 613
im Aussenraume b = — - — r, , .* (1)
<■) »4<'-^:)'
in der Kugelschale ( (II) b= , r -~r- r, } , (2)
im Hohlraume b = ().
4* TT
Die electrische Kraft ergiebt sich (lurch Multiplication mit — ; ,
A
bezw. - - - .
Fiir die electrische Feldeiiergie fiiulet man, durch Integration von
/*
f2
im Aussenraume . P' = zttt- » (3)
(I) p' =^I^ ^a—bY{a^+SaH+6ab^-\-b()'):
in der ) £_ J^ ,
Kugelschale J ^^'^ '^ ~2A> " 3« ''^ ^
im Hohlraume P'" = 0 .
Wahrend also die Energie im Aussenraume bei den drei Annahmen
die gleiche Funktion dei: Totalladung wird, verschwindet im Fall II die
innere Energie gleichzeitig mit der Dicke I der Kugelschale, betriigt
sie aber I der aussern Energie im Fall III.
In welcher Weise die Energie im iiusseren Felde verteilt ist, wird in
der Fig. 1 einigermassen angegeben ; das links oben vorgestellte Raum-
quadrant ist durch parallele Ebenen von jedesmal verdoppelter Entfer-
nung zu einer beliebigen Aequatorialebene, das rechts oben vorgestellte
614
C. H. WIND.
Raumquadrant durch conceiitrische Kugelfliichen von jedesmal verdop-
peltera Eadius, in Zonen eiugeteilt gedacht ; die eingeschriebenen Zahlen
BO
m
itO
80
100
30
15
15
Fiff. 1.
bezeichnen die in den einzelnen Zonen angehiiuften Energiemengen,
P' = 160 gesetzt, indein die Zahl 32 im vom Electron eingenommenen
Teile des Quadrant sich nur auf den Fall III bezieht.
3. ein langsam bewegtes electron.
Das Stromfeli).
Wir erteilcn jetzt dem Electron eine gegen die des Lichtes sehr ge-
ringe Geschwindigkeit p und legen von einem rechtwinkligen Achsen-
kreuz die j^-Achse in die Richtung von p. Es wird dann die Stromver-
teilung symraetriscli um die y-Achse sein und in jedera Punkt der Strom
in die durch die y-Aclise gebrachte Meridianebene fallen. Durch Difle-
renzirung nach der Zeit berechnet man fiir die Gomponenten des Yer-
schiebungsstromes in der j?y-Ebene :
im Aussenraume
b^=
P
by =
(5)
UEBER DAS PBLD LANGSAM BEWEGTER ELECTROXEX.
615
1 (I) t>..=
in der Kugelschale
'</
=-iK^-p)p-^y'pp
(II) b^=
exy p
iTToU
^«=-da^(rr'^vi)p
(III)b.r=0
by = — ^ijj
(6)
im Hohlraume
t>a' = t>y = 0.
Der Totalstrom 6 enthiilt in der Kugelschale neben dem Verschie-
bungsstrom noch den Coiivectionsstrom c, dessen Componenten sind :
(I) c.. = 0, Cy = ip
in der Kugelschale j (H) c.,. = 0, c,y == S/?= ^-^^
(III)C..= 0, Cy = ijJ
€ P
(7)
Es tritt im Eall II sowohl beim Verschiebungsstrom wie beim Cou-
vectiousstroni das friiher erwiihnte Unendlichwerden bei verschwinden-
dem I eiu.
Behufs einer leichtem Vorstellung habe ich mir die Stromlinien des
Feldes construirt. Fiir den Aussenraura wird ihre Differentialgleichung
dy tip' — x^
dx '6xy
(«)
woraus sich, nach Multiplication mit 3 x-\ y dxy durch Integration
ergiebt :
616
C. H. WIND,
(jr2+/)* — >fc2»«=0»)
(9)
Tn Fig. 3 sind einige Stromliiiien gezeichnet; sie sind, soweit sie
Fig. 3.
sich auf den Aussenraum bezieheii, uuter sich gleichfcirmig; ihr Para-
*) Hr. Prof. ScuouTE machte mich freundlichst auf eine von Brocard Ler-
rtihrende Erzeiigungsweise dieser Curve aufmerksam.
Wenn von zwei gleichen, sich beriihrenden Kreisen der eine festgehalten wird
und man den andern, ohne Gleitung, liber
den erstem fortrollen lasst, so beschreibt
jeder Punkt des bewegten Kreises eine
den Mathematikern auch durch andere
Erzeugungsweisen wohlbekannte Curve, /
die Cardioide; dieselbe besitzt einen Ruck- •
kehrpunkt da, wo der erzeugende Punkt \
auf den festen Kreis fallt (Fig. 2). \
Lasse nun eine Cardioide, indem sie
immer mit einer festen Geraden in einem
festen Punkte in Beriihrung bleibt, durch
diesen Punkt hindur^hschieben ; die Curve
{GUsselte) welche dabei vom dem Riick-
kehrpunkt der Cardioide erzeugt wird, ist die hier in Frage stehende Carve
seehsten Grades.
Eine einfache punkt weise Construction der Curve ergiebt sich unmittelbar
aus der Polgleichung:
r = k (Y)s* (p .
\
Fig. 2.
UEBER DAS FELD LANOSAM BEWEGTER ELEOTRONEN. 617
meter, die Integrationsconstante /*, ist fiir jede Stromlinie die Strecke,
welche sie zu jeder Seite des Ursprungs, auf der a^-Achse einschliesst.
Denken wir uus iu der Aequatorialebene (der :ri?-Ebene) einen Kreis
mit dem Eadius r uin das Ceutrum des Electrons, so ist das Fliichen-
iutegral des Stroms iiber den ausserhalb dieses Kreises liegenden Teil
der Aequatorialebene :
X
; - — » 2 7rxdx = — -~- .
Will man, dass bei Rotirung urn die y-Achse die Stromlinien Eevo-
lutionsflachen erzeugen, welche den Raum in Stromrohren von gleicher
Stiirke einteilen, so miissen daher, wie es in der Fig. 3 der Fall ist, die
umgekehrten Werte der Parameter der einzelnen Stromcurven eine
arthmetische Reihe bilden.
Nur im Aussenraume haben die Stromlinien die durch Gl. (9) ange-
gebene Gestalt. Der raathematisch sehr interessante in der niichsten
Uragebung des Mittelpunktes befindliche Teil der durch diese Gleichung
dargestellten Curven hat daher keineu physikalischen Sinn. An der
Oberfliiche des Elet^trons schliessen sich die Stromlinien dem inneren
Stromliniensystem des Electrons an; lezteres ist im Falle III, worauf
sich die Fig. 3 bezieht, ein vSystem von zur y-Achse parallelen Geraden.
Durch die Figuren 1 und 3 wird es erst recht anschaulich, wie sehr
nicht nur die electrische und, beim bewegten Electron, die magnetische
Energie (s. w. u.), sondern auch, beim letztern, der electrische Strom
praktisch auf ein ganz kleines Gebiet in der nachsten Umgebung des
Electrons, mit Einschluss des eigenen Voluras beschriinkt ist.
4. Das MAONETisrHK Fkld. Das electkomaonetische
Elementargesetc.
Indem aus Symmetriegriinden hervorgeht dass die magnetische Kraft
^ in jedem Punkte senkrecht zur Meridianebene gerichtet ist, findet
man den Tensor dieser Vectorgrosse leiclit durch Anwendung des ersten
MAXWELL'schen Gesetzes iu der Form
Tlandint. ° ^ = 4 r Fliichenint. ° 6
618 C. H. WIND.
auf den durch den Punkt gehendcn Parallelkreis. Man findet so
im Aussenraume J^= oLP-^i]^ (^0)
r
1(1) .0 = -3-(l--,)[p.r]
in der Kngelschale ((II) J& = -^ , -[P-ri] ] y (^1)
(IlI>^=V'-[p.r,]
w a
im Hohlraum JP) =^ 0 .
Benierkenswert ist es, dass nacli diesen Gleichungen im ganzen Ran me
die magnetische Kraft auch durch folgenden Ausdrack vorgcstellt
werden kann
/p=^;^[p.b], (12j
woriu nur Grt)s.sen vorkomnien, welclie sich auf den Zustand im betrach-
teten Punkte selber beziehen lassen ; denn p kann man auffassen als die
Geschwindigkeit, womit der als dielectrische Verschiebung b gekenn-
zeichnete Zustand des Aethers sich an dieser Stelle im Aether verschiebt.
Tndem ich auf weitere Bemerkungen, wck*.he sich an dieses Feldwir-
kungsgesetz (1£) ankniipfen liessen, hier verzichten will, bemerke ich
nur dass man aus demselben auf das erste Maxwell'scIic Gesetz zuriick-
fiillt, wenn man auf die Gleichung die Operation Jiof vornimmt, dabci
den bekannlcn Satz der Vector-Analysis ')
/^<?/[2l.g5] = 3l/>//^S5 — 33/;;r9l-h(95v)2l — (9lv)95
anwcndet und beachtet dass p als dem Ort nach constant angenommen
werden muss, mi thin J)lo p sowie (bV) p verschwindet. Man bekomrat
niimlich
7?o^ jp) == 4 T (Sp + b).
Die Gleichung (10) ist der Ausdruck eines fiir den ganzen Ausseniaam
0 Foi'PL, Einf. i. d. Maxw. Th., S. 04.
UEBER DAS FELD LANGSAM BEVVKGTER ELECTRONEX. 619
gelteuden Elementargc^ssetzos, dem wir jetzt iiiclit iiur einen mathema-
tischen, sondem aueh einen physikalischen Sinn beilegen konnen; denn
es konnte nach den electromagnetischen Grundgesetzen eine Bewegung
eines Electrons im Vacuum ganz gut existiren.
Man kann sich abfragen ob nicht die Form des Eleraentargesetzes
eine Modification erleiden wi'irde, wenn iiber die Gestalt unddieLadungs-
verteilung der Electronen andere Annahmen als die unsrigen gemaclit
wiirdeu. Aus dem Obigen gelit aber schon hervor dass die Form noch
die gleiche bleiben wird, wenn augenonunen wird dass im Electron die
Raumdichte der Xadung nicht in einer Kiigelschale von endlicher Dicke
constant ist, sondern sich beliebig rait der Entfernung vom Centrum,
allein auch nur mit dieser Entfernung, ilndert. Dasselbe Elementarge-
setz wird sich wohl auch noch ergeben, wenn man statt der Kugelgestalt
fiir das Electron die Gestalt eines einachsigen Ellipsoids annimmt und
alsdann die Bewegung in Riclitung der Achse stattfinden liisst, es muss
dann aber die Ladungsdichte auf jedem confocalen Ellipsoid im Electron
constant sein. Bei sonstigen Annahmen in Bezug auf Gestalt und La-
dungsverteilung wird das Elementargesetz in der nilchsten Ntihe des
Electrons bedeutend, in grossern Entfcrnungen aber nur unerheblich
modifizirt werden.
Aehnliches gilt fi'ir die weiterhin folgenden Elementargesetze.
5. Das Biot-Savart sche Gesetz.
Aus dem Elementargesetze (10) lilsst sich das BioT-SAVART'sche
Gesetz in der iiblichen Gestalt leicht herleiten.
Betrachten wir einen kleinen cilindrischen Eaumteil, dessen Achse
nach Liinge und Richtting durch i bezeichnet sei und welcher eine sehr
grosse Anzald (positive und negative) bewegte Electronen enthalten
moge. In grossen Eutfernungen wird dann die magnetische Kraft in
der Gleichung
^= ^2:[fp.rJ = ^^[2:£p.rJ (13)
r r
ihren Ausdruck finden, wo die Summation iiber all die Electronen zu
erstrecken ist.
620 C. H. WIND.
Wenn der Ciliiider ein Teil eines linearen oder nahezu linearen Strom-
leiters bildet, innerhalb dessen ein stationiirer Zustand besteht, werden
die Electrouenbewegungeii keine weitere Ladung der Oberfliiche des Cilin-
ders liervorrufen, d. h. es wird S f p gleichgerichtet sein mit i und daher
Z6p = ii ;.... (14)
gesetzt werden kiinnen. Nun ist
der totale Convectionsstrom durch einen beliebigen Querschnitt « des
Cilinders (eiiie Grtisse, welche nicht fiir alle Querschnitte den gleichen
Wert hat). Fiir das sogenannte Convectionsstrommoment des Cilinders
crliiilt man dann
iJ lu ds = ^pl i iduds = 'Zp€.
J H J H J 00
Mithin kann i definirt werden als
/= - I too
ds (15)
d. h. als was man den mittleren Co7iveciw7is8trom im Cilinder nenuen
kann.
Setzt man (14) in (18) ein, so kommt das BroT-SAVAUT'sche Gesetz
•O-iC'^r.] (16)
T
heraus.
Wenn man zu dem in Hinsicht auf das in grossern Entfemungeu
erzeugte magnetische Feld offenbar vollstiindig durch sein Moment * i
characterisirten Convectionsstromteil die zugehorigen Verschiebungs-
strome hinzunimmt, hat man in HEAVisiDE'schem Sinne ein ^rationales'"*
Stromelement. Bemerkung verdient es, dass man zur Berechnung des
magnctischen leldes ein Elementargesetz (10) oder (16) benutzen kann^
UEBEE BAS FELD LAKOSAM BEWEGTER ELKCTKONKN. 621
worin diese zugehorigen Verschiebungsstrome gar keine Rolle spielen,
wie librigens auch schon Heaviside hervorgehoben hat. (vgl. S. 623).
6. Die magnetische Energie.
Bezeichuet man mit f^ die inagiietische Permeabilitat und integrirt
At
den Ausdruck ^'^ dv iiber die betrett'endeu llaumteile, so erhiilt man
fiir den Wert der magnetischen Energie.
im Aussenraum Q/ = — ~- , (17)
(I) q:=.''-^'^-f'\
V oaa
X (a— A)' («' + 3 «*<* + 6 «** + 5*')
in der |
Kugel8chale \(li) q^' -^ t^'^l'\ L /.•••( 1 8)
'(III) Q"=-''^''. I ■
o il O
im Ilolilraum Q = 0 .
Bemerkenswert ist es, dass in jedem der betrachteten Raumteile ein
gleiehes Verhaltniss zwischen der totalen magnetischen und der totalen
electrischen Energie besteht, ein Zusanimenhang^ welcher librigens in dem
schon friiher hervorgehobenen und in Gl. 12) zum Ausdruck gebrach-
ten seinen Grund findet. Es gilt niimlich sowohl fiir den Aussenraum,
wie fiir das Innere der Kugelschale
oder, weim man fiir fiX diis umgekehrte Quadrat der Lichtgeschwindig-
keit einfiihrt.
622 C. H. WIND.
Uennoch ist in den eiiizelnen Baumteileu die Verteilung der inagne-
tischeu Energie eiiie aiidere als die der elect rischeii. Es ist (fiir den Fall
111) in der untern Iliilfte der Fig. 1 die Verteilung der raagnetische
Energie iiber den ganzen Raum in gleiclier Weise angegeben wie in
der oberen Hiilfte die der electrischen (Vgl. S. 614).
Aus den gefundenen Ausdriicken (17) und (18) ftir die magnetische
Energie ergiebt sich fiir die sche'mbare Ifa/tJf^ des Electrons, falls diese
durch
0
M = -.^
* 9
dednirt wird, wo fiir Q der Totalbetrag der mit der Bewegung des
Electrons verkniipften inagnetischen Energie zu nehmen ist,
2^5^ /-, , I
im Fall II : M=:^' (^ + :y)
6 a \ day
2af^ 6
im Fall III : M=^^ ,".
o a 5
j4uf die scheinbare Ma^se den Eleclroiu macht sich also ein nichf un-
erheblic/ier Emjhss der Art der Ladiiugsvertedung im EUcfron geltend:
hierauf ist lliicksicht zu nehmen, wo e^s sich handelt urn die Frage, ob
das Electron neben seiner scheinbaren auch noch eine irgendwie ^wahre"*
Masse bcsitzt.
7. ZWKI BKWEGTE KlECTUONKN.
Falls zwei Elect i-onen sich in einer Entfernung r bewegen, das eine
mit einer Ladung s\ und ciner Geschwindigkeit pi, das andere mit einer
Ladung s.^ und einer Geschwindigkeit p^, kann man fiir die gesamte
electromagnetische Energie schreibeu, luit leicht verstiindlicher Be-
zeichnungsweise :
E = Pi + P2 + 1^12 + Qi+Q2 + Ql2 (19)
Kine Besprechung des (iliedes Pj^, woraus sich das dem Coulomb"
HEBER DAS PELD LANGS AM BKWEGTER ELECTRONEN. f)23
schen eiitspi-echeiule Elementargesetz ergebeu wurde, lasse icli hier
bei Seiten.
Q,2 lasst sich (Vgl. z. B. Foppl, 1. c. § 108) sclireiben :
Q.i-.^|2l,6,;^r, (£0)
fifiinn
WO 21 1 (las zum ersteii Electron gehorige Vectorpotcntial cles electrischen
Stroines uiid 62 der zum zweiteii Electron gehiirige electrische Strom
selber, beides zur Stelle des Volumelcments rh, vorstellt. Wir zerlegen
?l, in einen Teil 91/, zum Verschiebungsstrora, und einen Teil 21,",
zum Convectionsstrom geluirig. Nun verschwindet das Integral
f^i ^2 ^^*'> wenn es iiber cine beliebige elomcntare Stromrohre, und
daher audi wenn es iiber den ganzen Raum erstreckt wird, weil das
Linienintegral einer wirbellosen Vectorgrosse iiber jede geschlossene
Curve Null ist und eben das Vectorpotential 21/ wirbellos iil)er den
Uaum verbreitet ist. Es ist niimlich
Jiol 21/ = Roi Pol, bi = Pof Rot bi = Pot Bolbi ,
und zu jeder Zeit und an jeder Stelle
JM. bi = 0 .
Beilautig sei bier bemerkt dass mit dieser Wirbellosigkeit der Ver-
teilung des Vectorpotentials 21/ in voller Uebereinstimmung ist der
ein facile Ausdruck^ welchen wir im Feble des einen Electrons fiir Jjp
bekommen haben; es ist niimlich allgemein:
.^=Rot%, (21)
also hier
^ = Rot 21' + Rot 21" = Rot 21" .
Wir konnen also fiir J^ einfach die Rotation des Vectorpotentials des
Convectiousstroms nehmen (Vgl. S. iVZl).
Statt ('20) ha ben wir jetzt
Q,,, = f^K"^,dv (22)
iiautn
624 C. H. WIND.
Die Berechimng des Potentials des Convectionsstroms C, ergiebt
fiir den Aussenraum 211" = -^, (23)
T
iu der Kugelschale 1 (1 1) 3|,' = '-^ C^^— + '""^A / , . . (24)
(IU) 31,
i)
ai z dy
ira Hohlraum J ^^^^ ^. „ fi Pi } • ■ • (2^)
(IT) 21/-=^ "^
Wir werdeu also in das iiber den ganzen Baum zu erstreckeude
Integral von (22) den Wert - — ^ einsetzen durfen, weun wir gleichzei-
T
tig, zur Correction, das iiber die Kugelschale und den Hoklrauiu
eretrekte entsprechende Integral mit der Differenz der Ausdrucke (24?)
(bezw. (25)) und (28) liinzufiigen. Wenn man diese Correctionsglieder
berechnet, komint man so zu :
(in -■•• ^r€.
(Ill) • • • -
"Qi2 = A*^iPi(|^^*' — 1 1 |^«i'«2i). (26)
wo in alien Punkten von f, der Wert von S^ demjenigen (Sji) iin
Centrum dieses Electrons gleichgesetzt ist und wo r die Entferuung des
eben genannten Centrums zum Volumelement dv bezeichnet. Es ist also
das Raumintegral in (26) einfach das Vectorpotential des Stromcs S^
ira genannten Centrum ; wir bczeichnen es mit Slji und zerlegeu es iu
einen ersten Teil Sl^/, zum Verscliiebungsstrom bji, und einen zweiteu
Teil ^2i"> '^^^ Convectionsstrom gehorig. Es ist dann
%i" = ^' (27)
r
UEBER DAS FKLI) LANGSAM BEWEGTEll ELECTRON EN.
025
unci
3|,/ = P„/,b, = |i'«/i'b,
m
1st r, (s. Fig. 4) (ler vom Centrum von s.^ nacli dem von f, gerioliteie
Einheitsvector, so tindet manleicht, u. A. audi Riicksicht darauf neliniend,
7/
Fig. 4.
(lass bj innerhalb und ausserhalb des Elect ron.s 5.^ vei-scliiedene Werte
hat.
I J X.) ••.•• .••••
(III). . .
->'.=^|('.-Il;?r'0
(29)
Setzt man diesen Wert in (28) und den dadurcli fiir Sl.^,' erhaltenon,
uni den von SJj/' vermehrt, fiir das liaumintegral in (2(5) ein, und
ersetzt man dann nocli in dieser letzteren (ilciehung ^21 dureli b.,^ =
-y- ^ » r, , so erhiilt man scliliesslich
(III)
M))
Nennt man nocli Cpj und ^^ die Winkel, welche die Geschwindig-
keiten p, und P2 '"^^ ^^^^^ lladiusvector r bilden, und tf den Winkel
zwischen den beiden Gescliwindigkeiten, so kommt, da die Ableituui^
ABCHIVES NI:ERLANDAISES, SKRlE IL TOME V.
40
626 C. H. WIND.
— nur zu nehmen ist, soweit r, und r sicli diirch die Bewesrann: voii s..
iindern, und also
df ^ d r r -r^^ ^^
und
./r, ^ r Pi , o^, _ ^^
ist, zuletzt,
(ID
(HI)
I ^ ^ /I ^r + ^v'
+ cc^.y 4^, C^MCp2 / 1 ^
(:J 1 )
Es eutliiilt dieser Ausdruck also Glieder, welche von den Dimensioiieii
der Electroncn abhangeu und verscliieden sind je naeli der Art dt»r
Lad ungsvertei lung. Diese Glicder werdcn iibrigens in den meisten Fiilleii
ihrer Kleinheit wegen vernacliliissigt werden kiinnen; dabei erluilt man
danu den audi von andernAutoren fiir die inagnetiscbe Energie lierj^e-
leiteteu Ausdruck.
S. Das klf:(:tiiody!samis( hk Elemkntargkse'I'Z.
Uni die auf die Ele^tronen ani'reifenden elect rod vnamiselien Ki-iifte
zu bereebneii niacben wir, wie iiblich ist, die Annabme, dtiss auf (his
System, welches zusaininengesetzt ist aus den beiden Eleetronen untl
gevvissen Massen, welche wir uns als Triiger der inagnctisebeu Energie
UEBRR DAS PEI.D I.ANGSiM BEWEGTBR ELECTRON KN, CiJ
Q, -|- Qj -|- Q,j fingireii, die Bewegungsgleichuiigen von Laoranoe,
'^—ii+m <-'
auweiiJbar siiul.
Diiriii ist T die kinetisclie Kiicrgie lies Systems uiul siml Q, die niif
(lie vergriisscrung der ('oordinuteii //^ ziclcndeii applizirten Kriifte.
Setzt man in tieii Beweguiigsgleidiungeii die Anderungeu der Gt-
9;-)iu-iiidigkeileu i/j gleicli Null, so siiid tii die Kriifte, welelie iipplizirt
werdeii miisseii, dtimil tmrli den (loorditiiiteii 'n keitie l^'Sildeunigiingeii
eiiitrcten.
Die voii deii Verbindungen df^« Sptoins lierridirendeii Kriifte siiid
diejenigeii, welche deii ebeiigeimniiteii genide eutgegi'iigesctxt siiid, und
also vorzustelien durch die Ausdriicke:
'/. =■■■ = "
Denkeii wir uiis jet/.t die voii der Beivcguut; der Ulectroueii lierriili-
reiide Eriergie Qi + Qj + Qu als kiiielisclie Kriergie des olieii besdirie-
beiieii Systems und nehiueii wir jils allgenieiiie Coonltiialeti des Systems
die rei-litwiukligen Coordinateii a^, ^i, n uiid j-^,y^, r^ der Miltelpuukte
der beidcii Elcetroiien, deren Aiidermigen jii die gtiii/e ISeweguiig Ik'-
stimmeii, So braueheii wir — weil Qi und Q„ liomogeric (|Uiulriil ische
b'unklioiien der Gesehwiudigkeilcu sind und niclit vou der ('uordinateu
nbliaiigeii — diese Teile der Kiiergie in den (ileicliungeri {'■i'i) nicht -/.n
beaelilen und habeii ivir fiir die auf das Uleclron sj wirkenden Krjfle
AV= >" —
»Q„
,11 Si,
=^g =,-2 = 0zu set/en ist.
028 C. H. WIND.
Setzen wir in diesen Gleichungen, nach (26), mit Vernachliissigung
des Correctionsgliedes,
ein, so fiuden wir fiir die auf f] angreifende Totalkraft, deren Compo-
nenten A'l', i\', Z^' siiid,
Si = A*f, jv(Pi2l2i) — ((p,-p,)T)3l3i j, (35)
WO die Operation V, wie fortlaufend in den weiteren Ausfiihrungen,
nach dem Orte von s^ vorzunehraen ist.
Nacli einem bekannten Satze liat man, wcnn ini Scalaren Produkte
50? 3R uur das 9J voin Orte abhiingig ist,
(g)fv)?R = v(?0J9l) + [/i^^/?R.gR] (36)
Wendet man diesen Satz auf das zwcite der zwischen | I in (35)
vorkoinmenden Qlieder an, so koramt
Si=/*fi[(»>i— P2).^^^3l2j + ^£iV(p,3l2i) (37)
Indem nu7i Rot Slji die von der Bewegung von s^ herriihrende mai^-
netische Kraft J^j an dem Orte von e^ ist, kann man (s. oben) — wieder
mit Vernachlassigung eines Correctionsgliedes — setzen
^2i~2r
und daher
v(p.9l,,) = ^^^^^- V ^^ = -'-|f'r,, (38)
wodurch (37) iibergelit in
Diese Gleichung sagt aus, dass das bewegte Electron fi im Felde des
bewegten Electrons s^ eine Kraft empfindet, welclie zusammengesetzt
ist aus ciner senkrecht zur relativen Geschwindigkeit von f^ gcgen f^
und zur magnetisclien Kraft jenes Feldes gerichteten Componente und
einer in Richtung der Verbindungslinie wirkende Anziehung.
UEBER DAS FELD LANGSAM BEWEGTER ELECTRONEN. 629
Da die Bewegung zweier Electronen im Vacuum nicht mit den elec-
troinagnetischen Grundgesetzcii in AViderspruch steht, kcinnen wir audi
^I'ieder diesem Elementargesetze nicht nur einen mathematischen^ son-
dern auch m\evi phi/sikaUacImi Sinn beilegen.
Es zeigt dieses Gesetz dem von Heaviside (El. Papers 11^ p. 507)
erwtihnten Gesetze gegeniiber eine Abweichung, soweit da die Anzie-
huiig in Eichtung der Verbindungslinie fehit und auch nicht die relative
Geschwindigkeit (Pi — p^)' sondern an Stelle derselben pi, vorkoramt ^);
auch stimmt unsere Gleichung nicht mit dem von J. J. Thomson (Phil.
Mag. (5) 11, p. iJI'8, 1881) hergeleiteten Gesetze. Es scheint mir dcn-
iioch der hier mitgeteilte Ausdruck rich tig zu sein.
"Wir konnen die Gleichung (39) dadurch noch etwas umformen, dass
wir statt J^^ seinen Wert nach (10),
^^2 [P2riJ,
einsetzen. Es kommt dann, da allgemein
[st. [95. 6]] = 95. (216) — 6.(2195)
ist,
S. = —^fi" I Pi • ((Pi-P.) f i) - 'i • (Pi p. - i A ') j • • • • (lO)
Setzen wir diesem Ausdruck den fiir die auf s^ angreifende electro-
dyuamische Kraft,
5^ = ^- j Pi ((Pi-PJ r.) + fi (Pi P3 - hpi'') I , • . • (*1)
gegeniiber, so sehen wir sofort, dass die auf die beiden Electronen wir-
kenden Totalknifte im Allgemeinen nicht nur nicht nach der Yerbindungs-
*) Diese Abweichung liihrt wohl daher, dass hier bei der Differenzining nach
t in den Gl. (34) auch, und m. A. n. mit gutem Rechte, die Veriinderlichkeit
von Q , mit den Coordinaten .r,, j/,, r, in Belracht gezogen wurde, wodurch das
P, in die Gl. (35) einging. Dieses scheint von Heaviside vernachlassigt zu sein.
680 C. H. WIND.
linie gerichtet, sondern auch uicht entgegengesetzt gleich sind. Falls
z. B. das erste Electron rulit, pi also null ist, verscliwindet §2^ wiihrend
beide Compouenten von %i einen dera Quadrat von P2 proportionaleii
Wert anneliraen.
9. SCHWEIIPUXKTSGESETZ UND SCHWERPUNKTSPRINZIP.
VeRBORGENE UND FINGIRTE MasSEN UND BeWEGUNGEN.
Nach unsrem electrodynamischen Elementargesetz wiirde cin System
zweier bewegter Electronen, welches ganz gut selbststiindig existiren
ki'mnte, unabhiingig von aller Eiuwirkung fremder Materie seine Rota-
tions- und Schwerpunktsgeschwindigkeit iindern konnen, und es liegt.
die Erage nahe, ob hier eine Verletzung des Schwerpunktspriuzips etwa
vorliegt.
Meiner Ansicht nach ist solches keineswegs der Fall.
Zwar kann man folgenderweise ein Schwerpunkts^(?*<?/r formuliren :
Jerfes nicht der V/mwirkwig fremxhr Materie unterworfenes inaieriell^
System hehdlt seine Schwerpwiktsgeschwindigkeit uuveranderl bei. Und
dieses Gesetz hat sich in zahllosen Fallen bewahrt. Dennoch kann man
es hochstens die Bedeutung und den Wert eines empirischen Gesetzes
beilegen und reichen die samtlichen Erfahrungen nicht hin um es als
voUkommen allgemein und mit unbeschriinkter Genauigkeit giiltig zu
beweisen, wie denn iiberhaupt bei keinem einzigen reinen Naturgesetze
von einer vollkoramen sichergestellten xillgemeingiiliigkeit und unbe-
schninkten Genauigkeit die llede sein kann. Und in unsern beiden be-
wegteu Electronen hiitten wir sogar ein System, welches auf das
Schwcrpuuktsgesetz — wie auch auf das deraselben an die Seite zu
stelleude Eliichengesetz — eine Ausnahme bildet.
Es giebt aber auch ein als allgemein und mit unbeschnlnkter Genau-
igkeit giiltig betraclitetes Schwer2)unktsgesetz, eines, dem man sogar
eine apriorische Gewisslieit zuerkennen mochte, und thatsiichlich auch
X-rt?/;/, — aber dieses Gesetz hat den Sinn eines Prinzips der classisehen
Mechanik, wo ich unter ilechanik i. A. verstehen mijchte die Wissen-
schaft, welche zur Aufgahe hat defi Au sbau eines St/stems, das muu
benutzen soil bei den Versuclien, ei7i voUstdndiges Tnaterielles Bild
UEBER DAS PELD LAXOSAM BEWEOTER ELECTROXEX. 631
des gesamten GescJiehens zii enlwickeln, Jenes Prinzip aber konnte
mail dahin formuliren, dass in unser mechanischea TFeltbild nur
solche GescJncmdig keif sd7iderun gen t^on Masse^i zugelassen werden aolleriy
welche als eine Abgabe und Uebertialime von Bewegungamengen zwiachen
den in daa Bild aufzunehmenden Maaaen unfer aich aufgefaaat werden
kounen.
Uber Richtigkeit, AllgerneiDgiiltigkeit und Genauigkeit dieses Prin-
zips Uisst sich, weil es nur eine von unsrer Willkiir ganz abhiingige
Festsetzung enthalt, nieht discutiren ; wohl aber iiber die grossere oder
geringere Zweckmassigkeit desselben. Ob wirklich eine Meclianik wie
die classische, welche dieses Prinzip unter ihren Grundlageu ziihlt, zu
einera System fiilirt^ welches fiir alle zu beschreibenden Erscheinungen
geniigend einfache Bilder zuliisst, das ist heute noch fraglich und miiste
w^enigstens noch bewiesen werden. Solange man aber bei der Erklarung
(d. h. Beschreibung, Einreihung in das allgemeine mechanische Welt-
bild) bekannter und der Yoraussage neucr Erscheinungen sich hiilt an
die classische Mechanik, wird nie ein Streit mit dera erwahnten Schwer-
punktsprinzip vorkommen kounen. So auch im Ealle unsrer Elemeutar-
gesetze, die ja hergeleitet sind aus den LAORAXOE'schen Gleichungen,
Avelche in jener ilechanik ganz strenge aus den Prinzipien deduzirt
werden. Allerdings hat man dabei das Folgeude zu beachten.
Es scheint nach den heutigen Auffassungen in der raathematischen
Pliysik unumgiinglich, in das mechanische Bild dc*r Erscheinungen
Masseu und l^ewegungen aufzunehmen, denen mit unsern Sinnesorganen
wahrgenommene Massen und Bewegungen nicht entsprechen ; so z. B.
die bewegteu Massen, welche wir oben (Aufang § 8) zu den Electronen
haben liinzufingiren miisseu um ein Bild zu bekommen, welches zur
Beschreibung der Feldwirkungeu ausreichen kcinnte. Hat man nun ein-
mal solche Massen hinzufingirt, so werden diese in oiserm mechanischen
liilde selbstverstandlicli auch ihre Kolle spielen bei dem Austausch von
Bewesruui'smensi^en und wird ilaher sar nicht mchr erwartet werden kon-
nen oder auch di'irfen, dass, blosa auf bchannie Maierie aiigeica7idf, das
Gcsetz der constanten Scliwerpunktsgeschwindigkeit sich immer bewtih-
ren wird; vielmehr hiitte man (vgl. H. A. Louextz Yerh. D. Naturf.
u. Ae. Diisseldorf II, S. 05) eiuigen Gruud sich zu wunderu, weshalb
/// ao viden Fallen noch das Gesctz /iir die bekannten maieriellen Si/aleme
an sich zutrill't.
Da die hinzufmgirten Massen in unserm und in andern iihnlichen Eiil-
r
632 C. H. WIND.
len *) iiicht als mit dein Aether ideutisch, sondeni vielmehr imr als ein
Bestandteil desselbeii, zu betracliteii siud, liisst die Sclilussfolgerung,
dass dieselben naeli der Theorie eiue Schwerpunktsverschiebuug erleiden
uiiissteu, die Aiinahme dor Ruhe des Aethers ah Ga^izes unberiihrt -).
Uebrigens mochte ich bei dieser Gelegenheit noch bemerkeii dass es
rair uicht zweckmiissig erscheiut, die Massen und Bewegungen, wclclie
uiau lauter zur A^ervollstiindigung der mechanischeii Bilder zu den be-
kjinnteu Massen hinzuzu/'V/^/r^« fiir notig hiilt, verhorgeiie Massen und
Bewegungen zu nenuen. Bringt doch dieses Wort mehr oder weniger
einen Ghiuben oder eine Hypothesc zum Ausdruck, dass jenen fingirten
Massen und Bewegungen thatsiichlich Materie und Bewegungen von
Materie entsprechen, welche nur etwa der UnvoUkommenheit unsrer
experimentellen Iliilfsinittel zufolge uns nicht aus der Erfahrung bekanut
sind. Nun giebt es, nach allgemein angenoramenen Hypothesen, aller-
dings solclie Massenteilchen und Bewegungen (z. B. die Molecule, Atome
und lonen und ihre Bewegungen), welche man rait gutem Bechte,
da sie nicht direct zur Wahrnehmung gelangen, verborgene Teilcheu
und verborgene Bewegungen nennen kann. Allein es steht urn die fin-
girten Massen und Bewegungen, die ich meine (z. B. die, welche im
Bilde als Triiger der magnetischen Energie angenomraen wurden) und
es steht audi namentlich urn den Aether, doch wesentlich anders. Da
hat man gar keinen Grund, wie bei ilolcciile, Atome und lonen, an Mate-
rie ira gewohnlichen Sinne zu dcnken.
Gewisse Realitilten ausserhalb unsres Bewusstseins werden freilich
auch wohl jenen jlngirkti Massen und dem Aether entsprechen korinen,
ebensogut wie es solche geben muss, welche zu den uns bekannten
Massen und auch den vcrborgenen Massen (im obigen Sinne) gehoren.
Die Yorstellungen dicscr bekannten Massen verdauken wir einer unver-
mittelten Einwirkung der entsi)rechenden ausserbewusstcn Realitateu
auf unser Bewusstsein; und was die erwahnten vcrborgenen Massen
und Bewegungen betrifft, so kcinnen wir es dafiir halten, dass die Yor-
stellungen (lerselben, wenn sie auch thatsiichlich von andrer Seite her-
kommlicli sind, doch unter sriinstit^ern Verhiiltnissen auch von den eut-
sprechenden llealitiiten selber durch eine unvermittelte Einwirkung auf
unser Bewusstsein in dasselbe erzeugt werden konnten.
') Vcrl. W. WiEX. Vcvh, D. Xaturf. u. Ac. Busseldorf II, S. 52.
') Vgl. "W. WiKN und H. A. Lohlntz, 1. c.
UEBER DAS FELD LANCJSAM BEWEGTER ELECTRONEN. 633 v^
Dieses Vermogen, uiiiuittelbar auf uiiser Bewusstsein eiuzuwirken,
inus8 jeiien ersten ilealitiiten aber abgesj)rochen, oder weiiigstcns brauclifc
ihueii nicht beigelegt zu werden.
10. SECUNDiiRE FORMEN DES ELECTRODYNAMISCUEN ElEMENTARGESETZES
Das zwEiTE Maxwell'sche Grundgesetz.
AVir haben in § 8. das electrodynamische Elemeutargesetz liergeleitet
fiir den Fall zweier Electro nen. Sclireiten wir jetzt zur Bereclmung
der Wirkung, welche ein bewegtes Electron 5, erapfindet in eiuem zu
mehreren bewegten Electronen f^, ^3 • • • gehorigen Felde, so erhalten
wir fiir die magnetische Energie einen Ausdruck, der neben den Gliedern
Q,, Q.^ uud Q,2 auch Glieder Q3, Q4 . . . Qi.,, Q^, Q.24 . . . enthiilt.
Fiir die Berechnung der auf das Electron €^ angreifenden Totalkraft
kommen jetzt die Glieder Q,2, Q13, Q^ u. s. w. zur Geltung, deren
Sum me sicli folgenderweise schreiben liisst
wo 91 dann das totale Yectorpotential bezeichnet der durcli die Bewegung
der Electronen f^, ^3, s^ u.s. w. erzeugten Strome, an dem Orte, wo sich
f, befindet.
Es giebt Fiille, wo dieses 21 an dem Orte des Electrons €^ der Zeit
nach constant ist oder wenigstens einen constauten Mittelwert hat; so
z. B. , wenn die Electronen s^y ^2 • • •> ^^ ^^^^ grosser Anzalil vorhanden,
in ihrcr Bewegung auf das Jnnere eines ruhenden Stromleiters beschrankt
sind und in demselben einen stationiiren Convectionsstrom bilden. In
diesen Fiillen fiihren die LAORANGE'schen Bewegungsgleichungen (32),
in der beschriebenen Weise angewendet, zu dem Ausdruck
Si = ^fiSv(Pi9l)-(piv)3lj (12)
fiir die auf £^ wirkcude Kraft. Nach einer Umformung also
oder
Si=fi[Pi-«) m
634 C. H. WIND.
Diese Gleichung, worin S3 die magnetische Induction des Feldes der
electronen €^, €^ u. s. w. bezeichnet an dem Orte, wo sicli f, befindet,
enthtilt eine wohlbekannte Fonnulirung des Elementargesetzes. Man
kaiin annehmen dass sie sicli aaf jeden Fall auwenden Itisst, wo ein
Electron sicli in einem constanten magnetischeu Felde bewegt, sei es
dass dieses Feld thatslichlich von bewegten Electronen oder von einer
andern Ursache^ von permanenten Magneten z. B., herriilirt.
Betrachten wir nun den Fall, wo das eben erwahnte System bewegter
Electronen, anstatt zu ruhen, sich mit einer Gescliwindigkeit p.^ iin
Aether verschiebt. Das zum System gehurige Vectorj)otential wird dauii
eine Verteilung aufweisen, welclie sicli mit der niimlichen Gescliwindig-
keit im Ilaume verschiebt. Es ergiebt sich alsdann aus den Gl. ('54?) fiir
die auf das ira Felde befindliche Electron f, angreifende Kraft der
Ausdruck
Si = ^ £1 V (Pi 21) — ^ f 1 21 = f^ s, A (Pi 21) — fx 6, ((Pi— Po) v) 21 ( t4)
oder auch, ahnlich wie in ('37),
Si = ^ ^1 [(Pi— P2) • ^^^^ 2J] + /^ f 1 V (p, 21) .
Ersetzen wir in letztercr Gleichung ^ Hot 21 durch 35, die magnetisclie
Induction des Feldes am Orte des Electrons f^ und lassen wir die Ge-
scliwindigkeit pi verschwinden, so kommt
5i = ^il[-p.-S8] + i^v(p.3l)j (15)
Dieses neuc Elemeiitargesetz sagt aus, dass ein ruhendes Electron in
einem bewegten magnetischeu Felde eine Kraft cmpfindet, deren eine
Com])onente derjenigcn Kraft ghnch ist, wclche es bei ruhendcm Felde,
jedocli bei gleicher relativer Bewegung in J5ezug aus das Feld, empfindeu
wiirde und deren andere Componente ein Potential 5, ,ct (p22l) hat. Dieses
Elemcntargesetz ist dem Feldgesetz (12) an die Seite zu stellen.
Wenden wir schliesslich auf die Yectorgrosse - -, unter Benutzung
des ersteru der in (44) fiir ^^ angeschriebenen Ausdriickeund nachdem
UEBER DAS FELD LASGSAM BEWEGTER ELECTROXEN. 635
wir darin das p, habeii verscliwindcn lassen, die Operation liol- an,
so kommt
■ (16)
Die beideii letzteni Gesetze (lo) und (16) werden auch aiigeweudet
H-ertlcn diirfen, wcnn die veninderliclie niagnelisclie Induction an dcr
betrnchteteu Stelle des llaumes nicht von dur Heweguug von Electro-
neusvstcmen wie den erwahnteii, sondern von ii^nd einer andcrn Ur-
saclie lierriihrt.
Die Glciclmng (40) ist dnnn aber, da die Vectorgruwe - '- oifeiibar
die Eleclrische Kraft zur Stelle des Electrons 5, ist, identiscli mit deni
zweiten MixwKU.'ischcn Grundgt'seize, wofiir sich also in diescr Weise
eine eiiifadie Hci-leitung ei^icbt, welclie librigens der von Maxwkll
angegebeiieii nahe verwaiidt iat.
GromugtH, Isovember 1900.
BKITRiiGK ZIR KKNNTNIS DER VAN DER WAALS'SCIIEN -iz-FhaClIE.
III. DIE GONDENSATIONS-ERSGIlEINUNdEN KEI MISGHUNGEN
VON GllLORMETUYL UND KOHLENSaURE FUR 9^,5.
Mitteilung N°. 64 aus dem physikalischen Institut zu Leiden.
VON
CH. M. A. HARTMAN.
Die von Kameulingh Onnes angegebenen Methoden der graphischen
Behandluiig siiid von ihm in Mitteilung N®. 59^ und zusjiinmeii mit
Eeinganum in Mitt. N®. 59^ aus dem physikalischen Institut in Leideu ')
mit Frucht angewandt auf das Problem^ um mit Hiilfe der Kenntiiis
der Ya\ der WAALs'schen Constanten der Zustandsgleichung fiir
Mischungen von zwei normalen Stoffen die molecularen Gehalte und
Volumina nebst Zwei-phasen-driicke von coexistierenden Phasen vorher
zu sagen.
. Es schien mir wohl von Interesse zu sein^ diese Methoden an zu
wenden auf die Condensations-erscheinungen, welche von mir bei der
experimentellen Untersuchung iiber die Form der connodalen Curven
bei Mischungen von Chlormethyl und Kohlensiiure bei 9°,5 C. beo-
bachtet sind. ^)
Obwolil es der ungeniigenden Kenutnis der wahren Form der Zustands-
gleichung wegen voraus zu sehen war, dass vollkommen sich au
die Beobachtungen passende Ergebnisse fiir Zustande, weit von dein
*) Zittingsversl. Kon. Akad. v. Wet. te Amsterdam, Juni 1900, p. 199; Proc.
id. Vol. Ill p. 275.
*) Zittingsversl. Kon. Akad. v. Wet. te Amsterdam, Juni 1898; Diss. Leiden '99,
BEITRiUJE ZUll KKNXTNIS DER VAN I)ER WAALs'sCIlEN ;^-PUiCIIE. 637
kritischen Puukt entfernt, nicht zu erreichen sein wiirden, war es
dennoch wunscheuswert zu uutei*suclien, in welchem Masse cine qualita-
tive Vorstellunsf erreicht werden konnte.
Diese Untersuchung liess sich leicht anschliessen an die in oben
erwiihnten Mittoilungen gegebone Vorstellung der ExjHTimenton von
KuENEK iiber Mischungen der niLinlichen Stoffeii bci 100^.
Es war denn aucli angewiesen zu versuchen bei der I3ereclinung der
•^-Fliicbe fiir 9^ J) dieselbe (ileichung und Constanten zu gebraucben,
wie bei der Fliiche fiir 100°.
Jedoch zeigten sic.b die (ileicliung
R T Kr
/' — b,. T. [V + //. b,rY
und die gewtihlten Constanten nicht geeignet, fiir reines Chlormethyl
einen zuliissigen Wert des gesiittigten Danipfdrucks zu geben.
Deswegen wurde versucht, ob eine bessere Anpassung zu erreichen
ist, wenn fiir die moleculare Attraction die Form
7' T
*■ h'jr J-
' k .r
genomraen wird und fiir A'.,, dieselbe Funktion in x, welche bei der
Fliiche fiir 100° angewandt ist; sodass bei der kritischen Temperatur
7A.r der Mischung beide Gleichungen identisch werden.
Auf diesem Wege ergaben sich fiir beide Componenten mehr befrie-
digende Dampfdrucke und zwar fiir Chlormetliyl 2,26 Atm. und fiir
Kohlenstlure 44,5 Atin., wiihrend die wirklichen Zahlen 8,1 S und
43,7 sind.
Die gute Uebereinstiinmung beziiglich Kohlcnsiiure war, der Niilie
der kritischen Temperatur wegen, wohl zu crwartcn.
Ausgehend von der Gleichuug:
T,,r — T
-. e
wo
A. HARTMAM.
BElTlliiGE ZUR KENNTNIS DKll VAN DER WAALs'sCUEN \l>'YlAcnE. G39
A',, = 6,276 />,, =0,001193
AV>= 3,31 1 1^,2 = 0,000893
A'2,= 2,176 ^22 = 0,000780
w = 1,1610
uiul fiir
X = o(ro,) % % 'U \[cihci)
7V.r = 303 336 363 391 416
sind jetzt din Bereclumngen fiir die -J^-Fltiche zwisclien den Volumiua
0,00150 iind 0,50000 ausgefiihrt uiid ist nacli diescn ein Model aus
Clips angefertigt (Liiiigc 50, Breite 40 imd Holie 76 cm.), dessen plio-
tographisches Bild im nebensteheiiden Tafel gegebeii ist. *)
Um zii grosse Abiiiessungen zii entgehen, ist in dicseni Model als
dritte Ordinate, seiikrecht avif der x r-FliicIie nach unten und statt -^ der
AVert '4^ - 1- (^. ^' -), wo c= 1,90()2, genominen.
Bei der ( 'onstruetion von Dnick-, Substitution- und Potential-
eurven wiirde besondors naehgegjingen, wie der Lauf dieser Curven in
der Xiihe der Connoden ist.
Weil an der Fliissigkeitsseite dieso Gurven, und niiinlicli die Druck-
curven, selir ztisanunen gedrilngt sind, wurde fiir diesen Teil eine beson-
dere Zeichnung benutzt, in welelicr die Skala der Voluinina das Hun-
dertfache der Skala fiir die ganze Fliiclie ist.
Aus diesem selben Grund konnte die graj)lusclie Methode rait Hiilfe
des Models niclit vollstiindig angewandt werden.
Wohl aber gelang es, durch das roUen einer Glasplatte iiber die Falte,
bei einander gehorende Werten von x (Fliissigkeit) und x (Uampf) zu
bekommen.
In Fig. 1 — 3, sind die Resultaten dieser Constructionen durch punk-
*) Der j^eringeii Dicken-abmessung wegen ist das Blait, welches die Fliissig-
keitsseite darstellt, mit kleinen Stutzen an dem wiederstandsfahigeren Teil des
Models befestigt.
') Vergl. Kamkrlingii Onnks and Rkincanum, Mitteilung No. 596.
040
CH. M. A. HARTMAN.
Fiff. 1.
c =1
a?=l
.r = 0
0,25
0,50
Fig. 3.
0,75
.r= 1
BEtTBiiGE ZU& I^ENNTNIS DEH VAN DEE WA&LsWllKN -^ -yL&CUB. 641
tierte Curven gegebeii iind ziim Vergleicli iiieiiiu t-igenen Messungeii
durch gezogene Curven. Pig, 1 zeigt wie j^ vou a^'abhSngt; Fig. 3
giebt die Beziehung zwischen x, x imd dem ZweJ-phaseii-druck P und
Fig. 2 die Lage der Connoden und der Beriihrungssehnen, projecliert
aiif der j-i'-FliicIie.
Wie ersiclitlich ist die Uebereiustimmnng reclit befriedigeud zn
neimeiij weiin man in Betracbt zieht, d;iss die fiir Clilonnethyl gewiihl-
teii Constanteii keiii vollkoinmenes Bild des wirklicheii Cblormetbyls
gehen.
Itesonders ist es bemerkenswert, da.'w die piuiktierte j^i'-Ciirve in
Fig. .1 und /c'-Ourve in Fig- i. gleichzeitig nahezii gerade sind.
Van i)ek VVaals hat daranf hingewiesen, ') dasa aus thernio-djuami-
3cheD Bctrachtimgen die gleicbzeitigc Geradliuigkeit beider Curven
folgt.
') ZittJagaveral. Kon. Akad. v. Wet. te AcnBterdam, Jani 1900, p. 166; Pro
id. Vol. Ill p. 163; nStatiqne des fiuides (Melange?)", Rapport preeeat^ e
CoQgres intern, de Physique. Paris 1900, p. 18.
ABCIUTES n£ekLAN1)A1SE3, SI'HIK II. TOME V. 41
ON A VIEW OF THE CONSTITUTION OF A LUMINOUS CtAS SUGGESTED
BY LORENTZ'S THEORY OF DISPERSION
BY
J. J. THOMSON
The refractive index /Crt of a gas for light whose vibration frequency
is p was shown bij Lorentz to be given by the Equation
where e is the charge and m the mass of an ion ; ;/ the frequency of a free
vibration, N the number of ions vibrating with this frequency, J\^ the
velocity of light in a vacuum, and the summation is to be taken for all
the modes of vibration of the molecule, i. e. for all the lines in the spec-
trum of the gas. For very long waves 77 is approximately zero, r.At* = A
where K is the specific inductive capacity of the gas. K A is the wave-
length corresponding to the frequency ;^ then vhi = ?J2, tt and equa-
tion (1) becomes
A-_] = yfi-A». (2)
In the denominator of the left hand side of equation (2), A' ~{- 2 has
been put equal to 3 as A for all gazes is approximately unity.
Now from the spectrum of the gas we can determine the various
values of A and if we assume that all the molecules can give out the
vibration whose wave-length A, we can find Ne . efm is equal to 10^ if the
vibrating ion is negatively charged. Now let us apply this formula to
some gas, we shall take Helium ; each line in the spectrum will contri-
bute to the right hand side of equation (2) so that if we only take into
ON A. XJTW' OP THE CONSTITUTIOX OF A LUMLNOUS, &C. 64^0
account one line of the spectrum, the estimated value of A' — 1 ought
to be too small^ indeed very much too small if the gas is one having
a great number of lines in its spectrum. Let us suppose that the gas
is at atmospheric pressure and that all the molecules of Helium are giving
out the yellow line A = 5,9 X 1<^~^ approximately. Then iV will be
the number of molecules in a cubic centimetre of any gas at atmosphe-
ric pressure and temperature, and taking the smallest possible value of
e : viz the charge on the hydrogen ion in the electrolysis of solutions,
if <«? is measured in Electromagnetic units, since one unit liberates 1,23
cubic centimetres of hydrogen, Xe = 0,4. Substituting these values we
find that if we only take into account the yellow line then K — 1 from
equation (2) would be 1,1 X 10"*^; the actual value is 8,5 X 1^"**
(this is deduced from Lord Rayleigh's determination of the refractive
index of Helium). Thus the calculated value is about 13 times the real
value and as in the calculation we onlv took account of one out of
several of the lines given by Helium, the calculated value ought to have
been much too small. I find that the same thing is true for all the gases
I have tried, the value of K — 1 given by equation (2) being enorm-
ously too large if we, as in the preceding calculation, assume that every
molecule of the gas can give out every line in the spectrum. This
suggests that in a luminous gas the spectral lines are not given out by
every molecule of the gas, but by only a comparatively small number
of systems formed im some way or other out of the molecules, perhaps
aggregations of greater complexity than the molecules. It may be that
the systems which give out one line are not those which give out the
others. This would afford an explanation of the extraordinary variations
which sometimes take place in the relative brightness of the lines given
out by a gas when the circumstances are changed. If this view is correct
then the number of lines in the spectrum of the gas is not necessarily
connected with the number of degrees of freedom of the average mole-
cule, a result which is of some importance in connection with the
theory of the ratio of the specific heats.
Cambridge, Nov. 1900.
41*
y
CONTRIBUTIONS A LA CONNAISSANCE Dt: LA SURFACE -^ DE
VAN DER WAALS. IV. LA LOI DES ETATS CORRESPONDANTS DAXS
LES MELANGES D'ANIIYDRIDE CARBONIQUE ET D'HYDROGENE.
Communication n" 65 da laboratoire de Physique de TUniversit^ de Leyde.
PAR
J. E. VBRSCHAPPELT.
Dans la premiere des ^Coiitributions i la coimaissance de la surface;/^
de Van der Waals", ') M. Kamerlingh Onnes a montre corabien il
est important de savoir, jusqu'a quel point les melanges homogenes de
deux substances normales satisfont ^ la loi des etats correspondants.
Avant done d'entreprendrc, comme je me le propose, a Taide des resul-
tats de mes experiences sur les melanges d'auhydride carbonique et
d'liydrogeue ^), la construction d'une surface ^ pour ces melanges, j'ai
cru qu'il etait utile d'examiner, comment ces melanges se com portent
au point de vue de la loi en question.
Gette etude exige la connaissance, pour chaque melange, des coor-
donnees T,rUy Pxk et Vj^k du „point critique du melange homogene" ^).
On sait que ce point est situe dans la region des etats labiles, et n'est
done pas accessible ^ rexperimentation. On pourrait toutefois tocher
de trouver, par extrapolation *), Tisotherme presentant un point d*iu-
flexion k tangente horizontale (c. ^. d. parallele i Taxe des v).
*) Vei'sl. Kon. Akad,^ 30 juin 1900, p. 202 ; Communications of the phys.
Lab. Leiden, n^. 59a, p. 7.
') DUscrtation^ Leyde, 1899.
') VersL Kon. Akad., 30 juin 1900, p. 200; Communications, n^ 59a, p. 14.
*) » P- ^01; „ p. 6.
/
y
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VA
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aa
do
Or
do-
de
fle:
La
COXTETBUTIOXS h LA CONNATSvSANCE DE LA SlIRPACE ETC. 645
Je suis parvenu, en effet, li determiner de cette fa^on, h un degr^ de
precision assez satisfaisant, ce point critique pour le melange a? = 0,0494.
L'isotherme critique ainsi trouv^ coirespondait h. une temperature
/,.j^.= 13°^7 (7!r^ = 287,0); Tordonnee de la tangente horizontale etait
^^;^ = 67,5; enfin, pour Tabscisse du point d'iuflexion je trouvais, par
un procede graphique connu, r,,.^ = 0.00424, ce qui est h pen pres le
volume critique de ranhydride carbonique pur: 0,00422 en unites nor-
males theoriques.
Cette extrapolation est pourtant trop peu j)r&ise: la temperature du
point de cont^ict critique etant pour ce melange 27^,50, et la plus haute
temperature observee 32°, 10, on voit que de petites erreurs d'observa-
tion dans les coefficients de pression peu vent avoir une influence notable
sur la position du point critique ainsi determine. D'ailleurs h. mesure
que la proportion d'hydrogene augmente dans les melanges, Textrapola-
tion doit s'efFectuer sur une etendue de plus en plus considerable.
L'exactitude de cette methode devicnt done bientot illusoire.
C'est pourquoi j'ai prefere recourir, com me M. M. Kamkrlingh
Onnks et Keinganum *), h la methode de M. Raveau, oh toutes les ob-
servations contribuent dans la meme mesure h la determination des
coordonn^es du point critique du melange homogene, de sorte que les
erreurs d'experiraentation, qui sont surtout probables an voisinage des
points critiques, ont moins d'influence sur le resultat. Du reste, s'il est
possible de superposer par deplacement parallele les deux diagram mes
logarithraiques, on obtient, comme on sait, une verification d'ensemble
de la loi des etats correspond ants.
♦I'ai done dessine aussi exactemeut que possible deux diagrammes,
Tun relatif k Tanhydride carbonique pur, au moyen des donnees de M.
Amagat, Tautre relatif au melange .r= 0,0491; j'ai porte les hr/ v en
abscisses, et les for/ p en ordonnees. L'echelle etait choisie de telle fa^on
qu' une valeur de 0,02 etait representee par un centimetre; une valeur
de 0,001 (= Yjj mm.) pouvait done encore etre exactement determinee,
cela correspond h une precision de ^^/looooj precision bien suffisante
dans cette etude.
Inexperience a prouve qu'en efl'et une superposition tr^ satisfaisante
des deux diagrammes pouvait etre obtenue par un deplacement parallele
du diagramme du melange par rapport h Tautre. Ce deplacement etait
') Veral. Kon. Akad.j 30 juin 1900. p. 214; Co7nmunications, n^ 59& p. 26.
646 J. E. VERSCHAPFELT.
m
de 0,034 dans le sens vertical (c. ft. d. des grandes pressions\ et de
0,010 vers la gauche (c. h. d. daus le sens des petits volumes); de cette
fa^on risotherme 32°, 10 du melange venait se superposer h Tisotherme
50° de Tanhydride carbonique.
U est possible de doduire de la les coordonn^s du point critique du
melange homogene. Apres le deplacement ce point doit en effet se coii-
fondre avec le point critique de Tanhydride carbonique. Com me j'ai
A6'}h. fait voir anterieureraent ^) que dans le reseau de M. Awlagat :
i, == 3l°,4, (Tn = 304°,7), pc = 73,6 et r.. = 0,00424 2), on obtient
pourle melange en question j9,r/. = 68,1; v^k = 0,00434 et T,cic == 287,S;
d'oil tu'k= 14°,5. Ces valeurs ne different pas consid^rablement de eel-
les trouvees par extrapolation.
La bonne correspondance des deux reseaux est prouvee par la figure
ci jointe, reprosentant les deux reseaux rcduits. J'y ai figure les isother-
mes 50°, 40° et 30° de Tanhydride carbonique; la portion labile du
dernier isotherme a etc extrapolee; j'y ai figure en outre une portiou
de risotherme critique, egalement obtenue par extrapolation, ainsi que
les isothermes 45°, 3S°,8 et 32°,2 qui correspondent respectivemeut
aux isothermes 27°,30. 21°,50 et 15°,30 du melange. Les croix repre-
sentent mes observations; on voit que, pour des volumes reduits supe-
rieurs h T unite, les points observes sont presque exactement situes sur
les isothermes correspondants de Tanhydride carbonique. Pour des vo-
lumes rcduits inferieiirs h Tunit^, on constate des divergences notable-s,
qu'il serait toutefois difficile d'attribuer h des erreurs d 'experimentation ;
pour les expliquer il faudrait admettre que j'aie commis une erreur dans
le calibrage de la partie superieure d'un des tubes d'experimentution,
ce que le parfait accord dans les grands volumes me parait contester.
Les ccarts ne sont d'ailleurs pas superieurs h 3%, et ne sont done pas
plus grands que les divergences du meme genre que Ton trouve raeme
entre des substances normales.
Dans le tableau suivant, emprunte h, mon travail sur les isothermes, ^)
j'ai place ft cote des pressions observees celles que Ton deduit du reseau
') VersL Kon, Aknd,^ 31 mars 1900, p. 62. Communications n^ 55, p. 7.
*) I'c est exprirae en unites normales, tandis que pour le melange cVstle vo-
lume normal th^orique qui a ^te pris comme unite; cela n'a toutefois ancune
influence sur le resultat: seul le deplacement horizontal 0,010 en est afl^ecte.
*) Disaertation^ Leyde, 1899, p. 45.
CONTRIBUTIONS h LA CONNAISSANCB DB LA SURFACE, ETC. 647
d' anhydride carbouique, par rapplicatioii de la loi des etats cori'espon-
dants. Pour les petits volumes, oil de petites erreurs dans la mesure des
volumes afFectent considerablement les pressions, j'ai di^termin^ au con-
traire les volumes qui correspondent aux pressions observ^es, et j'ai
place entre parentheses les nombres aiusi obtenus.
TABLEAU.
Pression
Pression
Pression
Pression
Volume
Volume
observce
calculee
observee
calculi
i= 15°,30
«5"27°,30
0,02079
41,87
41,85
1688
48,78
48,70
0,02074
39,12
39,05
1305
57,80
57,75
1688
45,08
45,10
09190
69,85
69,85
1302
52,75
52,80
06470
79,80
79,95
1187
55,35
55,50
06120
81,25
81,55
1152
56,25
56,20
05700
83,05
83,05
02500
108,1
(0,002560)
04255
90,55
89,75
02471
111,3
(0,002540)
04219
90,85
90,05
jJ — 200
04197
04105
91,05
91,65
90,25
90,85
0,02071
40,63
40,65
04063
92,15
91,25
1880
43,56
43,55
03750
95,10
93,75
1691
46,97
46,90
03390
100,6
98,90
1495
50,90
50,90
02995
111,8
109,9
1302
55,15
55,35
?J— 32°,10
1112
60,40
60,40
0,02074
42,98
43,00
09190
65,95
65,95
1880
46,36
46,30
02832
102,9
(0,002810)
1686
50,25
50,20
02782
105,2
(0,002780)
1494
54,65
54,60
02732
107,7
(0,002755)
1302
59,90
59,75
02675
112,6
(0,002725)
1106
66,05
65.90
09190
72,95
72,95
07235
81,35
81,30
05310
90,90
90,90
01190
99,40
98,55
03377
111,9
110,6
648 J. E. VERSCHAFFELT.
J'ai suivi la raerae methode pour determiner les fl^ments critiques
des melanges j: = 0,0995 et ;r= 0,1990, ^galement supposes homo-
genes. A cause de la moindre etendue de la portion que ces reseaux
avaient en commun avec le reseau d'anhydride carbonique, la corres-
pondance semblait meilleure encore que dans le cas precedent. Pour le
melange ;/• = 0,0995 la coincidence s*obtenait par un deplacement
parallele de 0,064 dans le sens vertical, et de 0,020 vers la gauche.
L'isotherme 20°,05 coincidait avec Tisotherme 60° de Tanhydride car-
bonique. Je deduis de li jo.w. = 63,5; rH- = 0,00444 et 7!,.a- = 273°,6
d'oi t^rk = 0°,3.
Pour le melange x = 0,1990 la portion commune aux deux dia-
grammes etait trop restreinte pour determiner les elements critiques
avec la meme precision que dans les deux cas precedents. La coincidence
semblait la plus parfaite pour un deplacement de 0,128 dans le sens
vertical et de 0,040 vers la gauche; de sorte que Ton a /;,rA = 54,8 et
il^f,= 0,00465. Dans cette situation les isothermes 31°,80 et 22°,80
couvraient respectivement les isothermes 100° et 90° d' anhydride car-
bonique, d'oil Ton deduit pour 7',/^ les deux valeurs 249,0 et 248,4,
dont Taccord est encore tres satisfaisant; nous admettrons la valeur
moyenne Ta^k = 248,7, done f,rk = — 24°,6. La determination des
elements critiques des autres melanges etait trop pen precise pour offrir
quelque int<$ret.
La loi des etats correspondants exige que pour toute substance
R7'
normale Texpression soit la meme. 11 etait done interessant de
calculer, pour chaque melange, la valeur de Texpression ^— ^- et
p.rkf\rk
de la comparer avec la valeur correspondantc pour ranhydride car-
bonique.
Je trouve en eHet pour Texpression — '— M sensiblement la
ilrkVak
*) Pour R j'ai pris la valeur theorique 0,0036653, d^duite du coefficient de
dilatation de Thydrogene: 0,0036627 d'aprfes M. M. Kamerlingh Onnes et
BouDiN {Versl. d. Kon. Akad., 30 juin 1900, p. 240; Communications^ n* 60,
d. 29), en y appliquant la correction pour I'ecart de la loi de Mariotte:
0.00069 d'apres M. A mag at.
CONTRIBUTIONS ik LA CONNAISSANOB DE LA SURFACE, ETC. 649
incme valeur: 3,59 pour ;f = 0 *), 3,57 pour x = 0,0494, 3,55 pour
ar = 0,0995 et 3,57 pour .r = 0,1990. Ce bou accord prouve encore
que les mflanges cousideres d'anliydride carbonique et d'hydrog^ne
satisfont bien h la loi des etats correspondaiits.
Nous pourrions raaintenant nous proposer de faire servir les elements
critiques ainsi trouves, au calcul des grandeurs ar et 6,,. qui, d'apres
M. VAN DER Waals, detemiiuent les proprietes des melanges. Nous
admettrons h. cet efFet avec M. Kamkrlingh Onnes ^), qu'entre les
constantes critiques et ces grandeurs a,r et b^c existent les relations :
oh 6\, 6'^ et 63 sont les memes constantes jmur tons les corps simples
et tons les melanges ; /;. r est une constante caracteristique pour chaque
corps simple ou melange, et Uj. = , K,r etant une constante
comme ^.r. Si pour une seule substance les valeurs de K at fj sont ex-
actement connues, on connait en meme temps les valeurs des trois con-
stantes Ci, C.^ C^. Les valeurs trouvres jusqu'ici pour ces constantes
sont encore incertaines; je ra'en passerai en determinant, pour chaque
melange le rapport des A'^,. et fj^r aux grandeurs correspondautes A'22 ^^'
^22 Je Tanhydride carbonique.
Nous trouvons ainsi, puisque
^' ^ TTTy-oPrl, V\ck T,rh Ct bj, = -^:
^2* '3 ^3
pour X = 0,0 1-94, --' = ^^^^^^ if = ^'^-^^
0,0995 " 0,858 ^^ 1,052
0.1990 0.73S 1,102
Les fonctions quadratiques proposees par M. van der Waals pour
exprimer la variability de Ujo et bj^ avec x donnent :
') Comme dans la Comm, N° 596 on s'est servi des elements critiques de
Tanhydride carbonique, directement d^termin^s par M. Amagat: pc = 72,9,
vc = 0,00420, Tc = 304,35, on y a trouve pour cette expression une valeur tant
soit pen differente : jr-^ = 3,45.
*; Ver6l. Kon. Akad. , 30 juin 1900, p. 203; Comnu, No. 59a, p. 9.
(550 J. E, VERSCHAFFELT.
^ ^^11^2 + 2 ^^(1_^) + (1_^)2
et
A 22 ^22
*-^_^»« ^2 I O ^12
= il^2^2^a;(l-.^) + (l-^)2
^22 ^22 ^22
Le nombre des melanges pour lesqaels nous venons de determiner
les rapports — - et y- est trop restreiut pour qu'il soit possible d'en
A22 ©22
d^duire avec certitude Failure des fonctions K^- et bx- Mais si nous
admettons comrae exactes les fonctions quadratiques *), il sera possible
de deduire des observations les valeurs de -^ , -— , et peut-etre - ,-
■^22 22 ■'*-22
et 7-^. En appliquant la methode des moindres carres je trouve en effet
62 2
les Equations
^- = 1 — l,40;r + 0,18^^et
^22
*-= 1 + 0,526 a:— 0,035 ;f^
6>22
(ju'il suffira maintenant d'identifier avec les equations quadratiques
de M. Van deu Waals
J'obtiens ainsi:
L
f =\,bj^ + 2,bSj^{l — x) + {l — xy;
«22
/ A
d'oi\y^= 1,265 et ^= 1,5. Les experiences deM. Am ag at donnent,
'^22 ^22
avec grande certitude, On (hydrogeue pur) = 0,00069, d'oii il re-
sulterait ^33 (anhydride carbonique pur) = 0,00046. Cette valeurest
beaucoup plus petite que celle attribuee i b^^ V^^ •^* ^'^^ ^^^ Waals:
0,0023; mais elle est sensiblement celle que j'ai trouve dans unc note
prec^dente ^) : 0,00045; et elle s*accorde aussi parfaitement avec la
valeur 0,0001^56 que Ton deduit des constantes critiques, en partant
de Tequation d'etat de M. Clausius.
*) Si bjc est une fonction quadratique de j;, il doit en etre de meine de t'j-A-,
d^apres M. M. Kamerlingh Onnes et Reinganum {VersL Kon, Akad.^ p. 218;
Cbmm. ii°596p.31) cette relationn'est pas verifieedanslesexpiriencesdeM.KuENEN.
•) Versl. Kon, A&od., 31 mars 1900, p. 63 ; Comm,, No. 55, p. 7.
CONTRIBUTIONS ik LA CONNAISSANCE DE LA SURFACE, ETC. 651
J'obtiens de meme :
^:- = — 0,2-2d:2 + 0,60ar(l— ar) + (l— .f)2;
d'ou — = 0,30 et -P == - - 0,22. La valeur negative de ce der-
A32 A03
nier rapport n'a evidemment aucune signification; elle prouve que
Textrapolation jusqu'i x = l n'est pas suffisamraent rigoureuse, mais
s'accorde avec le fait que pour Thydrogeue pur la valeur de A^^ est
tres petite. En posant par exemple A',, = 0, on arrive a la formule
A22
qui donne, pour les melanges consideres sensiblement les memes valeurs
qui la forraule precedente. Elle donne-^-= 0,28.
A22
La relation qui doit exister entre les trois grandeurs A', 1, A,2, et A^j
est encore inconnue. Les relations les ])lus simples que Ton a proposees
sont A'',2 = - (A',, +A^22) ^^ ^11 = 1^(^11 -^22) *)• ^^ ^^^^
2
All
A
22
2 v. ^'1^^ -^22 ''^ ^22
Bien qu' aucune de ces deux forraules ne s'irnpose, il me semble pour-
tant que la seconde convient le mieux; pour - }^ = 0,28 elle.donne
A"
- = 0,074, valeur encore assez grande h. la verite, mais moins im-
A22
probable que la condition '^- > 0,50 exigee par la premiere formule.
A 22
Quant ii b^^, M. Kuenen -) lui a attribue la valeur tiree de Tequa-
or, si Ton pose — = 1,265, on en deduit — = 1,57, en bon accord
^22 ^22
avec la valeur trouvee auterieurement.
') Cette derniere relation a ete employee par MM. Berthklot, Galitzink, etc.
*) Zeitschr. f. physik, Chem., t. 24, p. 691, 1897.
ZrU THKORIK DKS KUAFTFELDKS EL?:KTRISCHER LADUNGEN, DIE
SICH MIT UEBERLICIITGESCHWINDIGKEIT BEWECEN
VON
TH. DES COUDBES.
H. A. LoiiKN'r/ hat jiiugst ') darauf hingewiesen class schon bci Ka-
thodeii^tralilen von leicht erreichbarer Geschwindigkcit durch magueti-
sclie iVblenkungsversuclie die Frage gefordert werden kann: In wie
weit sind die beobachteten Triiglioitsersclieiuungen der Kathodenstrahleii
elektromagnetischer Natur; in welchem Grade ist wiigbare Materia an
ihneu betheiligt? Unzweideutiger noch diirfte allerdings die Entschei-
duug ausfallen beim Studium der Elektrodynamik von Kathodenstrahl-
tlieilchen weit gnisserer Geschwindigkeiten ^).
Ja, wiire die gesammte Masse der Elektronen nur eine „scheinbare
Masse", und in neuerer Zeit wird diese Moglichkeit wieder cmstlicher
beriicksichtigt '), so wiirden bei Krreichung und Heberschreitung der
Lichtgeschwindigkcit nacli der MAXWKi.i/sclien Theorie hiichst merk-
wiirdige Erscheinungen zu ervvarten sein. Die durch die Energie des
magnetischen Feldes^ definierte „schcinbare Masse" raiisste nicht nur
eine Eunktion der Geschwindigkeit des fliegenden Theilchens sondeni
auch eine Funktion seiner Beschleunigung werden. Die scheinbare
Masse, wenn man noch von einer solchen reden will, miisste abhangen
') H. A. LoRENTZ, PhysikalischeZeiUchrift 2, p. 78, 1900.
') Des Coudres, Verh, d. phys. Ges. zu Berlin 17, p. 60, 1898.
") Des Coudres, ib., p. 17.
Drude, Drudes Amialen 1, p. 566, 1900.
AV.WiEN, Discussion auf der 72 Naturforscherversammlung in Aachen.
Phys. Zeitschr. 2, p. 79, 1900.
ZUR THEORIE DES KRAFTFKI.DES U. S. W. 658
von der Zeit wahrend deren eiue bestimmte Geschwindigkeit der Ladung
bereits besteht, deiin die elektromaguetische Energie strahlt ja erst all-
miihlig in den Raum aus. Nicht nur zur Erzeugung sondern audi zur
Koustanthaltung eiuer bestehenden Convectiousgeschwindigkeit grosser
als die Lichtgeschwindigkeit wiirde erhebliche ilussere Arbeit gefordert
werden.
Derartige fiedanken finden wir sclion im Jahre ISSS *) vermuthungs-
weise von Hkavisidk ausgesproclieu und spilter welter entwickelt. Wenn
man dem Probleme der Erzeugung von Kathodenstmblen mogliehst
grosser Geschwindigkeit trotzdein bislier noch nicht niiher zu treteu
versucht hat, so liegt das wohl ni(;ht nur an den (^xperiinentellen Schwie-
rigkeiten: es handelt sich um Herstellung geniigend ^barter"' Vacuum-
rohren, die das fur Beschleunigung iibcr Lichtgeschwindigkeit niithige
Potential gefiille aushalten ^). Entmuthigend war vielmehr auch der Um-
stand dass die anderen Theoretiker, welche sich mit dera Gegenstande
befasst haben, im Gegensatze zu Hkavisidk die Ansicht vertraten: nach
den MAXWELL'schen Gleichungen sei es iiberhaupt unmoglich einem
geladenen Korper gWissere als Lichtgeschwindigkeit zu ertheilen ^); es
erfordere das unendliche fhiergieuiengen.
Nachdem J. J. Thomson in Ankniipfung an Kathodenstrahlenver-
suche von Grookks und von Goldstkin Niiheniugsformelu fiir die
Wirkung fliegender elektrischer Theilchen auf einander und fiir ihr
Yerhalten im Magnet felde bei Gesc^hwindigkcitcn klein gegen die Licht-
geschwindigkeit abgeleitet hatte *), gab Hkavisidk zuerst '') die strenge
Losung der Aufgabe : dielectrische Verschiebung b ") mit den Com-
ponenten b.,., b,,, b^ und magnetische Kraft JP) mit den Coinponenten
*) 0. Hkaviside, Electrical Papera 11^ Londen 1892, p. 494.
') Versuche nach dieser Richtung im Gottinger Laboratorium haben noch
nicht zn befriedigendem Resultate gcfiihrt.
*) J. J. Thomson, Recent researches in Electricity and Magnetism^ Oxford
1893 p. 21.
C Searlk, Phil. Mag. (5) 44, p. 341, 1897.
') J. J. Thomson, Phil. Maij. (5) 11, p. 229, 1881.
*) 0. Hkavisidk, Phil. Mng.^ April 1889; vergleiche auch E/ec7r. Pap., Vol.
II, p. 495; und Electromagnetic Theory.^ London, Vol. II, § 164.
•) Wir bedienen uns der LoiiKNTz'schen Bezeichnungen inseinem „Versuch
einer Theorie der electrischen und optischen Erscheinungen in bewegten Kor-
pern**, Leiden 1895, Deutsche Buchstaben stellen Vektorgrossen dar.
654
TH. DE9 COUDRES.
J^x, ^y> ^z 55U berechnen, wenn sich ein electrisches Quantum E auf
der X'k\Q mit konstanter Geschwiudigkeit t)^ bewegt, sofem Dq nur
nicht grosser als die Liclitgeschwindigkeit V ist.
t
*, -
^.r — 0 ,
(1)
»,—
^^_47ri)o^^'
1 ''^~-
(2)
4r V''
^ . %<^'^^
^2_|_^-2p^ «^ ^
WO k und r Al
)kurzungeii siiid:
*=Ki -(?)'■
und das Coordinatensystem rait dem elektrischen Punkte fest verbun-
den, also mit ihra fortriickend vorausgesctzt ist. Zum gleichen Resultate
gelangten auf mehr oder minder verschiedenen Wegen J. J. Thomson *),
Seaele ^), LoREN'i'z ^). Iramer war bei den Ableitungen to^ <C V voraus-
gesetzt.
Dass nicht etwa trotzdem Gleichungen (1) und (2) audi fiir
(3)
t)o>r, >t = «]/Q)"^_i
7 8
ohne Weiteres das Feld einer mit der Geschwindigkeit t)^ fliegenden
Ladung darstellen ktinnen, das ist schon aus folgendem Umstande er-
sichtlich, auf den ebenfalls Hraviside hinweist. Die Gleichungen lie-
fern reelle Werthe der magnetischen Kraft fiir den gesammten Inuenraum
des Doppelkegels
(4) ra = l.a?2
') J. J.Thomson, Phil, Mag, Juli 1889 und 16 Marz 1891.
2) Searle, Phil. Trans. A. vol. 187, p. 686, 1896.
') H. A. LoRENTz, „Versuch " p. 37, 1895.
ZUR THEOUIE DBS KRAFTFELDKS U. 8. W.
655
oder fiir alle Punkte — > s^, wiihrend doch offenbar ein elektrisches
Theilcheu, welches mit Ueberlichtgeschwindigkeii fortschreitet, vor sich
Fig. 1.
das heisst fiir a?>0 nach der MAXWELL'schen Theorie keine electrody-
namischea Wirkungen ausiiben kann.
Mit Hiilfe der Methode der Widerstandsoperatoren fand Heavisidk
daim 1890 eine allgemeinere Losung. Ihre Aussagen fiir deii Fall
t? = »y = const > F „beschreibf' er iin Jahre 1892 '): der gesaminte
ausserhalb des hinteren Kegels gelegene llauin ist auszuschliessen ; in
dem Kegelraum -j = *^^ a?> 0 aber ist Ausdruck (2) fiir u zu ver-
doppeln. Wir batten also
(5)
A'
u =
2a-V'«*— r»«»
, »o>^'
*) 0. Haeviside, El. Papers ITy p. 516.
656 TH. DES COUDRES.
zu setzeii. Aus Rauramangel wird auf eine Begriindung der Forinel an
angegebener Stelle zuniichst verziclitet; die mathematische Ableitung
lasse sich nicht „in wenigen Worten" geben. Auch in einer gegen den
Einwand von Searle, J. J. Tttomson, Fiiv. Gerald und Fleming ge-
richteten sonst sehr iiberzeugenden Vertheidigung ^) seiner Grundan-
schauungen, die Heaviside der Physical'Society ira Jalire 1898 vorlegte,
schiebt er eine explicite Darlegung der matheinatischen Theorie des Pro-
blems hinaus. Hire Publication ist erst dieseu Sommer^) erfolgt. So sehr
vvir die IlKAvrsiijE'schen Gedaukeugiinge bewundcrn miissen; bequem
landlfiufiger Weg ist seine Matliematik liier nicht. In Erkenntnis der
Fremdarti gkeit uiid Sch wierigkei t der Dedu ctionen giebt He a viside darum
audi ausser der directen Ableitung von Forinel (5) aus der „oj)erational
solution^' noch eine elementarere indirecte Begriindung der Richtigkeit
der Gleichung. Aber auch diese indirect^ Begriindung schliesst der Ver-
fasser init den charakteristischen Worten : „Das sclieint viel Liirm um
Nichts zu sein, aber weiss Jemand einen einfacheren Weg?'
Unter diesen Umstanden mochte es am Platze sein darauf hinzu-
weiseu^ dass wir H. A. Lorentz ein analytisches Theorem verdanken,
welches das Gebiet der Kathodenstrahlenelektrodynamik in iiberraschen-
dem Umfange zu beherrschen gestattet und das auch im Falle des
HEAVisiDK^schen Problemes der Convection mit IJeberlichtgeschwindig-
keit iiberraschend leicht zum Ziele fiihrt.
II. A. LoRKNTZ leitet den Satz, um den cs sich handelt, in seiner
„Theorie electrique de Maxwell et son application aux corps mouvauti?,
Leide 1892" pag. 119 ab '*). Der Satz sagt aus: Die Funktion
ist eine Losung der Difierentialgleichuug
(8) /''^v2;^-'^^f = /V,y,^^0,
J2 ^2 ^2
WO Feine Constante, v^ die Laplace' sche Operation a-7 + t~^ +a-. j
Cjc^ Cy* Oz*
') 0. Heavisiuk, Electrician, 14 Jan. 1898 g. 379.
*) 0. Heaviside, Electrician, 8 Juni 1900, p. 245 und 13 Juli, p. 445.
*) Siehe auch H. A. Lokentz „Versuch" p. 51.
ZUR THEOIUE DES KRAFTFELDES U. S. W. 657
-A^eine gegebene endliche und stetige Funktion der unabhangigen Varia-
belen x^yy z, t bezeichnet; das Voluniiiitegral ist iiber alle Eaumelemente
(It zu erstrecken in deneu F nicht verschwindet; R bedeutet die Exit-
feraung des Aufpunktes jc^y^z vom Orte x y z des Volumelementes ^/r'.
Auf Gleichungen des Typus (8) werden wir immer direct gefilhrt,
wenn wir in den M .vxwELi/schen Feldgleichuugeu Hea visi DE-HKiir/scber
Form fiir den Fall der Existenz von Convection^stromen, nicht a her von
Leitungsstromen, die Treunung der elektrischen und der inagnetisclien
Griissen in bekannter Weise *) voruehmen. Die MAXWELi/schen Fun-
daraentalgleichungen schreiben sich in Vectorsymbolen
(9) RotS^ = A^7r{p\> + t>) !
(10) — \^7ry^RotX> = ^
(11) JHc b = p
(12) /)/VJP) = 0 )'
p ist die elektrische Raumdichte, t) die Geschwindigkeit der riiura-
lichen Laduugen
(13) p.t) = S
also die Convectionsstromdichte (nach Grossennd Eichtung). DiePunkte
liber © und J^ bedeuten Ditferentialquotienten nach der Zeit (Schwel-
lungen der Vectoren nach Wiechert's -) Vorschlag)
Rofi\{)) = ^-^^)- und Rot{%)== — ~^-^\^-\-Rot{^7rp\>)
liefern unter Beriicksichtigung von (11) und (12) und bei Benutzung
der Satzes
RotRot = T:[Div) — \^
wo V das maxiinale riiumliche Gefiille mit den Componenten - , -, . ,
tVr ('// dz
oder den IlAMiLTOx'schen Operator bezeichnet:
*) Siehe z. B. etwa Foppl, „E/n/'a/?rjmf; //k^/'c Max wFLi/sche T/ieo/v" 6'. Leip-
zig 1894" p. 379.
•) E. WiECiiKRT, Wicd Ann. 59, p. 284, 1896.
ARCHIVES NEEKLANDATSES, SERIE II. TOMB V. 42
658 TH. DES COUDEES.
(14) (r.v»_|i)b==r»vp+'^
und
(15) (^r^v'~^^^J^ = -4>TF^Jtof.{pt>)
Jede dieser Formeln stellt drei LuiiRNTz'sche Gleichungeu dar, deun
rechts stehen nur bekannte Dinge falls die Bewegung sarumtlicher Elek-
tricitiitsmengeii also p und to fiir jeden Ort und jede Zeit gegeben sind.
Aber gerade fiir den Fall der Ort«anderung mit constanter liaumdicbte
p geladener, inehr oder weuiger scharf abgegrenzter Korper ist die Form
der rechten Seiten nicht bequera.
Die Operationen V und V^ enthalten raumliche Dichtegefiille; in (1 1)
koramen rechts auch noch Differentialquotienten nach der Zeit vor.
Beide Arten Gefalle sind nur an den Grenzen der geladeneu Kiirper von
Null verschieden, wiirden hier aber bei streng diskontinuierlich iui
Raume vertheilten Ladungen nach unendlich couvergieren. Die Unbc-
quemlichkeit, in den LoREN'ra'schen Volumintegralen durch Integration
per Partes nachher erst Oberflachenintegrale absonderu und soustige
Umformungen vornehmen zu miissen, diese Unbequemlichkeit liisst sich
jedoch einfach umgehen ').
Wir beachten die Vertauschbarkeit der Reihenfolge der Differentia-
tionen
(16)
\v'^' hiO^l /-,,,„, ^^\dx
wo s eine beliebige von den unabhiingigen Variabelen der Funktiou %
bezeichnen soil, in unseren Falle also a^ oder y oder z oder /.
Gleichungen (14) und (15) konnen demgemiiss unter Einfiihrung einer
scalaren Hiilfsfunktion F {j-, y, xr, f) und einer gerichteten Hiilfsfunktion
@ {x, y, Zy t) ersetzt werden durch
(17) , = :±(vF+^^lf:),s?=Rom,
(18) (r^^.-l'^^F=f, (;^.v»-^^)@ = €
') Vergleiche auch z. B. Lorentz, ^Versuch" p. 36.
ZUll TUEO&tE DBS KKA^PELDBS U. S. W. 659
mit den LoRENTz'schen Losungen
(19)
©
(i(x',y',z',t— ^J
Die Ergebnisse (17) und (19) gelteu ganz allgemein fiir beliebige
krummlinige ungleichformige Bewegungen.
Wir dagegen haben uns jetzt auf den Specialfall zu beschriinken, dass
ein Kori)er von der elektrischen Raumdichte ^o i^ Richtung der x Axe
mit der constanten Geschwindigkeit tJ^ fortnickt. A^on Oberflachendichte
zu reden oder den geladenen Kiirper, der uns ein Kathodenstrahlteilehen
Teprasentieren soil, leitend anzunehmen eutspracbe nicht unserer Neigung,
umgekehrt die melallische Leitung auf Electronenbewegungen zuriick-
zufiihren.
(20) ® = F%,
Es gilt nur noch Auswerthung des Volumintegrales :
'= I —
J R
'AdT'
Die Dichte p ist allenthalben Null auss?r in dem Kaume, den der
Kiirper gerade einnimnit. Zur Zeit / sei dies Gebiet, avo
ist, von der Fliiche C begrenzt. Man hat die wieder eine geschlossene
riiiche J) bildende Gesamnitheit der Punkte zu suclien, an denen sich
die Oberfliichenpunkte C zur Zeit / — 0 befanden. 0 ist definiert durch
die Relation
(21) e = %-^^
WO litf^Q^] wieder die Eutfernung vom Aufpunkte bedeutet. Die Zeit
42*
660
Tir. DES COUDllES.
0 — wir kounten sie etwa Unterwegszeit oder Latenszeit neniien —
ist somit fiir joden Punkt des geometrischeii Ortes C eine andere audi
bei fest gehaltenein Aufpunkte. Ist so der Raum D ermittelt wordeii
x,y,^
Fig. 2.
dann wird F einfach das NEWTON'sclie Potential dieses mit der Diclite
Pq erfiillt gedachten Raumes auf den Punkt i',f/,Zy fiir welehen Fhe-
stimmt werden soil. Unser Korper beschrauke si eh weiter auf eineu
materiellen Punkt, das heisst die Fliiche C sei so beschaffen dass es nur
nocli auf das von ilir eingeschlossene Volumen dT\ nicht niehrauf ihre
Fig. 3.
Gestalt. ankommt. Aucli die Gestalt von D wird dann gleichgiiltig. Nur
das ist zu beachten, dass das Volumen von 1) dann nicht etwa (It sondern
/.IIR THEOltIK l>KS KUAI^IKKLnKS V. S. W. (itl 1
betriigt. Kiiic Ladiiiig f.i/r = A' wirkt iiinht nur scheinbiir von ande-
rem Orle aiis sotKleni aiich mit eincr urn
('Zi] l+v„
<»^'
den VoltimdilalatioiisfiUTtor der Iliilfstraiisfonnatioii, veniiiderteii Elec-
tric itulii me iigc.
Verlegeu wir dcii Aiifiiiigspuukt dcs iiiit dcr Laduug fortriiukenden
Cooniinalen.ijsfeiiics in die Lmluiig, po sclireibi sicli die Unterwegsmt-
gleiclmng {21) gemitss t'igur 3.
(M)
r!H.= ,> + (j. + »,«)«,
bIso
(3*) B='.
,_^..y):^-l ^'-K-GO)^
und somit
(..•„ " = «''
= - ' i5i,+i/,.V|7i::r"A\;
m ^!=l- -„..,,
Dies, sowie Worth (20) fiir ©, liat man in (17) zu substituieren i
662 TH. DES C!OUDRES.
dabei zu beriicksichtigeii dass an Stelle des auf ein festes Coordinaten-
system bezogenen ^ jetzt — % ^ tTiti. Man erhallt dann
AfTT OX
1 d^^ . ^F
(^^^) ^ '^=1^V ^^='^J^.^
— 1 dF .. d/'
^*" = lk^d.^ -^^^^^i^,-
Die Formeln (28) und (27) sind identisch mit Forineln (1) uud (2).
Statt F braucht nur 4 ;r « geschrieben zu warden.
Dies Resultat enttiiuscht uus. Der Ausdruck (2) fiir eiue dem von
Ska RLE so genannten, „electrischen Convectionspotential" proportionale
Gnisse bedurfte keiner neuen Bestiitigung. Was Noth thut ist vielmehr
ein Nachweis der physikalischen Giiltigkeitsgrenzen von Gleichung (2)
und insondcrheit die Beantwortung der Frage: ob und warum diese
Gleichung etwa fiir \>f^ > F veriindert werden muss. Von alle dem
schweigt Eelation (27). Aber wir haben einen Feliler begangen. Wir
haben iiber den eigentlich springenden Punkt der Integratiousmethode
iiber die Latenszeitgleichung (23) zu rasch hinweggerechnet.
Zuni Werthe des Integrales F oder, anders ausgedriickt, zum electro-
magnetischen Zustande des Aufpunktes x, y^ z zur Zcit / tragen alle
diejenigen llaumpunkte bei an denen sich zu irgend einer Zeit t — 0
Electricitiit befundeu hat, unter 0 jeden Zeitwerth verstanden welcher
der Gleichung (2-3) geniigt. „Befunden hat'', das heisst nur Orte von
Ladungen die positiven Werthen von B entsprechen diirfen in /'aufge-
nommen werden. Negative Werthe von 0 sind Zukunft.
Nun ist (23) eine Gleicliung zweiten Grades mit den Lcisungen
®' = kKF-'"+^'^*+^"'"0
und 0, = 1.^^(^^_IV+AV)
^— GO-
ZUR THEORIE DBS KRAFfFKLOKS, U. S. W. 663
Wir diskutieren
Fall t)o < r.
Das Vorzeichen voii B hiingt nur von dem Vorzeichen der Quadrat-
wurzel ab. Es gicbt uur eiiie wirklich in der Vergangenheit liegeude
Unterwegszeit uud zwar die dem positiven Wurzelzeichen entsprechende.
/Miat also den Werth (27).
Fall %> F,
Fiir alle Aufpunkte ^ ^ — ^'^j ^'^^ ausserhalb des Kegels (4) vom
lialben Kegehvinkel arcf^ (M gelegen sind, giebt es uberliaupt keine
reellen Latenszeiten.
Fiir das Innere derjenigen Kegelluilfte, bei der x positiv ist, giebt es
keine positive Wurzel von 0, also keine in die Vergangenheit sich er-
streckende Latenszeit. F, © und ^ sind auch hier Null.
Fiir ;i?= negativ dagegen ist sowohl 0, als ©^ reell und positiv. Wir
niiissen iiber zvvei wirksanie llilunie /), beziehungsweise iiber zwei ver-
schiedene Volumelemente ^/t'/^_^\, integrieren, zwei Volumelemenle,
die in verschiedenen Entfernungen R liegen und verschiedene Volum-
1 -]- ^0 ;r~ ) haben. Jeder Aufpunkt im Gebiete
des hinteren Kegels wird gleichzeitig von zwei aus verschiedener Rich-
tung anlangenden Wirkungen getroffen. In Buchstaben :
2
l+-p-_^-_
»0 »0
j/^^ + yfcV^ Vy + yfc'r^
oder, statt F wieder -Irw geschrieben.
664 TH. DKS rOUDRES. ZUR THEORIK DES KRAPTFELOES U. S. W.
F E
(29) i-=^
4^ 2:?r|/^2 — ;.V
Das ist Glcichung (5). Der Lorentz'scIic Satz fiihrt also in der That
zur IlEAVisiDE'schen Endforniel fiir das Teld elektrischer Ladiingen, die
sich mit Ueberliehlgeschwindigkeit bewegen.
Er gewahrt iiberdies eiiien klaren Einblick in den physikalischen
Mechanisnius des Yorganges im Gegensatze zum yeldmechanismus elec-
trischer Convection bei geringerer als Lichtgeschwindigkeit.
Goflvigen, 6 November 1900.
DIE HEDUCIUTEN GIBBS\SCHEN FLllGHEN
VON
H. KAMEBLINGH ONNES.
Mitteilang n**. 66 aus dem physikalischen Institut in Leiden
§ 1. Wenii man nach eiiier Bemerkung meiueshochverehrten Freundes,
H. A. LoREN'iY, die Eiitropie vom kritischen Puukte aus zahlt *), so
werdcn die Forineln von Rikckk^) fur die Entropie und fiir das ther-
raodynaniische Potential, berechnet nacli der van d^ai AVAALsVcheu
Zustandsgleichung, und ausgedriickt in den reducirten (jlriissen (Druck
dividirt durch kritischen Druck u. s. w.) fiir alle Korper mit demselben
Verhiiltniss der spezifischen Wiirmen Cp und c,. dieselben.
AUgemein wurde von inir aus dem friiher ') von rair aufgestellten
Satz, dass Korper in iibereinstimmenden Zusttlnden sich in mechanisch
iihnlichen Bewegungen betiudeu, abgeleitet, dass alle normalen Korper
mit gleicher Anzahl aeciuivalenter Freiheitsgrade im Moleciil thermo-
dynamiscli unter sich ahnlich und mit solchen von anderer Zahl nicht
iihnlich sind ^).
Als Beispiel der Anwendung dieses Satzes auf thermodynamisch
fihnliche Korper sagte ich voraus, dass Wasserstoff' und die andern
*) Zmingversl. Kon. AkaiL v. W. Amsterdam Jan. '96, p. 238 Fussnote. Commun.
fr. the physical laboratory Leiden n° 23, p. 6. Fussnote 1896.
') WiecL Ann. Bd. 53. p. 379. 1894.
*) Verh. Kon. Ak(n1. v. Wet. 1881. Arch. d. Sc. NeevL Tome XXX.
*) Commun. n° 23, p. 5. Daselbst loc. cit p. 7. werden auch die in dieser Frage
grandlegenden Resultate von van der Waals angefiihrt.
6M H. KAMERLINGH ONNES.
zweiatoraigen Gase eiii Umkehrpunkt des TuoMsoN-JouLE-effects zeigeu
werden mid zwar bei iibereiustimmenden Zustiinden *).
Als Beispiel der Aiiwendung auf thermodynamisch nicht iihnliclie
Zustiinde fiihrte ich an, dass der Umkehrpunkt des Zeichens der speziti-
sohen Wiinne gesiittigter Diirapfe bei thermodynamisch nicht ahnlichen
Korpern nicht bei iibereinstimraenden Temperaturen gefunden werden
wilrde. ^)
Fiir alle Kiirper, welche nach diesem Satze zu einer selben thermo-
dynamischeu Gruppe gehoren, werden die reducirten GiBUs'sclien Flii-
chen (die Energie, €, Entropie, j^, Volumen, v, FUiche construirt mit
den reducirten AVerthen von Energie und Volumen und mit dem von
dem kritischen Zustande, oder einem andern iibereiustimmenden Zu-
stande aus geziihlten Entropie ausgedriickt in den reducirten Griissen)
dieseiben sein. Fiir zwei verschiedenc Gruppen werden diese redu-
cirten Eliichen aber nicht jilinlich sein.
Im Folgenden beabsichtige ich etwas beizutragen zurCharakterisirung
der versehiedenen Typen der GiBHs'schen reducirten Fliichen. Ich be-
scliriinke mich dabei auf die Dampf-FIiissigkeit-Falte und fasse von
dieser wieder nur die sie bestimmende Connode ins Auge.
§ 2. Bei der Construction der GiBBs'schen Fiiiclie fiir irgcnd einen
Kr)rper wird man wohl immer von der Zustandsgleichung in der Form
/j=/{i\T), p Druck, T absolute Temperatur, r Volumen der mole-
ciilaren Quantitiit ausgehen.
Indem man mit Iliilfe derselben
-K'''%'-py''+h''''
wo Cr die molecuhire specifischeWiirme bei constantem Volumen, dessen
Gesctz im idealen Gaszustande (oder bei irgend einem andern constan-
ten Volum) wir bckannt voraussetzen, und ebenso
') loc. cit. p. IB. Seitdem ist dies von Witkowski u. a. auch bemerkt worden.
Uas schon 1873 von van dkr Waals (Continuiteit p. 110) die (auch von mir
an^efiihrte) Formel fiir die Bereclinuni^ des Joui.k Thomson effects gegeben ist,
hat z. B. vor Kurzem noch Lovk, Phil. Ma(j. 5, 48 p. 106 1890 iibersehen.
') Entgegen einer Annahme von Natanson. Meine Ansicht wurde naherbesta-
tigt durch die von Mathias angegebenen Zahlen. {Ann, d. Toul, X. p. 46).
DIE REDUCIRTEN GIBBs'sCHEN FLJiCHEN. 667
-lt>+!>''
ausrechiiet und in € und >; einen bestimmten Werth von 7' einfiihrt,
bekommt roan in sr und yjr die Projection auf die ft? und yj v Ebene der
auf der GiBBs'schen Fliiche gezogenen Isotherme fiir T. Dieselbe ist eine
Raumcurve, Avelche die Stellen gleicher Neigung der Flache gegen die
€v Ebene (deren Tangens = T) vereint.
Man kann sich die ganze GiBBs'sche Flache aus diesen Isothermen
aufgebaut denken ; kennt man jede dieser Curven und deukt man die-
selben nocli parallel an sich selbst in der s und jj Richtung verschieb-
bar, so hat man die Schnittpunkte einer jeden Isotherme mit irgend
einer Ebene v = const, dem jcvdT und deml-^rfyentsprechend an
die richtige Stelle zu schieben.
Die Beriihrungspunkte der T entsprechenden Beriihrungsebene an
die (iiBBs'schen Eliiche, welche die coexistirenden Dai*f und Fliissig-
keitsphase bestimmen, konnen mit Hiilfe des MAXWELL-CLAHsius'schen
(.'riteriums fiir jede Isotherme, also auch ohne Mithiilfe der Fliiclie
bestimmt werden ^). Dies kommt auf das niimliche heraus wie die sich
aus der Keuntniss, dass die [sothermen Curven gleicher Neigung
{arctff = T) gegen die € v Ebene sind, ergebende Construction. Bei
dieser werden ja von der Isotherme aus Linien mit der gleichen Neigung
{arcfg=T) nach der sc Ebene gezogen und eine Doppel-tangente an
die daselbst durch die Schnittpunkten mit diesen Linien gebildete
Curve 5- — Tyj = '^ = — ipdv gesucht. Man darf bei dieser Construc-
tion der Werthe von r, und v^ von einer zum f additiven Temperatur-
function abselien, m. a. W. die Curve sich selbst parallel der s Achse
verschoben zeichnen. Hat man auf die verschiedenen Isothermen, als
parallel der vi a Ebene und parallel an sich selbst verschiebbare Curven
gedacht, die Punkten v^ und v^ markirt, so tindet man die zwei ent-
sprechenden zusammen gehorenden Punkte auf der Coimode, indem
man diese Isothermen in der oben angegebenen Weise in die richtige
Lage schiebt. Ebenso wird die Beriihrungssehne, welche die entspre-
chenden Punkte der Connode verbindet der Richtung und Grosse nach
*) Vergl. VAN DER Waals, Verh. Kon, Akad. v. Wet. 1880 p. 2.
668 H. KAMERLINGH ONNES.
gegeben (lurch die Verbinduugssehne der auf der einzeluen Isotherme
gefuiideuen Pnnkte vi und r^ und wird dieselbe mit der Isotherme an
der richtigeD Stelle gebracht.
Die Auffiridung dieser Counode ist also ein ganz anderes Problem als
das der Bestimmuus: der Comiode auf der van dkr WA.VLs'schen
\p Flaclie, welches ich in Mitth. N° 59 ' graphisch gelost habe. Bei
jenem Problem sind uus die Linien gleicher Neigung uicht von vorn
herein in einfacher Weise ffei'eben und ist also die Fliiche ein unum-
giiugliches Hiilfsmittel um die coexistirenden Phasen kenueu zu
lernen.
§ »3. Im allgemoinen sind die Tsothermen fiir verschiedene Tempera-
turen Linien A^erschiedener Form und muss also jede fiir sicli gezeichnet
und an ihre Stelle gebracht werden. Einfacher gestaltet sich die Sache
wenn die Zustandsgleichung in die ¥ormp= A T-\- B gebracht werden
kann, wo ./ ui^ B Volumfunctionen, aber keine Temperaturfunctiouen
sind. Kamsay und Young haben in vielcn Fallen ein ziemlich guteu
Anschluss an Beobachtungen mit Tsothermen dieser Form erhalteu. Es
ist also wohl angewiesen dieselben, als eine gceignete erste Annaherung
darstellend, hier etwas ausfi'ihrlicher zu betrachten unter der gleiclizeiti-
gen Annahme dass c,. fiir grosse (in diesem Falle also fiir alle) Volu-
mina unabhiingig von der Temperatur ist.
Wir konnen zuniichst bei Einfiihrung des kritischeu Druckes pk , des
reducirten Druckes tt, des kritischeu Volumens ri,, des reducirten Vo-
lumens a?, der kritischeu Temperatur 7'/. und der reducirten Temperatur
T, schreiben:
;r = 9Jt + 95
und ebeuso
— •^=j^:Hr(h + j
93 //a;
indem wir audi die reducirten Grcisscn, welche an Stelle von ./ und B
und '^ treten, durch 31, ^, "¥ angeben. Es soUen danu weiter c^i und is
die reducirten Vohimina der aus den Beriilirungsjmnkten der Doppel-
tansc^nte an 'i/ sjefundenen coexistirenden Phasen sein.
In irgend einem Zustande ist ganz allgemein wenn k sich auf den
kritischeu Zustand bezieht, und F ein so grosses Yolumen angiebt dass
man dabci den Krirper im idealen Gaszustande denken kann
DIE llEDUCIRTEN GIBBs'sCHEN FliiCHEN. 669
wenn
V V
(In
y r
Ebenso
wenn
» V
T
Sind also 21 und 95 und c,, unabhiingig von r, so wird mit unscren
Voraussetzungen
Of
dT
fi = /?x vk I r T^^ 'jrjdco = Pk Vk I ( — tSi)d<c
1
T
fg = TKJcydT = c,. ^x (r— 1)
1
Pk Vk fdTT Pk Vk f^.
>}'i
I -'dT = Crfg
Da nun ei und jji unabhiingig von der Temperatur sind, sind alle
Isothermen auf der GiBBs'schen Flilche unabhiingig von der Temperatur
und kann die rUiche erzeugt werden indem raaneine Isothernie (Raum-
curve) mit den Projectionen fj, jji i)araUel sich sc^lbst und parallel der
)js Ebene verschiebt iiber die in einer Ebene v = Const, gezogene Leit-
070 H. KAMERLINGH ONNES.
curve yj^y h- Dasselbe gilt fiir die reducirten GiBBs'scheu Flachen,
wenn fiir deren Construction
PkVk PkVk
sresetzt wird. Wir wollen weiter die Gasconstante R und das Verhiilt-
niss X, der spezifischeu Wiirmen Cp und c^ einfiihren. Die Isotherme niit
den Projectioneu
I
E.' = /-S5rf«,,,= ^^Y-
ist an der Leitcurve, welche jetzt
Pk Ox K 1 X 1
geschriebeu wird, zu verscliiebeu.
_ ist nacli dem van der WAALs'schen Gesetze der ubereinstimnien-
-* A:
den Zustiinde bekanntlich fiir alle normale Kcirper mit derselben
Zustandsgleichung dieselbe Grcisse.
Die verschiedenen Typen der nach flieser Zustandsgleichung const ru-
irten reducirten GiBBs'schen Fliiclien stimmen also iiberein in der be-
schreibenden Curve und unterscheiden sich nur darin, dass fiir die ther-
modynamisch verschiedenen Gruppen je eine andere Leitcurve genom-
men werden muss; und zwar eine solche welche durch Vergrosserung
im Verhaltniss von den respectiven r- a us einander erhalten wer-
K 1
den konnen.
Dividiren wir yj durch die Gasconstante 7? so wird die Tlache in einer
Coordinate, H=-^, nur in auderem Maasstab dargestellt; es werden
dan mit -^ = C. die Proiectionen der beschreibenden Curve noch
Pk Vk
etwas einfacher durch
ft) w
Ei= j—^ddcc , Hi = — Tsirfo;,
'4.
1 1
(
lie der Leitcurve durch
DIE REDIICIRTEN GlBBs'sCHEN FliiCHES. 671
E2 = -% (t— 1) , H, = -^ Igr
dargestellt.
Die Construction der Projectionen der Counode ergiebt sich sehr ein-
fach wenn man in der Projection der kritischen Isotherme die bei ver-
schiedenen Temperaturen geliorenden cci und x^ fiir r markirt. Triigt
man von diesen Punkten aus in der E und H Coordinate respective
E,y und H,^ und Ejr und H^^ auf, so ergiebt sich die Lage der Pro-
jectionen zusammen gehorender Punkte der Connode fiir t.
Wir woUen jetzt die Voraussetzung
^ — r\ ^^ — 0 '— — 1
dr dr ' dr
fallen lassen. Danu ergeben sich fiir jede Temperatur mehr oder weniger
abweichende reducirte Isothermenprojectionen^ die man aber parallel der
>l Achse oder f Achse so verschoben deuken kann^ dass dieselben durch
den kritischen Punkt gehen, und dann mit E,^ und H,^ bezeichnen
kann; man wird durch die Construction der corrigirteu \b Curve corri-
girte Werthe fiir xi und cc^' erhalten rait der man die zusammengehiiren-
deu Beriihrungspunkte auf der corrigirten Isotherme markirt; und uni
diese in die richtige Lage bei r zu schieben wird man corrigirte Werthe
der E^ und Hg anwenden miisseu. So kann man sich die corrigirte Con-
node aus der jenigen bei constanter Isothermen form entstanden denken
und lassen sich die Correctionen iibersichtlich darstellen.
§ 4. Um richtige Wertheu fiir 21 und 95 zu erhalten habe ich, wie
in Mitth. N°. 59a angefiihrt, die Isothermen empirisch durch Eeihen-
entwickelungen dargestellt. Dieselben sind nach -genommenmitTem-
peraturfunctionen als Coefflcienten und sind daher sehr bequem nach r
zu integrireu, wie das bei Fragen welche die \p Fliiche betreffen wiin-
schenswerth ist. Den Anschluss an die Beobachtungen habe ich schon
so weit erhalten, dass die Isothermen von CO^, H^, N^, 0^ nach Amagat
durch diese Reihen sehr befriedigend dargestellt werden. Auch haben
dieselben fiir das zu behandelnde Problem noch den Vortheil, dass die
beobachteten u^ und Wg sowie die beobachteten Dampfteusionen bei der
Peststellung der CoefBcient^n beriicksichtigt sind, dass jene Grossen
672 H. KAMKllLINGH ONXES.
also nicht erst mit Hiilfe von Doppeltangenteu an '4^ bestimmt zu werden
brauchen, aber gleich eingetragen werden konnen. Ich betrachte aber
die Untei*suchung dieser Eeiheuentwickclung noch niclit als abgeschlos-
sen und habe vorgezogen zuniichst von der einfachen van der Waals"
schen Zustandsgleichung auszugehen. Wenn dieselbe auch niclit inimer
geeignet ist uni genaue nuinerische Resultate zu erlialten, so hat sie sich
dock schon oft als die beste Fiihrerin bei der Vorhersagung oder Erklii-
rung der Eigenschaften von Diimpfen und Fliissigkeiten bewiihrt.
In derselben ist:
Es ist also ') :
, 3a;— 1 , 1 ,
Die drei Figuren auf Tafel I stellen Modelle der reducirten Gibbs'
schen Fliichen nach diesen Gleichungen fiir die Fiille x = 1,66 Fig, 3,
x = l,20 Fig. 2, x = l,06 Fig. 1 in der Nahe des kritischen Punktes
vor 2). Uni diese Modelle aus Thon darzustellen wiirde cine Leere aus
gebogenem Eisenblech in der Form eines breiten krummen Mcssers an-
gefertigt, welches unten begrenzt ist durcli die Raumcurve der Isotherine
3 „ , 3:y— 1
') Vergl. RiECKF. 1. c.
') GoLDHAMMER hat Berechuungea und Zeichnungen fur die GiBBs'sche Flache
nach V. d. Waai.s bei Wasserineinerrussischen Abhandlungpublizirt. Besonders
interessant ist dabei die dem Beobachtungsmaterial entnommenc Darstellung des
Tripelpunktes. Mit der Gestalt der Flache in der Nahe des kritischen Punktes,
und die Ableitung der Con node mit Hiilfe der Isothgrme hat Goldhammkr sicU
m. \V. nicht beschtiftigt.
DIE KEDUCIBTEX GIBBS^SCUEN PliiCUEK. 673
auf der GiBBs'scheu Pliiche. Diese Leere mit welcher also alle GiBBs'schen
reducirten Flachen coustruirt werden konnen, ist mit einer geeigneten
Haudhabe und mit zwei Wasserwaagen veisehen und wurde parallel an
sich selbst iiber die seiikrecht aufgestellte Seitenschabloue
die fiir jede thermodynamisclie Gruppe (Werth von x — 1) verschieden
genommen werden muss^ versclioben.
Drei beschreibende Curven siud auf den Modellen gezeichnet, die
eine ist die kritische Isotlierme, die zwei andere sind Isothermeu, welehe
in Fig. i und 2 iiber den Fliissigkeitskamm laufen bei r = 0,9 und
T = 0,8, in Fig. 3 eine die bei t = 0,8 iiber den Fliissigkeitskamm
lauft und eine bei r = 0,5 welehe im Bereich des Modelles noch diesseita
des Fliissigkeitkammes bleibt. Diese Curven konnen dazu beitragen
das Entstehen jenes Kammes durcli die Verschiebung der Leere zu
veranschaulichen.
Es kam mir zunachst wiiuschenswerth vor Uebersiclitsmodelle fiir
drei Falle in gleiclier Skala anzufertigen. Da nun die Skala der
Darstellung wegen des flacheu Auslaufens der Falte niclit zu klein ge-
nommen werden diirfte, wurde das Modell fiir x — 1 ^^ 0,t)f) an der
Fliissigkeitsseite abgesclinitten bei r = 0,75, fiir k — 1 = 0/20 bei
T = 0,75 und fiir x = 0,06 bei t = 0,85. Der Kamm an der Fliissig-
keitsseite wird also beim Modell fiir x = 1,66 am meisten sichtbar.
An der Dampfseite wurden alle drei Modelle bei ungefiihr t = 0,75
abgeschnitten.
§ 5. Die Connode und die Beriihrungssehnen sind auf den Model-
len weiss augcgeben. Man kann dieselben mit Hiilfe einer rollenden
Glasplatte und also durcli eine Construction mit lliilfe eines Modells,
wie ich diese Methode in Mittli. 51)'* genannt liabe, ohne weitere analy-
tische oder Zeiclienarbeit linden. In diesem Sinne aufgefasst kann die
Benutzung der rollenden Platte wirklich eine eigene Methode zur Be-
stimmung der coexist irenden Phasen genannt werden. Das Modell muss
aber aiisserst sorgfilltig bearbeiteit sein um in dieser Weise gute llesul-
tate zu erhalten. Genauer ist es in einer der in § 2 erortcrten Weisen
u^ und a;2 zu bestimmen.
Fiir die einfache Isotherme von Van i>er Waals kann man in der
AKCUIVES NEEULANnAlbiiS, SEKIE II. TOME V. 43
674 H. KAMEKLINGH ONNES.
von Planck ^) angegebeuen Weise zusammengehorende Werthsysteme
von T, «, und u^ finden, was fiir die Konstruction der Connode geniigt.
Icli habe dieae Aufgabe aber graphisch gelost durch die im Yorigen be-
sprochene, auch fiir andere Ftille geeignete Construction der Tangenten
an die Y curven ^). Uieselben konnen fiir diesen Zweck bei der Yan der
WAALs'schen Zustandsgleichung in die Form ^ot =Tlff — 1-
2 ' 8«
gebracht werden.
Um die Tangenten zu ziehen construirt man zuuiichst nach geeigne-
ter Skala eine UebersichtsHgur fiir \por; in dieser tindet man angenaherte
Werthe fiir cc^ und wg, denen •>/;, und \po entsprechen. Sodanu bcrech-
^a '4^\
net man in der Nahe dieser Werthe \f> =\}^ot — v/^, ^- —(u — &;,)
und triigt diese nach 1 0 oder 100 mal grossen Skale von \fj' bei gleicher
Skala von cyauf. Man findet daun genauere Werthe von den Beriihrungs-
punkten und den Tangenten u. s. w.
Als ich aus den in dieser Weise erhaltenen Yolumina die Dichten
berechnete und dieselben nach den Temperaturen auftrug fand ich das
Gesetz des geradlinigen Diameters bis zu recht niedrigen Temperaturen
sehr gut bestatigt, sowie eine parabolische Abhtingigkeit von — und r
nahezu erfiillt. Aus den Tangenten ergab sich weiter mit zieralicher
Anniiherung die bekannte von Van der Waals empirisch aufgestellte
1 — T
Beziehung — 4/^ tt =/ wo / eine Constante.
Es geniigt uatiirlich voUkommen derartige Beziehungen in gra])hischer
Weise abzuleiten, und ist besonders das erste wichtige empirische Gesetz
nunmelir als eine Folge der Van der WAALs'schen Gleichung anzusehu.
Die zwei andern uur der Form nach, denn der Werth der Constante /
(bei niedrigen Temperaturen 3.4) und die Abhiingigkeit der zusammen-
gehorenden a;, (und cc^) von der Temperatur siud nicht dieselben wie
die empirisch gefundenen.
Mit den in dieser Weise erhaltenen ui und Wjj wurdeu die Counoden
nach § 2 construirt.
') Wied. Ann. Bd. 13, p. 537 ,
*) Eine andere graphische Methode sowie einigeZahlenwerthe Bind von Riecke
1. c. p. 388 u. p. 390 angegeben.
DIE REDUCIRTKN OlBBs'sCHKN FUiCHBN. 675
§ 6. Es ist schr iiiteressaut deii grosseii Uiiterschicd der Coiiiiode fiir
die dargestellten drei Fiille x^l,60, ;c=l/20 uiid x=l,06 in's
Auge zu fassen ').
Fiir die ZusUiiide in der Nilhe des kritischeu Punktes ist zu dieseni
Zweck die y^r Projection Taf. 11 fig. 1 am meisten geeignet.
Betrachteii wir zuiiiichst in dieser Projection die gestrichelte Curve,
welche die Projection der kritischen [sothernie ist, wiihrend die gezogene
Curven die Projectionen der Connode fiir verseliiedene Fiille angeben
(die reducirten Teniperaturen der coexistirenden Phasen sind auf diesel-
ben markirt eine gestricludte (Constructions- uud zwei gezogene Be-
riihrungssehneu erliiutern die verschiedene Verschiebung derselbeu in
den verschiedenen Fiillen). Denkt man sicli von der Connode aus Linien-
eleraente ^/r,, dc.^ gezogen, so gehen diese aus der Falte, welche zu
>c^l,06 gehort, hinaus bei alien Temperaturen unterhalb a, dieselben
gehen aber in die Falte hinein bei alien hoheren Temperaturen bis zura
kritischen Punkt. Eine adiabatische Ausdehnung giebt also Condensation
im letzten, Ueberhitzung im ersten Fall, der Punkt ai,06 ist der Um-
kehrpunkt des Zeichens der specifischen Wiirme des gesiittigten Dam])fes.
Wir haben den Fall des Etherdampfes. Im Fall k = 1,66 dagegen sehen
wir dass im ganzen Gebiete des Model les die specifische Wiirnio negativ
ist. Im Falle tc = 1,20 haben wir bis a negative spezifische Wiirme,
von da ab bis 0,75 eine spezifische Wiirme nahezu = Null, der Fall ist
verwirklicht den Pambouk ^) in seiner Theorie der Dampfmaschine
aunahm.
§ 7. Wir wollen jetzt den Lauf der Connode bei tieferen reducirten
Temperaturen verfolgen und betrachten zu diesem Zweck die jf f Projec-
tion Taf. I fig. 2. Die spezifische Wiirme des gesiittigten Dampfes ist
positiv, wo die Connodeuprojection nach links, negativ wo sie nach
rechts geht, null wenn dieselbe weder nach der einen oder nach der
andeni Seite abweicht.
Aus der Gleichung :
*) Die hier vorgetragenen Ueberlegungen nehmen auch wohl die Schwierig-
keiten fort, auf welche Boynton {Phys. Rev. X p. 228 1900) bei der schemati-
schen MAxwELi/schen Darstellung der GiBBs'schen Flachen gestossen ist.
*) Clausius, Mechanische Wiirme- theorie. 2c Aufl. p. 248.
676 H. KAMERLTNGH ONNES.
, 3«-l, 1 .
yi = h — ^ ,- Igr
^ 2 ' K—l -^
folgt ein Umkehrpunkt der spezifischen Wiirme wenn — der Grenz-
linie entlang durch Null nach negativ geht.
Es ergiebt die Differentiation als Bedingung
T da; - 1
u (It ' X — ^1
Benutzen wir jetzt zur Orientiring die Vorsaussetzung, dass nahezu
Tw = "I T und die in § 5 graphisch abgeleitete Beziehung
1 — T
Sokommt als angeniiherte Bedingung
T ' ^ X— 1
Der Uebergang findet also angeniihert statt bei
r = o,4
Fur Werthe von x > 1,42 ist schon desshalb eine Umkehrung nicht
zu erwarten weil der Umkehrpunkt bis zu r = 1 heraufriickt.
Fiir Ktjrper rait x > 1,27 riickt der Umkehrpunkt nach dieser Be-
rechnung bis r = 0,75 hinauf, da nach unscrer grafischen Darstellung
von T = I bis T = 0,75 das Zeichen schon fiir Kiirper mit x > 1,20
negativ ist, kehrt das Zeichen der spezifischen Wiirme des gesiittigten
Dampfes also niemals um. Wir kcinnen also nicht wie Natanson bei
seinem Studium iiber die adiabatische Ausdehnung des Wasserstoffs ')
voraussetzt, annehmen dass die spezifische Warme des gesattigten Datnp-
fes bei diesera Kcirper Umkehrpunkte hat.
'; Zeitscbr. f. phys. Chem. XVII. p. 276. 1895.
DIE RKDUCrilTKN OIBBs'sCllEN FliiCHEX. 677
Setzt man die Grenze des yiiissigkeitsgebietes bei t = 0,3 so ist
auderseits bei Kr>rpern mit uiigefiihr x < 1,10, welche nicht weit von
dem kritischen Zustande einen Umkehrpunkt haben, die zweite Um-
kehning nicht im Bereich des fliissigen Zustandes zu orwarten.
Fur die Korper mit 1/27 >k> 1.10 ware ein zweiter Umkehrpunkt
zu erwarten und zwar nach der angeniiherten Bedingung fiir Korper mit
;c ^== 1, 1 7 bei r = 0,5
;c-=I,l.'5 „ 7 = 0.4.
Es wird durch diese lVberk»gung also die Existenz zweicr weiteren
Klassen von Ktirpereu zwischen Aethyhiether ') einerseitsund Argon an-
derseits angetl(?utet.
Erstens die bekannte Oruppe von der das (Chloroform durch die Yer-
suche Cazin's das zuerst bekannt gewordene Beispiel eines beobachteten
Uinkehrpunkts von uegativ in positiv geliefert hat.
Zu dieser Gruppe gehiirt auch SO.y, bei welchem Matjuas in seiner
wichtigen Arbeit die beiden Umkelirpunkte bestimmt hat ^).
Eine zw'eite Klasse wiire die, fiir welche die six^zifische Wilrmes des
gesiittigten Dampfes von der kritischen Temperatur aus zuerst negativ
wird, dann Null und dann wieder negativ.
Urn eine genaue Abgrenzung auf Grund der Van UKit WAALs'schen
zustandsgleichung zu erhalten habe ich in der oben angegebenen Glei-
chung die wirklich abgeleiteten Werthe von Ui und t eingesetzt und
so gefunden, dass die letztgenannte
Klasse x = 1,105 entspricht, dass dagegen
bei X = 1,19 Umkehr bei 0,57
x=l,18 „ „ 0,52
X = 1,15 „ „ 0,45
jc = 1,125 „ „ 0,8S
stattfinden wird.
Es lassen sich also rait Hiilfe der Yan der WAALs'schen Zustands-
gleichung sammtliche Eigenthiimlichkeiteu der spezifischen Wiirme ge-
') Vergl. iiber die Versnchsdata fur Aether Tsuruta, Thermodynainical notes.
Phil. Mag. Sept. 1899.
*) Matiiias, Sur I'etude calorimetriqne des liquid es satnr^s. Aun.de Toul. X.
678 U. KAMEIILINOH ONNES. DIE UEDUCIRTEN GIBBs'sCHEN FLiiCHEN.
siittigter Diimpfe qualitativ vorhersageu und (lurch die Form der Con-
node auf der GiBB^'schen reducirten Fldclie unmittelbar darstellen.
Auf ein Umstand der auf den Lauf der Connode gro3sen Einfluss haben
kann, moge aber unter Beiluilfe der Modelle noch hiugewiesen werden.
Wir haben bis jetzt i miner normale K(irper ohne Association vorausge-
setzt. Bei Association der Moleciile iindert sich insbesondere die Form
des Fliissigkeitkamraes. Und weil die Connode sehr wesentlich durch
die Form dieses vom kritischen Punkte aus bald sehr scharf werdenden
Kammes mitbestimmt wird, wird die Association sich in der spezifischen
Wilrme des gesiittigten Uampfcs gewiss sehr deutlich aussprechen.
ERRATA.
Page 254, formule (I), an lieu de (x^ — (3 — y^) llsez {x^ — (S^ — y^).
266, derniere formule, an lieu de j A „ I ( A
271, ligiie5, „ „ „ x,i/,z, „ a?,',y,',^r/_,
331, ligne 13, „ „ „ 25 5.30 cm. „ 35 k 40 cm.
348, apres la premiere formule (2) ajoulez:
_ a^n, ^ /-an. an, ^n,\
1
99
99
99
99
99
99
f9
99
99
428, formule (7) au lieu de Bv lisez ,,
Bv
432, ligne 9, „ abcisses „ ordonnees
444, ligue 8 en remontant, au lieu de experiences lisez calculs.
522, ligne 15 en remontant, apres ,,so miissen wir" ajoutez ,
„die beiden letzten Gleichungen fortlassen und^'
534, ligne 15 aw lieu de en 30 groupes lisez en groupes.
536, ligne 23 au lieu de millimetre lisez demi-millimetre.
A
''»« ritclieii.
I !
'^ n
PL. II
»'^L-"i ^'>
A ' f6o.
*V->
lien.
JV
i
1